La Cressonnière de Vaise, la nature en pleine agglomération :  Lyon 9è

 

Edouard RIBATTO

Cet article est repris de L’EFFRAIE n°25 du CORA-Rhône, avec son aimable autorisation.

 

Centre Ornithologique Rhône-Alpes

Section Rhône

M.R.E. 32 rue Sainte-Hélène 69002 LYON

Tél. : 04 72 77 19 85 Fax. : 04 72 77 19 86

cora69@wanadoo.fr

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La Cressonnière !!!...

 

Ce nom interpelle depuis quelques mois et fait dresser l’oreille dans certains milieux lyonnais. En effet, jusque là ignorée de tous ou presque, cette dernière zone humide en milieu totalement urbain de Lyon commence à être connue, malheureusement à cause des menaces qui planent sur elle depuis juillet 2007. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

 

Située à l'extrémité ouest du 9è arrondissement de Lyon, en limite avec Ecully et Tassin-la-Demi-Lune, la Cressonnière de Vaise est bien au coeur de l'agglomération lyonnaise. Dissimulé derrière la piscine de Vaise, juste en dessous du grand viaduc de l'autoroute A6 qui mène au tristement célèbre tunnel de Fourvière, ce lieu atypique offre un contraste surprenant entre ville et nature. Plusieurs noms topographiques voisins attestent de la présence de l’eau : impasse de Bellefontaine, chemin du Vallon, chemin de la Source, chemin du Ruisseau et, plus récent, le boulevard du Valvert. Les ruisseaux de Serres et des Planches, entre Charbonnières et Dardilly, se réunissant dans le vallon du Valvert entre Ecully et Tassin, se perdent sous l’immense échangeur du Carrefour de l’Europe, mais devaient autrefois rejoindre la Saône. Le point le plus bas est à 175 mètres d’altitude.

 

 

Une cressonnière est un bassin d'eau courante où l'on cultive le cresson de fontaine. Après la récolte en mai, le bassin est vidangé, curé, puis ensemencé pour la saison suivante.

A Vaise, la Cressonnière, très importante autrefois, garde une certaine activité, puisqu’un potager pédagogique y est géré par une association d’aide à l’insertion sociale d’adultes en difficulté (ADN Service). Il y a une vente de légumes tous les matins de 9h à 12h, du lundi au vendredi, et vous pouvez à cette occasion venir acheter des légumes produits sur place. Pour protéger ce site fragile, la mairie ne l’ouvre qu’aux élèves des écoles pour des visites à but naturaliste et pédagogique.

Le site, d’une surface proche de trois hectares, faisait partie d’une ancienne propriété bourgeoise dont on retrouve plusieurs traces. La partie « cressonnière » était exploitée par un maraîcher au sein même de la propriété. Aujourd’hui, la maison principale n’existe plus depuis la construction de l’autoroute, l’urbanisation a grignoté d’autres parties de la propriété et seuls demeurent le jardin maraîcher, les cressonnières, une partie d’un boisement ainsi que des zones ouvertes de prairies. On y trouve donc :

- le réseau de bassins des anciennes cressonnières, alimenté par plusieurs sources et résurgences,

- un étang de 400m² et son ruisseau

- une mare

- une prairie humide sous laquelle aurait existé une tourbière

- un bois de feuillus, qui remonte vers Ecully et Tassin au sud-ouest et vers Fourvière au sud,

- et une friche.

 

 

L’ensemble permet à une faune et une végétation d’une biodiversité exceptionnelle dans un tel contexte urbain de subsister. L’effet est complet, lorsque après avoir fait le tour du potager, on pousse un portillon donnant accès à l’ancienne propriété bourgeoise dont la maison a été détruite en 1967 lors de la construction du viaduc. Nos pas, au milieu des gazouillis d’oiseaux, nous transportent bien au-delà des quelques centaines de mètres qui nous séparent du trafic urbain. Ici, il y a 40 ans, s’étendaient, à flanc de colline, des pelouses ponctuées d’arbres d’ornements et fruitiers, avec, on peut l’imaginer, une vue imprenable sur la Saône. Aujourd’hui, érables, noisetiers, ifs et acacias ont repris le dessus et abritent tout un petit monde animal : une trentaine d’espèces d’oiseaux, du Héron cendré à la Bergeronnette grise, en passant par le Pic épeiche ou le Troglodyte mignon. On peut aussi y observer plusieurs couples de Canards colverts, accompagnés de leurs cannetons, ainsi que deux couples de Gallinules poules d’eau qui malheureusement voient régulièrement leurs petits tomber sous les griffes des chats. Les bassins, mares et étang sont très riches d’une cohorte d’insectes aquatiques et terrestres et surtout d’une population d’amphibiens surprenante.

 

C’est une rencontre surréaliste parfois, presque sous le viaduc et ses 70 000 véhicules par jour, avec ces êtres fragiles et pourtant opiniâtres. Chaque printemps, depuis des temps reculés, ils entament la migration qui les sépare du bois où ils hivernent, jusqu’aux points d’eau, indispensables lieux de vie, où ils pourront se reproduire.

 

Le pôle « animation » du CORA-Rhône travaille depuis 2006 sur ce site en l'utilisant comme support pédagogique pour des animations « nature » à destination des élèves des écoles publiques de Vaise. L'animateur, séduit par la richesse de cette zone humide au sein de l'agglomération, a transmis l’information aux chargés d’études du CORA-Rhône qui se sont d’abord intéressés à l'état des connaissances sur cet écosystème.

 

Plusieurs inventaires (botaniques notamment) avaient été menés à différentes périodes. L’association Arthropologia avait déjà fait aussi quelques animations, encadrées par Hugues MOURET, dans la propriété et avait ainsi eu l’occasion de découvrir sa grande richesse. D’autres projets, menés par l’intermédiaire de stagiaires des Services « espaces verts » de la Ville de Lyon, gestionnaires du site, portaient sur des aménagements paysagers et de « land art ». Heureusement, ces projets n’ont jamais vu le jour !

 

Il n’en demeure pas moins que la richesse naturaliste de la Cressonnière, même si elle était pressentie, n’avait pas encore fait l’objet d’études approfondies et peu de données récentes étaient disponibles,

surtout sur les vertébrés.

En particulier, la population d’amphibiens était quasiment inconnue. Quelques inventaires, réalisés il y a une dizaine d’années par le G.R.E.B.E. (Groupe de Recherche Etude Biologie Environnement), société lyonnaise spécialisée dans l’étude des milieux aquatiques et des bassins versants associés, avaient cependant mis en évidence la présence ancienne de tritons, de la Salamandre tachetée, de la Grenouille verte, de l’Alyte accoucheur et du Crapaud commun. A noter d’ailleurs que, dans ses rapports, le G.R.E.B.E. mettait déjà en avant la grande richesse du site et proposait de multiples pistes de gestion et de valorisation. Dix ans après, peu de ces propositions ont été retenues et les connaissances n’ont pas évolué. Une proposition d’étude a donc été faite à la Ville de Lyon pour mieux connaître le patrimoine naturel du site et travailler sur sa valorisation.

 

Les surfaces relativement grandes des milieux aquatiques (cressonnières et bassin), propices à la reproduction des amphibiens, rendant délicate toute étude par capture à l'épuisette, un dispositif de capture dit « des barrières/pièges », utilisé parfois au bord des routes pour éviter l’écrasement des animaux, a été mis en place sur leurs trajets présumés de migration saisonnière.

 

La plupart des amphibiens ont un cycle de vie en deux phases, une phase terrestre et une phase aquatique. L'hivernage se déroule en milieu terrestre : dissimulés sous la litière forestière, sous les souches d'arbres ou dans des terriers de micromammifères, les amphibiens passent l'hiver dans une zone généralement boisée. A la fin de l'hiver, de mi-février à mi-avril, ils sortent des sites d'hivernage pour rejoindre leur site de reproduction aquatique. En été et à l'automne, de mai-juin à octobre/novembre, on observera le phénomène inverse, dit de migration postnuptiale (du site aquatique vers le milieu terrestre). Ces phénomènes se déroulent de nuit et, de préférence, par temps doux et humide.

 

Le dispositif est composé d'un filet d'une hauteur de 50 centimètres, maintenu par des piquets et faisant office de barrière, et de seaux enterrés et régulièrement espacés dans lesquels les amphibiens vont tomber en essayant de contourner l'obstacle. Si les grenouilles peuvent sauter en dehors des seaux et par dessus le filet, les salamandres, les tritons et les crapauds sont ainsi facilement capturés, répertoriés, puis bien évidemment relâchés.

 

Sur le site d'étude, 158 mètres de filet et 13 seaux ont été installés du 21 février au 11 avril 2008. Deux espèces ont été capturées, le Triton alpestre Ichthyosaura alpestris (anciennement Triturus alpestris) et le Triton palmé Lissotriton helveticus (anciennement Triturus helveticus).

Ce premier résultat n'est pas étonnant, les cressonnières, riches en végétations aquatiques, présentant
un habitat de choix pour les tritons.

 

Par contre, le Crapaud commun Bufo bufo, cité dans une étude du G.R.E.B.E. de 1998, n’a pas été trouvé. Mais on sait que cette espèce, à l’habitat terrestre vaste et boisé, est très sensible aux risques d’écrasement. S’il subsiste probablement quelques individus dans les petits boisements et jardins du secteur, le trajet entre l'habitat terrestre et le site de reproduction relève du parcours du combattant, le trafic routier ayant sûrement eu raison de ce gros crapaud. Les tritons sont, en revanche, mieux adaptés à l’écosystème local et l’on pouvait espérer des effectifs élevés. Près d’un millier de tritons (63% de Tritons alpestres et 37% de Tritons palmés) ont été capturés durant l'étude, ce qui constitue une population remarquable pour un milieu urbain.

 

Les tritons peuvent rester dans l'eau pendant toute la saison de reproduction (de mars à septembre). C'est la qualité du milieu aquatique qui déterminera l’avenir de leur population. Mais la qualité de l’habitat terrestre est aussi très importante. Le boisement, ainsi que les zones de maraîchage, semblent leur être encore très favorables. Ainsi, lors de prospections nocturnes en juin, de nombreux individus ont été observés en phase terrestre dans les carrés cultivés où ils trouvent de petits gastéropodes et insectes. Certains individus se trouvaient souvent à proximité d’un vieux mur, utilisant sans doute les fissures pour s’abriter la journée.

Les tritons ont une capacité de dispersion d'environ 700 mètres et sont donc moins exposés aux écrasements dans la configuration présente. La bonne connexion entre lieu d'hivernage (boisement) et lieux de reproduction (cressonnières) permet aux populations de prospérer et de se développer.

 

Le graphique ci-dessous présente le pourcentage de migrants pour les deux espèces (n=927) capturés par jour.


 

On observe trois périodes de passages bien distinctes avec des pics au sein de ces périodes, en lien avec les conditions météorologiques :

- du 21 février au 3 mars, où 54% des tritons sont capturés avec un pic net le 27 février,

- du 10 mars au 18 mars, avec 19% du total,

- du 27 mars au 11 avril avec 24% du total.

 

L'étude du nombre d'individus capturés par seau permet de mettre en évidence les principaux axes migratoires. Cette analyse est particulièrement importante pour préserver les corridors biologiques et révéler les principaux sites d'hivernage.

 

Le taux de 82% d’individus capturés dans les 5 premiers seaux montre que la partie boisée correspond à l'axe de migration principal. Le seau n°3 qui retient 36% des tritons indique que la plupart des amphibiens passent en plein milieu du bois. Le boisement forme une entité écologique cohérente et sans obstacle d'une surface de plus de 4ha, entre 178 et 230 mètres d’altitude. Le viaduc de l'autoroute permet le maintien d'un corridor biologique au sol.

 

Les quatre derniers seaux, en zone complètement ouverte, représentent tout de même 10% du passage. Ceci s’explique par la présence en contrebas d’un bassin complètement enclavé par les anciens murs de la propriété. Cette résurgence de source, profonde et froide attire donc une partie des populations de tritons.

 

La présence des différentes entités écologiques (zone d’hivernage, domaine vital terrestre avec les jardins et le boisement, milieux aquatiques riches et variés) nécessaires au cycle de vie des amphibiens et la bonne connexion entre celles-ci permettent aux populations de prospérer. Cependant, le manque de recul sur la connaissance des effectifs présents ne permet pas de juger de l’évolution de ces populations. Les sites sont en effet très anciens et il est possible qu’autrefois les populations aient été plus importantes.

 

La présence d’une telle population ajoute à la forte valeur patrimoniale du site de la Cressonnière. Ce patrimoine se doit d’être valorisé auprès du grand public tout en prenant garde à ne pas perturber ce fragile équilibre écologique. Une augmentation non contrôlée de la fréquentation du site pourrait avoir des conséquences fort dommageables sur sa biodiversité.

 

Dans la même mesure, une gestion concertée du boisement doit être mise en place afin d’améliorer les capacités d’accueil du site. Le bois mort doit être laissé sur place afin d’offrir plus de gîtes à la petite faune et de permettre aux insectes xylophages de faire leur indispensable travail. La coupe d’arbres dans le boisement serait aussi dommageable pour le site. Le mieux est de laisser faire la nature en sortant de la logique courante d’entretien et de « nettoyage » du sous-bois. Seules quelques coupes de mise en sécurité du site devraient être permises.

 

La reconduction de l’étude dans les années à venir permettra de connaître l’évolution de cette population. Ceci pourra être un bon moyen de mesure de l’évolution de la biodiversité en milieu urbain. A l’heure on l’on parle de plus en plus d’indicateurs biologiques, cette Cressonnière est une bonne opportunité de suivre l’évolution de ceux que nous proposent ainsi les tritons.

 

Malheureusement, le site est menacé par un projet annoncé un matin de juillet 2007 par un panneau de permis de construire posé sur le portail. En effet, il doit s’y réaliser une aire d’accueil des gens du voyage, sur 3250m² environ, réduisant d’autant la surface encore laissée libre à la nature sauvage.

 

Les tritons qui se reproduisent dans la mare devront donc bientôt, si le projet se réalise, jouer au gymkhana et contourner une plateforme bétonnée pour rejoindre leur lieu de reproduction ancestral.

Il ne semble pas qu’aient été pour l’instant pris en compte les risques réels de pollution de la mare par toutes
sortes de contaminants et incidents. Des mesures seront prises pour que les eaux pluviales soient interceptées, mais des exemples sur ce site même nous prouvent qu’une pompe de relevage n’est pas à l’abri d’une panne, qu’un acte de malveillance ou simplement d’ignorance est susceptible d’engendrer l’irréparable et la disparition brutale de tout l’écosystème.

 

Avec l’annexion de cet espace de migration, c’est aussi un territoire de chasse du Faucon crécerelle, de la Buse variable, de la Couleuvre verte et jaune, du Hérisson et de la Fouine, qui se trouvera amputé. Sans parler des chiroptères qui doivent sans doute y poursuivre les insectes nocturnes attirés par cette zone humide bien isolée des autres sites naturels.

 

Suite à l’intervention du CORA-Rhône, appuyé par la FRAPNA-Rhône, un aménagement pour rétablir un corridor biologique a été réalisé. En effet, le projet de construction rendait tout simplement impossible l’accès au petit bassin enclavé dont on avait estimé qu’il accueillait 10% de la population d’amphibiens. Les anciens murs de la propriété, barrières infranchissables pour ces petites bêtes, ont donc été ouverts à leur base afin de rétablir les accès aux sites de reproduction.

 

La ville de Lyon veut rayonner par son image de ville verte avec différentes réalisations très médiatisées. La gestion des espaces verts en est un exemple, avec la suppression des produits phytosanitaires toxiques et la mise en place de pratiques respectueuses de l’environnement. La quantité de bâtiments répondant à la norme HQE se multiplie et, comble d’ironie, les bâtiments construits sur l’aire d’accueil projetée seront eux aussi de Haute Qualité Environnementale !

 

Le projet est certes légitime, répondant à une directive européenne obligeant toutes les communes de plus de 5000 habitants à installer ce genre d’infrastructures. Bonne chose bien sûr pour les personnes en bénéficiant !... Hélas pour les tritons et autres petits habitants de la Cressonnière, la ville de Lyon a décidé que l’une des ces aires serait placée là, avec ses 16 emplacements. On peut regretter qu’il n’y ait pas eu d’étude d’impact préalable. Loin des regards et des contestations, il semble que l’idée était parfaite tant que l’information était retenue ou en tout cas suffisamment floue pour laisser croire qu’il n’y avait pas de lien entre la Cressonnière et l’aire d’accueil de la Rue des deux amants !

 

Alors que la prise de conscience de la nécessité de préserver l’environnement n’a jamais été aussi générale, que les lois européennes et nationales concernant cette préservation n’ont jamais été aussi précises, il serait encore possible pour l’administration de passer outre ?

 

Un projet de sentier pédagogique qui semblait devoir être abandonné par les élus est ressorti des cartons de la mairie du 9è. Les associations, qui avaient remis plusieurs documents résumant les enjeux et préconisant quelques orientations de gestion, ont été exclues de tout processus de concertation. Malgré le fait d’avoir été prévenue de la dangerosité d’un sentier coupant une nouvelle fois l’axe de migration, la mairie porte son projet sans consultation et souhaite transformer le site en un vulgaire parc urbain où le piétinement et les chiens auront raison des derniers tritons et des nichées de canards et de poules d’eau.

 

Certes, des mesures compensatoires sont proposées. Mais elles semblent devoir être bien inefficaces pour sauver le site et son écosystème compte tenu de son imbrication en plein milieu urbanisé.

 

Grâce à la pression politique de la FRAPNA-Rhône, une rencontre avec les élus du 9ème, de la ville de Lyon et du Grand Lyon, aura cependant lieu fin décembre. Nous aurons ainsi l’occasion de montrer notre volonté de préserver et de valoriser le site de manière concertée afin que la nature ne soit plus perdante. Nous comptons bien évidemment renouveler l’opération des barrières/pièges afin de suivre l’évolution de cette surprenante population d’amphibiens.

 

Dans cette perspective de valorisation et de préservation du site, nous espérons aussi qu’un plan de gestion et les études préalables qui l’accompagnent pourront être élaborés en complément et en accompagnement de la gestion déjà mise en place par les services techniques des espaces verts de la Ville de Lyon. De même, nous souhaitons qu’un comité technique et qu’un comité de pilotage soient créés afin que la communication et la concertation soient les garants de la bonne santé de cet espace naturel. Reste enfin à engager une réflexion sur le statut futur du site et les outils qui permettront d’appliquer les différentes actions à mettre en oeuvre.

 

Le Grand Lyon défend une politique de conservation et de valorisation de la biodiversité au travers de la trame verte et s’attache à définir notamment des « indicateurs de biodiversité ». La ville de Lyon souhaite « faire entrer la nature en ville» et la rendre accessible à tous ses habitants. Le site de la Cressonnière doit en être l’illustration et s’afficher en vitrine de la biodiversité urbaine. Mais pour cela, il faut que tous les acteurs aient bien pris conscience de sa fragilité !

 

 

Edouard RIBATTO

Cet article est repris de L’EFFRAIE n°25 du CORA-Rhône, avec son aimable autorisation.

 

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Bibliographie
 

G.R.E.B.E. (1998). Le site de la Cressonnière, étude du fonctionnement hydrologique et hydrobiologique, définition de la sensibilité et de la vulnérabilité des sites, proposition de gestion/valorisation. Rapport d’étude, Ville de Lyon. 40p. http://www.grebe.fr/

 

KAEEMMERLEN C., RENART L. & DUMAS M. (2003). La cressonnière : un milieu fragile ? 55p.

 

RIBATTO E. (2008). Les amphibiens de la Cressonnière de Vaise. Rapport n°1 - Année 2008 - Suivi de la migration des amphibiens par le dispositif des barrières/pièges. CORA-Rhône, Lyon.

 

Information sur les cressonnières sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Cressonnière

 

Les cartes ont été réalisées sur la base du Plan Guide BLAY-FOLDEX de Lyon (BLAY-FOLDEX, Montreuil) et des photos des satellites de GOOGLE-EARTH ( http://www.google.fr /).

 

Le dessin de Triton palmé a été réalisé d’après un croquis de J. MONTANO-MEUNIER in DUQUET M. (réd.) (1993). La Faune de France. Inventaire des Vertébrés et principaux Invertébrés. Eclectis, MNHN, Paris.

 

 


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