Le blason de la ville de Figeac : Panneau en céramique
« D’azur à la croix d’argent »
La naissance
d’une cité lotoise : Figeac
En ce temps là, le monastère du bon abbé de Lunan, Anastase, était dans un état de vétusté que les inondations répétées auxquelles il était soumis, n’arrangeaient certes pas.
Le bon curé avait en vue une vallée riante, ensoleillée, à l’abri des flots destructeurs, mais pour l’instant, personne pour financer son projet de construction.
Ce matin là, il cheminait tranquillement vers son petit paradis quand, au pied d’un buisson, il aperçut une colombe qui se débattait prise au collet d’un braconnier.
Très doucement, il délivra la pauvre bête, la caressa, puis la laissa partir. Mais la colombe ne prit pas tout de suite son envol.
– « Tu m’as sauvé la vie, lui dit-elle, que veux-tu en échange. »
– « Rien que tu ne puisses me donner, gentille colombe. Mon monastère est vieux, humide et malsain ; il me faudrait un riche mécène pour en construire un autre ici. »
– « Qu’à cela ne tienne ! Je sais que le roi doit venir en Quercy. Fais en sorte de le faire venir ici-même, je me charge du reste … »
Et la colombe disparut dans le ciel.
En effet, à quelques temps de là, le Roi s’en vint en Quercy avec toute sa cour et Anastase en profita pour guider ses pas vers la riante vallée, lui promettant un miracle.
– « Que devrais-je voir Anastase ? »
– « Sire, regardez au ciel. »
Et en effet, loin vers l’est, un gros nuage blanc avançait vers eux et au fur et à mesure où le nuage s’approchait, les yeux émerveillés du Roi, de ses soldats, de toute la cour et d’Anastase distinguaient, sur le bleu du ciel, des milliers de colombes blanches.
Hôtel de la Monnaie
Elles tournoyèrent au-dessus de leurs têtes, quand, tout à coup, l’une d’elle se détacha et vint poser sur la terre à l’emplacement souhaité par Anastase, un brin de laurier.
Puis, elle repartit droit dans le ciel et disparut au milieu des milliers d’ailes éparpillées.
Tous tombèrent à genoux et le roi promit à Anastase son monastère.
» Fiat là ! (qu’il soit fait là ! ) dit le Roi, d’où le nom de Figeac qu’on donnera ensuite à la ville qui se contruira autour du monastère.
Encore un peu d’histoire….
Au moyen âge,
.Quant à l’abbaye, fondée en 838, après le pillage du monastère par les Vikings, bien située sur les chemins de Compostelle et de Rocamadour, elle prospéra et entraîna rapidement le développement d’une agglomération. Des problèmes d’autorité s’étant élevés entre les consuls et l’abbé, Figeac passa sous la dépendance de Philippe le Belen 1302. Le roi lui accorda le rare privilège de battre la monnaie. Grâce à un artisanat prospère, la ville s’enrichit.
Au service des Anglais, Bernardon de la Salles’en empara en 1372 mais l’abandonna l’année suivante. Figeac reçut la visite du roi Louis XIen 1463. En 1536, l’abbaye fut sécularisée. Les guerres de Religiontrouvèrent la ville divisée. Jeanne de Genouillac, fille de Galiot, seigneur d’Assier, travailla à gagner la population à la foi nouvelle. En 1576 les armées protestantes s’emparèrent de Figeac. La colline du Puy fut transformée en place forte. L’édit de Nanteslaissa la ville aux protestants et ce n’est qu’après la chute de Montauban, en 1622, que Louis XIIIfit démanteler la citadelle.
De la révolution à nos jours
Le XVIIIe sièclefut une période de prospérité au cours de laquelle les murailles défensives ainsi que les fossés disparurent. La Révolution vit la guillotine faire tomber cinq têtes, place de la Raison. Le maréchal Neyse cacha à Figeac, peu avant son arrestation.
Le 12 mai1944, en répression aux harcèlements des résistants quercynois, les Allemands de la 2e division SS Das Reichdéportèrent 800 Figeacois.
Et maintenant…. FIGEAC … aujourd’hui !!!
Ville fleurie….
Place des Ecritures et Pierre de Rosette….
Musée Champollion…..
Place Champollion …..
Mon café préféré en ville, à 5 minutes de chez moi (!!), Café et Hôtel le Champollion, chez Claudie et Patrick, terrasse donnant sur la Place et le Musée du même nom….
Halle, Maison Cisteron et Rue d’Aujou…..
Les demeures qui témoignent de l’épanouissement de Figeac aux XII é, XIII é et XIV é siècle sont construites le plus souvent en pierre et en pans de bois.
Figeac est une ville qu’il faut parcourir le nez en l’air…!! Au hasard des rues, vous rencontrerez sur les façades des visages ou des créatures sculptées héritées des maisons du Moyen Age… Certaines ne se révèlent qu’au visiteur attentif… Mais d’autres s’offrent généreusement au regard des passants, comme cette tête d’homme , ancien cul de lampe et dernier vestige d’une tourelle médiévale, au débouché de la rue Emile Zola, donnant sur la Place Champollion…
Rue Emile Zola et alentours….. mon quartier !!