samedi 16 août 2008

Airsoft Omega Force

POW AIRSOFT Garand & SPR

temoignages d'airsofteurs

TEMOIGNAGES

Commissaire X. Police Nationale

J'ai participé à une "opération airsoft" comme disent les joueurs de cette spécialité, et j'ai été étonné par la qualité des équipements, la véracité des répliques d'armes, et la similitude avec leurs grandes soeurs en ce qui concerne leur service. Il me semble que ces articles peuvent être vraiment utiles à tous ceux qui souhaitent effectuer des exercices de tir à munition réelle pour un coût presque négligeable, et sans la nécessité d'aucune structure spécifique.

Lieutenant-Colonel X. Gendarmerie Nationale

Notre Groupement a procédé récemment à des exercices pendant lesquels la société Air Soft Labs nous a prêté des répliques de FAMAS, de H&K MP5 A5 et de Beretta M92. Nous avons pu dérouler deux scénarios spécifiques à nos Pelotons d'Intervention avec les MP5 et les Beretta. L'intérêt que nous avons détecté réside dans le fait qu'il nous est possible de nous entrainer et de repeter le même entrainement sans risque de blessure comme avec la simunition. Ceci nous as permis d'entrainer les hommes avec a chaque fois un scénario différent et en n'ayant aucune zone de tir interdite qui peut exister avec les autres méthodes. Il nous est possible de le mettre en situation quasi réel avec un champ de tir de 360 ° sans risques et juste avec des lunettes de protections!

Lieutenant-Colonel Y. Légion de Gendarmerie Nationale

Ce qui me semble utile dans vos produits c'est qu'ils permettent une sanction perceptible, et que la munition est d'un coût insignifiant. Elle est de plus non dangereuse, non salissante et non dégradante, ce qui autorise des exercices en environnement réel, comme vous l'avez si bien démontré lors de votre journée à l'hôtel Holiday Inn de Blagnac.

Les habitants de Dison se sont cru en guerre !

Les habitants de Dison se sont cru en guerre !

FAITS DIVERS ven 25 juil

Cinq jeunes âgés de 14 à 19 ans, originaires de Dison (Verviers), ont créé l'émoi, jeudi, au sein de la population car ils ont déambulé dans les rues de Dison encagoulés, armés et déguisés en militaires, a-t-on appris, vendredi, à la police de la zone Vesdre.

Les riverains ont appelé les secours, jeudi vers 22H00, car ils avaient remarqué des individus armés, encagoulés, munis de gilets pare-balles et déguisés en militaires qui circulaient dans l'avenue Jardin Ecole à Dison. Plusieurs équipes de police se sont rendues sur les lieux et après une approche discrète, ont immédiatement ordonné à deux suspects de se coucher sur le sol.

Après une fouille rapide de ces personnes, des renforts ont été appelés sur les lieux pour retrouver les trois autres individus qui avaient été remarqués sur les lieux. Les trois autres suspects, dont un était caché dans un container, ont ensuite été interpellés. Tous les suspects ont alors été rassemblés, identifiés et fouillés. Après avoir vérifié la nature exacte des armes portées par ces personnes, il s'est avéré que celles-ci étaient factices.

En réalité, ces jeunes jouaient au Airsoft, une pratique qui consiste à s'habiller en soldat et à tirer des billes en plastique. Les intéressés ont été ramenés chez leurs parents. La police a également mis en garde ces jeunes et leurs parents de la dangerosité d'une telle pratique sur un lieu accessible au public.

L’airsoft en pleine expansion

L’airsoft en pleine expansion

Un nouveau loisir dans nos villes et nos campagnes !

Né au Japon, aux alentours de 1970, l’airsoft est un sport relatif au paintball. Il se pratique sur tous les terrains (bâtiments, forêts...) et consiste à affronter des équipes (2 au minimum) qui se tirent dessus avec des répliques exactes d’armes (attention, ce ne sont pas des armes) tirant des billes de plastique de 6 ou 8 mm. Toutes les armes sont reproduites, de la première arme à feu aux armes contemporaines, d’une petite arme de poing à la mitrailleuse lourde. Bien sûr, ces répliques sont modifiables en puissance (puissance autorisée sur les terrains en moyenne jusqu’à 4 joules) et en équipements (ajout de ressort plus puissants, de lampe tactique, de lasers...) Bien sûr, ce sport (comme tous les sports) contient un danger : les projectiles peuvent heurter l’oeil, ce qui peut provoquer de graves lésions. Pour y remédier, les arbitres présents et les organisateurs se doivent de veiller à ce que tout le monde soit pourvu de lunettes de protection, de toute sorte, tant que cela protège les yeux efficacement contre tout type de répliques. Il y a trois types de répliques :

  • les springs : répliques à ressort (en général d’une arme de poing ou d’un fusil de sniper) à mécanisme manuel.
  • Les gaz : deux types : Blowback (réplique tirant en full ou semi-auto, à mécanisme marchant au gaz, et dont la culasse va et vient, comme dans un vrai) et les Non Blowback (réplique tirant en semi-auto, à mécanisme marchant au gaz, et dans lesquelles il n’y a pas de mouvement de culasse)
  • Les A.E.G. : Automatic Electric Gun (répliques tirant en full et semi-auto fonctionnant avec une batterie électrique, en général réplique d’arme longue, de fusil d’assaut).

Évidemment, plus la réplique est avancée, plus son prix est élevé. Voyez pour les prix en France, 80 € en moyenne pour un spring, 150 à 350 € pour un gaz, 300 à 1500 € pour un AEG.

Le jeu, appelé "partie", a différentes règles, suivant les scénarios. Il existe une multitude de scénarios, allant de la libération d’otages (une équipe de pseudo-terroristes, une équipe de pseudo-antiterroristes), à la protection d’un V.I.P. (une équipe de pseudo-assassins, une équipe de pseudo-gardes du corps).

La France a émis un décret pour réglementer la vente et la distribution de ces répliques, interdisant aux mineurs de pratiquer l’airsoft avec des répliques de plus de 0.08 joules, ce qui est 25 fois inférieur à la puissance utilisée par les majeurs sur les terrains. Nos voisins suisses, eux, peuvent utiliser n’importe quelle réplique à n’importe quel âge.

L’airsoft se fait peu à peu connaître via internet, et le nombre d’équipes s’accroît semaine après semaine. Depuis dix ans, l’airsoft est un vrai -mais onéreux- succès en France. Les forums d’airsoft murmurent même l’idée d’une éventuelle Fédération française d’Airsoft, car pour le moment les équipes ont pour seul choix de se réunir en associations, et ce serait bien plus simple pour elles d’organiser des parties via une fédération. Elles pourraient peut-être même organiser un championnat, comme il y en a en Suisse !

Histoire de l'airsoft


Interdiction des armes à feu au Japon

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale le Japon avec sa nouvelle constitution réglemente la possession des armes à feu pour la population civile. Suite à l'armistice imposé par les Americains. La réglementation est tellement stricte qu'il est pour ainsi dire impossible d'avoir une arme à feu chez soi et encore moins une arme de guerre dans un but de collection, y compris les armes neutralisées, qui sont au demeurant les plus chères au monde, la neutralisation coûtant souvent 5 fois le prix de l'arme en elle-même.

Or il y a une forte demande de la part des collectionneurs de posséder des armes fussent-elles en plastique par manque de moyen ou par manque d'armes neutralisées.

À la fin des années 1960 apparaissent grâce à la firme Maruzen qui fut pionnière en la matière, des répliques d'armes coulées en plastique totalement inertes, spécialement pour la collection. Parfois ces répliques étaient faites en résine et métal avec des partie fonctionnelles comme les vraies. Mais pour respecter la législation, ces répliques d'armes étaient conçues et modifiées afin qu'il soit impossible de tirer à balles réelles .

Les premières répliques fonctionnelles

Vers le milieu des années 1970 et en respectant les lois japonaises, imposant l'impossibilité de transformation d'un objet en arme a feu, des techniciens et ingénieurs débutent la transformation, voire la fabrication, de ces répliques d'armes inertes en répliques d'armes pouvant tirer des projectiles, non dangereux, le tout utilisant de l'air comprimé. Le choix se porte alors immédiatement sur les billes de 6 millimètres.

À cause de la loi japonaise ces "lanceurs" ne peuvent pas développer plus de 2 joules en sortie de canon.

Au vu de l'engouement de certains pour beaucoup de ces "lanceurs répliques d'armes", qui ont les mêmes fonctionnalités que les vrais armes, des jeux opposants 2 équipes voient le jour sous le nom de Survival Game ou Wargame.

Les répliques prennent alors le nom d'airsoft guns.

Des ingénieurs fort connus encore aujourd'hui sont issus de cette époque, tel Tanio Kobayashi.

Les problèmes des répliques à gaz

Le problème avec les lanceurs d'époque était l'encombrement des bouteilles à air comprimé utilisées afin de faire tirer les répliques. Parfois des bonbonnes internes sont réalisées dans les répliques voire les chargeurs, améliorant le réalisme. Mais l'utilisation de l'air à haute pression demande beaucoup de sérieux et réserve alors ces répliques à un petit groupe de passionnés.

À la fin des années 1980 toutes les répliques airsoft fonctionnent au gaz basse pression (10 bars) ou à l'air comprimé.

Les bonbonnes (en 2008) ne mesurent pas plus de 5 cm et se logent dans la poignée des pistolets et tirent 250 coups sans le recul de la culasse et 80 coups avec le recul de la culasse pour plus de réalisme.

L'arrivée des répliques électriques

Une réplique électrique appelé AEG d'un MP5-SD5
Une réplique électrique appelé AEG d'un MP5-SD5
Une réplique de MP5-A2-TLF modifié (red-dot, laser, coupleur de chargeurs, sangle, garde main tactique d'origine)
Une réplique de MP5-A2-TLF modifié (red-dot, laser, coupleur de chargeurs, sangle, garde main tactique d'origine)

Dans les années 1980[précision nécessaire], Tokyo Marui, société japonaise alors spécialisée dans le modélisme bas de gamme, se lance dans le secteur de l'airsoft en produisant des répliques d'armes utilisant la technologie des voitures électriques télécommandées. L'air comprimé est alors fourni par un piston poussé par un ressort, lui même armé par un système d'engrenages entraînés par un moteur électrique au sein d'une "gearbox". L'énergie nécessaire à la propulsion des billes est alors tirée d'un accumulateur électrique. La facilité d'utilisation et d'entretien de ce type de réplique est telle que c'est le principal déclencheur du succès de l'activité.

Tokyo Marui a commencé avec la fabrication du FAMAS français (réplique très appréciée par une partie de la population des airsofteurs japonais grâce à son look futuriste), et connaît un franc succès. Suivent alors rapidement la gamme des M16A1 et M16 VN (Vietnâm), puis le CAR-15 et le XM 177E2 ainsi que le MP5 pour étendre ensuite sa gamme de produits à plusieurs dizaines de répliques.

En 1993, Tokyo Marui invente et fait breveter le Hop-up. Ce système permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la puissance de sortie des ces dernières.
Le système s'appuie sur l’effet Magnus, découvert par le physicien allemand Heinrich Gustav Magnus (1802-1870), qui permet notamment d’expliquer les effets de balle dans le sport. Le système permet, grâce à une pièce de caoutchouc de frotter la bille au moment de sa propulsion, et ainsi la faire tourner sur elle-même et tel un lift au tennis de la faire "voler".

En 2008, Systema passe à la vitesse supérieure en créant des répliques dont le poids, le maniement et le tir sont (presque) réels, il s'agit des PTWS dit Profesionnal Training Weapons.
Le système de gear box est complètement différent des AEG classiques, car il est en 2 parties, une fixe, dans la partie inférieure du corps, et une mobile, qu'on peut changer, et le cylindre contenant le piston, le ressort et le nozzle. Il en existe en M90, M110, M130, et M150.
Normalement si l'on croit la vidéo de présentation, c'est réservé à l'entraînement des militaires et des corps de sécurités, d'ou le "P" de PTW. source:

Mesures de sécurité

L'airsoft n'est pas une discipline dangereuse, à condition de respecter les quelques règles de sécurité élémentaires. Les clubs disposent tous d'un règlement dont voici les points essentiels.

Tout d'abord, les joueurs doivent observer une distance minimale de tir qui augmente selon la puissance de la réplique.

Afin d'assurer la protection des joueurs, une protection oculaire est obligatoire. On trouve des protections de plusieurs genres : masque grillagé, masque intégral ou lunettes. Il est impératif que la protection utilisée soit prévue pour l'airsoft.

Enfin, beaucoup d'équipes s'accordent à interdire les tirs en aveugle, les rafales à courtes distances, la visée de la tête lorsque cela n'est pas nécessaire.

Répliques

Gaz

Les répliques à gaz se divisent en plusieurs catégories:

  • GBB (Gaz Blow-Back) : Leur principe de fonctionnement repose sur le principe du semi-automatique, chaque pression sur la détente provoque la percussion d'une valve qui va libérer une partie du gaz. Celui-ci va propulser la bille et actionner un bloc pompe qui va avoir pour effet de ramener la culasse en arrière puis en avant au moyen d'un ressort de rappel. Ceci permet l'introduction d'une nouvelle bille dans la chambre de tir. Étant donné leur principe actif (le gaz, souvent un réfrigérant ou un dérivé du propane à l'état liquide), ses performances (puissance notamment) sont fortement influencées par la température ambiante. En effet, en dessous de 0°C ou par faible température, presque aucun GBB ne fonctionne correctement, le gaz n'ayant pas la possibilité de se dilater correctement. Ces répliques peuvent soit tirer en coup par coup (semi-automatique) ou en rafales (automatique) suivant leur type et leur mécanique interne. Les mécanismes GBB ont l'intérêt du réalisme en simulant le recul de la culasse de la réplique. Mais contrairement aux armes réelles, le canon a plutôt tendance à plonger lors du tir (alors qu'il se cabre sur une arme réelle). Cela s'explique par le fait que la quantité de mouvement du projectile est minime. L'effet mécanique du gaz consiste essentiellement à projeter la culasse vers l'arrière, l'effet de recul s'appliquant alors au reste de la réplique et provoquant son pivotement vers l'avant.
  • GNB (Gaz Non-Blowback) : Réplique dont la culasse n'effectue pas un mouvement d'aller retour lors du tir.
  • NBB (Non Blow-Back) : Le système est simplifié a l'extrême. Ici le gaz ne sert qu'à propulser les billes. La culasse n'étant plus mobile, il en résulte une économie en gaz non négligeable qui permet de tirer beaucoup plus de billes. Le chargement des billes s'effectue par un système mécanique actionné par la détente de la réplique, ce qui explique la relative dureté de la course de détente. Ces répliques ne tirent qu'en semi-automatique, puisque les modes de tir automatique requièrent un mouvement de chargement.
  • CO2 : Les répliques utilisant du dioxyde de carbone ou bien de l'air comprimé, notamment certaines répliques automatiques, l'air étant contenu dans des bouteilles similaires à celles employées au paintball (leur capacité se voyant relativement limitée étant donné le mécanisme assez complexe employé). Les répliques à CO2 peuvent avoir une culasse mobile (type GBB). À noter que certaines de ses répliques étaient très puissante (environ 400 fps) et sont souvent interdite en partie d'intérieur (CQB).

le plus puissant des Co2 est le Sygma 40F donné a 450fps

Manuel

  • Les répliques manuelles (dites spring = "à ressort") : le réarmement est manuel (après chaque tir). Ce principe est utilisé principalement sur les répliques de fusils à pompes et pistolets.
  • Les bolts ou répliques de précision : limités en billes mais ayant une plus grande portée/précision, ils fonctionnent sur le principe des spring mais avec des améliorations notamment au niveau de la qualité du canon de précision. Ils sont relativement peu bruyants, mais leur cadence de tir est limitée et la force employée pour réarmer le ressort à chaque tir augmente proportionnellement à la force du ressort utilisé.

Électrique

Une gearbox animée
Une gearbox animée

Le lanceur automatique AEG (Automatic Electric Gun) ou AEP (Air Electric Pistol) pour les réplique d'arme de poing. Ces répliques éjectent les billes en rafales grâce à un système électrique relativement simple contenu dans un composant appelé gearbox : un moteur électrique entraîne des engrenages, entraînant eux-mêmes un piston qui va comprimer un ressort ; A la fin du cycle, les engrenages relâchent le piston qui va, par la détente rapide du ressort, comprimer un volume d'air plus ou moins grand suivant le cylindre installé.

Ces répliques permettent une utilisation soutenue et une autonomie assez élevée en fonction de la puissance et la capacité de la batterie utilisée. Leur puissance est modifiable par simple changement du ressort, mais le renforcement de nombreuses pièces peut s'avérer nécessaire afin de conserver la fiabilité de la réplique et éviter les casses. Leur principe de fonctionnement s'apparente donc aux répliques spring mais avec l'aide d'un système électrique.

Billes

Billes d'airsoft
Billes d'airsoft

Les billes d'airsoft ou bbs ont un diamètre de 6 mm (ou 8 mm sur de rares modèles). Généralement, les billes se composent de plastique (polystyrène) mais on trouve également des billes biodégradables fabriquées à base d'amidon de maïs ou encore d'un mélange de résine et de fragments d'orge.

Il existe différentes qualités de billes et différents grammages allant de 0,12g à 0,45 g et même plus. Pour un aeg classique, on utilise principalement des grammages entre 0,20 g et 0,25 g, les billes lourdes étant plutôt réservées aux tirs de précision. La vitesse de sortie baisse proportionnellement à l'augmentation du poids de la bille, mais sa stabilité dans l'air s'en trouve accrue. Elle permet ainsi d'avoir une trajectoire plus stable et une résistance au vent plus élevée (ce qui représente un intérêt non négligeable lorsque l'on tire avec un lanceur "manuel", encore appelé "spring", d'une cadence de tir très faible).

Contrôles

  • Chronographe ou "Chrony" : il sert à calculer la vitesse des billes, et par ce biais, à déduire (selon la masse de la bille) la puissance développée par les lanceurs. La vitesse maximale standard d'une bille de grammage 0,20gr est de 350 fps pour les lanceurs automatiques et de 450 fps (125 m/s) pour les répliques de précision.
  • Le décret 99-240 exprime la puissance des répliques de manière légale, c'est-à-dire en joules qui est la mesure légale de l'énergie développée.

Terrains

Joueurs d'airsoft en forêt
Joueurs d'airsoft en forêt

L'airsoft se pratique habituellement sur des terrains naturels ou urbains. Les forêts et les constructions abandonnées sont les terrains de jeu privilégiés. Par soucis d'éviter d'inquiéter ou de gêner la population lors de la pratique de ce loisir (car il peut être mal perçu au premier abord à cause des tenues et de l'aspect même des répliques) il est de rigueur de choisir des terrains assez éloignés des habitations.

Il est obligatoire d'avoir l'autorisation de jouer sur le terrain : un accord écrit avec le(s) propriétaire(s) identifié(s). Dans le cas contraire, les contrevenants risquent des poursuites pénales pour violation de propriété privée, effraction etc…

Si le terrain est accessible par des personnes non joueuses, la sécurisation par signalisation de la zone d'évolution des joueurs est indispensable. Prévenir la gendarmerie ou le commissariat de Police compétents sur le secteur est fortement conseillé.

Règle du jeu

Le jeu est très tactique et est un excellent sport d'équipe très riche en interactions. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant un large panel de compétences.

Le but est de réaliser les objectifs d'un scénario fixé en début de partie : prise d'otage, protection rapprochée (amener quelqu'un d'un point à un autre sans qu'il se fasse éliminer par une bille), opposition de deux groupes, opération de police ou prise du drapeau pour le ramener dans son camp... Pour réaliser leurs objectifs, les joueurs ont la possibilité d'éliminer temporairement les membres de l'équipe adverse. Le joueur qui se fait toucher par une bille doit crier « OUT » (hors-jeu) et retourner dans un poste de vie (point de respawn) ou rester inactif pour une durée déterminée.

Les joueurs peuvent également tenir un rôle : les plus courants sont celui du médecin (possibilité de "soigner" les joueurs éliminés), les ingénieurs, ou encore les snipers.

Étant donné l'absence de fédération sportive, tant en Belgique qu'en France, entraînant l'absence de règles de jeu valables à un niveau national, chaque équipe locale de joueur adopte son propre règlement. On peut cependant noter des constantes: la limitation de la puissance des répliques et l'utilisation du "OUT" par exemple. D'autre part, le nombre pour ainsi dire infini de variantes possibles pour les scénarios permet une grande variété de styles de jeu. On peut ainsi trouver des équipes axées sur la tactique et le côté réaliste (scénario inspirés de conflits armés réels) autant que des parties plus axées sur le jeu de rôle (scénarios tournant autour de conflits fictifs, parfois futuristes, ou attribuant des rôles spécifiques à certains joueurs).

L'airsoft et la loi

L’airsoft est légal dans la plupart des pays, cependant la législation n'est pas forcément la même partout. Par exemple l’Allemagne interdit les répliques automatiques (tirant en rafales), tandis que l’Indonésie interdit tout simplement cette activité.

En France

Les répliques d’armes qu’utilisent les joueurs d’airsoft ne sont pas considérées comme des armes au sens du décret de 1995. Mais elles sont soumises au décret n° 99-240 du 24 mars 1999[2] qui règlemente la commercialisation des répliques d'armes à feu développant une énergie en sortie de bouche supérieure à 0,08 joules et inférieure à 2 joules. Ce décret règlemente pour les professionnels la distribution de ces articles en interdisant la détention et l'utilisation par quelque moyen que ce soit: prêt, don, location, vente ou mise à disposition gratuite de répliques de plus de 0.08 joules aux mineurs.

Réplique d'un M15A4
Réplique d'un M15A4

Le jeu d'airsoft reste donc une activité réservée aux personnes majeures, concrètement l'utilisation d'une réplique de puissance supérieure ou égale à 0,08 joule par un mineur est interdite, l'autorisation parentale ne pouvant également pas subroger à la loi. L'accès aux terrains de jeu doit également être refusé aux mineurs, leur présence au sein d'une activité règlementée peut s'avérer risquée pour les joueurs majeurs en cas d'accidents (poursuites judiciaires, assurances…).

Selon la loi française, un lanceur de projectiles dont l'énergie développée en sortie de canon est égale ou supérieure à 2 joules est une arme de 7e catégorie conformément au décret 95-589 du 6 mai 1995. Les mesures de puissance s'effectuent généralement par rapport à la vitesse de sortie (FPS ou Feet Per Second) et au poids du projectile (bille de 0,20 gramme généralement utilisée pour référence). En effet il s'agit d'énergie cinétique.

Du point de vue du reste du matériel, l'usage des uniformes et d'effets militaires de toutes origines est largement répandu chez les joueurs, un zeste de jeu de rôle est souvent une des composantes des parties d'airsoft. Le port d'uniformes des unités et administrations tels que gendarmerie, police nationale, sont a proscrire puisqu'ils sont interdits, sinon fortement règlementés (port illégal d'uniforme, usurpation de qualité, usurpation de pouvoir) même si le jeu d'airsoft ne doit se pratiquer que sur le domaine privé.

La règlementation française interdit le transport visible et l'utilisation de répliques airsoft sur le domaine public : voies, routes, domaine forestier domanial ou communal et plus généralement tout terrain même privé dont l'accès serait ouvert au public. il faut différencier la notion légale de transport et de port tel que définie par le décret 95-589 du 6 mai 1995.

Le transport est libre sous certaines conditions qui tiennent plus du bon sens et du respect de l'ordre public que de la règlementation applicable seulement aux armes véritables. de par l'aspect extérieur de ces objets et la forte ressemblance avec des armes réelles, il est conseillé d'opérer tout transport selon les normes minimales imposées par la Loi en matière de transport d'armes.

Les équipes françaises tendent aujourd’hui vers une reconnaissance plus officielle en créant des associations loi 1901 souscrivant à des assurances. Internet contribue largement à l’essor de cette discipline et les airsofteurs se rencontrent grâce aux divers forums nationaux ou régionaux.

Les présidents d'associations et/ou leur représentants devront constamment avoir avec eux la copie des statuts et déclaration de l'association, l'autorisation d'utilisation du terrain, les copies des décrets 95-589 du 6 mai 1995 et 99-240 du 24 mars 1999 qui sont les deux textes de loi qui concernent et régissent cette activité.

En Belgique

En Belgique, depuis juin 2006, une réplique d'airsoft constitue une arme à air ou à gaz à répétition classée dans la catégorie armes en vente libre quelle qu'en soit la puissance excepté les répliques courtes de plus de 7,5 joules.

  • La vente des répliques est interdite aux mineurs
  • La cession ou vente d'une réplique ne peut avoir lieu que sur présentation de la carte d'identité ou du passeport de l'acquéreur.
  • Les exhibitions en public de particuliers ayant l'apparence de troupe militaire sont interdites (sauf exercices exécutés dans le cadre d'un sport reconnu par les Communautés).
  • Le port d'une arme en vente libre n'est permis qu'à celui qui peut justifier d'un motif légitime.
  • Rien n'interdit la mise à disposition de répliques à des mineurs, que ce soit par leurs parents ou par des organisateurs.

On notera que suite à la reconnaissance en mai 2008 de l'Alliance Airsoft Belgïe (AAB) par le BLOSO comme "alliance sportive officielle de l'airsoft", l'airsoft est officiellement reconnu comme "sport amateur".

Lexique de l'airsof







A

AEG (Automatic Electric Gun) : réplique d'arme à feu propulsant des billes en rafale, à l'aide d'un mécanisme (appelé gearbox) animé électriquement.

ACM (All China Made) : fait référence aux répliques et accéssoires, etc. en provenance de Chine dont le prix est très bas (également appelées "Cheap"). Ce sont souvent des clones de répliques d'autres grands constructeurs mais avec un coût de fabrication moindre.

All round : se dit d'une réplique qui permet de jouer correctement sur tous les types de terrain et que l'on conseille généralement aux nouveaux joueurs.

APS3 : lubrifiant utilisée dans l'entretien des répliques.

Arme : objet destiné à blesser ou tuer généralement imité esthétiquement par les répliques d'airsoft. Les joueurs d'airsoft bannissent souvent ce mot de leur vocabulaire, car il provoque l'amalgame entre la discipline et la violence.

B

Backup : c'est votre réplique secondaire, ou réplique de secours. C'est souvent un blowback, mais ça peut aussi être un MP5K ou n'importe quoi d'autre.

Bax : Système recent qui permet de régler la trajectoire horizontale et verticale de la bille Seulement dans les réplique Cybergun. Ce système est concurrent au hop up.

BB : désigne les billes d'airsoft (de l'anglais, BB pellets) de 6 ou 8 mm de diamètre, grammages (0,20g, 0,23g, 0,25g...).

BDU : battle dress uniform en gros c'est un treillis bas et haut.

Bolt action : principe de fonctionnement suivant lequel on réarme le fusil après chaque coup tiré.

Bullpup : conception du fusil d'assaut qui consiste à reculer la chambre et le chargeur en arrière de la poignée-pistolet, et qui permet ainsi d'allonger le canon sans augmenter la longueur totale de l'arme. De ce fait, par rapport à un M4, un FAMAS aura 10 cm de canon en plus à longueur égale. Ex: le FAMAS, le Steyr AUG.

Burst : système permettant de tirer X billes en appuyant sur la détente. Après ces X billes, le tir cesse. Ce système est présent sur le SIG 550 et le SIG 551. Le marquage est présent sur le MP5J, mais le système absent.

Bushing : bague permettant de minimiser les frottements des axes contre la gearbox

C

Chargette (ou BB loader) : accessoire d'airsoft utilisé pour insérer des billes dans un magazine (chargeur). Le procédé permet de charger plusieurs billes à la fois plutôt que de devoir pousser les billes manuellement.

Chargeur : désigne l'appareil utilisé pour recharger une batterie ou la boîte amovible qui contient les billes.

Cheap : désigne une réplique bon marché.

CQB : Close Quarter Battle : c'est le combat en bâtiments, la spécialité des groupes d'intervention comme le GIGN, les SWAT, le GSG9.

Crosse : la crosse est un organe destinée à être calée sur l'épaule afin de bien maintenir la réplique lors du tir .Elle n'est pas fixe sur toutes les répliques, elle peut être amovible afin de permettre un maniement plus aisé notamment lors des utilisations en intérieur. En airsoft, les crosses fixes pleines permettent généralement d'abriter une batterie standard.

F

FPS : Feet Per Second soit pied par seconde : unité de mesure de la vélocité ou vitesse de la bille en sortie de canon.

Full-auto : tir en rafale.

Full-metal : désigne une réplique entièrement en métal.

G

Gâchette : Pièce reliant la queue de détente au mécanisme de libération du chien, très souvent confondu avec la Détente.

GBB (Gaz Blow Back), réplique d'arme de poing fonctionnant au gaz et dont la culasse est mobile. Actionnée par le gaz, elle permet la propulsion et le rechargement d'une bille (comme un pistolet). Le retour de culasse est apprécié pour le réalisme et le léger recul qu'il procure.

Gearbox : mot anglais désignant le boîtier mécanique d'un AEG. Il contient généralement trois pignons démultipliant la puissance du moteur (qui peut être ou non intégré à la gearbox), un piston, un ressort ainsi que d'autres éléments.

Ghillie suit : c'est la tenue de camouflage des tireurs d'élite. Elle imite la texture de l'herbe et elle est extrêmement efficace si le terrain s'y prête, même à courte distance. En revanche, elle est une galère à porter et entravera considérablement votre mobilité. Voir les films "Sniper" avec Tom Berenger et "Danger Immédiat" avec Harrison Ford.

Green Gas : c'est un des gaz utilisé dans les GBB (Gas Blow Back) l'autre étant le HFC-134a.

H

Hi-cap : ce sont les chargeurs haute capacité (généralement entre 190 et 600 billes) disponibles en option pour tous les AEG. Ils permettent de tirer de longues rafales sans changer de chargeur, mais le ressort permettant la montée des billes doit tout de même être retendu à l'aide d'une molette. Il existe des versions de très haute capacité (de 600 à 1150 billes) connues sous le nom de "drum magazines", fonctionnant avec un moteur électrique. Toutefois, beaucoup de joueurs préfèrent avoir plusieurs chargeurs standards par soucis de réalisme.

Highlander : "immortel" - Mauvais joueur qui, lorsqu'il est touché, continue de jouer comme si de rien était. Bien qu'il arrive qu'une touche ne soit pas ressentie — feu de l'action, épaisseur/rigidité de certaines tenues —, la triche répétée amène le joueur incriminé est se faire taxer d'"highlander". L'airsoft étant un sport basé sur le fair-play, ce genre de joueur n'est généralement plus le bienvenu sur l'aire de jeu.

Hop up : système placé à l'entrée du canon des répliques d'airsoft. Ce système permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la puissance de sortie des ces dernières. Le système utilise l'effet Magnus en appliquant à la bille une rotation sur elle-même permettant ainsi de la faire "voler".

HFC-134a : c'est un des gas utilisés dans les GBB (Gas Blow Back) l'autre étant le Green Gas.

J

Joule : le joule (symbole : J) est l'unité d'énergie du système international (SI). Pour des billes de 0.25g, 1j = 293,447 fps = 89,443 m/s = 321,994 km/h

L

Lanceur : terme utilisé pour désigner une réplique.

N

NBB (Non Blowback), réplique d'arme de point fonctionnant au gaz et qui contrairement au GBB, n'ont pas de retour de culasse. Ces répliques sont généralement moins chères, plus économiques en gaz et plus puissantes.

O

Out : terme anglais désignant un joueur éliminé ou hors de la partie. Un joueur se déclare out lorsqu'il est touché par une bille. Il doit alors généralement rejoindre son camp pour revenir dans le jeu.

P

PM : pistolet-mitrailleur, ou SubMachineGun (SMG) : se dit d'une arme automatique conçue pour toute action rapprochée et qui en général est courte ( moins de 60 cm) et a une cadence de tir très élevée. Ex: la série MP5, le P90, le MC51, le M1A1.

R

Réplique : une réplique d'airsoft est une copie esthétique d'une arme à feu utilisée comme lanceur de billes. Ce terme remplace le mot "arme" ça fait moins guerrier.

S

Semi-auto : tir coup par coup sans avoir besoin de réarmer manuellement

SMG : Sub Machine Gun, ou pistolet-mitrailleur (PM) : se dit d'une arme automatique conçue pour toute action rapprochée et qui en général est courte (moins de 60 cm) et a une cadence de tir très élevée. Ex: la série MP5, le P90, le MC51, le M11A1, le TMP, le UMP...

Sniper : abréviation "Snip" terme anglais pour désigner un tireur embusqué.

Spring : modèles basiques coup-par-coup, propulsion type ressort (en anglais spring). Ces modèles doivent être réarmés manuellement avant chaque tirs, leurs portées est d'environ 20 m pour les répliques d'armes de poing, puissance environ 0,5 joule (sauf mini gun 0.07j)et peut atteindre une centaine de mètre pour les repliques de type fusils snipers.

U

Unscope : opération qui consiste à tirer sans regarder dans la lunette de la réplique.

Upgrade : opération qui consiste à augmenter la puissance d'une réplique pour accroitre la portée et/ou la précision. Voir "Guide du Newbie", paragraphe "un mot sur l'upgrade".

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