Historique de lenseignement spécialisé
26/08/1789 Déclaration des droits de lhomme et du citoyen.
Art.26 : « Toute personne a droit à léducation »
Comprendre : Education : développement des facultés physiques, intellectuelles et morales
1924 : Déclaration des droits de lenfant. Elle reprend les droits à léducation.
1959 : LO.N.U déclare (principe 5)
« Lenfant physiquement, mentalement ou socialement déavantagé doit recevoir le traitement, léducation et les soins spéciaux que nécessitent son état ou sa situation. »
10 décembre 1948 :
LO.N.U avait adopté une déclaration universelle des droits de lhomme qui reconnaissait à tout individu le droit à la vie, à la liberté, à la sécurité personnelle et sociale, au travail, à léducation et à une nationalité.
Lobligation scolaire ne sera établie quen 1882 par les lois Jules Ferry.
Genèse de lenseignement spécialisé
Au XVIIIéme siècle, Etat et enseignement ne sont pas liés. Cest lEglise qui se charge de léducation des enfants et des déshérités. Il sagit dune prise de conscience individuelle non reprise par une volonté nationale.
Précurseurs :
CONDILLAC .
Philosophe. Il met au point une technique éducative qui suit les phases successives du développement de lenfant. Cest à ce siècle quon doit le soucis de léducation et de linstruction en réaction au soucis de protection sociale qui consiste à enfermer les « anormaux ».
Labbé de lEpée. (1712/1781)
Il ouvre un établissement pour les sourds-muets.
Valentin HAUY(1745/1822).
Il crée une institution pour les jeunes aveugles et un système décriture adapté.
PESTALOZZI.
En Suisse, crée en 1798, une école pour enfants abandonnés. Cest un adepte de Rousseau et il préconise une éducation qui permet le développement progressif des qualités innées de lenfant.
Les médecins surtout sintéressent à léducation des enfants. A cette époque le médecin a la charge de « consoler » le malade.
Médicaliser la maladie mentale contient lidée de rompre le lien entre la maladie et le démon.
La psychiatrie naît en 1800 avec Philippe PINEL Qui préconise de délier les fous.
A la fin du XVIIIème siècle, le docteur ITARD fonde lenseignement des enfants arriérés. IL est connu pour sêtre occupé dun enfant sauvage : Victor de lAveyron.
Edouard SEGUIN (début XIX)
Médecin éducateur, introduit laffectivité ainsi que lactivité de lenfant dans son milieu en pédagogie. Lenseignement doit être actif, tourné vers la vie, développant toutes les fonctions et non seulement lintelligence. (voir Montessori
Une loi de 1838, par soucis dordre social, va créer linternement en asiles. Disparition de ceux-ci vers 1960.
Maria Montessori
Cet intérêt du médical va perdurer au XIXème siècle avec Maria Montessori.
Elle est chargée dun groupe denfants appelés fous. Elle doit son goût pour léducation de ces enfants au docteur ITARD. Elle élabore une pédagogie qui repose sur le principe que lintelligence et les capacités motrices sont liées. Cest parce quon favorise la motricité que lintelligence se développe. Lécole maternelle lui doit beaucoup.
Ovide DECROLY (1871/1932)
Médecin belge. Cest le désir de rééduquer lenfant irrégulier qui le conduit à la pédagogie. Mais il fonde aussi une école pour enfants réguliers. Ses principales théories concernent la méthode globale dapprentissage et les centres dintérêt. Ecole DECROLY à Saint-Mandé.
Ces initiatives privées ne seront vraiment reprises par les départements qu »après les lois Jules FERRY.
De lobligation scolaire aux classes spécialisées.
Lenseignement spécialisé conséquence de lobligation scolaire :
Lobligation scolaire secrète des réfractaires ou incapables. Auparavant, ils étaient expulsés, exclus, enfermés. Larrivée denfants considérés comme non-scolarisables va créer la notion darriéré-mental ou anormal et donc la nécessité de structures spécialisées.
Lenseignement spécial issu des revendications :
BOURNEVILLE, médecin aliéniste à Bicêtre, intervient auprès des services publics pour obtenir la création des classes spécialisées. Il soignait des enfants qui étaient parqués dans les mêmes services que des adultes et pour éviter lhospitalisation (le surcoût !) réclame les classes spécialisées.
Loi du 15 avril 1909.
Il sagit dun compromis entre le scolaire et le médical. La loi donne la possibilité aux communes et aux départements de créer des classes de perfectionnement et des écoles de perfectionnement. Ces structures accueillent des enfants arriérés scolaires des deux sexes et de 6 à 13 ans. Les instructions pédagogiques préconisent « linitiation aux techniques de base de la vie intellectuelle /t le développement de connaissances utilisables dans la vie quotidienne. »
Période ségrégative.
Mise en place institutionnelle.
1882/1909
Elle reste sous linfluence du médical. On explique tout par le facteur organique. Cest la primauté de linné. Puisque les troubles sont considérés comme innés, ils en deviennent irrémédiables et par consequents intraitables par la pédagogie. Cest en 1905 que lon voit apparaître le terme danormalité.
Théodore SIMON et Alfred BINET conçoivent les premiers test dintelligence. (Le BINET-SIMON) pour mesurer lintelligence des enfants de Paris.
La loi du 15 avril 1909 fonde lorganisation (les conseils) institutionnelle de classe pour une catégorie denfants débiles légers. Cest le début des classes de perfectionnement.
1909/1936 Jean ZAY.
Le caractère facultatif de la loi de 1909 et la conception générale de laide aux déshérités qui relève de la charité, sont des freins à la création des classes spécialisées. En 1936, il ny a que 18 classes spécialisées autonomes et 136 écoles de perfectionnement.
Jean ZAY met en place une commission interministérielle, santé, éducation et justice, qui organise les dépistages en commun des enfants déficients. Création des dispensaires dhygiène sociale.
1940/1944
LEtat Français soccupe de la protection de lenfance et de ladolescence dans le cadre de la « Régénération de la France »
1941 Dispensaires dhygiène mentale.
1943 : Concept denfant déficient et en danger moral. Le soucis est de déceler des enfants non assimilables. Création dune nouvelle classification du Docteur Lagache triant les enfants en : malades, déficients, caractériels.
1944/1964
Période caractérisée par une énorme demande de la population en besoins éducatifs : le baby-boom suscite un vaste développement des structures scolaires. Scolarisation jusque 14 ans.
La Sécurité sociale est fondée en 1945. Premiers services de psychologie scolaire avec ZAZZO disciple de Henri WALLON. Il crée la notion de débilité sociale.
« Ce nest qu en fonction dexigences scolaires et donc sociales quun individu incapable dapprendre à lire avant 11 ans peut être appelé débile. »
1946
Création des I.M.P (Institut Médico-Pédagogique) et des C.P.P. (Centre Psycho-Pédagogiques)
Age limite :12 ans
1948
Premières commissions médico-pédagogiques
1950
Expansion fulgurante des classes de perfectionnement qui sexplique par la confiance accordée aux tests.
1956
Création des I.M.PRO ((Institut Médico-Professionnel) Age limite 16 ans.
Création des C.A.T. (Centre dAide par le Travail)
On compte 3500 classes de perfectionnement.
1959
Scolarité obligatoire jusque 16 ans.
Linadaptation
1963
Création du C.A.E.I (certificat daptitude à lenfance inadaptée)
Auparavant existence du C.A.E.A (Enfance Arriérée)
Linadaptation est conçue sur le domaine du médical, de la maladie.(notion dandicapés sociaux)
La ségrégation est liée à la spécialisation et à la catégorisation.
12 août 1964 :
Un arrêté crée les classes de transition qui fait suite aux classes de perfectionnement. Il fixe les programmes et les méthodes denseignement dans les classes spécialisées. Le dépistage seffectue par des tests : QI entre 50 et 75 au BINET-SIMON)
Généralisation de lenseignement spécialisé pour les inadaptés.
Dépistage :
Deux circulaires de septembre 1965 en fixent les grandes lignes et aboutissent à la création dun fichier départemental avec signalement par les commissions pédagogiques.
Scolarisation :
Elle concerne les déficients intellectuels légers et moyens (en fonction des tests) et les inadaptés sensoriels, moteurs, sociaux.
Elle seffectue en classe de perfectionnement, 6è et 5è de transition et en Ecole Nationale de Perfectionnement. (E.N.P)
Création des S.E.S (Section DEducation Spécialisée):
Circulaire du 27 décembre 1967.
Elles sont autonomes sur le plan pédagogique et intégrées aux Collèges dEnseignement Secondaires. Mais lintégration est souvent factice : les locaux souvent séparés et les projets distincts.
La S.E.S délivre un enseignement général et un apprentissage professionnel. Elle accueille 90 élèves déficients intellectuels légers et ne présentant pas dhandicaps assiciés.
QI : 65/80
Chaque classe a un effectif de 15 élèves.
Le maître est titulaire du C.A.E.I option déficients intellectuels.
Etablissements :
Les enfants qui étaient autrefois placés en Institutions privées vont être dirigés vers des établissements :
I.M.E Institut Médico-Educatif
I.M.P Institut Médico-Pédagogiques
Ils sont privés car souvent dépendant dinitiatives dassociation. Leur objectif est dassurer laccueil le plus large et le plus diversifié.
Lagrément de ces établissement varie beaucoup dans la mesure où ils sont géographiquement dispersés.
Le but de ces établissement nest pas de constituer des guetto mais dassurer dune part une protection et dautre part de nouvelles conditions de vie à lenfant. La logique qui sous-tend cette période relève du psycho-sociologique :
Le QI
Le handicap social.
Le milieu social, source dinégalité, apparaît comme un critère déterminant de sélection. On commence à parler denfant en difficulté plutôt de débile mental.
Période préventive.
On saperçoit que lon intervenait souvent trop tard. On se rend compte que le QI nest jamais quelque chose de fixe. La prévention apparaît dans le monde juridique. La sanction ne serait que lexpression de léchec de la prévention. A l école, léchec scolaire entraîne lexclusion. Or lexclusion est vécue comme léchec du système éducatif. Laction pédagogique doit donc devenir préventive.
Parallèlement, une nouvelle conception du développement humain se fait jour :
Jean PIAGET, suisse, révèle certaines insuffisances du système BINET-SIMON. Pour lui, la méthode du QI se fonde sur des tests qui ont uniquement une pouvoir de prédiction en matière scolaire. Elles reflètent une connaissance acquise de lindividu vivant dans un contexte familial spécifique.
(Exemple : Qui a écrit lIliade ? )
En revanche, les tests dintelligence évaluent rarement la faculté dassimiler une connaissance nouvelle.
Les tests de QI sont également remis en cause par BRUNER :
Pour lui, les interactions entre lenfant et les adultes ou autres enfants plus âgés, permet à lindividu de se développer.
Si un individu ne parvient pas à construire sa pensée, cest parce que son éducation ne lui a pas permis par manque de médiations précoces qui dote lenfant de processus de pensées.
Si lon admet que lenfant se développe et que la notion de linné retrouve une juste place, la prévention prend tout son sens. Lidée de correction ou de curation disparaît. Lenfant en difficultés nest plus considéré comme un débile mais comme un individu ayant un rythme de maturation plus lent.
Proverbe chinois :
« Il faut beaucoup de chemins pour que chacun arrive en haut de la montagne. »
Les G.A.PP
Circulaire 70083 du 9 février 70 sur les GAPP et les sections et classes dadaptation.
Une notion nouvelle apparaît : laide
Cette circulaire sera reprise et affinée par celle du 25 mai 1976
Loi n° 75534 du 30 juin 1975
Loi dorientation en faveur des personnes handicapées.
Article 1 :
« La prévention et le dépistage des handicaps, les soins, léducation, la formation, lorientation professionnelle, lemploi, la garanti dun minimum des ressources, lintégration sociale et laccès aux sport et aux loisirs du mineur et de ladulte handicapé physique, sensoriel ou mentaux constituent une obligation nationale. »
Quatre principes découlent de cette loi :
Lobligation éducative
Laide aux enfants en difficulté
La prévention et le dépistage dès la maternelle
Le partenariat : parents, monde médical
Circulaire du 28 mars 77 sur la
pédagogie de soutien à lécole primaire.
Elle sintéresse aux enfants qui ne relèvent pas de léducation spécialisée. Elle concerne les enfants présentant une certaine lenteur dans les acquisitions scolaires. Elle se pratique à linitiative et sous la responsabilité du maître de la classe avec laide éventuelle dun G.A.P.P qui propose des solutions.
Les anciennes commissions pédagogiques sont transformées en :
C.C.P.E : Commission de Circonscription Préélémentaire et Elémentaire
et en :
C.C.S.D : Commission de Circonscription du Second Degré
Le mot « intégration » apparaît dans les circulaires.
Circulaires 82048 du 29 janvier 1982 et 82082 du 29 janvier 1983
Ces deux circulaires mettent en uvre une politique dintégration en faveur des enfants et des adolescents handicapés et mettent en place des actons de soutien et des soins spécialisés en vus de lintégration dans des établissements scolaires ordinaires des enfants et adolescents handicapés.
Le C.A.P.S.A.I.S :
Certificat dAptitude aux Actions Pédagogiques Spécialisées dAdaptation et dIntégration Scolaire.
Il a été créé le 15 juin 1987.
Loi dorientation du 10 juillet 1989.
Elle met lenfant au cur du système éducatif. Points forts :
Création des cycles dapprentissage
Lâge nest plus primordial. Le développement physiologique et psychologique de lenfant importe davantage.
Lancement dun plan : lecture, avec évaluation en début de cycle :
CE2 et Sixième.
Initiation à une langue vivante
Nouveau calendrier alternant des périodes de sept semaines de classe et sept semaines de vacances.
Naissance des I.U.F.M avec formation commune des Professeurs dEcole et des Professeurs de Lycée et Collèges. Le recrutement se fait au niveau de la licence.
Obligation de constituer un Projet dEcole incluant la dimension spécialisée.
Cette loi dorientation encourage le développement de lintégration en milieu scolaire ordinaire des enfants en difficultés. Cette intégration doit apparaître dans le Projet dEcole et au Conseil dEcole.
Période systémique ou intégrative depuis 1990
Introduction :
Linfluence intégrative apparaît dès 1980 mais il faudra attendre la loi doreientation de 1989 pour quelle soit institutionnalisée. La mission prioritaire des établissements spécialisés devient laide à l intégration des élèves handicapés à lécole ordinaire.
Ceci implique de gros bouleversements dans le travail des instituts et des maîtres qui accueillent.
Lapproche systémique est une nouvelle approche qui prétend se charger de la totalité du phénomène éducatif. Elle prend en compte les apports de la psychologie et de la psychologie sociale. Elle envisage la prise en compte de la totalité des éléments quelle intègre.
Il faut considérer lélève dans son acception globale (sa personnalité). Les élèves sont donc maintenus dans le milieu scolaire ordinaire et cest le dispositif scolaire qui est modifié.
Aider les élèves cest leur fournir lenseignement autrement ! Le programme est identique.
Dans une perspective systémique, il faut redistribuer les moyens, adapter les structures et la pédagogie à lélève.
La loi dorientation de 1989 rejette la notion de débilité : la réactivation du fonctionnement cognitif est considérée comme possible quel que soit lâge. Elle est nommée : courant déducabilité cognitive.
Les séquences daide ne se limitent plus à des répétitions.
Les erreurs et les déficits momentanés ne sont plus considérés comme des obstacles mais comme des possibilités de recherche de mécanismes défaillants.
En pédagogie, on insiste sur la prise de conscience et sur le temps de réflexion.
Lélève construit au cours de ses expériences, ses propres outils de développement et de formation.
On laide aussi à maîtriser ses outils de penser en maîtrisant ses comportements : pouce ! Je réfléchis !
La loi dorientation amène
un changement dans la pédagogie par lobligation du Projet dEcole et de la pédagogie différenciée
un changement dans lorganisation de lécole parla mise en place des cycles grâce à laquelle lenfant doit trouver un enseignement proche de ses connaissances réelles.
On passe de lenseignement spécialisé à lenseignement adapté puisque désormais il doit sadapter aux élèves.
Nouvelle nomenclature des déficiences, incapacités et désavantages.
Larrêté du 9 janvier 1989 sinspire de la nouvelle nomenclature proposée par LO.M.S.
Il sagit dun modèle médico-social qui comporte une organisation tri-axiale fondée sur la distinction établie, par le Docteur WOOD et le professeur GROSSIORD, entre :
Les déficiences
Les incapacités
Les désavantages
La notion de handicap prend un caractère relatif. Elle ne se pose plus comme une constante liée à la personne mais comme une variable dépendante de la situation et de lenvironnement.
On a recensé neuf types de déficiences : Voir document annexe.
Cette nouvelle approche a pour conséquence dexclure du champ de lenseignement spécialisé traditionnel et du handicap toute une population de déficients intellectuels légers.
Mise en place des R.A.S.E.D (Réseau dAide Spécialisé aux Elèves en Difficultés.)
Circulaire du 9 avril 1990.
Lorganisation de lécole maternelle et élémentaire en cycle se fonde sur la double préoccupation :
De prendre en compte la durée réelle des apprentissages
Les différences de rythme dacquisition des enfants
On met ainsi en place de longues périodes dapprentissages qui évitent les redoublements et les échecs consécutifs.
Parallèlement, un dispositif daide aux élèves en difficultés sarticule aux classes ordinaires. La circulaire citée plus haut précise les aides à mettre en place : PT 1-2
La première aide relève du maître de la classe dans le cadre dune pédagogie différenciée. Le signalement peut se faire par écrit ou pas. (Cest vrai que lon nécrit pas tout ce que lon peut dire !)
Action dAide Spécialisée du Maître à Dominante Pédagogique (option E) :
Leur objectif est daméliorer les capacités de lélève à dépasser les difficultés quil éprouve dans ses apprentissages scolaires.
Pt 2-1
Cette remédiation se fait en classe dadaptation ou en regroupement dadaptation.
En ce qui concerne la carte scolaire, on a fixé leffectif de la classe dadaptation à 15 élèves.
Le Conseil des Maîtres et le Projet dEcole tiennent compte de la classe dadaptation ou des regroupements dadaptation. De manière générale le maître option E na pas à intervenir en relation duelle.
Les actions dAide Spécialisées à Dominante Ré-éducative. (option G)
Elles se font à lécole maternelle et élémentaire, en accord avec les parents puisque le maître option G travaille sur les relations que lenfant entretient avec sa famille. Laide peut se pratiquer en relation duelle ou en petits groupes.
Changements par rapport au G.A.P.P :
La distinction entre élève en difficultés et élève handicapé.
Le réseau est un dispositif de lécole ordinaire pour répondre aux difficultés scolaires.
Laccord des parents est nécessaire pour les missions ré-éducatives et psychologiques.
Le maître E peut intervenir pour la rédaction dun Projet dIntégration.
Lintervention du réseau dAide ne dépend pas dune décision de commission. (Sauf pour certains IEN)
Scolarisation des élèves handicapés à lécole primaire.
Circulaire 91302 du 18 novembre 1991
Intégration des des enfants et adolescents handicapés. Elle définit le projet intégratif.
Circulaire 91304.
Elle crée les CLIS Classe dIntégration Scolaire
Deux types daide sont mis en place :
Intégration dans une classe ordinaire
lorsque la nature du handicap le permet et que les conditions daccueil sont réunies. On signe une convention pour une intégration à temps complet ou partiel. On peut demander laide dun maître itinérant ou de personnels qualifiés.
(SESSAD soins à domicile Age limite 20 ans)
Accueil dans les CLIS.
Leffectif est de 12 élèves qui doivent imérativement être reconnus par la C.C.P.E voire par la C.D.E.S.
On compte quatre types de CLIS :
Handicapé mental CLIS 1
Handicapé auditif CLIS 2
Handicapé visuel CLIS 3
Handicapé moteur CLIS 4
Depuis 1992, les C.C.P.E se sont vu confier le suivi des intégrations. Touteintégration est soumise à la rédaction dune convention dintégration entre lécole daccueil et létablissement dorigine,sil existe, et avec les parents.
Scolarisation des adolescents handicapés.
Elle se fait en S.E.S, L.E.A ou U.P.I
Les circulaires du 6 février 1989 et du 14 décembre 1990 définissent de nouvelles missions pour les S.E.S :
Evolution des objectifs généraux vers une qualification de niveau 5 cest-à-dire CAP.
Mise en place dune politique dintégration pour les enfants et adolescents handicapés.
Le projet détablissement doit tenir compte de la S.E.S et envisager les échanges au sein du collège.
Les élèves sont orientés par la C.C.S.D. Celle-ci évite dadmettre des élèves dont léchec nest dû quaux problèmes de comportement ou de maîtrise de la langue.