KUELAP 2 : LE TRAJET/ KUELAP 2 : EN CAMINO A KUELAP

Finalement on part vers 7 heures. On n'est plus que quatre dans un grand van, avec un petit brun comme guide. Il s'appelle Demosteno, pas moins !

Il y a presque 2 heures de route mais le paysage est grandiose alors ca vaut la peine. De lacet en lacet on s'enfonce dans la montagne. Il y a bien de la culture parfois et meme des parcelles mais sur des flancs de montagne tellement inclines que l'on se demande comment l'on y accede et coment on evite glissements de terrains. Par contre une chose est sure, a la difference des autres terres agricoles, elles n'appartiennent pas a un grand proprio ni meme a une communaute mais bel et bien au paysan qui la cultive. Pas courant et tant mieux pour eux.

On passe d'abord par un petit village moderne, le nouveau Kuelap, tout au-dessus de l'ancien Kuelap et finalement on arive. Il ne reste plus qu'une petite randonnee de 40 minutes pour arriver au site meme. Comme je suis tres motive rien ou presque ne va m'arreter. Et comme il ne fait pas trop chaud c'est parfait.

LES HOTELS ? PAS POUR DORMIR ! LOS HOTELES ? NO PARA DORMIR !

 Si l'on s'imagine naïvement qu'un hotel c'est pour dormir, et bien sur se laver, on a souvent tout faux. Bien sur c'est différent selon le prix des hôtels mais vu mon budget...trois mois de voyages...

Pour les gens, en Amérique latine, aller a l'hôtel c'est principalement pour regarder la télévision et très fort bien sur. Éventuellement c'est aussi pour dormir a moins que l'on ne fasse les deux en même temps. On m'a aussi dit que la tele couvrait parfois les voix.... C'est clair tout le monde doit en profiter, merci les gars ! Alors quand il y a foot les sempiternels GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOLLLLL des demeures mentaux, pour dormir autant s'enterrer sous le matelas avec des boules Quies !

Des fois je me suis levé pour demander de baisser le son, cela n'a jamais pose de problème, une autre fois les gens n'ont pas voulu répondre alors on m'a change de chambre.Il y aussi le cas ou le hall de l'hôtel devient le salon TV en fin de soirée de la toute la bande de copains. Pourquoi pas ? Mais moi je veux dormir aussi incongru que cela puisse paraître...

Il y aussi le cas ou le hall de l'hôtel devient le salon TV en fin de soirée de la toute la bande de copains. Pourquoi pas ? Mais moi je veux dormir aussi incongru que cela puisse paraître...


-----------------------------------------------------------------------

KUELAP 1 : LE DRAMA /KUELAP 1 EL DRAMA

Comme appris au retour de la ballade-cata, les jeunes avaient fait un accord pour un van et un guide, a 25 soles par personne, environ 8 euro. départ a 6, petit groupe, premiers arrives sur place, bref un super bon plan.

Seulement voila quand on arrive au lieu de rendez-vous, le chauffeur nous dit qu'il a reçu un appel de la vieille de l'hotel, disant qu'il serait sans doute mieux que l'on parte avec son groupe a 8.30, a 40 soles. Elle a du lui faire comprendre plus ou moins ouvertement que c'était cela ou plus de clients d'aucune agence.

Comme il n'y a pas d'autre solution, la mort dans l'âme on s'inscrit avec le tour officiel. Seulement voila, il y a parmi nous un péruvien, un grand monsieur, et lui ne l'entend pas comme ca, il renégocie avec Pablo et finalement ca marche a nouveau avec lui. Il faut donc aller se faire rembourser mais c'est NIET. Pour ma part , c'est clair, même s'il faut payer a nouveau pour partir en petit groupe et etre les premiers sur le site, pas de problème. C'est ce que pensent aussi le péruvien, la française, l'australienne. Pour les autres c'est le drama. je n'arrive pas a le croire ! Venir de si loin et se priver d'une excursion presque en solo pour ne pas perdre 13 euros, c'est trop pour moi !!!


--------------------------------------------------------------------

ISCAY HUARANCCACHUNCAYOC ORCCOCUNA

Ca pourrait etre le nouveau titre du blog en quechua :

ISCAY HUARANCCACHUNCAYOC ORCCOCUNA


PS : merci a YURI BARRIENTOS PAREDES (CUSCO) qui envoie un salut a la ville de CUZCO :

"NAPAYCUCUCMIN JATUM COSCO LLACTA"

("Je te salue grande ville de Cuzco")

-------------------------------------------------

Podria ser el nuevo titulo del blog en quechua :

ISCAY HUARANCCACHUNCAYOC ORCCOCUNA

PD  :  gracias a  YURI BARRIENTOS PAREDES  (CUSCO)  quien manda un saludo a la ciudad de CUSCO :


"NAPAYCUCUCMIN JATUM COSCO LLACTA"

( "Yo te saludo gran ciudad  de CUSCO")

CLASSIFICATION DES ESPECES (SUITE ET FIN)

Heureusement beaucoup de voyageurs sympas frequentent les "hostales"ou autres hotels bon marche  pour  routarsds, curieux ou  nostalgiques comme moi.

- les catalans . la creme des voyageurs. A la fois latins, droles sans etre vulgaires, cultives, pas d'exces dans la boisson, ceux que ca interesse sont restes a applaudir le Barca et ses exploits.
- les espagnols se defendent pas mal aussi, un peu plus fins d'ailleurs ce qui confine parfois quand meme a un certain de superiorite. Ma seule reserve a leur egard est la maniere dont ils prononcent le "C"  dans certains cas et le "Z". Pourquoi ? Va savoir.. Les basques ? Je n'en connaissais pas mais celui que j'ai vu m'a laisse une impression amere...
- les montrealais : tres sympas aussi. Ce sont des nord-americains sans en avoir les defauts. On peut parler  de tout avec eux avec en plus un regard tres different. Ils sont particulieremnt ouverts et tolerants. Les quebecois, c'est autre chose. Comme je ne comprends pas toujours ce qu'ils disent, je dois faire repeter et a la fin je me lasse, je finis par dire "bien sur" en permanence, ils s'en apercoivent et se fachent.
 - les allemands : droles, ouverts, d'une grande richesse culturelle, guere bruyants, un peu fetarts mais ce n'est pas le but du voyage. Ils se souviennent que la fete de a biere c'est a Munich, pas a  Cuzco. On peut pas mal parler avec eux parce-que meme s'ils dedaignent un peu les francais, on les comprend, ils adorent la France.  C'est parfait je suis comme eux.
-- les suisses : vraiment sympas. ils ne se la jouent pas alors qu'ils pourraient. Comme les allemands ci-desus ce sont des compagnons de voyage extrement surs, c'est important dans les contrees sauvages sauvages que nous traversons.

- les japonais : alors que presque tous ceux que l'on voit ci-dessus voyagent au moins a deux, les japonais voyagent seuls. Ils sont consciencieux, annotent leur guide ecrit en japonais avec un petit crayon papier pour ne rien oublier. Une fois que c'est fait, le moment de timidite passe, c'est vraiemnt une des converations les plus enrichissantes. Ils ont ce fameux petit rire : hihihihi qui me fait toujours sourire.
-  les latino-americains : je les avais oublies. C'est clair, dans la plupart des cas, ce n'est pas avec leurs economies ni en travaillant qu'ils peuvent voyager. Merci papa, merci maman, cela se ressent. Quoiqu'il en soit, autant les gars sont sympas et rieurs autant les filles sont pincees. Ce sont les futures pimbeches ou intellotes des quartiers bien  gardes de Mexico ou de Bogota.
Mais a cote de ces gosses de riches, il y a les chiliens et les argentins, qui sans etre pauvres, sont plus independents, ne doivent rien a personne. Si les chiliens sont les plus serieux, les argentins sont un super bon trip.  J'aime leur espagnol et ils sont tellement decales !

------------------------------------------------------------------------------
 Afortunadamente muchos viajeros simpaticones frecuentan los "hostales" otros hoteles buenos y baratos para mochileros curiosos o nostálgicos como yo.


- Los catalanes. La creme de los viajeros. A la vez latinos, divertidos sin ser vulgares, cultivos, beben sin exceso, a aquellos quienes les interese se quedaron a aplaudir Barça a casa y sus hazañas.

Los Españoles se defienden bastante también, un poco más finos todavia, lo que les confina a veces un cierto sentido de superioridad. Lo único que me llama la atención es la manera de pronunciar la "C" en ciertos casos y la "Z". ¿Por qué? Vete tú a saber.

- Los de Montreal: muy simpaticós también. Son norte-americanos sin tener los defectos propios de allí. Podemos hablar de todo con ellos y eso con un punto de vista muy diferente. Son particularmente abiertos y tolerantes. El quebecois, es otra cosa. Así como no comprendo siempre lo que dice, debo hacer repeter y como al fin me canso, acabo por decir "por supuesto" sobre todo, sin interrupción, se dan cuenta y se enojan.

- Los alemanes: chistosos, abiertos, de una gran riqueza cultural, poco ruidosos, no tan festejantes porque no es el fin del viaje. Se acuerdan que la Fiesta de la Cerveza esta en Munich, no en Cuzco. Podemos hablar bastante con ellos porque aun si ven a los franceses un poco de alto, los comprendo, si quieren Francia. Es perfecto, soy como ellos.

- Los suizos: simpaticos tambien. Ellos no actúan mientras puedan. Así como los alemanes arriba, son compañeros de viaje bastante seguros, es importante en las partes salvajes que atravesamos.

- los japonéses: mientras que casi todos los que se ven más arriba viajen por lo menos en par, los japonéses viajan sólos. Son conciendos, anotan a su guía escrito en japonés con un pequeño lápiz papel para no olvidar nada. En cuanto es hecho, el momento de timidez pasado, tienen una conversacion tan enriquezante... Tienen esta pequeña risa famosa: hihihihi que me hace siempre sonreír.

- los latino-americanos: los tenía olvidados. Está claro, no viajan con sus ahorros ni por su trabajo tampoco. Gracias papá, gracias mamá, esto se resiente. Poco importa. Los mozos son simpaticones y risueños, las chicas son finas. Son las futuras marisabidillas o listillas de la zona bastante vigiladas de México o de Bogotá.

Pero al lado de estas grandes riquezas, están los chilenos y los argentinos que, sin ser pobres, son mas independientes, no deben nada a nadie. Si los chilenos son los más serios, los argentinos también. Me encanta su español y son tan educados!

TREMBLEMENT DE TERRE /TEMBLOR

Avant-hier matin en prenant le petit déjeuner a l'hôtel tous nous demandent si l'on ressenti " EL TEMBLOR" . Quel tremblement de terre ? eh bien voila, dans la nuit il y eut un tremblement de terre de 4.3 sur l'échelle de Richter. mais nous les clients on n'a rien ressenti. Que ca soit Ludovico l'equatorien et ses frères, ou sa mama au sommeil fragile, personne ne s'est rendu compte de rien alors que les gens d'ici ont tous ete réveillés. Finalement c'est peut-être nous les endurcis....


Commentaires sut Internet :
ransak tuesta (ransak) : poco a poco comienzo a creer en los maya y que el fin del mundo sera en el 2012.....jaja

scbaz .. (cbazlima) : pero si toda la vida hemos tenido sismos y demas fenomenos naturales!., mucho antes de los mayas!!!!
http://www.trome.com/tonline/Html/2010-04-20/ontractualidad1086452.html

DES TRUCS SYMPAS EN COLOMBIE /BATEAS SIMPATICAS EN COLOMBIA

Il y a des trucs bien sympas en Colombie qui permettent de faire quelques économies et d'éviter un gaspi bien propre a notre société. Selon les cas c'est meilleure pour l'environnement ou la santé.



- les minutes de telephone : en Colombie beaucoup moins de gens qu'ailleurs, Europe ou Amérique du nord, a des téléphones portables. Pour compenser il y a un système tout simple. Partout on peut acheter des communications par minutes. Presque tout le monde en propose. Non seulement les petits magasins, les milliers de stands de ventes de douceurs ou de chips mais aussi et surtout des femmes assises sous un parasol avec un panonceau : 100, 150 ou même 200 pesos la minute, selon les quartiers*. Sans telephone portable, il n'y a pas cette addiction a l'appareil, aux SMS, les téléphones ne sonnent pas partout et a chaque instant. Bref on a l'impression d'être a nouveau dans la vraie vie.

- les motos-taxis : on les voit principalement dans les petites villes, les villes a la géographie accidentée qui n'intéressent pas ces messieurs les travailleurs acharnes que sont les taxis. C'est alors qu'apparaissent les "motos-stops". Les conducteurs ont un gilet de protection orange avec le matricule de la moto en gros et lorsqu'ils chargent un passager ils lui prêtent un casque. C'est pas cher, très pratique et c'est donc très populaire.

* I euro = environ 2700 pesos colombiens.


(CASI) MORTELLE RANDONNEE /

En arrivant a CHACHAPOYAS, au petit matin, je file tout droit a l'hotel Revash recommande par tous le monde. Ca a l'air pas mal : le patio, les arbres et meme un pasiflora dont les petits fleurs ont un effet apaisant. Pendant que je remplis les papiers, le gars de l'accueil me propose tout de suite l'excursion a Kuelapa qui part une une heure plus tard. Comme je suis creve, c'est non. Je m'apercevrai rapidement que cet hotel est finalement devenu une vraie planche a billets d'excursions.

Je fais une petite sieste et je retourne a la réception pour payer. A ce moment-la le patron me propose une autre excursion, en fait une randonnée, aux cascades de GOCTA, 1700 m de haut, tu parles Charles. Mais pourquoi pas ? Je luis parle cependant de ma rotule cassée, de mon opération et je lui dis que je dois faire très attention. Il m'assure alors avec un geste de la main que c'est "LLANO" (plat). OK, ca marche.

Jose Luis, le guide arrive, bonne bouille, souriant, avec un uniforme de ranger un peu fantaisiste.



CHACHAPOYAS

CHACHAPOYAS, CHACHA, pour les inities, est une petite ville tranquille perdue sur les contreforts andins, a la limite de la plaine amazoniale et d'ailleurs officiellement elle fait partie de la province d'Amazonas.

C'est une petite ville comme comme je les aime. Bien sur elle a son inévitable "Plaza de Armas" coloniale bordée de maisons du même type mais un peu plus loin les choses changent radicalement. Depuis une vingtaine d'années la ville s'est enrichie est développée. Tout a cote une petite ville moderne est née, faite de bric et de broc, une vraie ville, une ville vivante comme je les aime. Il y a des maisons de toutes les couleurs, en parpaings, en briques, aux toits de tuiles ou de zinc, des paneaux voyants, des fins de rue en terre, des stands de boutiques en vrac sur le trottoir, de la bouffe en plein air, un vrai plaisir.


A l'oppose, toutes les belles maisons de la "Plaza de Armas" abritent maintenant des agences de voyages, des hôtels, des restaurants, des boutiques de recharges pour portables et autres élégances commerciales. Tout cela me dégoûte. Tout comme d'ailleurs me fatiguent toutes ces villes sans doute authentiques, repliées sur leur histoire et l'artisanat. Dans le même genre, au Mexique, la plupart du temps, les monuments n'ont sans doute pas ete nettoyés depuis leur construction, c'est lourd, cela fait deuil. Ici au Perou et un un peu plus tôt en Colombie et en Équateur, c'est différent.

J'ai connu, j'ai aime et je m'en suis lasse.

---------------------------------------------------------------

 CHACHAPOYAS, CHACHA para los inicios, es una ciudad pequeña como me gustan. Claro ella tiene su inevitable "Plaza de Armas" colonial bordeada por casas del mismo tipo pero un poco más lejos las cosas cambian radicalmente.


Desde una veintena de años la ciudad se enriqueció y se ha desarrollado. Al lado de la ciudad antigua, una ciudad pequeña moderna nació, hecha de aquí y de allí, una verdadera ciudad, una ciudad viva como me gustan. Hay unas casas de todos los colores, en perpiaños, en ladrillos, a los tejados de tejas o de cinc, paneaux vidente, fines de calle en tierra, stands de tiendas a granel sobre la acera, de la manduca al aire libre, un verdadero placer.

A lo opone, todas las bellas casas de "Plaza de Armas" protegen ahora agencias de viajes, hoteles, restaurantes, tiendas de recargos para celulares  y otras elegancias comerciales. Todo esto me da asco. Totalmente como por otra parte me cansan todas estas ciudades sin duda auténticas, replegadas sobre su historia y la artesanía. En el mismo género, en México, la mayoría de las veces, parece que los monumentos no estuvieron limpiados desde su construcción, es pesado, esto dice adiós. Aquí en Perou y uno un poco antes en Colombia y en Ecuador, es diferente.

LA BLAGUE INTERDITE / LA BROMA PROHIBIDA

Il parait que c'est a CALI que l'on peut voir les plus belles femmes de Colombie. Pour s'en persuader, il suffit d'aller au parc Bolivar le dimanche ou on les voit défiler. Il parait quand même que c'est le plus souvent grace au Docteur Lookgood. Mon voisin d'hôtel le confirme en disant que ca plaît aux petits maffiosi locaux. Comme c'est justement dimanche, je vais au parc Bolivar et je n'y vois que des petits vieux assis sur leurs souvenirs. Il doit y avoir erreur, mais ce n'est pas grave, je m'en tire avec deux grosses boules de glace hyper bonne.


Le lendemain, au moment de partir de l'hôtel, la super posada san Antonio, Doña Claudia, la patronne me demande si je me suis rendu compte que les femmes sont très belles a Cali. Je réponds oui, bien naturellement. Elle insiste en portant les mains a la poitrine et ajoute en riant :
- vous comprenez, il y a un dicton ici :

- a Cali, il n'y a pas de femmes pauvres, il n'y a pas de femmes laides.
On rit tous, y compris l'intellote de Bogota.
Très drôle, dis-je a Doña Claudia, dommage que je ne puisse en parler sur mon blog en France.
- et pourquoi ?
- c'est trop long a expliquer, hélas...

------------------------------------------------------------------------------------
 

(CASI) MORTELLE RANDONNE/ EXCURSION (CASI) MORTAL

En arrivant a CHACHAPOYAS, au petit matin, je file tout droit a l'hotel Revash recommande par tous le monde. Ca a l'air pas mal : le patio, les arbres et meme un pasiflora dont les petits fleurs ont un effet apaisant.  Pendant que je remplis les papiers, le gars de l'accueil me propose tout de suite l'excursion a Kuelapa qui part une une heure plus tard. Comme je suis creve, c'est non. Je m'apercevrai rapidement que cet hotel est finalement devenu une vraie planche a billets d'excursions.


Je fais une petite sieste et je retourne a la réception pour payer. A ce moment-la le patron me propose une autre excursion, en fait une randonnée, aux cascades de GOCTA, 1700 m de haut, tu parles Charles. Mais pourquoi pas ? Je luis parle cependant de ma rotule cassée, de mon opération et je lui dis que je dois faire très attention. Il m'assure alors avec un geste de la main que c'est "LLANO" (plat). OK, ca marche.

Jose Luis, le guide arrive, bonne bouille, souriant, avec un uniforme de ranger, plutot decale dans le fin fond du monde. Un van nous conduit a une heure du bled et la randonnee commence. En fait cette marche n'a rien de plat. Ce ne sont que montees et descentes, certes aves des marches, parfois, mais ca devient vite un cauchemar. Il y en a pour presque 7 km. Je dis alors a Jose Luis que pour moi ca ne valait pas la peine. Il me propose alors de m'arreter a un lieu dit le "mirador" et d'attendre son retour avec les autres pour repartir ensemble et il s'en va.




Il faisait deja froid mais en plus un orage se met de la partie, avec grele, pluie battante et encore plus de vent. Plein de petits muletiers vienent s'abriter et l'on cause pour passer un temps qui n'en finit plus. Mais la pluie cesse enfin et ils s'en vont tout contents, avec leurs rires, et moi je reste tout seul et tout songeur.



J'attends encore un peu. Le basque de la randonnee arrive, me demande si j'ai vu les autres. Non bien sur, alors il declare se tailler avant qu'il ne fasse nuit. Et moi ? Creve, mon vieux !!! Finalement je decide de partir. Je marche et je marche...Avec l'obscurite, ca devient difficile d'avancer. A un detour je vois les lumieres de deux villages au loin et je me dis que j'ai du louper une intersection. Il fait nuit, j'ai froid et je commence a avoir un sacre spleen, pour ne pas dire plus. Enfin, j'entends des voix et c'est le petit groupe qui arrive, l'israelienne et la hollandaise d'abord, puis la francaise et le peruvien et enfin la quebecoise avec Jose Luis, Deux petites lampes torche pour tout cela, ce n'est pas vraiment pas beaucoup.


Je m'engueule avec l'israelienne en lui disant que vu les conditions ils auraient pu rentrer plutot, mais a l'inverse de ce m'a dit le guide ell m'assure qi'ils ne sont restes que deux minutes. Tu penses ! Je la boufferais !
On devait rentre au maximum a 6 heures en plein jour, on arrive a 8 heures dans la nuit. Je suis sacrement en colère. Je vais voir la douairière de l'hôtel et j'exige un remboursement ce qu'elle fait mais avec réticence.


J'en profit aussi pour demander en plus pour demander le remboursement de l'excursion a KUELAP. La raison ? Les jeunes m'ont appris pendant le retour en ville qu'ils avaient engage une voiture et un guide pour beaucoup moins cher que l'hôtel et surtout qu'ils partiraient a 6 heures du matin, avec l'assurance comme ca d'être les premiers sur le site.Dans un premier temps la sorcière refuse mais je fais un tel drama qu'elle finit par s'exécuter.
 ------------------------------------------------------------------------
Llegando a CHACHAPOYAS, por la mañana, voy todo recto al hotel Revash, recomendado por todo el mundo. No tiene mal aspecto: el patio, los árboles, e incluso unas pequeñas flores con un efecto apaciguante. Mientras relleno los papeles, los chicos de de la recepción me proponen enseguida la excursión a Kuelapa, que parte una hora más tarde. Como estoy reventado, digo que no. Me doy cuenta rápidamente que este hotel ha llegado a ser un verdadero tablón de billetes de excursión.
Me echo una siestecita y vuelvo a la recepción para pagar. En ese momento, el jefe me propone otra excursión, de hecho una caminata a las cascadas de GOCTA, de 1700 metros de altitud, ya ves Charles. Pero porque no? Le hablo entonces de mi rótula fracturada, de mi operacion, y le digo que debo prestar mucha atención. Me asegura entonces, con un gesto en la mano, que está LLANO.
José Luís, el guía llega, buena cara, sonriente, con un uniforme un poco fantasioso.
Un camión nos conduce a una hora del pueblo y la excursión comienza. De hecho, esta caminata no tiene nada de llano. No son más que montañas y descensos, y en las caminatas, esto puede lelgar a ser una pesadilla. Hay casi 7 km asi. Le digo entonces a José Luís que para mi eso no valía la pena. Me propone entonces de pararme en un lugar, dice el mirador, y esperar a su regreso con el resto para irnos de alli todos juntos.
 
Ya hacía frío pero ademas, una tormenta se avecinaba con granizo, fuertes lluvias y fuerte viento. Muchos pequeños senderos acababan de resguardarse. Pero la lluvia cesa al fin y ellos se van de alli todos contentos, con sus risas, y yo me quedo solo pensativo.
Espero todavía un poco. La vasca de la excursión llega, me pregunto si vi a los otros. Claro que no, asique declara de largarse antes de que se haga de noche. Y yo? Finalmente decido marcharme. Camino y camino...entre la oscuridad es dificil avanzar. En un rodeo, veo las luces de dos pueblos a lo lejos y me digo que debi perder la intersección. Se hace de noche, tengo frío y comiendo a tener un "sagrado espíritu", por no decir más. Al fin, oigo voces, y es el pequeño grupo que llega, la israelí y la holandesa primero, después la francesa y el peruano y al final la de Québec con José Luís. Dos pequeñas lámparas portátiles para todos ello, no es verdaderamente mucho.
Me cabreo con la israeli diciendola que vistas las condiciones, ellos podrían haber vuelto más temprano y el guía me dice que ellos no se han quedado más que dos minutos. Tú te crees!
Deberíamos volver como mucho a las 6 de la mañana, y llegamos a las 8 de la noche. Estoy realmente enfadado. Voy a ver a la señora anciana al hotel que me devuelvan el dinero, lo que ella hace pero sin retinencia.
Aprovecho también para además del reembolsamiento de la excursión a KUELAP. ¿La razón? Los jóvenes me han enseñado durante el regreso a la ciudad que ellos habían contratado un coche y un guía mucho más barato que el hotel y sobretodo que marcharían a las 6 de la mañana, con el seguro de ser los primeros en llegar al lugar. En un primer momento, la bruja refunfuña, pero hago tal drama que al final acaba por ejecutarlo.

ENCORE CREVE ! / UN PINCHAZO MAS !

Sur la route, entre CHICLAYO et CHACHAPOYACHICLAYO, ya pas grand chose a dire en soit, si ce n'est que tout a cote, a LAMBAYEQUE, on touve une des plus beaux musees d'Amerique latine, le Musee des Tombes Royales de Sipan, j'y reviendrai.  C'est aussi de CHICLAYO que l'on va a CHACHAPOYA, le point de départ l'excursion de  KUELAP, le second ensemble précolombien en Amérique du sud.


Par simplicité je prends le bus de nuit. En bonne logique locale, les bus de jour sont ceux qui ont les sieges-lits et les bus de nuits ceux qui ont des sièges juste un peu inclinables. Il suffit d'être habitue...
Après un énième navet américain, double en espagnol avec un sous-titre en asiatique on finit par s'endormir lorsque l'on entend un gros bling bling prolonge.

Tres vite le bus s'arrête, on descend et bien sur on a crevé. Notre SERVICE SPECIAL DE LUXE a crevé ! Le chauffeur, s'y met, et la sueur mouille complètement son marcel. Il est vrai que ce n'est pas facile. Il est oblige de monter sur la croix du vilbrequin pour retirer les boulons.

On est tous la a regarder ce film muet pas vraiment drole.  J'avoue ne pas avoir ose prendre des photos et pourtant l'envie ne m'en manquait pas. La police de la route, arrive, freine et repart. Des dizaines de camions et de bus font pareil, solidarité routière oblige...Finalement, au bout d'une heure, le pneu est change et l'on va repartir. Je regard la marque du pneu : Goodyear ... Tout s'explique, ... !

LA PLAINTE OFFICIELLE / LA DENUNCIA OFICIAL

LE VOL !!! / ¡ EL ROBO!

Après avoir reçu le bagage, bouscule par les chauffeurs de taxis, j'ai demande ou changer de l'argent pour prendre un taxi mais le gars m'a répondu qu'ils ne s'en chargeait pas, contrairement a ce que l'on nous avait assure a Guayaquil. Il nous fait rapidement sortir du garage et nous voila, au moins quelques uns, des étrangers surtout, sur le trottoir avec des dollars et non avec avec des soles, la monnaie locale. On se demande quoi faire et puis soudain, une main se fourre dans ma poche, y saisit ce qu'il y a, j'ai a peine le temps de me retourner que je vois déjà un mec courir au loin avec un autre a ses cotes. J'espère naïvement un moment qu'il lui coure après mais ce n'est qu'un complice.
Je saute  le reste... a quoi bon... ? Je raconte ce qui m'est arrive a des badauds qui s'approchent et bien sur tout le monde y va de son attendrissement  hypocrite avec des conseils aussi tardifs qu'entendus mille fois, oubliant que ce genre de truc peut arriver a tout le monde y compris en plein Paris.

Bref je me trouve sans porte-monnaie (70 dollars), sans carte de crédit et sans portable, un petit portable acheté Colombie dont je ne m'étais jamais servi. Même si j'ai la rage, il faut quand même réagir. Je parle de tout cela au jeune de la CIFA (la compagnie du bis) qui avoue que la plupart des chauffeurs de taxi sont des "vagos", des bidons, et quand j'en parle a l'hôtesse, elle répond qu'il y a une salle d'attente dont elle s'est bien abstenue de nous parler a l'arrivée a Piura. Elle me donne quand même 3 soles, le prix de la course du taxi.. Malgré cela, je demande a l'un des chauffeurs de taxi bidon qui m'avait tellement presse pour me conduire a l'hôtel s'il peut le faire maintenant que je n'ai plus d'argent. Il sourit et tourne sa gueule ! Enfoiré ! Va au diable !

Dans la réalité il me reste heureusement une cinquantaine d'euros dans la poche a documents. Cela m'aidera a tenir. Pour la suite, le plan est simple. Je préviens ma sœur, elle fait bloquer la carte de crédit, elle m'envoie de l'argent par Western Union et quand j'arrive a Lima j'ai ma nouvelle carte.

Que Dios la bendiga ! (Que Dieu la bénisse !)

LA CATEDRALE DE SEL DE ZIPAQUIRA / LA CATEDRAL DE SAL DE ZIPAQUIRA


Note : dans le cas de la Cathedrale de Sel de Zipaquira, la pile de l'appareil photo etait morte alors il n'y aura jamais de photos, d'ou le lien ci-dessous.

J'avais entendu parle quelques fois de la cathédrale de sel de Zipaquira, la "premiere merveille naturelle de Colombie". Elle est situees pas très loin de Bogota et j'avais décidé d'y aller en juin a mon retour en Colombie avant de partir. Alors quand Waldo et Pablo m'ont propose de m'y emmener j'aI saute sur l'occasion. Après une ballade très ordinaire de 40 km on arrive enfin a une grosse colline sous laquelle se trouve la mine de sel et la fameuse cathédrale. Ceux qui s'attendaient a un monument en extérieur en seront pour leurs frais bien entendu.

http://lmquettier.free.fr/zipaquira.html

L'idée c'est d'avoir construit une gigantesque cathédrale souterraine. Une telle idée est sans le résultat de la ferveur de tous ces mineurs qui a cause ou malgré l'extrême misère de leur condition s'en remettait a leur foi, sans doute parce-que c'était tout ce qu'il leur restait, aussi intangible que cela soit. En fait il y a deux cathédrales : l'ancienne, certainement plus émouvante, fermée au public pour cause de sécurité et une plus récente construite avec un plan et une technique bien différentes bien évidemment par un architecte colombien des plus renommes. La visite se fait avec un guide. C'était en semaine, il n'y avait presque personne sauf un groupe d'évêques sud-américains que l'on a laisse passer. Suprême honneur, l'architecte-concepteur était leur guide.


Plus modestement nous avions une petite Anna. Si les parties techniques, sont passionnantes le reste l'est beaucoup moins pour nous trois. Le reste c'est les quatorze stations du chemin de croix. Je dis alors a Anna que tout cela est important pour de nombreux visiteurs, nous préférons pour notre part l'histoire, le cote humain et la technique. Message reçu.

Pour se remettre de ces émotions nous sommes allés au fameux restaurant "La Gallina" (la Poule), dans le restaurant du même nom, une très jolie maison coloniale, manger la très grande et très célèbre spécialité du coin, la "Gallina Sudadora". Il s'agit de morceaux de poule dans une sauce tomate et oignons, servie avec une soupe et du riz. Bien sur il faut manger avec les doigts. Waldo a voulu que je respecte la tradition, j'ai essaye mais bon ca n'a pas ete une réussite... C'était bon, sans doute mon meilleur repas colombien.
-----------------------------------------------------------------------------------

Nota: en el caso de la catedral de sal de Zipaquira, la pila de la cámara de fotos se gastó y no hay fotos.
Oí hablar algunas veces de la catedral de sal de Zipaquira, "la primera maravilla natural de Colombia". Se sitúa no muy lejos de Bogotá y decidí de ir allí en junio en mi regreso a Colombia antes de marcharme. Entonces, cuando Waldo y Pablo me propusieron de llevarme allí, di saltos de alegría. Después de una balada muy ordinaria de 40 km, llegamos porfin a una gruesa colina bajo la cual se encuentra la mina de sal y la famosa catedral. Los que espraban a fuera del monumento estaban tomando el fresco. 
http://lmquettier.free.fr/zipaquira.html
La idea es haber construida una gigantesca catedral subterránea, una idea sin el fervor de todo aquellos mineros que a causa o a pesar de la extrema miseria se remetían a su fé, sin duda porque era todo lo que les quedaba, por tan intangible que sea. De hecho hay dos catedrales: la vieja, sin duda la más conmovedora, cerrada al público por causas de seguridad, y una más reciente contruída con un plan y una técnica más diferente y evidentemente por un arquitecto colombiano más prestigioso. La visita se hace con un guía. Era entre semana y no había casi nadie, salvo un grupo de obispos sudamericanos que les dejaron pasar. Supremo honor, el arquitecto y diseñador fue su guía.
Más modestamente, nosotros tuvimos a la joven Ana. Si las partes técnicas son apasionantes, el resto lo es mucho menos, al menos para nosotros tres. El resto son las catorce estaciones del camino de la cruz. Le digo a Ana entonces que eso sería importante para numerosos visitantes, nosotros preferimos por nuestra parte la historia, el lado humano y la técnica. Mensaje recibido.
Para reponerse de aquellas emociones, nos fuimos al famoso restaurante "La Gallina". En ese mismo restaurante, una casa colonial muy bonita, para comer la gran y célebre especialidad, la "Gallina Sudadora". Se trata de un trozo de gallina en salsa de tomate y cebolla, servida con una sopa y arroz. Por supuesto, es necesario comer con los dedos. Waldo quiso que yo respetase la tradición. Lo intenté pero no lo logré. Estaba bueno. Sin duda, mi mejor comida colombiana.

OU J'EN SUIS :.... / DONDE ME ENCUENTRO : ...

 Après avoir traverse l'Equateur brièvement, trop froid a Quito, trop chaud a Guyaquil, j'ai donc décidé d'accéder les choses et de faire la pause dans le nord du Perou avant d'explorer le premier grand site, celui de KUELAP avant de faire la visite du musée des tombes de SIPAN.



La premiere étape en arrivant d'Equateur c'est PIURA, ou je suis actuellement, a environ 250 km de la frontière. De la je faire une sorte de boucle. Je vais a CHICLAYO (3 heures), bus de nuit (9 heures) le soir même pour CHACHAPOYAS, la base de départ pour le site KUELAP encore isole, le second en importance après Machu Pichu mais presque pas de touristes. Retour vers CHICLAYO et départ vers la petite ville de LAMBAYEQUE pour une visite d'un des must du continent sud-américain, au moins dans le domaine de l'archéologie, je veux dire le Musée des Tombes Royales de SIPAN.

CARTE DETAILLEE DE PEROU (pour les amateurs) MAPA DETALLADA (para los aficionados)

Cette carte TRES DETAILLEE DU PEROU permettra de s'y retouver plus tard, tant a la fois au niveau des endroits moins connus mais aussi pour se rendre compte de la difficulte de la route.Cette difficulte  explique la longueur de certains trajets qui semblent y qui sont courts au niveau de la distance. On decouvre aussi sur cette carte l'exceptionnelle variete des reliefs d'un pays trop meconnu.

CARTE SIMPLE DU PEROU/ MAPA SENCILLA DEL PERU


Cette carte schematique presente lesprincipales villes du Perou ainsi que les lieux d'etapes ou se trouvent quelqus uns des sites archeologiques que je vais visiter

Esta mapa schematica muestra las principales ciudades de peru y tamvien las etapas donde se encuentran unos de los sitios archeologicos que voy a visitar.



CLASSIFICATION DES ESPECES (1)/CLASIFICACION DE LAS ESPECIES (FINAL)

Parmi les touristes on distingue facilement plusieurs especes. 

-  les americaines, appellees "gringas" en espagnol latino americain. C'est le genre le plus odieux. Sans manieres, criant plus que parlant, riant (si on peut appeler ca comme ca) plus fort ce n'est pas possible, elles en font des tonnes comme pour montrer qu'elles sont l'egal de l'homme, ce qui est faux bien sur. Elles plaisent beaucoup aux gars d'ici.


- les israeliens : il n'y en a pas trop encore que ... Curieusement il n'y a presque pas de filles. Ils voyagent toujours a deux sinon a trois, peut-etre par cette vieille habitude de securite mais aussi parce-que tous seuls sur la route, ils seraient paumes. Ils se veulent routards mais etre routard ce n'est pas seulemnt etre sur la route ... Ils n'y arriveront jamais, ils sont beaucoup trop speed. En fait ce qui les interesse c'est de se mettre en valeur et de draguer, avec succes bien sur, pour eux ca vient tout seul. Bien sur le tourisme, c'est secondaire. Une chose est genante : on se demande si pour quelques cons, il n'y a pas une confusion entre juifs et israeliens.


- les italiens : a peu pres pareils que les israeliens, mais en plus raffines quand meme. Moins dragueurs et plus interesses par les trucs dela culture. Du coup ils vont sur les sites, on les entend et  un peu trop.


- les americains : ce n'est pas la version male des americaines. Comme ils n'ont pas besoin de se prouver quoique ce soit ils sont plus nature, que ce soit dans leur comportent ou sur le plan relationnel. La drague ne les interesse pas. Ils sont plutot du genre ping pong et "biere" mais sans abus.


- les francais : c'est simple, eux n'ont pas grandi depuis l'epoque des "Chemins de Katmandou". Ils ont toujours la meme guitare des annees 70, les yeux bouffis le soir, hagards le lendemain. Ils emergent pour petit-dejeuner vers midi et arrivent sur les sites juste avant la fermeture.   Peace and love brother... Cool mec...

BOGOTA : LA VILLE EN 80 MOTS

La verite c'est qu'il n'ya pas tellement a dire. Bogota c'est bien sur une belle ville coloniale devenue ensuite une grande ville moderne du genre moche. Il reste pas mal de quartiers de l'epoque coloniale, des palais , des maisons privees et bien sur une cathedrale et des eglises en abondance. Le plus beau de ces quartiers, la Candelaria, jouxte en fait la ville moderne. Une vraie chance de pouvoir y dormir comme ce fut mon cas.

PRESQUE ARRETE PAR INTERPOL ET LA POLICE REUNIS

C'était a Bogota. Je me trouvais sur la Carrera (avenue) 5 et je voulais acheter un nouvel etui pour mon appareil photo. Je savais qu'il fallait aller dans un  magasin appelé "Foto Japon". Comme j'étais un peu paumé je demande a un gars qui n'a pas l'air d'un clochard mais plutôt d'un employé ou d'un cadre, avec un costard-cravate... Il me donne le renseignement et puis il me demande si je suis touriste (tu parles), d'ou je viens (ca c'est commun, ca fait partie de la curiosité de tous). Ensuite  il sort son portefeuille et me montre deux cartes en me  disant qu'il est de la Police et aussi d'Interpol !

Ils veulent protéger le pays contre le trafic de drogues y compris en provenance d'Europe. Il me demande alors si je veux bien collaborer et me faire enregistrer a leur bureau. Évidemment c'est tout de suite plus que louche. Un compère s'était joint a lui pour demander lui aussi un renseignement . Collaborer cela voulait montrer le passeport et donner mes coordonnées...

Je lui dis que l'ambassade ne veut pas que l'on ait nos passeports sur nous. Il me demande alors d'écrire mon nom et mon prénom sur une carte de visite vierge, ce que je ne fais pas bien sur ! "Interpol" me demande ensuite si j'ai de l'argent colombin. Le compère, officiellement touriste équatorien, s'exécute, écrit son nom et montre une grosse liasses de billets.



Je dis à Super Flic que je ne suis pas intéressé. Il me remontre une de ses cartes qui finalement s'avère d'ailleurs être une carte du Ministère des Transports. Bof, ca ne change pas grand choses.Finalement on se quitte quand même en bons termes. C'est sur que si j'avais marche dans sa combine j'aurais du plus tard aller pleurer a la Centrale Visa pour une nouvelle carte de crédit ta l'ambassade pour le reste, avec sans doute la sympathie que l'on devine, je préfère ne pas y penser.

Deux avenues plus haut, sur la Carrera 7, justement ou il y a Foto Japon, je vois un trio d'agents de police en uniforme + un gilet jaune très voyant. Je leur raconte mon aventure. Bien sur ls me disent a nouveau les recommandations d'usage comme par exemple ne se fier qu'a des policiers en uniforme. Tout se termine très bien car ils acceptent même d'être pris en photo...


QUITO,EQUATEUR : LA PAUSE /QUITO, ECUADOR : UNA PAUSA

C'est clair,  j'ai accumule pas mal de retard sur le blog. Si je continue comme ca, ca sera foutu. Comme j'ai annule le voyage a Guayaquil puisque le train a vapeur et on pouvait monter sur le toit, n'existe plus, je vais donc faire une pause a Quito, au milieu du monde.  Je vais essayer de rattrapper le retard pour continuer tranquille. Apres tout le blog c'etait quelque chose que j'attendais depuis longtemps, ca fait aussi partie de mon voyage alors autant s'en occuper.


La vie est tranquille ici il y a aussi des bricoles a faire,  je ne suis pas presse alors autant au profiter...

PAS GENTIL LE CHIEN // NO MUY BUENO ESTE PERRO



UNE LIBERTE ABSOLUE SUR LE BLOG ?

Ecrire son blog en se croyant libre ce n'est pas si evident que ca. Je revendique cette liberte d'expression mais n'y a-t-il pas un moment ou la liberte d'expression meme sur son propre site peut causer des problemes ?

Par exemple si je raconte un probleme comme celui qui va suivre (Mordu par un chien), comme je les connais  mes proches vont etre morts d'inquietude et penser a nouveau que cela aurait mieux de partir au Maroc ou aux Canaries ? Meme si le meme probleme aurait pu arriver.
Un autre domaine concerne l'expression publique. J'aurai sans doute l'occasion de rebondir sur differents sujets a l'occasion d'une visite, d'une rencontre ou  d'un evenement. Bien sur je le ferai en toute liberte et meme s'il s'agit de rebonds sur des sujets que du maniere ou une autre il a fallu laisser tomber  lors de discussions en ligne, je ne m'en priverai pas.
Apres tout ne seront inquiets ou choques que ceux qui liront le blog. meme si ca me fait plaisir qu'ils le fassent, je ne vais pas me censurer pour autant. J'assume.

ARRIVEE A BOGOTA : IDENTITE NATIONALE ? // LLEGADA A BOGOTA : IDENTIDAD NACIONAL ?

J'arrive a Bogota vers 8 heures du soir mais comme il y a un decalage de 6 heures, pour moi il est presque 2 heures du matin alors apres des formalites vite expediees, c'est l'hotel. A la sortie d'El Edorado (l'aeroport) j'achete un coupon qui me servira pour le taxi, les fameux taxis jaunes, les officiels comme on dit. En fait je n'en n'ai jamais vu d'autres malgre ce que m'annoncaient, ce que me faisaient craindre les mille recommandations. Le paysage est joli, c'est le vieux Bogota, des maisons basses aux couleurs vives. A un coin de rue, c'est pas pareil  : une maison coloniale tombe en ruines alors je dis au chauffeur :
- no se ve muy bien esta casa (elle est pas tres jolie cette maison)
et le chauffeur de repondre:
- es nuestro patrimonio, vamos a renovarla. (c'est notre patrimoine, on va la restaurer)
WOW ! Un chauffeur de taxi qui te parle de "patrimoine" ! J'ai cru rever  ! Ca m'a rappele tout de suite le debat plus ou moins avorte en France. Patrimoine national rime evidemment avec identite nationale et vice-versa. Un colombien qui est fier du patrimoine de son pays n'a aucun probleme pour s'identifier comme colombien avec tout que cela comprend, symboles et realites.
Allez raconter a un chauffeur de taxi francais que l'on va restaurer une maison du 18eme siecle et il vous dira quelque chose comme :
- Il y a tellement de chomage ! Comme s'il n'y avait pas d'autre chose a faire avec cet argent la !


LLEGADA A BOGOTA E IDENTIDAD NACIONAL


Llego a Bogota cerca de las 8 de la noche pero con la diferencia de horario, para mi ya son las 2 de la mañana. Entonces despues de unos controles rapidos, ya voy al hotel. Saliendo d'El Dorado (el aeropuerto) compro un voucher que me sirve para el taxi, estos famosos taxis amarillos, los taxis oficiales. De hecho nunca no vi a mas taxis a pesar de lo que me contaron y asustaron  tantas veces.
El paisaje esta bonito, es el viejo Bogota., con casas bajas pintadas con colores vivas. A una esquina, es diferente : una casa colonial esta derrumbandose. Digo :
- que lastima, no se ve muy bien esta casa.
y el chofer de contestar :
- es nuestro patrimonio, vamos a renovarla.
WOW ! Un taxista que te habla de patrimonio, pense soñar ! De repente pense en  un  debate que hubo en Francia. Se trataba de un debate iniciado por el gobierno a proposito de la identidad nacional pero poco a poco, por varias razones, incluiendo iniciativas (derives, esp ?)  racistas, casi se abandon el tema. Es una lastima porque el patrimonio es parte de la identidad nacional y refusando una discusion sobre este tema se refusa el tema del patrimonio nacional, tan importante en mis ojos. En breve, lo que pienso yo es que si uno no reconoce el patrimonio de un pais claro que no puede identificarse con este pais.
Un taxista frances, si le hablas de la renovacion de un casa historica va a contestar :
- hay tanto desempleo ! Porque no usar este dinero para mas cosas ?


Claro no tengo nada que hacer con esta gente