PETROLE : 10% des réserves mondiales au Cameroun

La presqu’île de Bakassi regorge d’une immense richesse halieutique et en hydrocarbures.
Le Cameroun qui vit depuis de nombreuses années un ajustement structurel de son économie s’appuie sur sa production pétrolière. La restauration de la souveraineté de ce pays sur cette partie querellée de son territoire, en partie occupée par les forces nigérianes pendant plus de 10 ans, pourrait lui donner du vent dans les voiles. En effet, la Cour internationale de justice (Cij) saisie par le Cameroun en 2002, a rendu un arrêt confirmant la souveraineté du Cameroun sur cette presqu’île réputé riche en pétrole et en ressources halieutiques. Malgré l’intermédiation de l’Onu, qui s’est impliquée, au plus haut niveau, le Nigeria n’a que symboliquement retiré ses troupes.

Une attitude qui est perçue par différents observateurs avertis comme une manifestation des appétits de ce pays voisin sur la richesse que des études disent inestimables de cette péninsule du Golfe de Guinée. Une étude réalisée en 2003 par la Banque mondiale a révélé que « le pétrole présent dans cette zone maritime frontalière entre les deux pays, est de grande qualité, contrairement au pétrole lourd vendu par le Cameroun avec une grande décote ». Selon la même source, la région d’une superficie de 1000km2 environ, située dans le Golfe de Guinée « contient 10% des réserves mondiales de pétrole et de gaz et est une bonne zone pour la pêche ». La future population de la péninsule estimée entre 150.000 et 300.000 personnes, n’en est pas moins un enjeu.

Opportunités
Toujours pour relancer le secteur des hydrocarbures, les autorités camerounaises ont également publié un code gazier, qui devrait permettre l’exploitation du gaz naturel de cette presqu’île dont le potentiel est estimé à quelque 300 millions de m3, non compris le gaz torché sur les plates-formes pétrolières. Selon les chiffres officiels, les réserves de gaz naturel trouvées s’évaluent à 156 milliards de m3. Ceci représente au moins trente ans d’exploitation. A quoi il faut ajouter 110 milliards de m3 supplémentaires estimés par les firmes spécialisées. Ces chiffres, d’ailleurs, ne correspondent qu’au gaz non associé, extrait du sous-sol en l’état. Car, le Cameroun étant producteur de pétrole, ses champs pétroliers évacuent annuellement dans la nature, et en pure perte, environ un milliard de m3 de gaz naturel torché.

La technologie permettant de récupérer ce gaz inutilement brûlé, existe. Selon Alexandre Ekollo Moundi, directeur général d’African Petroleum Consultant, « il est d’autant plus urgent de s’en procurer que l’environnement en est perturbé lors de la combustion ». Au total, estime la Société nationale des hydrocarbures (Snh), qui gère les intérêts de l’Etat dans ce secteur, « les réserves trouvées sont de l’ordre de 157 milliards de m3 pour un potentiel de 270 à 300 milliards de m3. En plus, « les opportunités de monétisation de cette ressource se profilent à l’horizon, aux plans national et sous-régional. Des axes de développement ont été identifiés, notamment dans la génération de l’énergie électrique et l’approvisionnement des industries en gaz et la production de Gpl ».

Léger Ntiga

Si vous avez aimé cet article, souscrivez au feed rss du blog afin de rester au courant des mises à jours.

13 commentaires

  1. Paul & Mick said,

    9 août 2008 à 1:33

    Si le Cameroun pouvais profiter de cette richesse à 100%…

    A bon entendeur,

    Paul & Mick

  2. Allain Jules said,

    10 août 2008 à 17:12

    Avec des « SI » ……on espère quand même.

  3. alemando said,

    14 août 2008 à 20:33

    le cameroun doit ainsi payer tous ses dettes et etre surement le pays le plus riche d afrique

  4. lion said,

    26 novembre 2010 à 10:40

    cee dictateur de paule biya ne peut-il pas suivre lexemple du bresil?

  5. 11 janvier 2011 à 20:44

    Great article. Waiting for more.

  6. 26 janvier 2011 à 14:28

    I understand this is actually boring and you’re simply skipping to the next comment, but I just desired to throw you a big thanks! We really came across this on yahoo, and im happy I did. I’ll definitely be coming back…

  7. robert said,

    3 avril 2011 à 22:24

    alors pourquoi restons nous pauvres avec tant de richesse en puissance?
    qu’attendent nos autorités pour nous faire en profiter?

  8. Lemignon said,

    24 juillet 2011 à 18:52

    J’ai toujours su que ce pays est un pays prospère et que les camerounais ne devraient pas souffrir en Guinée Equatoriale. Vivement que les pouvoirs publics nous sortent vite de cette impasse économique

  9. 14 août 2011 à 16:40

    After study a couple of of the weblog posts on your web site now, and I actually like your means of blogging. I bookmarked it to my bookmark website list and will be checking back soon. Pls check out my web page as nicely and let me know what you think.

  10. makabu said,

    22 octobre 2011 à 13:50

    Merci,je n’ai aucune reponse

  11. grand bibi said,

    5 janvier 2012 à 20:49

    J,ESPERE QUE NOUS EN FERONS QUELQUE CHOSE

  12. Ibrahim said,

    29 février 2012 à 10:23

    ouvrez grand vos yeux et regardez les guerres qui se déroulent actuellement dit moi si le camer peut s’en sortir….

  13. LMK said,

    19 octobre 2012 à 11:03

    le pays est béni,les vautours doivent laisser les camerounais jouir de leurs richesses gracieusement offertes par le bon dieu.Aucun camerounais n’a droit à la souffrance.


Laisser un commentaire