A L’USAGE
DES GENS ORDINAIRES
du Ministère Délégué
à la Sécurité Sociale,
aux Personnes Agées,
aux Personnes
Handicapées
et à la Famille
Ancien Ministre :
petit guide des civilités qui les
accompagne dans leur relation quotidienne
avec nos concitoyens handicapés, est une
nécessité. En effet, beaucoup de questions se
posent à chacun qui, non résolues, créent des
obstacles à la communication. A l’école, au
bureau, dans les transports en commun…
Le « vivre ensemble » dans une société
ouverte et attentive, est au coeur de la
démarche qui nous est proposée ici. Cela
suppose d’accepter une règle du jeu toute
simple : adopter, fut-ce même un court
instant, la logique de l’autre, son point de vue,
afin d’identifier les petits écueils usuels de la
vie ensemble, pour les dépasser.
Le propos du guide n’est ni de contraindre,
ni de normer ce qui doit rester naturel et
spontané.
C’est une invitation à comprendre, une
invitation à se mouvoir avec aisance, les uns
avec les autres, tout simplement.
Les auteurs comme les entreprises qui se
sont associées à ce projet, l’ont bien senti,
aidés en cela par les « témoins » qui ont
accepté de livrer un peu de leur vie de tous les
jours, un peu de leur expérience aussi.
Ils m’ont moi-même guidée, parfois sans
le savoir, durant les mois heureux passés
à leur côté pour la préparation de la
« loi pour l’égalité des droits et des chances,
la participation et la citoyenneté des
personnes handicapées ».
Du fond du coeur, qu’ils en soient remerciés.
Je forme le voeu que les lecteurs prennent
plaisir à ce parcours de découverte que
propose le guide et qu’ainsi ils deviennent
garants du savoir-vivre ensemble.
Professeur en Médecine Physique et Réadaptation
Hôpital Universitaire Raymond Poincaré de Garches :
Les réactions qu’elle entraîne peuvent amener
à l’exclusion, qui est une mort sociale,
et parfois à une mort physique.
Il suffit de regarder autour de nous,
dans le monde d’aujourd’hui pour le constater,
sans avoir besoin de remonter très loin
dans l’histoire.
C’est parce que nous sommes ignorants,
parce que nous ne savons pas, ou pas voulu
savoir que la différence de l’autre inquiète.
Elle nous fait porter sur l’autre un regard
parfois dégoûté, distant ou méprisant.
Ce regard est aussi souvent détourné,
pour ne pas voir et ne surtout pas chercher
à savoir et à connaître.
Devant ces différences plus ou moins visibles,
évidentes, ou celles plus cachées, presque
invisibles, notre jugement sur l’autre qui les
porte est le plus souvent négatif.
Réfléchissons un peu : nos jugements sont
injustes et faux car ils ne reposent sur rien de
bien solide : nos peurs, notre vision d’un
monde quand même un peu étriqué mais
qui nous rassure.
Corrigeons nos idées reçues et souvent
fausses !
Regardons, écoutons l’autre différent en
apparence ou de comportements.
Changeons notre regard, nos attitudes,
nos logiques d’idées.
Comment se comporter naturellement avec
une personne qui a un handicap ?
Comment comprendre ses difficultés à vivre
dans un monde qui ne lui facilite pas la vie ?
Comment changer ce monde, ne serait-ce
qu’un instant ?
Ce petit guide des civilités apporte les
informations et les conseils utiles pour
partager notre vie de personne ordinaire avec
celles des personnes handicapées et notre
monde pour qu’il soit meilleur.
Apprenons à vivre ensemble, cela en vaut
vraiment la peine.
se traduisant par une atteinte motrice et/ou sensitive des membres
inférieurs et de la sangle abdominale.
due à une lésion de la moelle épinière cervicale (au niveau du cou).
plus souvent chez le blessé médullaire.
dans la trachée afin de permettre à la personne de respirer dans le cas de
traumatisme ou de maladie respiratoire.
vertical due à une lésion cérébrale.
se bouche (thrombose) ou bien qui se fissure (hémorragie).
une lésion cérébrale mais ne touchant pas l’intellect.
le traumatisé crânien, des troubles moteurs peuvent exister (type hémiplégie) mais
également des troubles du comportement (lenteur, excitabilité, désinhibition, perte
de repère dans le temps et/ou dans l’espace.)
aller jusqu’à la cécité totale.
implant externe permettant aux sourds profonds de retrouver une perception auditive.
• Surdité de transmission : elle touche l’oreille externe et se caractérise par une
perte des sons graves.
efficacement par des appareils auditifs. Peut être causée par des expositions à des
sons très forts.
communiquer et comprendre les relations sociales.
• Encéphalopathie : déficience mentale associée à des troubles moteurs ou
sensoriels.
déficiences intellectuelles.
affective.
sujet est conscient.
et des fonctions intellectuelles, dont le sujet n’est pas conscient.
une perte du contact avec autrui et un repli sur soi.
compulsions. Les obsessions sont des images ou des pensées récurrentes qui
créent de l’anxiété. Les compulsions sont des comportements répétitifs émis en
réaction aux obsessions.
membre ou l’ensemble du corps. Ainsi,
les personnes atteintes de ce
handicap se déplacent soit debout en
s’aidant d’une canne, soit en fauteuil
roulant. En pratique, les déficiences
motrices engendrent une gêne ou un
empêchement dans les déplacements,
la préhension d’objets et parfois la 6 parole. En France, on estime
qu’1,5 million de personnes souffrent
d’un handicap moteur (qu’il soit
d’origine génétique, accidentel ou
cérébral) dont 600 000 sont
atteintes de paralysie.
à la hauteur de mon interlocuteur !
ACCUEILLIR
moteur est une personne comme
une autre, elle a simplement
besoin qu’on lui assure plus de
facilité et de sécurité dans ses
déplacements :
peut accéder à votre lieu de
rendez-vous, assurez-vous de
l’absence d’obstacles, du bon
fonctionnement des ascenseurs
et si possible de la disponibilité
d’une place de stationnement à
proximité.
en respectant son rythme.
direction et laissez-lui l’usage
des rampes et plans inclinés.
ascenseur, un guichet ou un
service, est très pénible pour
les personnes handicapées
moteur : laissez-leur la
priorité et le temps
d’effectuer leurs
déplacements.
Attention, vous me déséquilibrez,
je fais finir par tomber.
petite taille ne peut voir que si
elle est placée devant (spectacle,
exposition, allocution) : veillez à
lui laisser un passage et un
espace suffisants.
important : appuyé ou détourné,
il stigmatise et peut donner à la
personne l’impression d’être
réduite à son handicap.
utiliser tous les mots du langage
comme marcher, aller, courir…
dans un “chariot” ! Parlez de “personne handicapée”,
n’employez pas de termes réducteurs comme
“infirme”, “invalide”, “boiteux”, “nain”, etc.
personne de s’asseoir.
• Le fauteuil roulant tient le rôle des jambes de la
personne handicapée. S’appuyer dessus est une
familiarité qui peut être mal perçue et dangereuse.
• La personne en fauteuil roulant
ou de petite taille peut souffrir d’un
sentiment d’infériorité. Placez-vous à sa
hauteur, vous établirez ainsi une relation
d’égalité.
élocution difficile, du fait d’un handicap
moteur cérébral ou de séquelles d’un
traumatisme crânien. Leur intelligence
n’est pas altérée, parlez-leur
normalement et laissez-leur le temps de
vous répondre.
directement et non à son accompagnant.
Ce dernier pourra vous aider à converser
si votre interlocuteur s’exprime avec
difficulté. Mais l’aidant n’est qu’un
interprète, il n’est pas votre interlocuteur.
Merci de nous libérer la voie et de
faciliter nos déplacements !
moteurs est fait d’une multitude de
situations qui peuvent devenir des
obstacles insurmontables :
besoin d’aide, posez-lui la question et
suivez ses conseils. Une personne en
fauteuil roulant saura vous expliquer
comment la pousser ou franchir un
seuil en toute sécurité, retirer ou
mettre un vêtement, etc.
est aidée d’un chien d’assistance,
considérez que cet animal travaille;
saluez la personne avant l’animal. Ne
le caressez qu’après avoir demandé
l’autorisation à son maître.
peuvent avoir besoin de votre aide.
Elles sauront vous expliquer leurs
besoins, laissez-vous guider et
restez naturel.
transports publics.
quand vous voyez qu’une personne en
fauteuil roulant rencontre une
difficulté mais ne vous sentez pas
offusqué si elle décline cette aide :
beaucoup de personnes handicapées
accordent une grande importance à
leur autonomie, même si elle leur
coûte des efforts.
gentiment laissé me placer devant. Puis il s’est
appuyé nonchalamment sur mon fauteuil. Les
gens ne comprennent pas que le fauteuil est un
prolongement de mon corps !”
ponctués d’obstacles et cela devient vite
fatigant. J’aimerais que les gens pensent à ne pas
laisser leurs poubelles, à nettoyer les déjections
de leurs chiens ou encore à ne pas garer leurs
voitures sur le trottoir !”
remplis de pitié des gens.”
Karim, 14 ans
se déplacer dans la ville nécessite
généralement une attention constante
portée sur le sol, son revêtement, ses
obstacles. En laissant le passage, en
améliorant l’accès, en retirant les
obstacles, vous leur facilitez la vie. Après
une journée passée à franchir des trottoirs,
des seuils, des chaussées en plus ou moins
bon état, un sourire, un « bonjour », et un
peu d’aide peuvent rendre le handicap plus
supportable.
Le handicap visuel recouvre des
réalités variées, s’échelonnant
d’un trouble visuel à une cécité
en France, 3 millions
de personnes sont concernées,
ce chiffre augmentant
progressivement avec 10 l’allongement de la durée de vie.
Un malvoyant dans la rue ou un
aveugle à son bureau ne se
distingue pas toujours, alors
soyons attentifs pour mieux les
aider lorsqu’ils en ont besoin !
COMMUNIQUER
possible, n’hésitez pas à parler.
pas voir que vous vous adressez à elle.
Pour capter son attention, appelez-la par
son nom !
voix, alors n’oubliez pas de vous présenter.
du mot VOIR. Vous pouvez donc utiliser
tout le vocabulaire de la vision. Ainsi, les
aveugles disent “je suis allé voir un film au
cinéma” ou “j’ai regardé tel programme
hier à la télévision”.
DÉPLACENT-T-ILS ?
l’importance du déficit visuel.
sans aide, même s’il est parfois gêné par
un obstacle. S’il a du mal à trouver son
chemin ou qu’il se cogne quelque part, ce
n’est pas forcément qu’il est mal réveillé !
appréhender l’environnement de manière
visuelle, il lui faut utiliser d’autres
informations : vibrations renvoyées par la
ligne des immeubles, bruits de la
circulation, bruits de pas, odeurs…
Proposez votre aide,
ne l’imposez pas !
ACCOMPAGNER
diriger. Certains éléments sont
à prendre en compte pour éviter
que votre aide ne devienne une
gêne:
la personne vous dira si elle
en a besoin.
refuse.
ensemble, le mieux est qu’elle
vous prenne le bras, avec sa
main restée libre si elle tient
une canne de l’autre.
suivre que d’être poussé en
avant !
direction ou de relief, ainsi que
les obstacles à éviter.
Canne blanche
et chien guide
personnel, les deux solutions ayant des avantages et des
inconvénient.
avec. Proposez-lui plutôt de prendre votre bras
toute entrave ainsi que le bras qui la tient.
verra arriver en face ! Vous risquez de vous prendre les
pieds dans la canne.
Le chien guide est une aide efficace, pour guider son maître
et lui éviter les obstacles, mais il ne doit pas être dérangé.
opposé au chien.
la personne handicapée doit garder le contrôle de son
chien.
• Devant un escalier, proposez de tenir
la rampe et annoncez la première et la
dernière marche.
guider sa main sur le dossier, mais une
fois la position du siège déterminée,
la personne peut s’asseoir seule.
quittez, cela lui évitera de parler dans le
vide !
• Si vous la renseignez sur une
direction, pensez que certaines
indications sont purement visuelles,
comme “par ici”, “là-bas”, ou même
“tout droit”.
accès aux informations écrites sur un
panneau de rue, de direction, une enseigne
ou un arrêt de bus. Il leur faut donc souvent
demander de l’aide. N’hésitez pas à les
renseigner !
trouver la porte d’une rame du métro,
surtout si elle est fermée, ni même une
place libre.
Les objets déplacés ou abandonnés dans
le passage et les portes entrouvertes
représentent des dangers !
un magasin ou une
administration, il n’est pas
évident de savoir où commence
la file, ni même quand elle
avance. Il vaut mieux être
renseigné par la personne qui se
trouve derrière que donner à
chaque fois des coups de canne
dans les jambes de celle qui se
trouve devant pour savoir si la
file progresse.
partager un repas avec une
personne déficiente visuelle.
s’asseoir, elle trouvera seule son
assiette et ses couverts.
l’assiette ou ce que vous lui
présentez, cela lui évitera les
surprises et d’avoir à manger un
aliment qu’elle n’aime pas.
quelque chose, indiquez lui plutôt
où vous le posez. Exemple : “je
pose un morceau de pain à
droite de ton assiette”.
de tendre son assiette ou son
verre.
viande, surtout s’il n’y a pas d’os.
quand je leur raconte tout ce que je fais, elles
n’imaginent pas les possibilités que l’on a.”
Marie, 41 ans.
avec un appareil en braille ou un logiciel de synthèse
vocale on peut très bien le faire sans voir.”
gênés, hésitants, alors que c’est si simple de proposer
son aide.”
pièces et faites-lui visiter, elle se fera alors une idée plus
précise des lieux.
visuels.
et dans les différentes pièces.
n’ont pas besoin d’éclairer. Pensez alors à éteindre en
partant !
personne aura du mal à retrouver ses affaires.
tout faire à la place de votre hôte, qui sait sûrement se
débrouiller, même si un petit coup de main de temps en
temps peut être utile.
Qu’il soit de naissance, dû à une maladie ou à un accident,
le handicap auditif compromet sensiblement la communication et
l’accès à l’information si l’environnement n’y veille pas. La
personne sourde ou malentendante développe sa propre
stratégie pour contourner son handicap et communiquer.
Face à ce handicap peu visible et souvent sous-estimé, certaines
personnes sourdes ou malentendantes réagissent en évitant les
contacts et parfois en s’isolant progressivement. Cependant, les
modes de communication, les nouvelles méthodes14 d’apprentissage et l’appareillage leur permettent de s’intégrer et
de vivre presque « normalement ».
On estime à 5 millions le nombre de Français ayant des
difficultés d’audition et ce nombre ne cesse d’augmenter avec le
vieillissement de la population.
doigt et secoue la tête.
de son ou parle d’une voix modulée.
crayon.
De nos jours, mes appareils auditifs
passent souvent inaperçus !
BIEN COMMUNIQUER
malentendantes peuvent
souvent lire sur vos lèvres
(lecture labiale) :
personne vous regarde avant
de parler.
où votre visage est éclairé.
devant la bouche, ne mâchez
pas de chewing-gum et
souvenez-vous qu’une
moustache ou une barbe
peuvent empêcher la lecture
labiale.
clairement à un rythme
modéré en articulant.
et utilisez des mots simples.
répéter une phrase non
comprise.
paroles de gestes
simples et d’expressions
du visage.
personne a bien compris.
le dos à votre interlocuteur.
énervez pas si on vous
demande de répéter.
à la télévision
handicap indique que toutes
les chaînes de télévision
publiques, ainsi que les
chaînes privées réunissant
plus de 2,5% d’audience,
devront sous titrer
l’intégralité de leurs
programmes d’ici 5 ans. Les
chaînes du câble et du
satellite proposeront
quotidiennement plusieurs
heures de programmes
accessibles.
S’EXPRIMER
plusieurs possibilités permettent aux
personnes malentendantes de
communiquer :
• La lecture labiale : elle consiste pour la
personne sourde ou malentendante à
reconnaître les mots en fonction de la
forme prise par les lèvres. Mais cela reste
difficile et contraignant.
elle permet de coder avec la main tous les
sons de la langue française.
En complément de la lecture labiale, elle
permet à la personne sourde de
comprendre et à des enfants sourds
d’accéder à la langue française.
une langue à part entière pratiquée par
des centaines de milliers de personnes
sourdes en France mais aussi par les
professionnels en contact avec les
malentendants (orthophonistes,
enseignants, travailleurs sociaux…).
C’est une langue visuelle qui associe
gestes, mouvements corporels et qui
possède sa propre grammaire et syntaxe.
Chaque pays a sa propre
Les personnes malentendantes ne
perçoivent pas les messages
sonores, pensez à elles !
différentes nationalités communiquent
facilement après un temps d’adaptation. Il y a
donc la LSF (Langue des Signes Française), la
BSL (British Sign Language), l’ASL (American
Sign Language) et c’est ainsi pour tous les pays.
à quelqu’un qui ne vous entend pas. Quelques
conseils peuvent vous y aider:
assuré au préalable d’avoir capté son attention,
vous risqueriez de la surprendre.
sourds de naissance ont des difficultés pour
écrire ou lire. De nouvelles méthodes
d’apprentissage tendent à résorber ce handicap
supplémentaire.
Contrairement aux idées reçues, être sourd
n’induit pas d’être muet !
commun, dans les magasins ou encore au
bureau, les sourds et malentendants ne
perçoivent pas les messages diffusés ou les
signaux d’alarme. Pour leur confort et leur
sécurité, n’oubliez pas de leur transmettre les
informations.
amis, qu’ils soient malentendants
ou non. Je perçois et j’apprécie
les vibrations de la musique et je
m’amuse comme les autres. Mais il
m’est difficile de suivre une
conversation de groupe et parfois je
décroche. Les gens croient alors que je
fais la tête mais ce n’est pas le cas. Je
ne veux pas avoir à faire semblant de
participer à tout !
parce que je suis obligée de faire
répéter mon interlocuteur. Quand
je sais qui m’appelle, ça va. Mais il
m’arrive de ne pas décrocher quand le
numéro est inconnu. Le mieux est
encore de m’envoyer un texto ou un
Caroline, 42 ans
démarche auprès d’une personne
inconnue, je dois dire que je suis
gens soient plus attentifs et que je ne
sois pas obligée de justifier
constamment de mon handicap.
correction auditive sur mes
deux oreilles. Longtemps, j’ai
Aujourd’hui je le vis beaucoup mieux,
surtout que de nombreuses personnes
pensent qu’il s’agit d’un kit Blue Tooth
de téléphone portable !
conséquence sociale d’une
déficience intellectuelle. On estime
aujourd’hui à 650 000 le nombre
de Français souffrant de
pathologies handicapantes comme
la trisomie, l’autisme, le
polyhandicap ou encore le
X-Fragile. Quelles que soit l’origine18 de l’handicap, toutes les personnes
concernées ont en commun le
besoin d’acquérir le plus
d’autonomie possible et de vivre
parmi les autres.
l’affection que l’on peut
vous manifester !
SPÉCIFIQUES
personnes en situation de handicap mental
ont des difficultés spécifiques pour :
de vocabulaire.
tacites.
personnes handicapées mentales c’est
facile :
visage mettra votre interlocuteur en
confiance.
phrases simples et évitez les détails.
comprendre.
la musique, le foot, la télé, les animaux…
La définition de l’UNAPEI (Union Nationale des Parents d’Enfants Inadaptés)
parce qu’elle connaît les besoins de tous, dispose des droits de tous, et accomplit les
devoirs de tous. Elle est singulière parce qu ‘elle est confrontée à plus de difficultés que
les autres citoyens.
pas contagieux !
ACCOMPAGNER
handicapées mentales sont autonomes
dans leurs déplacements, mais il suffit
d’un imprévu (une grève, un retard…)
pour les déstabiliser. N’hésitez pas
alors à proposer votre aide :
difficiles à appréhender. Assurez-vous
que la personne a compris ou
accompagnez-la.
bras pour la guider.
son rythme.
SAMU ou les pompiers mais pas la
police.
le handicap mental n’est pas
contagieux !
mentale. Quand je lui ai demandé si sa nouvelle
amie était handicapée, ma fille a répondu : “Non,
elle a seulement besoin que je l’aide !”
portent sur mon fils. Ils ne se rendent pas compte
que les mots comme “débile” ou “mongole” me
blessent terriblement, et qu’ils blessent aussi mon
fils qui perçoit leur mépris.
trisomique
Les professionnels de santé ne sont pas toujours
formés aux conséquences du handicap mental.
Ainsi un ophtalmo a traité mon fils « d’enfant
insupportable » en s’adressant à lui comme à un
bébé !
Le handicap psychique peut
intervenir à tous les âges de la vie
et atteindre les personnes sans
distinction. Un tiers des Français
sont concernés par des troubles
psychiques. Lorsque ces troubles
deviennent maladifs, ils sont un
véritable handicap au quotidien. Et
pourtant, les questions de santé
psychique sont encore mal connues
négatifs ont la vie dure, avec des
conséquences douloureuses pour les
malades et leurs proches.
et soyez patient !
enfin reconnu
chances, la participation et la citoyenneté des
personnes handicapées » (11 février 2005)
reconnaît pour la première fois la notion de
handicap psychique, à côté des notions de
handicap moteur, sensoriel, mental et
cognitif. Ceci devrait favoriser la mise en
place de structures et d’aides adaptées.
PSYCHIQUE,
QU’EST-CE QUE C’EST ?
conséquences peuvent prendre de
multiples formes, il existe des
spécificités :
psychique (hystérie, psychose,
schizophrénie…).
comportement et du jugement et
entraîne des difficultés à s’adapter à la
vie en société.
être soit conservées, soit affectées.
NE SE VOIT PAS
psychiques ne soient pas
visibles sur le physique de la
personne, certains
attirer l’attention :
contexte.
L’attente et la foule sont souvent
des facteurs d’angoisse. Soyez
attentif au malaise des personnes
qui vous entourent !
question.
partir.
irrespectueux.
compréhensif et généreux.
faut souvent patienter longtemps dans la
foule et que cela m’angoisse. Si mon
interlocuteur ne me comprend pas, me
demande de répéter ou ne traite pas ma
demande, il m’arrive de m’énerver et
d’avoir une attitude violente envers les
autres mais aussi envers moi-même.
monde. Je peux rester enfermé chez moi ou
bien errer dans les rues. Souvent les gens
me regardent et tiennent des propos
blessants comme « fou » ou « débile ».
J’aimerais qu’ils comprennent que je
ressens une grande souffrance, et que j’ai
besoin de compréhension et de tolérance.
de personnes
handicapées ayant un
emploi est estimé
à près de
900 000 personnes.
Ce chiffre est en
augmentation à la
grande satisfaction
des personnes
handicapées et de
leurs employeurs.
Pour que l’emploi de
personnes
handicapées devienne
une situation normale
et courante, il est
important de
respecter quelques
règles de travail et de
solidarité à l’égard
des travailleurs
handicapés.
règles simples : n’hésitez pas à vous renseigner pour
ne pas commettre d’impair et en tout cas :
visuel.
les passages.
refus.
aménagements nécessaires.
d’excellentes raisons d’orienter son entreprise vers
l’emploi de personnes handicapées :
améliorer l’image de l’entreprise vis-à-vis de l’extérieur
mais aussi auprès des salariés.
situation enrichissante par les salariés.
de leurs salariés handicapés.
collègue mal entendant.
personnes à mobilité réduite.
Loi du
11 février 2005
personnes handicapées, notamment par la mise en
place de mesures destinées à favoriser leur accès à
la vie professionnelle :
handicapés à 6% de l’effectif pour les entreprises
d’au moins 20 salariés.
aux mêmes modalités et obligations que le secteur
privé.
la carte d’invalidité et de l’allocation adulte
handicapé.
mesures de non-discrimination.
à la rédaction du guide :
Julien Perben,
Jérémie Boroy
Régis Devoldère,
Claude Finkelstein
Sécurité Sociale,
aux Personnes âgées,
aux Personnes handicapées
et à la Famille,
à Marie-Anne Montchamp,
à Philippe Streiff,
à l’Hôpital Raymond Poincaré de
Garches, l’Unapei, la Fnap-Psy,
l’Unisda, Yanous.
Laisser un commentaire