LES PANTHÈRES METTENT FIN AU RÊVE DES NATS

8 avril 2011

 

EMBRUN | Vainqueurs en 2006, 2009 et 2010, finalistes en 2008, les Panthères d’Embrun ont remporté, lundi soir, leur troisième titre consécutif dans la Ligue de hockey junior C de la capitale nationale (LHJCN), face aux Nationals de Rockland.

Remis en selle par leur victoire de dimanche soir au bout des prolongations, les Nats espéraient bien pouvoir faire douter les Panthères en revenant à 3 à 2 dans les séries, lundi soir. Malheureusement pour eux, les Panthères ne l’entendaient pas ainsi et ne se sont pas laissés surprendre une deuxième fois.

Sur la glace de l’aréna d’Embrun, les double-tenants du titre ont enfoncé le clou grâce à une maîtrise tactique supérieure et une meilleure discipline, clôturant la série par une fiche de 4 victoires contre 1 défaite.

Dès la première période, les locaux prenaient les devants, menant 2 à 1 au moment de regagner les vestiaires, grâce à des buts de Scott Prince et Taylor Armstrong. Les Nats restaient dans la partie grâce à leur but, mais en début de seconde période, une nouvelle réalisation de Scott Prince donnait de l’air aux Panthères. Le sort de la rencontre semblait définitivement scellé lorsque Joshua Yablonski ajoutait une nouvelle réalisation pour les joueurs de Darell Campbell, qui pouvaient alors se diriger tranquillement vers la victoire finale.

Mais les Nats avaient démontré dimanche soir qu’ils vendraient chèrement leur peau dans cette finale. Un nouveau but avant la pause augurait d’un peu de suspense dans la dernière période. Les arguments des joueurs de Rockland prenaient même encore un peu plus d’épaisseur lorsque Adam Newell signait un nouveau but, synonyme de doublé, et qui permettait aux Nationals de revenir à 4-3.

Les offensives se faisaient alors plus insistantes devant la cage du gardien des Panthères, Benoît Larocque, et la tension devenait palpable sur la glace où les pénalités se succédaient. À ce petit jeu là, les Panthères faisaient preuve d’une meilleure discipline pour éviter de se retrouver en infériorité.

Malgré un ultime sursaut des joueurs de Rockland et le remplacement de leur gardien pour forcer l’égalisation, Charles-Antoine Labonté crucifiait finalement les Nats en contre-attaque, filant seul marquer dans le but vide, à 20 secondes du terme.

Les Panthères pouvaient alors exulter et les Nats rendre les armes avec la tête haute. Ils auront offert une belle résistance à ces Panthères décidément intraitables.

Après avoir dominé la division Est pendant toute la saison, ils auront une nouvelle fois fait la preuve que la disparition des East Ottawa Thunder leur laisse le champ libre pour enchaîner les titres. Champions de la division Ouest, les Nats savent le chemin qu’il leur reste à parcourir pour rivaliser avec les Panthères.

Finalistes en 2010 et en 2011, champions de la division Ouest, ils ont les moyens de devenir les principaux adversaires des Panthères la saison prochaine.

En 2012, les Panthères tâcheront quant à eux d’égaler le record des Embrun 72’s qui avaient gagné les séries quatre fois d’affilée.

Article publié dans l’édition du vendredi 8 avril 2011 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LE DÉPUTÉ LALONDE ENDOSSE LES RECOMMANDATIONS DES MUNICIPALITÉS

25 mars 2011

 

QUEEN’S PARK | Le député de Glengarry-Prescott-Russell, Jean-Marc Lalonde, a déposé jeudi dernier un projet de loi d’initiative parlementaire pour réduire le délai entre les mandats des conseils municipaux.

Après les dernières élections du 25 octobre dernier, plusieurs élus avaient regretté le délai entre les résultats du vote et la prise de fonction des nouveaux conseils. Durant cinq semaines, les anciens conseils étaient restés en place, tout en étant très limités dans leur champ d’action.

Dans le village de Casselman, le nouveau conseil a voté à l’unanimité, la semaine dernière, pour appuyer « la résolution de la municipalité Central Elgin afin de demander au gouvernement provincial de modifier la loi sur les élections municipales et la loi sur les municipalités afin de prévoir la date de début d’un nouveau conseil municipal en novembre, en raison du changement de la date des élections municipales, du deuxième lundi en novembre au quatrième lundi en octobre ». Les Comtés unis de Prescott et Russell avaient eux-mêmes soutenu cette demande qui a trouvé un écho à l’Assemblée législative de l’Ontario le 23 février dernier.

Le projet de Loi 153 prévoit que les nouveaux conseils municipaux commencent leurs mandats le deuxième lundi de novembre de l’année d’élections ordinaires, au lieu du 1er décembre comme c’est le cas actuellement.

Dans la Cité de Clarence-Rockland, le maire Marcel Guibord s’était exprimé sur le sujet une fois entré en poste. Ses premiers mots, prononcés le lundi 6 décembre à la première réunion du conseil, étaient pour dénoncer les délais entre son élection et son entrée en poste. «Cinq semaines, c’est beaucoup trop long. J’avais hâte d’entrer en poste », déclarait-il en évoquant les délais beaucoup plus courts de l’élection de 2006 qu’il jugeait alors plus acceptables. « À ce moment, deux semaines seulement séparaient l’élection de l’assermentation ». Il avait alors ajouté : « Une première promesse, donc, avec l’appui du conseil, je voudrais approcher le député provincial pour que ça change».

M. Lalonde a donc entendu les requêtes des municipalités de sa circonscription, et reconnaît même que la demande était généralisée à toute la province. « Beaucoup de municipalités réclament ce changement et je pense qu’il n’y aura aucune objection au vote de ce projet de loi. Entre la date de mise en candidature, début septembre, et les élections, le conseil est déjà limité dans ses prises de position, surtout celles qui n’ont pas été budgétées. Après les élections, le conseil est encore dans la même situation si bien que quand une grosse entreprise arrive dans cette période pour un changement de zonage par exemple, aucune décision ne peut être prise à cause des restrictions prévues par la loi. En baissant la période de transition, le conseil pourra plus rapidement fonctionner ».

Le projet de loi modifie aussi la Loi de façon à réduire le délai accordé pour tenir les nouveaux dépouillements.

Article publié dans l’édition du vendredi 25 mars 2011 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LES PANTHÈRES ET LES NATIONALS DÉBUTENT MAL L’ANNÉE

7 janvier 2011

 

EMBRUN | Les Panthères d’Embrun et les Nationals de Rockland, premiers de leur division respective dans la Ligue de hockey junior de la Capitale Nationale, ont débuté l’année 2011 par une défaite. Les Aigles ont quant à eux offert une belle démonstration offensive.

On les avait quitté victorieux en décembre, les revoici nettement moins fringants en 2011. Les Panthères d’Embrun et les Nationals de Rockland ont connu un destin similaire, dimanche soir dernier.

Devant leur public, les premiers de la division Ouest ont mordu la poussière. À l’aréna Jean-Marc Lalonde, les Nats ont subi la loi des Cougars de Vankleek Hill. Ceux qui semblaient avoir un peu marqué le pas ces dernières semaines ont montré tout leur potentiel en disposant de Rockland. Alors que les Nats menaient 3 à 2 au début de la troisième période, les Cougars ont inversé la tendance en marquant 5 nouveaux buts et en concluant la partie sur le score de 7 à 5.

Au Complexe sportif de La Pêche, la défaite des Panthères en prolongations est un peu plus surprenante compte tenu de l’écart supposé entre les vainqueurs de la compétition l’an dernier et l’une des deux nouvelles équipes de la Ligue de hockey junior de la Capitale Nationale (LHJCN). Mais finalement, au tableau d’affichage, la victoire 4 à 3 est bien pour les Prédateurs.

Si le retour à la compétition a été difficile pour les deux premiers, il s’est en revanche transformé en feux d’artifice pour les Aigles de St-Isidore. Derniers du classement de la division Est, les Aigles ont terrassé Gatineau Express, à l’aréna St-Isidore, sur la marque de 15 à 0. Au classement, cette victoire ne change rien pour eux, mais elle marque peut-être le début d’une belle année 2011.

Dans la division Ouest, les Nats occupent toujours la première place du classement avec 33 points, loin devant les Prédateurs de La Pêche. Dans la division Est, les Panthères gagnent un point et restent en tête avec 38 points, devant les Bandits de Cumberland relégués à 12 longueurs derrière. Les Panthères possèdent toujours la meilleure attaque et la meilleure défense de la LHJCN.

Cette semaine, les Panthères se déplaceront à Vankleek Hill le samedi 8 janvier, à 19h30. Le lendemain, à 19h30, les Nationals de Rockland accueilleront Papineauville et Embrun jouera à St-Isidore.

Enfin, le samedi 15 janvier, à 19h15, une rencontre exceptionnelle aura lieu pour lever des fonds au profit du Centre Hospitalier pour Enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) au Complexe récréatif Ray Friel, 1585, Tenth Line road à Orléans, en collaboration avec le Club Optimiste de Vanier. Elle opposera les Bandits de Cumberland aux Panthères d’Embrun. Le coût d’entrée est de 7 dollars.

Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le www.JrBandits.com

Article publié dans l’édition du vendredi 7 janvier 2011 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


CLARENCE-ROCKLAND DEVRA ENCORE ATTENDRE

31 décembre 2010

 

Annoncée pour le début du mois de décembre, l’ouverture du nouveau site de collecte régionale des déchets électriques et électroniques du groupe Convex, à Rockland, est repoussée au début de l’année 2011.

Alors que le nouveau site de Casselman fonctionne déjà à plein régime depuis le 7 décembre, selon la directrice générale de Convex, Caroline Arcand, le site de collecte régionale des déchets électriques et électroniques qui devait ouvrir dans le même temps à Rockland n’est pas encore en fonction.

Dans l’attente de plusieurs autorisations de l’Ontario Electronic Stewardship (OES), l’organisme à but non lucratif qui pilote le Programme de récupération des déchets électriques et électroniques pour la province, le groupe Convex a dû remettre l’ouverture de son site au 3 janvier prochain.

Le 7 décembre dernier, le groupe Convex, qui œuvre pour générer de l’emploi valorisant par le biais de projets d’affaires pour les personnes de Prescott-Russell qui rencontrent des défis sur le plan de l’employabilité, a décidé de lancer deux nouvelles adresses pour les déchets électroniques à Casselman et à Rockland, après celle de Hawkesbury.

Ouvert depuis un an, Recycle-Action à Hawkesbury récolte près de cinq tonnes de déchets électriques et électroniques par mois, selon Jocelyne Joly, gérante du site.

Propriétaire de neuf entreprises, le groupe Convex se dit toujours à la recherche d’occasions d’affaires et a donc saisi en plein vol l’idée et le besoin émis par plusieurs membres de la chambre de commerce ESTIC.

« Ce projet répond autant à notre mission sociale de générer de l’emploi pour les personnes qui rencontrent des difficultés en terme d’employabilité, qu’à notre souci environnemental », a expliqué Normand Charette, président du conseil d’administration du groupe Convex, lors de la conférence de presse de lancement du projet. « D’autant que souvent, ces déchets contiennent des éléments qui ne sont pas biodégradables et sont très nocifs pour l’environnement », a ajouté Mme Arcand.

Deux nouveaux emplois devraient être créés à Rockland grâce à cette initiative. Le site de collecte sera situé au 2833, rue Chamberland, à Rockland. Il ouvrira du lundi au jeudi, de 8h à 16h.

Plus d’une quarantaine de produits électroniques portables, domestiques et de bureau seront acceptés gratuitement, comme les ordinateurs, les imprimantes ou les scanners. La liste complète est disponible sur le site Internet http://www.groupeconvexpr.ca.

Une fois collectés, les produits seront récupérés par l’OES qui les transportera dans un centre de tri à Ottawa, puis en répartira les éléments à travers ses douze sites de recyclage existants.

Article publié dans l’édition du vendredi 31 décembre 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LES TAXES FONCIÈRES EN LIGNE DE MIRE

10 décembre 2010

 

Le nouveau maire de la municipalité de La Nation, François St-Amour, a pris officiellement ses fonctions le lundi 6 décembre. L’ancien conseiller de quartier 1 dresse les objectifs de son premier mandat.

Après avoir siégé pendant deux mandats à la droite du maire Pommainville, c’est au milieu de la table du conseil que prend désormais place François St-Amour. Élu sans opposition pour la troisième fois, le nouveau maire n’entend pourtant pas chambouler ce qui, selon lui, fonctionne déjà bien.

« Je ne vais pas faire les choses différemment. Le conseil fonctionne bien et il n’y a donc pas de raisons de faire du changement. Mon élection prouve que les résidants souhaitent une continuité et apprécient la manière dont nous travaillons », déclare M. St-Amour.

S’il évoque également le manque d’enthousiasme des prétendants pour un poste « très demandant », M. St-Amour voit donc d’un bon œil son élection par acclamation, se voulant le « garant d’une certaine stabilité ».

Il sait toutefois qu’il lui faudra beaucoup travailler pour maintenir l’union du conseil. « Quand tu es maire, c’est toi qui doit chercher le consensus et faire en sorte que tout le monde travaille dans la même direction, une fois les décisions prises. Même si tout le monde n’est pas d’accord au départ, il est primordial de travailler tous ensemble. Cela prend beaucoup de dialogue et de communication, mais aussi du respect envers les idées de chacun ».

Durant la campagne, même s’il était déjà sûr d’être élu, le nouveau maire était donc sur le terrain. À St-Albert, il a ainsi salué le public et dit un petit mot avant la soirée d’information électorale. Il a également rencontré le nouveau venu à la table du conseil, son remplaçant dans le quartier 1, Raymond Lalande.

L’arrivée de deux nouvelles têtes au conseil, M. Lalande et Danika Bourgeois-Desnoyers, n’inquiète toutefois pas M. St-Amour qui espère bien continuer à cultiver une recette éprouvée. « Nous avons la chance d’avoir une administration qui travaille très bien, et il n’est donc pas question de faire les choses différemment. Nous les laisserons travailler de leur côté, tout en gardant une bonne communication ».

Les taxes foncières en ligne de mire

À l’orée de son premier mandat de maire, M. St-Amour dresse déjà plusieurs priorités. En tête, les services d’eau et d’égouts à Limoges : « Nous n’en manquons pas encore, mais je veux qu’on continue à faire avancer ce dossier pour ne jamais nous retrouver dans cette situation ».

Il avoue également garder un œil très attentif sur la fin des travaux à l’aréna St-Isidore qui ont pris du retard. Enfin, M. St-Amour veut s’asseoir avec Casselman pour développer les services d’eau et d’égouts au sud de la 417.

Alors que M. Pommainville exprimait parfois son regret que les deux municipalités ne soient pas regroupées, M. St-Amour préfère tourner la page. « Si ça avait dû être le cas, ça aurait été fait en 1997, au moment de l’amalgamation. Aujourd’hui, c’est fait et nous devons vivre avec. Nos deux municipalités doivent traiter d’égal à égal, pour leur amélioration à toutes les deux. Nous devons être partenaires, et non adversaires ».

L’ancien conseiller de quartier 1 préfère donc se concentrer sur le développement, en partenariat avec Casselman, mais aussi dans le reste de la municipalité, comme à Limoges. « Nous sommes en bonne position grâce à la croissance actuelle. Cela nous permet de garder les taxes stables, il faut donc continuer dans cette voie », dit-il.

C’est d’ailleurs par ce biais qu’il espère offrir aux résidants, à l’issue des quatre ans de son mandat, une amélioration du niveau des taxes foncières. « Nous sommes la deuxième municipalité des Comtés unis de Prescott et Russell au niveau des taxes foncières. Je voudrais que durant mon mandat, nous arrivions à être plutôt dans le milieu du paquet plutôt que vers le haut, notamment grâce au développement qui doit nous amener plus de population et donc, plus de payeurs de taxes. Toutefois, nous ne diminuerons pas les taxes car il faut toujours avoir des réserves pour se préparer aux imprévus et pouvoir mener à bien les projets. L’objectif est de rester au niveau de l’inflation ou en-dessous ».

Les yeux rivés sur ses nouvelles responsabilités, M. St-Amour ne regarde pas au-delà. « On verra dans quatre ans. Mon objectif est d’amener la municipalité en meilleure position, encore, à l’issue du prochain mandat ».

Article publié dans l’édition du vendredi 10  décembre 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


JEAN-PAUL ST-PIERRE RASSEMBLE LES DEUX COMMUNAUTÉS

28 octobre 2010

 

La victoire du candidat Jean-Paul St-Pierre dans la municipalité de Russell, lundi soir, surprend par son ampleur et le soutien conséquent du village d’Embrun. Elle sonne également comme un terrible désaveu pour le maire sortant, Ken Hill.

Dans un silence d’église, le public a attendu plusieurs longues minutes avant de savoir qui serait le nouveau maire du canton de Russell. La tension était palpable et sur le visage des candidats se lisait l’anxiété.

La salle du conseil de l’hôtel de ville à Embrun était comble en ce lundi 25 octobre au soir. Après un mois et demi de campagne, les sourires se crispaient et les yeux restaient rivés sur le tableau d’affichage. Comme le confiait le conseiller, Jamie Laurin, « Impossible de savoir avant les résultats, quelque soit la campagne qu’on a mené ».

Pourtant, il sera l’un des rescapés de cette soirée qui a vu la table des décisions accueillir trois nouveaux conseillers et un ancien conseiller devenir maire.

Moins loquace qu’à son habitude, le maire sortant, Ken Hill, a accueilli les résultats avec stoïcisme, mais il ne s’est pas attardé. En recueillant seulement 426 voix, soit à peine quatre de plus que le méconnu Ron Barr, il a reçu un message de désaveu très clair des électeurs.

Tout aussi stoïque, Jean-Paul St-Pierre a reçu sa nomination sans explosion de joie, mais avec une surprise modeste. « Je suis un peu surpris par les résultats, je ne pensais pas avoir autant de voix ».

À quelques chaises de là, Lorraine Dicaire ne pouvait que constater sa défaite. Alors qu’on s’attendait à un raz-de-marée à Embrun, elle n’a obtenu qu’un appui relativement décevant avec 1418 voix. Malgré une hausse par rapport à 2003 (46.8%) et 2006 (49.1%), le faible taux de participation, 50,6% dont seulement 47,9% à Embrun, a peut-être joué en sa défaveur.

Son adversaire désigné, M. St-Pierre, a toutefois créé une petite surprise en enregistrant 1027 votes favorables dans un village où l’on pensait que sa position sur le règlement d’affiche bilingue lui serait difficilement pardonnée.

Aussitôt élu, il a pourtant déclaré qu’il ne rouvrirait pas le sulfureux dossier et qu’il fallait tourner la page, comme le lui ont demandé les deux communautés.

À l’issue des résultats, Mme Dicaire ne se déclarait pas déçue. « La population a parlé. J’ai offert mes services, les électeurs ne les ont pas retenus, je peux donc retourner à ma retraite. Je souhaite bonne chance aux élus ».

Pour elle, la politique se termine ainsi. « J’ai donné sept ans à la communauté et je suis fière de ce que j’ai accompli. Mais pour moi, la politique, c’est fini ! Je vais désormais me tourner vers autre chose ».

Homme de consensus, M. St Pierre prendra donc les rênes d’une municipalité marquée par les débats autour de l’affichage bilingue et par une situation financière difficile. Avec 3036 voix contre 1559 pour sa première poursuivante, il dispose de la confiance des électeurs mais sait que la tâche s’annonce ardue.

« La priorité va être de travailler ensemble et d’établir un consensus. Pour cela, nous disposons d’un très bon conseil », a-t-il déclaré.

Les conseillers prêts à en découdre

Outre Jamie Laurin, réélu avec 2305 voix, trois nouveaux visages siègeront à partir du lundi 6 décembre prochain. Éric Bazinet a raflé la mise à Embrun et reçu un appui énorme avec 2634 votes au total, tout comme Pierre Leroux qui compte 2547 voix. Le troisième nouveau conseiller n’est pas un inconnu du canton puisqu’il s’agit de Craig Cullen, l’ancien surintendant des travaux publics à Russell de 1986 à 2008, qui a recueilli 2322 voix.

Pour les nouveaux conseillers, comme pour M. Laurin, la satisfaction faisait vite place à l’évocation des défis qui attendent la municipalité. « C’est maintenant que les choses commencent. Nous avons du pain sur la planche. Nous sommes là pour apporter du changement. Comme je l’ai dit pendant la campagne, la priorité, ce seront les finances. Nous allons devoir remettre de l’ordre », a expliqué M. Bazinet.

 Même son de cloche chez M. Laurin qui siègera pour un second mandat : « Nous allons devoir nous concentrer sur la communication, l’efficacité budgétaire et le développement résidentiel et surtout, commercial ».

Satisfait de rentrer pour la première fois au conseil, M. Leroux se désolait de voir Jim Cooper échouer si près du but, à seulement 80 voix. « Je suis déçu pour lui car il a travaillé fort. Mais nous avons une belle équipe. Désormais, il va falloir faire notre état financier, pour savoir où on en est et où on s’en va ».

Candidat défait pour le deuxième scrutin consécutif, avec le plus faible nombre de voix (1045), l’ancien conseiller Jean-Serge Brisson met déjà en garde la nouvelle équipe : « Ce conseil a une grosse responsabilité car il y a des choses à réparer, mais je suis confiant avec des gens comme M. Cullen. Pour ma part, je pense que les gens ont mélangé deux affaires distinctes ».

 Article publié dans l’édition du vendredi 29 octobre 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LA NATION RÉSISTE À LA TEMPÊTE

28 octobre 2010

 

Alors qu’un vent de changement s’est abattu sur Prescott et Russell, la municipalité de La Nation conserve une certaine stabilité à la table du conseil.

Deux nouveaux visages poseront sur la photo officielle en décembre prochain. Raymond Lalande, conseiller de quartier 1, et Danika Bourgeois-Desnoyers, pour le quartier 3, remplacent numériquement le maire Denis Pommainville et le conseiller Yvon Bourgeois qui avaient tous deux décidé de tourner la page politique.

Malgré un petit jeu de chaises musicales qui a valu à François St-Amour de se faire désigner par acclamation maire de La Nation, la municipalité gardera une certaine continuité. Marcel Legault a été acclamé dans le quartier 2 et Richard Legault est sorti vainqueur de son duel avec Jean-Claude Lacombe dans le quartier 4. « Je crois que cela montre que les électeurs continuent à nous faire confiance. Ils ont l’air satisfait de mon travail depuis 10 ans et je pense avoir bien travaillé les quatre dernières années, notamment pour attirer Calypso dans notre communauté », explique Richard Legault.

Les résultats de lundi ont toutefois livré une petite révolution : l’élection de la première femme au conseil municipal de La Nation. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de la jeune Danika Bourgeois-Desnoyers, 23 ans, qui a gagné le très convoité quartier 3 de Limoges et Forest Park.

« Je suis encore un peu sous le choc. C’est vraiment excitant et j’ai hâte de commencer. Je sais qu’il y a beaucoup de travail, mais je me sens prête », déclare-t-elle. Diplômé en sciences Politiques et en études internationales à l’université York, l’étudiante de maîtrise en études des conflits a déjà prévu de mettre un peu ses études de côté à partir de janvier en ne suivant plus qu’un cours. « Depuis que je suis en 5e année, je rêve de faire de la politique. À l’époque, je voulais devenir premier ministre », plaisante-t-elle.

Si la marche est encore un peu haute, le poste de conseiller lui permettra d’acquérir de l’expérience et de mettre à profit ses compétences universitaires. Dans ses dossiers prioritaires, elle cite le transport en commun entre les municipalités et l’accessibilité de la bibliothèque de St-Albert pour les personnes à mobilité réduite. Elle mettre également en ligne, très prochainement, un site Internet pour le quartier 3.

Son élection fait souffler un petit vent de fraîcheur sur une municipalité qui avait déjà connu l’arrivée de la jeunesse au pouvoir lorsque Guylain Laflèche fut élu en 2000.

Le mélange de jeunes et d’anciens est peut-être le secret de cette municipalité qui aura mieux résisté que les autres à la tempête. Le maire sortant, Denis Pommainville, s’en félicite : « Je ne connais pas beaucoup Danika, mais je sais qu’elle a un bon potentiel et la volonté d’apprendre. Mon conseil : soyez patient, attentif et visionnaire ».

Fraîchement réélu pour un 4e mandat, M. Legault partage cet enthousiasme : « J’ai hâte de travailler avec elle, elle déborde d’énergie et nous allons essayer de l’aider. C’est très positif de voir arriver la relève et je pense que pour un jeune élu, c’est une chance d’être dans une municipalité bien structurée où il est plus facile d’apprendre ».

 Article publié dans l’édition du vendredi 29 octobre 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


HÉLOÏSE YELLE, DE ST-PASCAL-BAYLON, CRÈVE L’ÉCRAN

27 août 2010

 

La jeune chanteuse, Héloïse Yelle, de St-Pascal-Baylon, s’est qualifiée pour la grande finale du Gala Révélations qui aura lieu le samedi 28 août, à Montréal.

À 10 ans à peine, elle a déjà tout d’une grande. Timide et réservée hors de la scène, Héloïse Yelle en prend possession avec assurance quand vient le temps de chanter, assure sa mère, Nathalie Charette.

Des deux, Mme Charette était donc, sans aucun doute, la plus tendue lors des demi-finales du Gala Révélations qui se tenaient le week-end dernier, à Montréal.

Mais micro à la main, sa jeune fille rayonne, sans doute parce qu’elle aime vraiment s’y retrouver.

Et c’est presque sans surprise qu’elle a réussi à se glisser dans la liste des 32 finalistes qui se retrouveront de nouveau, le samedi 28 août, sur les planches de la Cinquième salle de la Place des Arts.

Face au jury, son medley de J’entends frapper de Michel Pagliaro et Le blues du businessman de Claude Dubois a fait fureur et convaincu les juges de son talent. Durant le camp artistique des 7 et 8 août, déjà, sa professeure, Catherine Pinard, la résumait ainsi : « Tu as l’air d’une marguerite sur une Harley-Davidson ».

« Elle est presque alto et c’est incroyable qu’elle puisse interpréter des chansons comme celles-ci pour son âge. Si on ferme les yeux, on croirait entendre la voix d’une fille de 16 ans », témoigne Mme Charette.

Samedi, elle sera la plus jeune, parmi des concurrents âgés au maximum de 30 ans, venus du Québec, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick. « Il y avait vraiment de très bons jeunes artistes, durant les demi-finales. C’est son premier Gala, ce sera donc, quoi qu’il arrive, une très bonne expérience. Elle est ravie d’être là et a hâte d’être à samedi », racontait sa mère, en début de semaine.  

Dans la famille d’Héloïse, la musique est presque héréditaire. Si elle prend ses cours de chant, depuis janvier, avec Chantal Charbonneau de Hawkesbury, après avoir suivi l’enseignement d’Emmanuelle Farmer auparavant, elle continue également les leçons de violon avec… sa propre mère qui a fondé, en 2003, le groupe Arc-en-son, un orchestre de jeunes violonistes.

Mais des deux arts, c’est la chanson qu’Héloïse préfère, même si elle pratique le violon depuis qu’elle a cinq ans. Admiratrice de Manon Séguin, elle rêve d’en suivre la trace. Et malgré son jeune âge, Héloïse en prend déjà le chemin avec une carrière bien chargée.

Depuis deux ans qu’elle prend des cours, elle a multiplié les spectacles. En première partie de Ricky Paquette, lors du Festival Rythm and Blues à Rockland, à la soirée de spectacle Partage, au téléthon du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) pour accompagner Bobby Lalonde… Elle représentait également la région de Clarence-Rockland lors de la dernière St-Jean Baptiste, à Bourget, où, malgré la fièvre, elle a refusé d’annuler sa représentation.

Un nouveau défi l’attend donc samedi et elle s’y prépare avec grand sérieux. Elle aura une nouvelle fois l’occasion de représenter la région, après l’élimination malheureuse de Kïana L’Écuyer, de Clarence-Creek, en demi-finale.

Article publié dans l’édition du vendredi 27 août 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


EN ROUTE POUR LE GALA RÉVÉLATIONS

20 août 2010

 

La jeune chanteuse de Clarence-Creek, Kïana L’Écuyer, 14 ans, disputera ce week-end les demi-finales du Gala Révélations, à Montréal.

Après avoir été recalée aux auditions, il y a quatre ans à peine, Kïana L’Écuyer tient enfin sa revanche. Samedi 21 août, elle participera aux demi-finales du 6e Gala Révélations.

Chaque année, ce concours offre la possibilité aux jeunes talents de s’affronter en chanson sur les planches d’une salle montréalaise.

Pour cette édition 2010, le rendez-vous est pris à la Cinquième salle de la Place des Arts, pour la nouvelle mouture du célèbre gala. En effet, cette année, l’épreuve est divisée en deux temps : les demi-finales, les 21 et 22 août, et la grande finale, le 28 août.

À quelques jours de l’évènement, Kïana se prépare, donc.

Depuis qu’elle a été sélectionnée en avril, à Gatineau, elle a redoublé d’effort avec sa professeure, Martine Parisien, de Wendover, afin d’être prête le jour J. « Elle a de bonne chance de gagner », croit aujourd’hui sa professeure. « Elle a un véritable potentiel. Après, tout dépendra du facteur stress, mais en général, elle arrive bien à le contrôler ».

« Je me prépare mentalement et physiquement, mais j’ai vraiment hâte d’y être. Chanter est un véritable plaisir pour moi et je me sens toujours soulagée une fois que je suis sur scène », témoigne Kïana qui a déjà plusieurs représentations à son actif.

En 2009, elle a notamment chanté lors des cérémonies de la St-Jean Baptiste, dans le cadre du 150e anniversaire de Hawkesbury, puis, en ouverture de Ricky Paquette, lors du Festival Rythm and Blues, en novembre, à Rockland.

Samedi, elle interprètera Un peu plus haut, un peu plus loin de Ginette Reno, pour convaincre les juges. Une chanson pas facile, mais qu’elle maîtrise très bien selon Mme Parisien. « Nous travaillons dessus depuis un an et elle l’a chantée, en juin, durant le spectacle de fin d’année que nous avons fait à la salle Optimiste de Rockland. C’est le type de chanson qui va bien avec sa voix, car c’est très vocal, même si c’était un sacré défi pour elle ».

De fait, Kïana cite Céline Dion et Ginette Reno parmi ses modèles. Deux grandes voix dont elle pourra s’inspirer, samedi, pour les demi-finales animées par Meggie Lagacé et Corneliu Montano. « Quand j’interprète cette chanson, je vais puiser dans mes émotions. Je pense à mon père qui l’aime beaucoup, mais aussi à mon grand-père qui est décédé. C’est une manière de l’appeler, de le ramener auprès de moi », explique Kïana.

Quelque 120 jeunes chanteurs et danseurs de 8 à 30 ans, provenant des quatre coins du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick, se disputeront le droit de participer à la finale animée par Marie-Ève Janvier et Jean-François Breau. Seulement 32 participants seront sélectionnés qui se produiront le 28 août. Le vainqueur remportera notamment une bourse de 10 000 dollars.

Mais loin d’évoquer cette belle récompense, Kïana pense surtout à prendre du plaisir, elle qui souhaite faire de la chanson son métier. « C’est beaucoup de sacrifices, je le sais, mais j’aime vraiment ça. Avec le Gala, nous avions droit à un camp artistique, le week-end des 7 et 8 août. J’en ai profité pour prendre des conseils auprès des artistes venus nous rencontrer, afin d’augmenter mon bagage de connaissances ».    

Ce concours marquera donc une nouvelle étape dans la jeune carrière de l’élève de l’Escale, après sa participation à Découverte, en 2008, à St-Pascal-Baylon.

Article publié dans l’édition du vendredi 20 août 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.


LA FAMILLE FOREST SE RETROUVE À ROCKLAND

20 août 2010

 

Pour sa 17e réunion annuelle, la famille Forest s’est retrouvée à Rockland, du 13 au 15 août, où elle a une nouvelle fois rendu hommage à ses ancêtres.

C’est une passion commune pour la généalogie qui unit les Forest d’Amérique. Depuis le premier Congrès mondial acadien, à Cap-Pelé, au Nouveau-Brunswick, en 1994, cette famille a décidé de se réunir chaque année pour faire vivre la mémoire de l’histoire familiale et se retrouver pour partager leurs nouvelles découvertes en matière de généalogie.

« En 1994, nous nous étions rendus compte qu’il y avait beaucoup de Forest et que nous remplissions facilement un autobus. De là est partie l’idée de créer une association et d’organiser un rassemblement une fois par année », explique Andrée Forest, présidente de l’Association des Forest d’Amérique (AFA), cette année, et hôte de la réunion annuelle dans sa ville de Rockland.

L’AFA compte quelque 200 membres de partout à travers l’Amérique du nord : du Québec au Massachussetts, en passant par l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, l’Ouest canadien, la Louisiane ou encore, la Californie.

L’association possède même son propre journal, Le Chêne et le Roseau, qui sort trois fois par année et retrace l’histoire de la famille Forest et quelques anecdotes la concernant.

Andrée Forest s’est beaucoup intéressée à l’histoire de ses ancêtres. Elle s’est même rendue jusqu’en France pour retracer le parcours de Michel de Forest, dont sont issus tous les Forest de l’association. Sans succès toutefois, mais elle ne désespère pas. « J’ai toujours été passionnée par la généalogie. J’aime faire des recherches sur l’histoire de ma famille et en savoir plus. Pour l’instant, nous sommes remontés jusqu’à lui ».

En 2004, l’AFA s’est rendue à Port Royal, en Nouvelle-Écosse, où résidait Michel de Forest, en son temps.

Les recherches menées ont également permis de savoir que plus de 100 ans auparavant, Wallace Forest et Célestine Ducharme avaient emprunté la route qui allait devenir la 17, à quelques pas de l’hôtel River Rock Inn de Rockland, pour se rendre à Lavigne cultiver des terres offertes par le gouvernement pour inciter au peuplement de ces zones.

Raison pour laquelle, à l’occasion de cette 17e réunion annuelle, les Forest ont planté un chêne symbolique dans le jardin de l’hôtel pour marquer la mémoire de ces deux ancêtres. Ils ont également entonné la lecture de leur devise Le Chêne et le Roseau.

Ce week-end de rassemblement a également permis à  Andrée Forest de faire découvrir sa région à ses visiteurs, comme l’Église Très-Sainte Trinité, le village du patrimoine de Cumberland, le studio de verre Concept Art, le zoo Papanack et la boutique d’antiquités la Clé des Champs.

« Chaque président, élu pour deux ans, doit accueillir la réunion durant son mandat. Nous en profitons pour faire découvrir notre région et ses alentours. La prochaine fois, nous nous réunirons à Percé », explique Mme Forest.    

Article publié dans l’édition du vendredi 20 août 2010 du journal hebdomadaire ontarion Vision.