Le
château de Lapalu |
Les seigneurs
de Béon Vente du château La chasse aux régicides |
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Le château La tour du château a été
bâtie au début du XIIème siècle. Elle a remplacé
pour la défense des seigneurs d’Astarac la tour située
sur le Castéra bien trop vulnérable. Le château primitif avait été remanié par les BEON, et depuis a subi des modifications. Il était au XVIII siècle, avec le château de l’Isle de Noé, l’un des deux centres d’attractions et de réunions mondaines de la région. En 1789, au moment de la Révolution,
des ordres avaient été donnés pour la destruction
du château. Une démolition partielle a été
entreprise côté nord, on suppose que la chapelle a été
détruite à cette période. |
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8 juin 1944 Plus près de nous, le château de LAPALU à MONCASSIN fut le théâtre d’un combat qui opposa des soldats allemands à une section du Corps Franc Pommiès qui avait son poste de commandement ici même. Après un combat très bref, les allemands décrochèrent assez vite avec quelques pertes. Le jeune ABADIE de Clermont rentrant
de chercher du pain fut fait prisonnier, déporté et mourut
dans ce que l'Histoire a appelé le train de la mort. |
LES ECUSSONS
Placée au-dessus de la porte d’entrée
principale, une belle pierre porte les armes du château. Curieusement
elles sont différentes de l’emblème des comtes de
BEON. Il semblerait que la pierre en forme d’écusson espagnol
fasse référence au Béarn. Un autre écusson
encore différent sculpté dans la pierre est situé
sur le haut de la tour. |
LE
CADRAN SOLAIRE
Au-dessus des loges à carrosses, il y a un très grand cadran solaire. Plaqué sur le mur des dépendances, face au sud, on ne saurait dire de quand il date ; il est un des plus originaux et des plus rares en France par sa conception. En effet, il n’a ni style plein qui porterait une ombre sur le mur pour indiquer l’heure, ni une plaque stylaire qui indiquerait l’heure par une raie lumineuse. Ce cadran est très spécial avec
sa méridienne à marguerite qui projette une tâche
lumineuse sur le cadran. Sur le haut du cadran (qui fait près de
trois mètres) une tige fixée dans le mur supporte une marguerite
presque horizontale percée en son milieu ce qui donne cette tâche
lumineuse. |