Quels élus pour Bandol ?

Publié le par Christian Delaud

Dans un blog (anglicisme pour site internet) que je sais amical, même si nos convictions politiques divergent, la liste "Bandol Avenir" que je conduirai aux élections municipales de 2008 à Bandol et ma personne ont été critiquées.
Dans cette critique, seule la responsabilité du bloggeur est engagée, et pas celle du blog qui ne lui fournit qu'un support de communication.

 Pour en revenir à cette critique, la problématique qu'elle soulève est intéressante à plus d'un titre bien que sa formulation contienne des inexactitudes.

Tout d'abord, il affirme que les articles du blog "Bandol Avenir" ne peuvent être commentés. Je m'inscris en faux, ils peuvent l'être.
Il suffit pour cela de cliquer sur le lien "ajouter un commentaire" sous l'article concerné.
En revanche, la page d'accueil n'est pas un article et à ce titre ne peut être commentée.

Ensuite, d'après lui, le fait d'être né à Bandol ne me donne pas le droit de revendiquer mon état de bandolais au motif qu'avant 2000, je ne me suis pas investi dans la vie publique bandolaise.

Sur le premier point, je suis entièrement d'accord avec lui.
Ma naissance à Bandol en 1950 relève de la vie privée.
Ma scolarisation à Bandol de septembre 1956 (école primaire Octave Maurel) à juin 1965 (Collège d'enseignement général de Bandol) relève aussi de ma vie privée.
Tout comme le fait d'avoir eu comme moniteur d'auto école un élu du siècle dernier.

Par contre, le second point est contestable.
Il faudrait donc s'être investi dans la vie publique bandolaise depuis je ne sais combien de décennies (le bloggeur ne le précise pas) pour revendiquer un statut de bandolais lors d'une élection.

Avant de débattre sur le fond, je tiens à réparer une inexactitude. Je me suis intéressé à la vie publique bandolaise avant 2000.
En 1989, j'étais en huitième position sur une liste de gauche aux élections municipales à Bandol.
En 1997, j'étais le soutien bandolais de Mireille Peirano, candidate socialiste aux élections législatives dans la 7ème circonscription du Var (notre circonscription).
En 1998, j'étais le soutien bandolais de Michel Rouvier, candidat de la Gauche aux élections cantonales dans le canton d'Ollioules (notre canton).

Ensuite, un investissement de longue durée dans la vie publique est il nécessaire pour briguer un poste d'élu et être en charge des destinées de sa commune ?
Certes, la fonction d'élu et plus encore celle de maire imposent une parfaite connaissance de sa commune pour répondre aux attentes de ses habitants.
Cela n'est pas suffisant, il faut aussi avoir la capacité et les qualités d'un gestionnaire.

Faire de la politique une quasi profession ou acquérir ces qualités dans sa vie professionnelle et extra professionnelle, tel est notre débat.

Mon choix s'est porté naturellement sur la deuxième solution.
A mon sens, la professionnalisation de la politique est pernicieuse.
Afin de pouvoir vivre décemment de ses indemnités d'élu, un professionnel de la politique doit posséder plusieurs mandats et faire des concessions pour être réélu.
Ce n'est plus de la politique, c'est du clientélisme, sans parler de mandats incorrectement remplis pour cause de surcharge de travail ou par désintérêt pour certains.

La monopolisation de la vie publique par une poignée d'individus qui crée un microcosme éloigné des préoccupations des citoyens est l'antithèse de la Démocratie.

Afin de permettre à tout citoyen de s'approprier la politique nationale comme locale, j'ai créé dans les années 1990, l'antenne ouest varoise de l'association "Pour le Mandat Unique".
Cette association avait pour objectif de déverrouiller les blocages institués par certains professionnels de la politique.
Elle préconisait notamment une plus grande participation des femmes et plus globalement de tous les citoyens à la vie politique.
Grâce à l'action de cette association, la parité en politique a vu le jour et le financement des partis politiques s'est assaini.

La liste "Bandol Avenir" n'est pas constituée de professionnels de la politique.
Sa force réside dans sa diversité.
Diversités géographique et professionnelle qui permettent une bonne appréhension des problèmes qui nous attendent et en faciliteront leur résolution.

Enfin, cette critique me paraît tardive.
En 2001, je dirigeais la liste de Gauche "Cap Avenir pour Bandol" et en 2004, j'étais candidat aux élections cantonales dans le canton d'Ollioules.
Au premier tour en 2001, la troisième place de ma liste (sur sept en lice) talonnant celle du maire actuel et les 33% que j'ai obtenus au second tour à Bandol en 2004 indisposeraient ils certains ?

Ces résultats prouvent, si besoin était, que les électeurs bandolais accordent plus d'importance au sérieux et à la qualité du travail de l'équipe "Bandol Avenir" qu'à une étiquette politique qui n'a de réelle signification qu'à l'échelon national.

Christian Delaud

Publié dans bandolavenir

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J
Décidément ce cher Max a du mal à se défaire du passé, entre ses incessants rappels aux élections municipales de 1965 et ses vieux réflexes anti-gauche datant de l'époque du bloc de l'Est, ses propos traduisent les difficultés qu'il rencontre à vivre dans notre présent, et plus encore à se projeter dans l'avenir !Ses écrits recèlent quelques incohérences qui méritent d'être corrigées.En quoi le fait d'avoir une profession extérieure à Bandol est-il rédhibitoire à une volonté de s'investir dans la destinée de sa ville natale et de résidence ? Si tous ceux qui ont présidé aux décisions municipales depuis 1965, dont fait partie notre détracteur, avaient eu un peu plus de volontarisme pour développer les emplois qualifiés, peut-être n'aurais-je pas été obligé de "m'expatrier" vers Toulon ! Toutefois, je ne dois mon emploi qu'à ma réussite aux divers examens et concours nationaux que j'ai présentés, et non à mes relations locales...Quant à son interrogation sur la non démission d'office du conseiller municipal étiqueté Verts, elle met en exergue sa méconnaissance de la législation en la matière... Plutôt que de longs écrits, je me contenterai de lui conseiller de lire la réponse du ministre de l'intérieur faite au député UMP Jean-Pierre Door en 2003 via le lien suivant :http://www.colloc.minefi.gouv.fr/colo_otherfiles_gest_loca/docs_som/an2233617nov.pdfEnfin, la conduite automobile ne m'a pas été enseignée par notre blogueur, mais par son concurrent de l'époque, monsieur Richaud que les anciens bandolais ont bien connu. Comme quoi je savais déjà tout jeune auprès de qui je devais prendre des leçons ! Depuis 1977 je sais aussi avec qui il ne faut pas "copiner", la triste fin du bowling du Casino étant le révélateur des compromissions de l'époque... Malgrè celà, notre blogueur persiste à s'enorgueillir de son association lors de ces fameuses municipales !
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