L'ÎLE AU TRÉSOR - Robert Louis STEVENSON

Publié le par Vicklay

Treasure Island
1883
Le Livre de Poche, Les Classiques de Poche n°756 (juillet 2008)
Traduction de André BAY
Couverture de N. C. WYETH
254 pages


4ème de couverture :

Depuis l'Odyssée, aucun roman d'aventures n'eut plus de succès que L'Île au trésor.
Le jeune Jim Hawkins est le héros de ce roman, ainsi que le terrible John Silver, l'homme à la jambe de bois. L'Hispaniola débarque sur l'île au Trésor les « bons » et les « méchants ». Dès lors, une lutte implacable se déroule pour retrouver le trésor amassé par Flint, redoutable pirate mort sans avoir livré son secret.
Rarement roman d'aventures où le réel se mêle au fantastique aura été conduit avec tant d'habileté et de science ; c'est désormais un livre classique.


L'avis :


Pour être honnête, je n’ai aucune idée si j’avais déjà lu L’Île au trésor auparavant, ou si la lecture que j’en ai faite dernièrement est la première. Je crois que cette dernière hypothèse est la bonne, et j’en ai un peu honte (disons qu’en compensation j’ai lu beaucoup de Jules Verne dans mon enfance).
Mais peu importe, l’erreur est réparée, même si la motivation qui m’a poussé à me plonger dans l’aventure fantastique de Jim Hawkins est la chronique que je dois faire de sa réécriture SF par Pierre Pelot.

L’appel de l’aventure.

Pour ceux qui ne connaissent absolument pas L’Île au trésor (ils sont peut-être plus nombreux qu’on le croit), voici un petit résumé :

Le Capitaine Billy Bones débarque à l’Amiral-Benbow, auberge tenue par les parents de Jim Hawkins. Ce vieux loup de mer, après un certain temps, reçoit la visite de ses anciens compagnons de piraterie. Ces derniers veulent récupérer la carte de l’île où le Capitaine Flint, célèbre flibustier, a caché son trésor.
Jim, qui s’est emparé de la carte, échappe aux pirates et rejoint le Chevalier Trelawney et le docteur Livesey. Ensemble, ils décident de monter une expédition pour récupérer le trésor. Ils affrètent l’Hispaniola et engage un équipage, en se fiant à un vieux marin, Long John Silver.
Quel malheur ! Car John Silver, l’homme à la jambe de bois, est l’ancien quartier-maître du Walrus, le navire de Flint. Cet homme plus mauvais qu’un démon et plus rusé qu’un renard compte bien récupérer le trésor, aidé par les pirates qu’il fait engager parmi l’équipage, en trompant Trelawney et le Capitaine Smollett.
Les pirates n’ont plus qu’à attendre leur heure : le débarquement sur l’île au trésor…

Ce qui fait de L’Île au trésor un grand roman.

Jim Hawkins, le Capitaine Flint, l’Hispaniola, l’île du squelette et surtout Long John Silver : autant de noms qui titillent l’oreille de tout à chacun. Autant de noms qui sont familiers, même si on n’a jamais lu L’Île au trésor, sans qu’on sache forcément d’où ils viennent. Autant de noms réutilisés par-ci par-là, car ils sont synonymes, imperceptiblement, de grands voyages fascinants, de dangers. En somme… d’aventures !

L’Île au trésor, c’est une histoire de chasse au trésor, de pirates et de navires en mer. Rien d’extraordinaire à première vue. Mais chacun de ces éléments est employé exactement comme on ne s’y attend pas, ce roman. La chasse au trésor en elle-même est relativement anecdotique, les pirates n’ont pas de navire au noir pavillon, le voyage jusqu’à l’île est rapidement résumé, il n’y a pas de batailles navales.
Stevenson s’intéresse surtout à nous emmener sur l’île au trésor au plus vite, tout en nous révélant ce qu’il faut du plan machiavélique de Long John Silver. Puis, une fois à terre, de nous décrire la lutte acharnée entre les pirates et les compagnons de Jim Hawkins.
L’auteur anglais oublie les passages fastidieux sur la navigation à voile ou la vie à bord d’un navire au XVIIIème. Il n'échoue pas pour autant à transporter son lecteur à bord de l'Hispaniola comme s’il y était, à insuffler le souffle de l’aventure à son récit.
Il faut dire que la narration, à la première personne – on lit en fait le récit écrit par Jim Hawkins de son aventure –, est efficace, notamment parce que l’auteur n’hésite pas à appâter de temps en temps le lecteur avec des allusions aux dangers ou fortunes qui attendent les protagonistes. L’écriture de Stevenson, directe, sans fioriture, rend le récit extrêmement vivant. Du coup, le lecteur dévore les quelques deux cents pages du livre en un rien de temps.

Il n’y a aucune (je dis bien aucune !), bonne raison pour ne pas lire L’Île au trésor : c’est un classique, c’est bien écrit, ça se lit vite, c’est fascinant, on trouve pléthore d’éditions en poche pour pas cher chez tous les bons libraires.
Alors, ceux qui ne l’ont pas encore lu, courez le faire !

Publié dans Littératures

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M
Un grand roman en effet, qui se lit d'une traite et sans l'ombre d'un ennui!
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