TROPHEE LCL 2009
DES FEMMES QUI FONT BOUGER LA REGION
en partenariat avec le Dauphiné Libéré.
GRENOBLE ET SA REGION
ELECTION Qui succédera à Jeannie Longo, élue l’année dernière ?
Trophées LCL : votez pour les femmes qui font bouger l’Isère.
En partenariat avec des quotidiens régionnaux du groupe Est Républicain, dont le Dauphiné Libéré, LCL renouvelle cette année le » Trophé LCL des femmes qui font bouger la région « .
Il s’agit en effet de montrer la place croissante des femmes à des responsabilités de premier plan dans les régions.
Et ce sont les lecteurs du Dauphiné Libéré qui vont voter pour désigner l’Iséroise de l’année qui succédera à Jeannie Longo.
Six femmes ont été préselectionnées par notre jury : Chantal Spillemaecker, conservatrice en chef du musée Dauphinois, Agnès Chotin, chef du restaurant l’Auberge Napoléon à Grenoble, Annie Gourie, présidente des femmes chef d’entreprise de l’Isère. Catherine Candela, directrice d’Air Liquide, Françoise Carpentier, chef du service des urgences au CHU de Grenoble et Mélina Robert-Michon, championne de France du lancer de disque.
La gagnante recevra un chèque de 10 000 euros qu’elle remettra à une association lui paraissant mériter aide et publicité.
Notre jury de journalistes et de représentants de LCL a sélectionné 6 femmes dont l’action est particulièrement remarquable en 2009.
Portrait des candidates :
1 CATHERINE CANDELA
Catherine Candela, ingénieur Centrale Paris, est directrice de la DTA d’Air Liquide (Division des Techniques Avancées) : une division de haute technologie dans les domaines du spacial, de l’aéronotique, de la cryogénie, de l’ingénierie des gaz et des nouvelles énergies.
2 ANNIE GOURY
Annie Goury, présidente des Femmes Chefs d’Entreprise de l’Isère, directrice d’Ovalis Consultants (agence spécialisée dans le conseil en ressources humaines, formation et coatching) intervient dans le secteur de l’économie de montagne et avec de nombreux acteurs des remontés mécaniques.
3 CHANTAL SPILLEMAECKER
De la vallée aux alpages, la conservateur en chef au musée Dauphinois, également directrice du musée Berlioz à la Côte Saint-André, aime à raconter ce qui a façonné l’Isère au quotidien. Elle se veut la « médiatrice de l’humain » dans ce lieu chargé d’histoire sur les contrefort de la Bastille.
4 AGNES CHOTIN
Auberge Napoléon
Ses plats en disent plus long que ses courtes phrases. Parceque qu’elle mijote ses réponses comme la tranche de foie gras poêlé du pigeon d’Autrans, Agnès Chotin aime à prendre son temps. Comme lorsqu’enfant, elle parcourait la campagne champenoise à la recherche d’escargots ou de pissenlit, « toutes nos escapades tournaient autour de la nourriture » rigole-t-elleaujourd’hui. Sa famille est restée fidèle à la région des fines bulles.
AgnèsChotin a choisi Grenoble : « je suis tombé amoureuse de la région lorsde vacances au-dessus du lac de Laffrey. J’ai tout fait pour m’y établir ». Mais, la route qui sépare l’envie de sa réalisation fut semée d’embuches. « J’ai rencontré énormément de réticences à l’embauche d’une femme en cuisine. On me disait que c’était un métier d’homme ! Finalement, c’est en répondant à une annonce de l’ANPE que j’ai mis les piedsà l’auberge Napoléon ». « Au téléphone, elle m’a demandé si j’avais bien comprisqu’elle était une femme,s’amuse aujourd’hui le maître restaurateur Frédéric Caby. Puis elle m’a dit: « travailler chez vous serait un honneur, quand les autres me parlaient salaire ! » Chef de l’Auberge depuis 1995, Agnès Chotin n’a jamais fait naître de regrets, « une femme doit toujours se donner à fond, deux fois plus ». Quitte à s’offrir quelques évanouissementsdûs au surmenage, elle qui aime rien moins que se faire à manger : « Ce qui est bon pour soi, l’est pour les autres. » Alors, cette perfectionniste du juste goût, qui poursuit des cours de naturopathie par correspondance « pour connaitre les interactions des aliments et leur impact sur notre santé », s’est révélée dans une cuisine à son image. « J’aime le visuel, mais pas la frime et le tralala ! » Sereine dans ses déambulations en cuisine,tendue sans être stressée, la chef gère son équipe comme sa fameuse assiette en chocolat pour que la fève du samedi soir garde le délice de sa douceur. « L’ambiance de travail va conditionner le service du soir. » Donc le bonheur des papilles. Plus qu’une recette, un art de vivre.
5 FRANCOISE CARPENTIER
Le professeur Françoise Carpentier est chef des urgences du CHU de Grenoble avec 140 patients en moyenne aux urgence de l’Hôpital Nord (dont 80 en traumatologie), soit en 7 ans, l’équivalent de toute l’agglomération Grenobloise qui passe les portes grandes ouvertes du service du Professeur Carpentier.
6 MELINA ROBERT-MICHON
L’athlète 8 ème place de la finale du lancer de disque à Pékin, a participé en 2008 à ses troisième Jeux Olympiques. Sydney, Athènes et Pékin, des mots qui provoquent encore des étincelles dans les yeux de cette compétitrice-née, presqu’autant que ses racines Nord-Iséroises.