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Le saviez-vous?
Éduquer son chien en famille.
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Il est essentiel que tous les membres de la famille soient d’accord sur la façon de procéder dans l’éducation du chien. Tous les membres doivent dire les mêmes mots au chien pour qu’il comprenne bien ce que vous lui demandez. Par exemple, pour diriger le chien vers la porte pour les besoins, on peut associer cette action à un mot que votre chien reconnaîtra comme
"pipi", "dehors", "besoins", etc. L’important est de toujours utiliser le même mot par chacune des personnes qui entre en interaction avec le chien. Si plusieurs mots sont dits pour désigner une même situation, le chien sera confus et il prendra trop de temps avant d’agir de la bonne façon. Donnez-lui toutes les chances de vous comprendre et de vous faire plaisir!
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Chien qu’on ne connaît pas
Tendre la main pour caresser sur la tête un chien que l’on ne connaît pas est inapproprié et impoli. Pourtant, si le chien grogne un peu devant ce geste, c’est lui qu’on réprimande! Lorsqu’on veut sympathiser avec un chien, il faut tendre une main vers lui pour qu’il puisse la flairer. Si un chien n’utilise pas son flair, la peur, le stress ou l’anxiété peuvent en être la cause. S’il semble un peu nerveux ou timide, je vous conseille de vous accroupir, la tête de profil à celle du chien et garder la main légèrement tendue. Lorsque le chien est détendu, vous pouvez généralement le caresser doucement sous le menton ou la poitrine. Il est respectueux de demander aux propriétaires la permission de s’approcher de leur chien. Il pourra aussi vous faire part de la bonne attitude à adopter face à son fidèle ami.
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Il ne faut pas étreindre (serrer) un chien contre soi quand on ne le connaît pas suffisamment. Le chien ne l’apprécie pas vraiment. Les chiens acceptent ces étreintes de gens qu’ils connaissent par tolérance envers eux. Dans le monde canin, l’étreinte entre eux égale inquiétude. Le chien pourrait se sentir pris et démontrer des signes d’anxiété voir d’agression.
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Se pencher au-dessus d’un chien peut le rendre nerveux, voir agressif, inutilement. Dans la société canine, poser une patte ou le menton sur le dos d’un congénère est un acte de dominance. Les gestes spontanés que nous posons sont significatifs pour les chiens bien que ces détails soient subtils à nos yeux.
Début de la vie d’un bon chiot
En venant au monde, le chiot ne sait pas qu’il appartient à l’espèce canine. Cet apprentissage se fait entre la 6e et la 16e semaine. Il est important que le chiot reste avec sa mère jusqu’à l’âge de 8 semaines.
Le chiot retiré de sa mère trop tôt, vers l’âge de 5 semaines, aura une identification anormale quant à son espèce. Il s’identifiera à l’humain qui prendra soin de lui. À partir de ce moment, le chiot adoptera des comportements inadéquats envers les autres chiens, soit de prédation (comportements d’attaque) ou de proie (fuite devant d’autres chiens ou agression dictée par la peur).
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Le chiot n’ayant pas suffisamment entré en relation avec différents types d’humains avant l’âge de quatorze(14) semaines, aura de la difficulté à s’intégrer à leurs côtés. Il aura donc un seul maître pour une période assez longue. Le maître de ce chiot sera évidemment la personne qui l’a adoptée et qui prend soin de lui, la personne en laquelle il aura une confiance démesurée. Tous les autres humains seront une espèce à part pour ce chien.
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Idéalement, le chiot doit être exposé à une grande variété d’animaux différents entre l’âge de 5 à 14 semaines. Ces rencontres doivent être le plus positif que possible pour socialiser votre chiot. Vous éviterez ainsi des problèmes pour les années à venir.
Le contrôle de la morsure
Le chiot apprend à contrôler ses morsures dès son plus jeune âge. C’est en s’adonnant à des jeux de combat avec ses semblables qu’il arrive à mieux les contrôler. Le chiot mordu crie. Il se reprend, et mord à son tour. En étant mordu chacun leur tour, les chiots peuvent mesurer l’intensité de la morsure. Lorsque les chiots ne réussissent pas à doser leurs morsures, la mère intervient et les soumet. L’autocontrôle (capacité de terminer une série d’actions) est enseigné au chiot par la mère. C’est aussi pourquoi, il est important de laisser le chiot avec sa mère et ses congénères jusqu’à l’âge de 8 semaines. Lorsque l’apprentissage est enclenchée, la famille d’adoption peut alors continuer le travail jusqu’à l’âge de 6 mois.
Ce que le chien comprend
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Le chien comprend les sons qui forment les mots. Il peut associer ces sons à des situations. Le chien acceptera de s’asseoir seulement s’il a apprit l’association du ‘assis’ avec l’action qu’il doit poser. Il faut répéter plusieurs fois un exercice avant que le chien puisse faire une association. Le chien différencie une centaine de mots ou sons. Pour que le chien comprenne et agisse lorsqu’on lui demande quelque chose, il est préférable d’utiliser toujours les mêmes termes. Les phrases sont à éviter, car elles sont trop complexes, elles contiennent trop de sons. Le chien ressent vos émotions, il peut donc savoir si nous sommes fâché, impatient ou triste. Certaines émotions peuvent entraîner un refus d’obéir sans pour autant que ce soit la faute du chien!
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La notion du temps chez le chien
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Il est vrai de dire que les chiens n’ont pas la notion du temps. Ils ont plutôt une horloge biologique. Les chiens sont capables d’anticiper certains événements de la journée. Ils se servent de deux éléments pour y arriver : l’horloge interne (réglée par les hormones) et les bruits ou événements qui se produisent durant la journée. Par exemple, avant d’aller vous promener avec votre compagnon à quatre pattes, vous fermer la télé et mettez toujours le même manteau et les mêmes souliers. Ce rituel n’échappe pas l’œil aiguisé de votre chien! Il est l’heure du retour des enfants de l’école. Les freins de l’autobus scolaire grincent à chaque fois et votre chien a fait cette association sans que vous ne vous en rendiez compte.
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Les matins de semaine, les membres de la famille se lèvent toujours dans le même ordre et quittent la maison. La fin de semaine, les enfants trainent plutôt devant la télé. Le chien sait donc si vous allez quitter la maison pour la journée ou non, car il perçoit ces signes que nous trouvons anodins.
Où ne pas se procurer son chien
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Si vous achetez un chiot dans une usine à chiens pensant que vous en sauvez un…. C’est tout le contraire! Chaque fois que quelqu’un adopte un chiot dans des endroits similaires, il permet au propriétaire d’une entreprise lucrative dont le sens moral est dérangé de continuer leurs activités pour le moins… controversées, ce qui veut dire plus de chiots ayant des problèmes d’ordre physique ou comportemental. Vous n’êtes pas sans savoir que les chiens doivent être stimulés dès leur naissance à différents environnement, lieux, espèces, gens, bruits et autres espèces animales pour être en mesure de gérer des situations futures potentiellement stressantes pour eux.
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Dans ces usines, leurs yeux ne captent pas suffisamment d’informations pour vivre mentalement épanouis. L’obscurité dans laquelle ils passent la majeure partie de leur temps cause de la cécité (aveugle) partielle, ce qui ne fait qu’encourager l’aboiement par peur plus tard dans leur vie… ce qui ne fait qu’accroître leur anxiété envers la vie elle-même.
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Le chien dominant
Le chien dominant préfère se coucher aux endroits de passage des humains ou surélevés pour bien voir ce qui se passe afin de mieux gérer les situations (Lits, canapé, chaise, paliers). Certains se coucheront sur vos pieds ou encore vous quémanderont des caresses de façon répétitives. |
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Réanimation pour chien (ReanimO2)
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Grâce à un pompier, depuis 2006 les casernes de Laval sont munies d’appareils de réanimation pour chiens et chats. Cet appareil de réanimation pour animaux fonctionne pareillement à ceux des humains, à la seule différence que les masques sont ajustés aux museaux. À ce jour, 232 masques ont été distribués au Québec dans 80 casernes couvrant environ 73 municipalités. Depuis, plusieurs animaux de compagnie on eut la vie sauve grâce à l’insertion du système RéanimO2 dans nos casernes du Québec. Les pompiers continuent d’amasser des dons afin de poursuivre le projet d’équiper toutes les casernes du Québec de RéanimO2.
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