megalithes

Menhirs et dolmens
sont des mégalithes, grandes pierres
et un tumulus est un amas de pierre ou de terre
qui recouvre une tombe. En Breton, dolmen veut dire
« pierre couchée » et menhir « pierre levée ».

Contre toutes idées reçues ce n’est pas en Bretagne
que l’on trouve le plus de mégalithes mais bien dans la région du Languedoc, l'Ardèche et en Aveyron où l'on en dénombre plus de 2500. Un dolmen est une sépulture et ce que l’on en voit aujourd’hui, la dalle de couverture et les piliers latéraux étaient, à l’origine recouvertes d’un tumulus
de pierres sèches ou de terre.

Le dolmen de Saint-Laurent la-Vernède, dans les environs d'Uzès dans le Gard, est sans doute l’un des plus spectaculaires de la région. Les piliers latéraux dépassent deux mètres de haut. Datant de l’époque chalcolithique, âge du bronze, environ 2200 à 800 ans Av. JC. Ce mégalithe est posé sur une petite éminence entourée d’un petit bois de chênes verts.

Hiérarchisation et inégalités, déjà !
Au néolithique, période charnière entre préhistoire
et protohistoire qui s’étale sur près de 4000 ans entre 7000
et 3000 Av. JC. on pratique déjà les rites funéraires.
Les restes découverts en témoignent. Très souvent les sépultures sont collectives et dans des nécropoles. Mais rapidement la hiérarchisation de la société va se faire ressentir
jusque dans les tombes.

Apparaissent dès lors (âge de bronze) les inégalités sociales.
Il y a des tombes de riches et d’autres de pauvres. L’insécurité augmente. L’habitat se protège dans des sites fortifiés,
les techniques évoluent. Le tissage et la poterie
ont fait leur apparition, la roue et le joug existent depuis peu. Le cheval est domestiqué, les communications s’accélèrent.

On trouve des traces de morts violentes,
le nombre d’armes est en pleine croissance.
Mais il reste une question que le promeneur d’aujourd’hui se posera : comment donc faisaient les contemporains de ces édifices pour les construire dans des lieux aussi difficiles d’accès et dont certains éléments dépassaient les vingt tonnes ?