Copilot arrive dans Viva Engage

Microsoft vient d’annoncer que Copilot était désormais disponible dans Viva Engage (pour rappel : Viva Engage est le service de réseau social d’entreprise qui s’appelait auparavant Yammer, renommé en juin 2023).

Dans un billet de blog publié hier, Microsoft a déclaré que l’ajout de la prise en charge de Copilot dans Viva Engage peut aider à créer des messages et des recommandations pour le réseau d’une entreprise. Il indique :

Que vous partiez de zéro ou que vous travailliez à partir d’un brouillon, Copilot dans Viva Engage peut vous aider à écrire, à modifier, à obtenir des commentaires sur votre article, etc. Pour les utilisateurs qui n’ont pas l’habitude de collaborer avec l’IA, les invites suggérées fournissent des exemples sur la façon de commencer à travailler avec Copilot. Ces suggestions vous guident pour collaborer avec Copilot d’une manière particulièrement utile pour la tâche à accomplir, à savoir la rédaction d’un message engageant et exprimant ce que vous avez à dire.

Toutefois à l’heure actuelle, la fonction Copilot ne peut pas être utilisée pour obtenir des réponses à des questions sur les données Viva Engage. Microsoft indique que cette fonction sera ajoutée à l’avenir.

Copilot utilise des amorces de conversation pour aider à rédiger des articles sur Viva Engage. Dans ce cas, Copilot peut proposer aux rédacteurs des idées d’articles basées sur des thèmes récents abordés dans les conversations sur leur réseau Viva Engage.

Ce service est désormais disponible pour tous les clients Premium de Viva Engage, Viva Suite et les clients de Employee Communications and Communities (C&C). Il est également disponible dans un certain nombre de langues, dont l’anglais, l’espagnol, le japonais, le français, le portugais, l’italien et le chinois simplifié. Nous reviendrons sur ces éléments lors du prochain Briefing Calipia.

Quelques nouveautés Microsoft 365 assez interessantes (en particulier pour Forms)

Si vous utilisez Microsoft Forms, qui vous permet de créer rapidement des enquêtes et des questionnaires à envoyer à d’autres personnes, une nouvelle fonctionnalité prévisible sera intégrée à Forms dans le courant du mois de juin. La liste de la feuille de route Microsoft 365 indique que Copilot sera bientôt inclus dans Forms, avec au programme des fonctions assez sympathiques comme la génération de quiz à partir de documents ! Microsoft précise que « pour gagner du temps, les utilisateurs pourront créer des quiz à partir de documents ou de notes à l’aide de Copilot ».

Une autre fonctionnalité de Copilot sera ajoutée en mai au service de collaboration en ligne Microsoft Loop afin de passer d’une page blanche à un document structuré. On sélectionnera une page ou un modèle existant comme point de départ et Copilot pourra le modifier en fonction de la tâche à accomplir.

Une autre mention de Copilot est que la possibilité d’utiliser des plugins sur le site Copilot, qui a été lancée sous forme de preview en mars, deviendra officiellement disponible en décembre, selon la liste de la feuille de route récemment mise à jour.

Petite nouveauté aussi si vous utilisez Microsoft Teams sur le bureau Windows et sur votre Mac, vous bénéficierez d’une fonctionnalité supplémentaire lorsque vous activerez le partage d’écran à partir de juin. Lorsque vous lancerez cette fonctionnalité, elle vous mettra automatiquement en mode « Ne pas déranger » comme c’était le cas déjà avec Skype Entreprise depuis des lustres…

Nous reviendrons sur ces nouveautés et en ferons la synthèse comme d’habitude lors du prochain Briefing Calipia à venir. Pas encore inscrit ? Rejoignez-nous !

Résultats trimestriels de Microsoft : le Cloud est toujours la superstar…

Microsoft a dévoilé hier soir ses résultats financiers pour le troisième trimestre de son exercice fiscal 2024, qui s’est achevé le 31 mars 2024. Le chiffre d’affaires s’élève à 61,9 milliards de dollars, contre 52,9 milliards de dollars pour la même période de l’année précédente. Le bénéfice net s’est élevé à 21,9 milliards de dollars, ce qui représente également une hausse par rapport au bénéfice net de 18,3 milliards de dollars enregistré par l’entreprise l’année précédente. Le bénéfice par action de Microsoft s’est élevé à 2,93 dollars pour le trimestre, contre 2,45 dollars il y a un an. Ces chiffres sont supérieurs aux estimations des analystes financiers. Le cours de l’action a augmenté de plus de 5 % dans les échanges après les heures de bourse.

Le Cloud reste la star du trimestre : Le chiffre d’affaires de Microsoft Cloud a représenté plus de la moitié du chiffre d’affaires total de l’entreprise au cours du dernier trimestre, avec 35,1 milliards de dollars, contre 28,5 milliards de dollars il y a un an. La société a également ajouté que le nombre d’abonnés à Microsoft 365 Consumer est passé à 80,8 millions, contre 65,4 millions il y a un an.

La division Productivité et Business a généré 19,6 milliards de dollars de revenus au cours du trimestre, soit une augmentation de 12 % par rapport à la même période de l’année précédente. Sa division Intelligent Cloud a réalisé un chiffre d’affaires de 26,7 milliards de dollars au cours du dernier trimestre, soit 21 % de plus qu’il y a un an.

La (bonne) surprise est aussi venue de la division More Personal Computing de Microsoft, qui comprend les divisions Windows, devices et Xbox, et qui a réalisé un chiffre d’affaires de 15,6 milliards de dollars au cours du trimestre. Ce chiffre est en hausse de 17 % par rapport à l’année précédente. Dans un marché de renouvellement de PC qui est pourtant très morose ! La division Xbox a enregistré une augmentation considérable de 62 % de ses revenus, principalement due à l’apport de fonds provenant de l’acquisition récente d’Activision Blizzard. Les revenus de Windows ont augmenté de 11 % dans l’ensemble, avec les revenus des OEM Windows qui ont également augmenté de 11 %, tandis que les revenus des produits commerciaux Windows et des services Cloud ont augmenté de 13 % par rapport à l’année dernière. Mais mauvaise nouvelle coté matériel (Surface) : les revenus ont en fait baissé de 17 % au cours du trimestre. Pas sur que les nouvelles surface dont les très attendues modèles équipés des nouveaux processeurs Qualcomm inverse la tendance.

Nous reparlerons de tout cela lors du prochain Briefing Calipia.

L’alliance Microsoft Open AI échappe (temporairement ?) à une enquête de la Commission Européenne…

Microsoft aurait évité une nouvelle enquête de l’Union européenne. Au début de l’année, La Commission européenne, avait annoncé qu’elle menait des enquêtes informelles pour savoir si le partenariat entre Microsoft et OpenAI pouvait être considéré comme une fusion en raison des relations étroites entre les deux entreprises.

Cependant, Bloomberg rapporte, via des sources anonymes, que la Commission européenne a décidé de ne pas lancer d’enquête formelle sur les deux entreprises. Elle a conclu qu’OpenAI n’était pas contrôlée par Microsoft.

Pour rappel des épisodes précédents : Microsoft avait déjà investi 12 milliards dans OpenAI en contrôlant virtuellement 49% de la société (mais très virtuellement) puisque sans l’avis de Microsoft le conseil d’administration de la société avait décidé, contre toute attente, de licencier son cofondateur et PDG Sam Altman en novembre 2023. Microsoft avait rapidement annoncé qu’elle embaucherait Altman et d’autres membres d’OpenAI pour former une nouvelle équipe d’IA …

Finalement, ces plans ont été annulés car le conseil d’administration d’OpenAI a démissionné et Altman a été replacé à la tête de l’entreprise quelques jours seulement après avoir été licencié. Peu après, et face à la colère de Satya Nadella, OpenAI a accordé à Microsoft un poste mais sans droit de vote au sein de son nouveau conseil d’administration.

Et donc, bien que Microsoft et OpenAI ne fassent pas l’objet d’une enquête de fusion de la part de l’UE, le partenariat entre les deux sociétés a donc, logiquement été examiné par d’autres autorités de régulation.

Ce n’est pas une surprise, aux États Unis la Commission fédérale du commerce (FTC) a annoncé en janvier qu’elle examinait les différents investissements et partenariats des entreprises technologiques dans le développement de l’IA, y compris les investissements de Microsoft dans OpenAI. En décembre 2023, la Competition and Markets Authority du Royaume-Uni a annoncé qu’elle cherchait à recueillir les commentaires d’autres parties afin de déterminer si la relation entre Microsoft et OpenAI « a donné lieu à une situation de fusion pertinente ». Depuis, rien n’a filtré sur l’état d’avancement de cette enquête informelle.

Entre-temps, Microsoft tente d’élargir ses investissements et ses partenariats en matière d’IA au-delà d’OpenAI. Elle a annoncé plus tôt cette année qu’elle avait conclu un accord pluriannuel avec la société française Mistral AI. Nous reviendrons sur tout ceci lors du prochain Briefing, n’hésitez pas à vous y inscrire.

Le Windows Store (enfin) directement accessible en mode Web.

Microsoft cherche la recette magique pour faire décoller le Windows Store, sans succès jusqu’à présent. Après récemment une mise à niveau des performances et de nouveaux algorithmes de recommandations , l’entreprise a annoncé des changements importants dans le fonctionnement de la version web du Microsoft Store. Désormais, chaque utilisateur peut télécharger des exécutables d’applications directement à partir du site web à l’aide de nouveaux « installateurs pour le web ». La logique qui sous-tend le nouvel installateur web est de rendre les téléchargements d’applications plus rapides et de réduire le nombre d’actions nécessaires. Auparavant, si vous vouliez installer un programme en utilisant la version web du Store, vous deviez faire trois clics : un sur le site web, un pour la boîte de dialogue de lien profond et un sur la mini-fenêtre du Store.

Ce processus complexe avait pour but de lutter contre les scripts malveillants au détriment de l’expérience utilisateur. Désormais, la nouvelle « version non verrouillée de la boutique » permet d’utiliser de petits programmes d’installation autonomes avec la même logique que l’application Microsoft Store. Un package téléchargeable peut gérer les prérequis, les droits, les téléchargements et les installations.

Cette nouvelle approche présente plusieurs avantages :

  • Le téléchargement d’une application ne nécessite plus que deux clics – un clic pour télécharger un package et un clic pour le lancer.
  • Les installateurs légers fonctionnent plus rapidement que l’application Microsoft Store, et ils sont toujours à jour, même sur les systèmes dotés de très anciennes versions du Store ou qui n’en disposent pas du tout.
  • Vous pouvez utiliser les nouveaux installateurs web pour obtenir plusieurs applications à la fois.

A voir sil cela suffira à rendre le store Microsoft plus attractif pour les utilisateurs et surtout les développeurs… Pas si évident de mon point de vue. Mais cela reste une amélioration interessante. Qui existait déjà sur Chrome OS et Android.

Vous trouverez plus d’informations sur la dernière mise à jour du Microsoft Store sur X.

Windows 3.1 à 32 ans !

On évoquait hier les problèmes de Windows 11 dont les parts de marchés stagnent. Il y a 32 ans , une mise à jour majeure du système d’exploitation Windows était lancée. Il s’agissait de Windows 3.1, qui s’est avéré être non seulement une version réussie en soi, mais qui a également ouvert la voie au succès encore plus grand de Windows 95, trois ans plus tard et Windows NT dans les entreprises.

Microsoft avait lancé Windows 3.0 deux ans auparavant alors que les versions précédentes de Windows n’avaient pas été de grands succès financiers, car de nombreuses personnes pensaient qu’elles étaient encore en retrait par rapport aux efforts d’interface utilisateur du système d’exploitation Macintosh d’Apple. Cependant, Windows 3.0 était différent, et même le magazine Time a déclaré en juin 1990 que « Microsoft semble avoir réussi cette fois-ci ». Il s’en était vendu à 10 millions d’exemplaires au cours des deux premières années.

Le développement de Windows 3.1 a été réalisé sous le nom de code Janus chez Microsoft. Parmi les nouveaux ajouts et améliorations par rapport à Windows 3.0, on peut citer la prise en charge de la norme de police évolutive TrueType. Le multimédia était également au cœur de Windows 3.1, avec la prise en charge de Windows Media Player et des économiseurs d’écran dans la version boîte du système d’exploitation. La prise en charge des couleurs SVGA était également incluse, ce qui signifiait qu’il pouvait prendre en charge les moniteurs PC les plus avancés de l’époque dont les fameux Trinitron de Sony.

La sortie de Windows 3.1 a été considérée comme un succès majeur, avec trois millions de boîtes vendues au cours des trois premiers mois de commercialisation. Plus d’un an plus tard, en novembre 1993, Microsoft a publié Windows 3.11. Il s’agissait d’une version mineure qui corrigeait quelques bogues et n’incluait pas de nouvelles fonctionnalités majeures mais apportait on s’en souvient dans les entreprises, la fameuse couche TCP/IP en Vxd !

En fin de compte, Windows 3.1 a marqué la fin de la première ère de Windows chez Microsoft. Il avait atteint un point où son interface utilisateur était familière à la plupart des personnes qui utilisaient des PC sur leur lieu de travail et à la maison. Microsoft allait procéder à une refonte complète de l’interface utilisateur avec Windows 95, tandis que le divorce avec IBM autour d’OS/2 se profilait… Une autre époque

Désolé, mais on ne parlera pas de Windows 3.1 lors du prochain Briefing Calipia 🙂

Les parts de marché de Windows 11 stagnent

Alors que les entreprises non guère le choix que de migrer vers Windows 11, le dernier rapport de Statcounter montre une érosion des parts de marché de l’OS… Selon Statcounter, déjà février 2024 n’avait pas été le meilleur mois pour Windows 11. Après avoir atteint son plus haut niveau en janvier, le système d’exploitation de Microsoft a chuté de manière significative, passant de 28,18 % à 26,72 % (-1,46 points). Il est intéressant de noter que l’entreprise a récemment commencé à envoyer des « invitations à la mise à niveau » à un plus grand nombre d’appareils non gérés équipés de Windows 10. Et alors que l’entreprise communiquait sur les coûts de support de Windows 10 au de la du 14 octobre 2025, jusqu’à présent, tout ceci n’a pas permis à Windows 11 d’augmenter sa part de marché.

Windows 10, quant à lui, a récupéré une partie de l’audience perdue précédemment. À l’heure actuelle, sa part de marché est légèrement supérieure à 69 %. Selon Statcounter, Windows 10 a augmenté sa part de marché de 1,81 point. Microsoft devrait donc tout mettre en oeuvre pour accélérer le déploiement de Windows 11 sur un plus grand nombre d’appareils éligibles dans un avenir proche. Car contrairement à ce que Microsoft espérait avec Windows 11, on ne migre pas par intérêt pour le système mais plutôt par résignation à ne plus disposer demain d’un poste Windows 10 supporté…

Amusant également, malgré leur statut de « non supporté », Windows 7, 8.1 et 8 conservent des parts de marché relativement importantes. Windows 7 représente 3,04 % du marché, Windows 8.1 0,44 % et Windows 8 0,29 %. Même Windows XP a un public suffisamment large ayant accès à l’internet (même si les navigateurs grand public ont abandonné Windows XP il y a des années) pour figurer dans les indicateurs de Statcounter (0,39 %).

Jamais, un an et demi avant la fin de support d’un OS chez Microsoft, nous avions un système encore à pres de 70% de parts de marché comme c’est le cas aujourd’hui de Windows 10 ! De quoi remettre en compte selon nous cette date de fin de support… Nous ne serions pas surpris d’une annonce en ce sens d’ici un an.

Voici la répartition du marché Windows en mars 2024 selon Statcounter :

  1. Windows 10 : 69,04% (+1,81 points)
  2. Windows 11 : 26,72% (-1,46 points)
  3. Windows 7 : 3,04% (-0,06 points)
  4. Windows 8.1 : 0,44% (-0,22 points)
  5. Windows XP : 0,39% (-0,13 points)

Vous trouverez de plus amples informations sur le site officiel de Statcounter.

Nous reviendrons sur cela lors de la partie Actualité du Briefing Calipia en juin.

Des nouveautés interessantes pour Entra

Vous le savez Entra est un service destiné aux entreprises qui offre à celles-ci des moyens sécurisés de mettre en place un système d’inscription et d’identité numérique pour leurs employés. Microsoft a annoncé dans un article de blog quelques nouveaux développements d’Entra conçus pour aider à contrôler sa sécurité et sa sûreté. L’une des nouveautés est l’ajout de nouvelles recommandations Microsoft Entra, soit en preview publique, soit en disponibilité générale. Les recommandations Entra sont exécutées tous les jours pour informer les administrateurs s’ils doivent prendre des mesures sur certains points.

Les nouvelles recommandations Entra sont les suivantes :

  • Supprimer les identifiants inutilisés des applications
  • Renouveler les informations d’identification des principaux services arrivant à expiration
  • Renouveler les informations d’identification des applications qui arrivent à expiration
  • Supprimer les applications inutilisées

Deux nouvelles recommandations d’Entra concernent le service Azure AD Graph (annoncé comme obsolète en 2020 et se trouve actuellement dans son cycle de de support final). Les deux nouvelles recommandations d’Entra alerteront les administrateurs pour qu’ils migrent les applications d’Azure AD Graph vers Microsoft Graph, ainsi qu’une alerte pour migrer les mandants de service qui ont récemment accédé aux API d’Azure AD Graph pour les déplacer vers Microsoft Graph.

Microsoft a également apporté de nouvelles améliorations à l’Identity Secure Score d’Entra Recommendations. Pour rappel, ce score indique en pourcentage dans quelle mesure le système d’un locataire est conforme aux recommandations de Microsoft. Microsoft a ajouté une nouvelle recommandation Secure Score qui est disponible dès maintenant en preview publique :

Protégez votre locataire avec une politique de risque d’initié : La mise en œuvre d’une politique d’accès conditionnel qui bloque l’accès aux ressources pour les utilisateurs internes à haut risque est hautement prioritaire en raison de son rôle critique dans le renforcement proactif de la sécurité, l’atténuation des menaces internes et la protection des données sensibles en temps réel.

Microsoft a également formulé un certain nombre d’autres recommandations d’Entra liées à Secure Score comme :

  • Activer la synchronisation des hachages de mots de passe si hybride
  • Protéger tous les utilisateurs avec une politique de risque utilisateur
  • Protéger tous les utilisateurs avec une politique de risque de connexion
  • Utiliser les rôles administratifs les moins privilégiés
  • Exiger une authentification multifactorielle pour les rôles administratifs
    S’assurer que tous les utilisateurs peuvent compléter l’AMF
  • Activer une politique pour bloquer l’authentification traditionnelle
  • Désigner plus d’un administrateur global
  • Ne pas faire expirer les mots de passe
  • Permettre la réinitialisation du mot de passe en libre-service
    Ne pas autoriser les utilisateurs à donner leur consentement à des applications non fiables.

Entra Recommendations inclura des notifications par mail permettant d’envoyer des informations sur les nouvelles recommandations disponibles.

Vie privée : Microsoft améliore ses offres Priva

Nous le savons tous, les entreprises doivent s’assurer que leurs utilisateurs savent comment leurs données sont collectées et utilisées. En outre, de nombreux pays ont, en suivant l’exemple de l’Europe, leurs propres lois, et il est complexe de se conformer à l’ensemble de ces lois. Microsoft tente de résoudre ce problème en utilisant son portefeuille de produits Priva pour aider les entreprises à gérer les défis liés à la protection de la vie privée qui découlent d’exigences réglementaires complexes et de réglementations en constante évolution. La société a élargi le portefeuille Priva pour inclure un nouvel ensemble de produits dans sa famille.

Microsoft a d’abord lancé Privacy Management for Microsoft 365 en 2021 et visait à automatiser l’atténuation des risques, à gérer les demandes de droits des sujets et à améliorer les opérations de protection de la vie privée liées aux données personnelles. Les nouvelles solutions offertes par Microsoft Priva vont plus loin et comprennent la gestion des risques liés à la vie privée, les demandes de droits des sujets pour les données au sein de Microsoft 365, la gestion des consentements, les évaluations de la vie privée et le Tracker Scanning sur l’ensemble du patrimoine de données d’une entreprise.

Voici un résumé des solutions clés de la famille de produits Priva :

Microsoft Priva Privacy Assessments :

    • Automatise la découverte, la documentation et l’évaluation de l’utilisation des données personnelles.
    • Intègre des cadres de risques de confidentialité personnalisés dans les évaluations afin d’identifier les facteurs contribuant aux risques de confidentialité.
    • Surveille l’utilisation des données personnelles et évalue les risques d’atteinte à la vie privée afin de réduire les risques organisationnels et d’instaurer la confiance avec les personnes concernées.

    Microsoft Priva Privacy Risk Management :

      • Simplifie l’identification de l’utilisation des données personnelles non structurées.
      • Automatise l’atténuation des risques grâce à des politiques facilement définissables et adaptées à des besoins spécifiques.
      • Identifie les données personnelles et les risques critiques pour la vie privée, automatise l’atténuation des risques et donne aux employés les moyens de prendre des décisions éclairées en matière de traitement des données.

      Microsoft Priva Tracker Scanning :

        • Automatise la découverte et la catégorisation des technologies de suivi sur les sites web.
        • Aide les entreprises à remédier aux risques de non-conformité des traceurs et à contrôler efficacement la conformité des sites web.
        • Permet aux entreprises de normaliser la conformité du suivi à grande échelle et d’améliorer la protection de la vie privée pour un contrôle et une visibilité maximum.

        Microsoft Priva Consent Management :

          • Rationalise la gestion des consentements et l’utilisation des données consenties pour répondre aux réglementations en matière de confidentialité des données.
          • Crée des modèles de consentement personnalisables et conformes à la réglementation pour un déploiement facile.
          • Simplifie le déploiement des modèles de consentement à l’échelle et fournit des modèles de consentement spécifiques à l’organisation.

          Microsoft Priva Subject Rights Requests :

            • Automatise le traitement des demandes de droits des sujets dans divers environnements de données.
            • Gère l’accès, la suppression et l’exportation des demandes de droits des sujets dans les environnements sur site, hybrides et multicloud.
            • Permet aux organisations de rationaliser les tâches liées aux demandes de droits des sujets et d’établir la confiance avec les clients grâce à une gestion efficace.

            Pour rappel, l’outil fonctionne également en conjonction avec Microsoft Purview Compliance Manager pour offrir des modèles d’évaluation de la protection des données et de la vie privée qui correspondent aux réglementations en matière de conformité et aux normes de l’industrie. Microsoft a également annoncé le nouveau portail Priva, qui est en bêta actuellement et qui permet aux administrateursd’explorer et d’utiliser les nouvelles solutions. Les utilisateurs peuvent continuer à accéder à ces fonctionnalités dans le portail de conformité classique Microsoft Purview.

            Microsoft Purview est disponible en tant que module complémentaire pour les clients éligibles à Microsoft 365. Microsoft offre également un essai gratuit aux clients pour essayer Priva Subject Rights Requests pendant 90 jours ou créer jusqu’à 50 demandes de droits des sujets (selon la limite qui expire en premier).

            Vous vous en doutez, nous reviendrons sur ces annonces lors du prochain Briefing.

            Microsoft Teams Shifts ajoute l’importation de plannings Excel

            Microsoft a révélé deux autres améliorations qu’elle apporte à Shifts. L’application, pour ceux qui ne le savent peut-être pas, est destinée aux travailleurs de première ligne qui n’ont pas les horaires habituels de 9 à 5, ainsi qu’aux responsables de première ligne qui doivent assurer le suivi de ces employés. Cette applications pour rappel aurait été réalisé à la demande du groupe français AccorHotels.

            Dans un billet de blog , Microsoft indique que l’application Shifts présente quelques améliorations lorsque les utilisateurs importent dans l’application des horaires établis à l’aide de la feuille de calcul Excel de l’entreprise. Bien que cette fonction fasse partie de Shifts depuis un certain temps, les utilisateurs devaient rester sur l’application pendant le processus d’importation à partir d’Excel, afin de pouvoir voir s’il y avait des erreurs d’importation.

            La mise à jour d’aujourd’hui apporte quelques changements :

            • Vous n’avez plus besoin de rester dans l’application Shifts pendant le traitement de votre fichier de planning, car vous pouvez revenir à la nouvelle page pour vérifier l’état de l’importation et les erreurs d’importation.
            • Tout manager peut voir les 10 dernières actions de création de planning grâce à l’importation Excel, ce qui facilite la collaboration entre les managers d’une même équipe.

            L’autre nouveauté de Shifts concerne les versions iOS et Android. Ces applications disposent d’une fonction permettant aux travailleurs de première ligne d’informer leurs responsables de leur disponibilité. Toutefois, cette fonction ne permettait d’afficher la disponibilité des travailleurs que les jours récurrents. L’application mobile Shifts permet désormais aux travailleurs de première ligne d’indiquer leur disponibilité à des dates spécifiques, en plus des dates récurrentes. Cela devrait permettre aux personnes dont les jours et les heures de travail ne sont pas conventionnels de mieux informer leurs responsables lorsqu’ils peuvent travailler.

            Nous reviendrons sur ceci lors du prochain Briefing durant l’habituelle session sur les nouveautés de Teams 🙂

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