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06 février 2008

Avis aux consommateurs:mincir selon kellogg's

01/02/08
Publicité mensongère

Kellogg's sanctionné


Avertissement sérieux pour l'industrie agroalimentaire adepte de slogans nutritionnels : la marque de céréales Kellogg's a été sanctionnée d'une amende de 15 000 euros pour avoir claironné qu'un petit déjeuner de céréales Special K était garanti «0 % de matière grasse». Ce qui, bien sûr, était faux.

L'argument « minceur » est, depuis longtemps, le leitmotiv des publicités pour les céréales et les barres Special K de Kellogg's. Mais de là à affirmer, sur les paquets, qu'un petit déjeuner avec Spécial K, c'est « 0 % de matière grasse », il y a un pas que la célèbre marque américaine n'aurait pas dû franchir. Pris la main dans le sac par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) en 2004 et 2005, Kellogg's vient d'être condamné par le tribunal correctionnel de Bobigny à 15 000 euros d'amende pour tromperie et publicité mensongère. La société se réserve la possibilité de faire appel de cette décision.

Précisément, les poursuites ont été engagées à cause d'un logo rouge apposé sur les emballages et accompagné du slogan « Le petit déjeuner avec Special K, 0 % de matière grasse ». Pour d'autres produits, la teneur vantée était de 1 %. À l'issue de son enquête, et constatant que la teneur en lipides du produit était dans tous les cas délibérément sous-estimée, la DGCCRF a considéré qu'il s'agissait d'une dérive « persistante » visant à induire le consommateur en erreur sur la composition réelle du produit.

Lors de l'audience, l'avocat de Kellogg's a, malgré l'évidence, tenté de convaincre le juge que la mention « 0 % de matière grasse » s'appliquait non aux seules céréales, mais au petit déjeuner dans son ensemble, tel que représenté sur la boîte par une bouteille de lait, un jus de fruit, du café et un bol de céréales. Une défense peu crédible, au point que le procureur avait requis 30 000 euros d'amende.

Depuis l'enquête de la Répression des fraudes, l'emballage des Special K a changé. Il se contente d'annoncer que les céréales sont « pauvres en matière grasse ». Le jugement rendu sonne en tout cas comme un petit avertissement pour les industriels de l'agroalimentaire, qui affublent leurs produits, même gras ou sucrés, de toutes les allégations possibles et imaginables.

Sur le site de "Que Choisir"

03/02/08
Insecticide Cruiser

Nouvelle menace pour les abeilles


Les apiculteurs sont inquiets : le ministère de l'Agriculture vient d'autoriser l'utilisation du Cruiser, un nouveau produit d'enrobage des semences très toxique pour les abeilles.






L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) va déposer une requête en annulation de la décision ministérielle d'autorisation du Cruiser devant le Conseil d'État. Car cet insecticide est dangereux pour les abeilles. Il fait partie de la même famille que le Régent et le Gaucho dont la filière apicole a obtenu, de haute lutte, l'interdiction depuis 2004.

Ces produits ne tuent pas directement les abeilles, mais attaquent leur système nerveux. Elles deviennent alors incapables de retrouver leur ruche. Selon les apiculteurs, l'utilisation de ces insecticides sur les grandes cultures serait l'une des causes principales de la disparition de plusieurs millions d'abeilles depuis une dizaine d'années. Une hécatombe qui, si elle perdure, pourrait avoir des conséquences catastrophiques sur l'environnement et la biodiversité. Les abeilles sont en effet responsables à 80 % de la pollinisation des plantes à fleurs, permettant ainsi leur reproduction.

Depuis le retrait du Gaucho et du Régent, les apiculteurs avaient constaté une nette amélioration : « La mortalité des abeilles était redescendue l'hiver dernier à un niveau naturel, situé entre 5 et 10 % », a précisé Henri Clément, le président de l'Unaf, au cours d'une conférence de presse, le 29 janvier dernier. Un répit de courte durée, semble-t-il. Ainsi, en Italie, l'utilisation du Cruiser l'an dernier aurait entraîné la disparition de 40 000 ruches.

Au vu du profil toxicologique du Cruiser, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) avait rendu en novembre dernier un avis très sévère et demandé que les ruches soient éloignées de 3 kilomètres lors de la floraison des maïs issus de graines enrobées de Cruiser.

Un mois plus tard, l'Afssa revoyait sa copie, estimant que l'insecticide pouvait être utilisé sous certaines conditions : par exemple, il ne devrait s'appliquer que sur du maïs (à l'exception du maïs doux et du maïs de lignées mâles pour la production de semences) et uniquement une fois tous les 3 ans sur la même parcelle. De plus, les cultures suivant un maïs Cruiser ne devraient pas être attractives pour les abeilles (par exemple, le blé est possible, mais pas le tournesol ni le colza), etc.

Selon l'Unaf, un tel luxe de précautions n'a rien de rassurant, d'autant que compte tenu de la complexité des conditions d'emploi du Cruiser, leur contrôle semble illusoire, faute de moyens supplémentaires.

Décidément, l'objectif de réduction de 50 % des pesticides d'ici 2012 décidé lors du Grenelle de l'Environnement semble bien mal parti !



Florence Humbert

05 février 2008

Pour rigoler

Radio Bistro

Le mal Logement , l'enfance mal-logée

Lettre ouverte aux candidats à l'élection municipale de Mars 200

Lettre aux candidats Renvoyez cette lettre avant le 15 février 2008 à la
Fondation Abbé Pierre
3, rue de Romainville - 75019 Paris
qui fera parvenir les lettres ouvertes aux partis politiques et aux candidats.

Faites des copies de cette lettre ouverte et faites-la circuler autour de vous.
Nous devons être très nombreux à nous mobiliser contre le mal-logement !

le Logement

Présentation de notre Rapport
à la Maison de la Mutualité, le 1er février


La grande majorité des ménages qui veulent changer de logement ou simplement accéder à un premier habitat autonome doivent affronter aujourd’hui un marché de plus en plus sélectif, se résoudre à y consacrer des budgets parfois exorbitants et bien souvent réviser à la baisse leurs aspirations.

En comptabilisant tous ceux qui trouvent un logement et les candidats au parc HLM qui n’y accèdent pas, ce sont au minimum 4 millions de ménages qui cherchent chaque année un logement.

Étant donné l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande, les candidats à la location, surtout s’ils disposent de ressources modestes ou précaires, vivent la recherche d’un logement comme un véritable parcours du combattant et parfois même comme la première étape d’une désescalade sociale.
Couverture 2008
>> En savoir plus

04 février 2008

En SArkolande






La Salsa de Sarko - Jubii TV
La Salsa de Sarko - Jubii TV

Bruxelles

Jacques Brel

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait

Place de Broukère on voyait des vitrines
Avec des hommes des femmes en crinoline
Place de Broukère on voyait l'omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il était militaire
Elle était fonctionnaire
Il pensait pas elle pensait rien
Et on voudrait que je sois malin

C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait

Sur les pavés de la place Sainte-Catherine
Dansaient les hommes les femmes en crinoline
Sur les pavés dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il avait su y faire
Elle l'avait laissé faire
Ils l'avaient donc fait tous les deux
Et on voudrait que je sois sérieux

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles dansait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait

Sous les lampions de la place Sainte-Justine
Chantaient les hommes les femmes en crinoline
Sous les lampions dansaient les omnibus
Avec des femmes des messieurs en gibus
Et sur l'impériale
Le cœur dans les étoiles
Il y avait mon grand-père
Il y avait ma grand-mère
Il attendait la guerre
Elle attendait mon père
Ils étaient gais comme le canal
Et on voudrait que j'aie le moral

C'était au temps où Bruxelles rêvait
C'était au temps du cinéma muet
C'était au temps où Bruxelles chantait
C'était au temps où Bruxelles bruxellait


03 février 2008

contre le fichage de nos enfants.


(Egalement posté sur le blog Vigilant, Les 17 millions... et les autres) et chez FloPy

Communiqué et pétition nationale à l'initiative de la LDH signée par plusieurs organisations

Depuis quelques années, le nombre de fichiers informatiques est en constante augmentation dans notre pays. L’Education nationale n’a pas échappé à cette évolution dangereuse pour les libertés publiques notamment avec l’expérimentation de « base élèves » dans les écoles maternelles et primaires et l’évolution parallèle du fichier SCONET dans le secondaire.

Dans ces fichiers sont recueillies des données sensibles qui posent des problèmes liés à la protection de la vie privée d’autant plus que certains champs peuvent être accessibles aux maires, compte tenu de l’accroissement de leurs prérogatives par la loi dite « prévention de la délinquance ».

Agissant au sein de divers collectifs locaux, de nombreux citoyens se sont déjà inquiétés des utilisations possibles de ces outils informatiques.

A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, un certain nombre d’organisations (ATMF, CEMEA, CGT, CGT Insee, CGT-PJJ, Confédération syndicale des familles (CSF), CREIS, Droit Solidarité, FERC-CGT, FSU, IRIS, Ligue de l’enseignement, Ligue des droits de l’Homme, Peuple et Culture, SNES, SNUIpp, Sud Education, Sundep-Solidaires, Syndicat national des médecins de PMI, Syndicat de la Magistrature , SNUAS-FP-FSU, Union Syndicale Solidaires, UNSEN CGT) lancent une pétition nationale pour demander l’arrêt de l’expérimentation « base élèves » et la remise à plat de l’ensemble des dispositifs informatiques existants contenant des données relatives aux enfants afin que soient assurées les garanties nécessaires notamment aux parents et aux enseignants en termes de protection des libertés publiques.

SIGNER LA PETITION

01 février 2008

Pendant ce temps-là.....

UNIVERSITE

Droits d'inscription : 800 euros de plus à Dauphine

NOUVELOBS.COM | 01.02.2008 | 10:03

Sur le Nouvel Obs

Prisonnier des dictionnaires.....

Sur J'aime la Vie , j'aime son blog,

Un détente , un repos, une sensibilité.

La fraude monétaire légalisée

"A l'origine, le système bancaire reposait en principe sur une couverture intégrale des dépôts à vue. Ce n'est que vers le milieu du dix- septième siècle qu'aux Pays-Bas et en Angleterre les banques abandonnèrent progressivement ce principe. Mais ce fut dans le plus grand secret et à l'insu du public. C'était en réalité un abus rendu possible par le fait qu'aucun rapport public n'était exigé de la banque.
Le système est aujourd'hui resté le même, sauf que ce qui était secret et considéré comme répréhensible, est aujourd'hui considéré comme normal et justifié".

Maurice Allais (prix Nobel d'économie 1988)

Ce résumé magistral de l'histoire bancaire mérite un développement.

Nous voyons nos difficultés s'amonceler, la misère s'étendre, alors qu'elles pourraient être résorbées rapidement par nos techniques modernes de production. Nous subissons une réalité douloureuse alors que nous pourrions accéder à l'âge d'or. Manifestement quelque chose "coince" au plan économique. Ce quelque chose est d'ordre monétaire et concerne plus particulièrement la mise en circulation de la monnaie.

En effet, nous assistons à un phénomène surprenant. Aujourd'hui les scientifiques sont capables de peser une planète invisible à l'œil nu et de calculer son orbite, ils font joujou avec les particules pour en tirer de l'énergie contrôlée ou explosive, ou pour en obtenir des analyses logiques au sein des ordinateurs. Mais dans le même temps ils sont incapables de comprendre que si un banquier prélève une certaine somme sur le compte d'un déposant pour la mettre à la disposition d'un emprunteur, il doit la déduire du compte du déposant pour ne pas commettre une grave entorse aux règles élémentaires de la comptabilité puisque, si cette déduction n'est pas faite, une même somme apparaît sur deux comptes à la fois, une fois parce qu'elle reste incluse sur celui du déposant, et une fois parce qu'elle apparaît sur celui de l'emprunteur. Aussi surprenant que cela paraisse, c'est sur une pareille fraude que repose tout notre système monétaire, la duplication frauduleuse de monnaie étant devenue le seul moyen de sa mise en circulation. Cette situation a un caractère ubuesque.

Nul doute que non seulement les scientifiques, mais le simple citoyen sont capables de comprendre le raisonnement précédent, s'ils n'y parviennent pas c'est que le message qui leur parvient est brouillé, tronqué, déformé pour neutraliser leur capacité de jugement. Pour l'essentiel cet aveuglement est dû aux carences de l' enseignement sur la monnaie qui semble n'avoir pour seul objectif que d'embrumer les esprits.

Le système démentiel actuel nous conduit à un endettement intérieur total de 2502 milliards d'euros en mars 2002 dont 1700 milliards (parfaitement contestables) envers les banques. Dans la logique actuelle, un pareil endettement ne pourra jamais être remboursé, la monnaie suffisante n'existant pas, pour en disposer il faudra s'endetter encore. Mathématiquement la dette ne peut que se gonfler à l'infini. C'est ce que confirment les statistiques. L'accident est au bout du chemin!

La masse monétaire a pour vocation à rétribuer le travail ou le produit du travail, or elle n'est que la différence entre ce que nous empruntons et ce que nous remboursons aux banques. Ainsi la nation doit emprunter, c'est à dire payer des taux d'intérêt pour percevoir la légitime rétribution de son travail. L'étude du système monétaire nous conduit à faire un voyage au cœur de l'absurde.

Il est urgent de sortir de ce système et de prendre des mesures s'appuyant sur une autre logique.

Les mesures à prendre ? Elles sont très simples, applicables immédiatement et possibles dans un seul pays. Tout dépend d'une volonté politique a laquelle nous sommes hélas peu habitués. Maurice Allais, prix Nobel d'économie en 1988 a pris une position très claire sur le sujet, il préconise la couverture intégrale des dépôts, c'est à dire l'obligation pour les banques de respecter un taux de couverture de 100%. Pour employer un langage moins technique, disons que le banquier devrait se contenter de faire du "gardiennage" avec la monnaie qui lui est confiée par les déposants. Les deux conditions suivantes seraient alors réunies :

1) Les crédits bancaires seraient globalement équilibrés par des emprunts équivalents.

2) Les liquidités bancaires immédiatement disponibles seraient toujours égales ou supérieures au montant des dépôts.

La couverture intégrale des dépôts interdirait au système bancaire de prêter plusieurs fois en même temps un même dépôt sans le soustraire du compte du déposant, multipliant ainsi les inscriptions monétaires (mécanisme de la création). Les faillites bancaires seraient quasiment impossibles. Le banquier perdrait en revenus (il en a les moyens) mais gagnerait en sécurité…donc en sérénité.

Parallèlement à ces mesures en direction des banques, il est indispensable de rendre à la banque de France (ou à la BCE) sa fonction initiale d'émetteur monétaire exclusif. Comme un défi au bon sens, l'article 104 du traité de Maastricht interdit aux banques centrales nationales et à la BCE. de remplir cette fonction. Nous devons donc nous en affranchir.

On peut s'étonner que l'alternative proposée ici, relevant d'une logique élémentaire, ne soit pas mieux prise en considération par les universitaires. La survivance d'un système fondé sur une fraude constitue pour eux une vraie casserole à traîner dont ils feraient bien de se débarrasser avant que l'information et le savoir ne gagnent le grand public. Leur ralliement à un système monétaire honnête et cohérent sera d'autant moins douloureux pour eux qu'il se fera plus tôt par une démarche volontaire. Ils rendront alors un immense service à l'humanité.

« Je sais que la plupart des gens, y compris ceux qui sont à l’aise devant des problèmes de la plus grande complexité, acceptent rarement même la plus simple et la plus évidente des vérités si elle les oblige à admettre la fausseté des conclusions qu’ils se sont plu à expliquer à leurs collègues, qu’ils ont fièrement enseignées à d’autres et qu’ils ont nouées, fil après fil, dans le tissus de leur existence ».

NOTA: Les mécanismes décrits dans ce document sont confirmés par les manuels d'économie, à la différences qu'ils y sont présentés comme "allant de soi" et acceptables.

La crise monétaire qui sévit en Amérique du Sud démontre les graves dysfonctionnements du système qui ne tardera pas à exercer ses ravages à l'échelle planétaire (Le processus est déjà bien entamé).

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