Exposé Denis Brown du lundi 16 mai 2005

Denis Brown (avq12)
Jean-Pierre Fillion (avq45)

Le présent texte a été complété à partir des notes de Denis Brown lors de sa communication du lundi 16 mai au soir. N’ont été retenues ici que les informations pertinentes aux Lundis ATC chez AVQ. Cette conférence visait à fournir des informations essentielles à tout pilote désirant voler sur Vatsim.

L’équipe de contrôle ATC d’AVQ en a profité pour harmoniser davantage son Petit tutoriel des communications et procédures . Prière d’en prendre connaissance.

Nous rappelons que les vols des LundisATC n’ont pas pour objectif premier le passage chez Vatsim mais ils ont été adaptés pour faciliter la transition en donnant aux pilotes de saines habitudes de vol.


Vatsim

Signifie Virtual Air Traffic Simulated (Circulation aérienne virtuelle simulée). Son espace aérien couvre le monde au complet. Dans cet espace il y a des milliers d’aéroports, certains sont à l’occasion contrôlés et d’autres non.

L’espace aérien est divisé en plusieurs zones de contrôle. La zone aérienne CZUL couvre à peu près la province de Québec plus Ottawa.

L’aiguillage du trafic s’effectue grâce aux règlements, au contrôle et surtout au respect de la sécurité des autres.


Météo

Notre passe-temps n’est pas un jeu mais bien un simulateur.

Aussi, par respect nous devons de toujours connaître la météo à l’endroit où nous volons ; ce n’est pas ma météo, puis ta météo, puis sa météo, c’est LA météo. La météo déterminera entre autres la piste en service, l’approche autorisée, les conditions de vol VFR réalisables ou non.


Communication

Il faut mettre de côté nos habitudes d’intervenations vocales multiples que nous avons sur notre serveur. IL est difficile de se concentrer sur une source de voix, alors évitons-en une deuxième.

On ne jase pas avec un contrôleur, on reçoit des autorisations/instructions (autoriser à décoller, à atterrir, circuler, s’aligner, altitude ou niveau de vol, approche, cap, callage altimétrique, etc), des restrictions (pas plus haut que, rester à l’écart, diminuer la vitesse, etc.) et des informations (la météo, la piste en service, le trafic, votre séquence pour l’aéroport etc).

Dans nos communications, on répète au contrôleur les autorisations/instructions et les restrictions (ainsi on confirme qu’on a bien compris). Pour les informations on peut répondre qu’on a compris par un simple Roger. À chaque communication, on doit indiquer notre indicatif d’appel (callsing).


Aéroport non-contrôlé

Lorsque la zone de contrôle est comblée par un ATC on peut faire un vol VFR moins de 3000’ en mettant le transpondeur et en communicant par info trafic. À plus de 3000’, on informe le contrôleur de nos intentions premières (plan de vol) et il prend note pour aviser les autres appareils en vol IFR à des altitudes se rapprochant de la nôtre.

Si on quitte un aéroport non-contrôlé (i.e. CYSG pour entrer à Québec, contrôlé) le contrôleur vous indiquera la piste en service et vous autorisera à atterrir.


Ordre de vérification ATC

Si on est au sol, on vérifie dans Inn ATC s’il y a un contrôleur au Sol, puis un contrôleur à la Tour, puis un contrôleur aux Départs et Arrivées (terminal) et enfinpuis un contrôleur au Centre.

Si on est en vol on vérifie dans l’autre sens. On ne communique jamais avec le Sol tant que les roues n’ont pas touché le sol.


Autres propos retenus par JPF

En avion, par ordre de priorité, on pilote, on navigue puis on communique. Donc lorsque le contrôleur demande de virer à droite, on débute le virage ou on règle son pilote automatique immédiatement, puis on communique pour confirmer l’instruction.

Il a aussi été question des procédures SID et STAR mais comme on ne les utilise pas chez AVQ ce passage a été omis. On en retiendra qu'un pilote a avantage à bien connaître ces procédures avant de les utiliser.