Presse et vos réactions


Quelques articles parus sur Anne Poiré
ou sur ses livres...


Un autre regard n°3 - 2013
"Des thérapeutiques complémentaires en psychiatrie"
Revue trimestrielle de l'Unafam










Le progrès - 18/10/2013

Programmation culturelle des Pays de Charlieu Belmont - année 2013






Le Pays - 17 janvier 2013



Roanne agglo n°94 - janvier février 2013

La Tribune Le Progrès - janvier 2013




La Tribune Le Progrès
3 décembre 2012

Un article sur des ateliers d'écriture d'Anne Poiré, en maison de retraite.
Ils ont lieu régulièrement à la Maison Sainte-Anne, à Belmont.

Là, c'était à L'oasis, à Lagresle :





Octobre 2012

Le Pays Roannais - jeudi 11 octobre 2012 - Merci au journaliste Claude-Henri Marchand.

Le Progrès - 11/10/12

Et pour l'exposition "L'abécédaire du bonheur",
assortie d'une lecture-rencontre, et d'un atelier d'écriture...


"Le pays roannais" du 16 août 2012






Journal "Le pays roannais" du 9/8/12

Merci à Claude-Henri Marchand pour ce sympathique article !




C'était dans le "Pays Roannais" du 29 mars 2012...

Ouest France
12 mars 12

Le progrès

2 février 2012

Le Pays Roannais du 27 janvier 2012

Et là...

Une interview...

Ça y est ! j'ai répondu aux questions d'Emmanuel Richer, 

et mon interview se trouve sur son blog : ICI

On peut également voir les interviews des autres auteurs et illustrateurs  de la Charte

qui ont collaboré à ce Tour on the books sur le vraiment chouette blog 

créé par Mélanie Lafrenière ici : http://touronthebooks.blogspot.com/

N'hésitez pas à y revenir souvent, 

de nouvelles interviews y seront ajoutées régulièrement... 

Mélanie Lafrenière, c'est elle qui a écrit et publié :

Mon Plan de destruction des Pouvoirs de Mon petit Frère 

et 

Mon plan d’action pour jeunes sorcières très amoureuses
 

De mon côté, 

je me suis bien amusée en interrogeant Catherine Latteux.

Allez, bonne lecture à vous pour faire connaissance avec elle !

1 - Pour évoquer tes livres plus anciens, j'aime bien ton titre "Il était une fois sous la lune" : 

que pourrais-tu nous raconter, de ta vie d'écrivain, qui commencerait par "Il était une fois sous le soleil" ?

- Ah "Il était une fois sous la lune", mon premier album publié qui restera gravé dans mon coeur; pas uniquement parce que c'est le premier mais pour histoire personnelle; je l'ai écrit après la disparition d'un de mes amis suite à une maladie et puis l'univers des enfants de la lune me touche particulièrement; eux qui savent apprécier ces petits moments de bonheur dont nous ne faisons au quotidien même plus attention, qui sont pourtant des vrais rayons de soleil dans notre vie....c'est un album ma foi triste mais aussi plein d'espoir.......venons-en donc au soleil.
Alors "il était une fois sous le soleil" (Si! Si! Même ici! C'est comme on dit un soleil intérieur) une auteur qui avait quitté le pays de la montagne pour poser ses valises en Bretagne. Depuis elle écrit dans ce petit coin de paradis propice à la poésie où elle profite tout simplement de la vie.
 

2 - As-tu envie de nous parler d'un autre titre paru ces dernières années ?

- Plusieurs de mes albums parlent du bonheur, de la rencontre, que ce soit dans Urba Aurea où l'on apprend à apprécier le temps présent, un 14 février qui réunit un marchand de saveur et une marchande de senteurs pour leur plus grand bonheur ou "Sur le fil".
Dans ce dernier, Jules un écureuil décide un matin de partir à la recherche du bonheur. Il parcourt le monde de fil en fil. Au bout de voyage on ne sait pas vraiment si la rencontre va avoir lieu mais l'important finalement n'est-il pas de  le chercher.
J'ai beaucoup aimé écrire à partir des images déjà créées par Nicolas, que je trouvais fraîches pleines de poésie. Je remercie Nicolas de m'avoir permis de poser mes mots sur ses images. 
 

3 - Tu as publié en 2010 "Je veux des Z'ailes" : 

à partir de quel moment t'es-tu dit "Je veux Z'un stylo" ou un ordinateur", pour écrire, et écrire encore... ?

- Avant mon troisième enfant, j'étais enseignante (instit). Je pratiquais auprès de mes élèves et ceux de mes collègues des ateliers de défi lecture et d'écriture. J'étais très friande de littérature jeunesse, très grand lectrice depuis petite mais je n'ai jamais pris la plume, seulement fait écrire.
J'ai pris un congé parental puis ma retraite (et oui jeune retraitée à 37 ans!!) pour profiter de mes enfants et parce que j'avais un autre projet professionnel (qui ne s'est pas concrétisé); lorsque le dernier est entré à l'école j'ai eu du temps pour moi. Comme partager ma passion pour la littérature jeunesse me manquait, poussée par mon mari, j'ai alors pris la plume. Puis premiers envois, premier contact, premier texte pris.....tout est allé assez vite....depuis je continue pour mon plus grand plaisir à collaborer avec des illustrateurs, illustratrices et différents éditeurs.
 

 - Mais à vrai dire tu as déjà des ailes ! Les projets de publications sont nombreux pour 2012 !
Allons jeter un oeil de ce côté :

 4 - Je crois savoir que l'histoire d'Arsène - "Arsène Lopin, le célèbre cabrioleur" Editions des Braques Mars 2012 - compte beaucoup pour toi. Pourrais-tu expliquer à tes lecteurs pour quelles raisons  ? 

4- Ah oui Arsène dont j'attends la sortie mais aussi surtout les premiers retours des lecteurs avec impatience.
Il me tient à coeur car c'est le fruit de rencontres. Rencontre tout d'abord virtuelle avec une auteur Sandrine Levy qui m'a invitée à sortir de ma bulle d'auteur (et oui c'est un travail solitaire que d'écrire) en participant à un projet collectif initié sur Ricochet, projet collectifs qui m'a aussi permis de croiser la route d'autres illustrateurs auteurs.......donc je me suis inscrite.....ensuite rencontre avec Laure Gomez l'illustratrice qui a posté une image : celle d'Arsène. J'ai de suite adoré ses traits; l'histoire de ce rêveur aviateur s'est très vite imposée et Laure y a adhéré à 200 %....ne devant réaliser que trois illustrations pour la mise en ligne du projet, elle m'a fait la surprise de tout illustrer et de monter même une exposition avec tableaux des images, maquette de l'avion et Arsène en 3D.
Commence alors la longue série d'envois aux éditeurs, de très bons retours mais ce projet atypique côté univers graphique ne rentre pas dans leur ligne; aucun éditeur ne prend le parti de le sortir tout de même jusqu'à la rencontre avec les éditions des Braques après cinq années de vol enfin Arsène trouve une piste d'atterrissage.
La patience est de mise dans le monde de l'édition mais là vraiment la patience est récompensée. Toute l'équipe des Braques a pris un soin tout particulier à la réalisation de l'album-cd, confiant la voix à Miou Miou la comédienne qui a eu un coup de coeur pour Arsène. Imprimé en France sur du beau papier, l'album est superbe (allez voir sur le site de la maison d'édition quelques images intérieures avec une très belle mise en page).
Gageons que les lecteurs soient aussi enthousiastes! J'espère qu'Arsène va rencontrer son public.
 


5 - Ce printemps, quatre autres textes de toi vont paraître.
 - "Meuh, non! Y'a pas que les vaches qui pètent qui polluent la planète" Frimousse février 2012
- "En terre de mont-de-pierre" Roman illustré Planète rêvée. Fév 2012
- "Madame Moi" Frimousse Mars 2012
- "Ah, tu crôa?" Edition du Lampion (livre flip-books) Avril 2012.

Pourrais-tu pour chaque titre nous donner envie de foncer chez notre libraire afin de les réserver ?

- Foncez chez votre libraire :
- En février acheter "Meuh, non ! Y'a pas que les vaches qui pètent qui polluent la planète" chez Frimousse, un album frais, coloré mais aussi amusant et militant! En plus dans une collection super chouette imprimée sur du beau papier.
                            "En terre de Mont-de-pierre" chez Planète rêvée, un court roman fantastique et poétique...un roman avec un univers graphique magique et un récit genre fantastique pas trop long qui s'adresse pour une fois aussi aux enfants (à partir de huit dix ans) et pas seulement aux adoslescents.
- En mars, "Madame Moi" Frimousse encore,  parce que c'est un bel album sur la différence, le regard des autres, les complexes, la solitude mais aussi sur l'ouverture, la générosité, le tout superbement illustré tout en douces couleurs et rondeurs.
"Ah, tu crôa?"Editions du Lampion, à se procurer pour le travail remarquable de Mathilde qui a réalisé 56 illustrations au crayon (deux flip-books) et puis il met en scène un bon gros crapaud super beau!!! Une expo d' originaux avec éléments de scénographie sera également disponible. Youpi!   

6 - En tant qu'écrivain, sur le "fil de tes mots"... quels mots as-tu envie de suspendre ?
Le goût des mots. Mots rigolos. Poésie. rencontres, partage, plaisir. Rire. réfléchir...
 

- Liens vers blog ET site auteur/artiste ..... http://kadikatou.over-blog.com

- Bibliographie :
- "Il était une fois sous la lune" Editions Gecko jeunesse. 2007
- "Urba Aurea et la porte du temps" Editions Gecko Jeunesse 2008
- "Quelle salade!" Lire c'est partir. Roman 2008
-"Vert de trouille" Bower Jeunesse 2008
-" Un 14 février" Bouts de papier Editions 2009
- " Sur le fil" Paru chez Anna Chanel 2009
-" Léo et lionnie" Anna Chanel 2010
- "Je veux des Z'ailes " Edition millefeuille paru en mars 2010
-" Drôle de disparitions" Micmac en 2010
- "Boum Boum et autres petits(grands) bruits de la vie" Frimousse 2011
- "La course aux rillettes" Planète rêvée 2011
" La nature en fête" Planète rêvée. 2011
- "123 prêts...partez!" Micmac 2011
 
- Oeuvres à paraître :
À paraître prochainement:
- "Meuh, non! Y'a pas que les vaches qui pètent qui polluent la planète" Frimousse février 2012
- "En terre de mont-de-pierre" Roman illustré Planète rêvée. Fév 2012
- "Arsène Lopin, le célèbre cabrioleur" Editions des Braques Mars 2012
- "Madame Moi" Frimousse Mars 2012
- "Ah, tu crôa?" Edition du Lampion (livre flip-books) Avril 2012.


- Rdv littéraires où vous serez présents : 
Retrouvez-moi au festival du livre jeunesse Sérent (56) le 31 mars. Pour d'autres rencontres consultez mon actualité sur le blog qui sera mis à jour dès confirmation (salon du livre de Paris en mars; salon de Questembert en mai; festival à la trinité-sur-mer en mai, Salon du livre Vannes en juin...)

- Liens vers boutique en ligne/plateformes de vente/librairies où les lecteurs peuvent acheter vos ouvrages
rendez-vous tous chez votre libraire préféré qui a vitrine sur rue!:)

Voilà, ça c'est l'interview de Catherine Latteux, dans le cadre du 

Tour on the books sur le blog créé par Mélanie Lafrenière ici : http://touronthebooks.blogspot.com/

Allez, 

je vous glisse au passage ci-dessous l'interview... d'Anne Poiré... 

concoctée pour Emmnanuel Richer...

(janvier 2012)


Quelques mots pour te décrire ?
Il paraît que la couleur et l'excentricité me résument de façon assez juste. J'ai publié par exemple des histoires dans lesquelles les héros portent des prénoms colorés comme "Cyan@Volubilis" aux éditions d'un Monde à l'Autre. Ou encore Emeraude-Stella : l'héroïne de mon roman sur l'Histoire de la Lorraine et l'anorexie, "Le goût des glaces", publié au Verger des Hespérides, a en plus un père peintre... Quant aux excentricités, je pourrais peut-être renvoyer mes lecteurs au portrait de Madame Galion dans "Le journal de ma soeur" paru au Seuil, personnage que l'on retrouve d'ailleurs aussi dans "Le goût des glaces" ! Ou dois-je parler de "L'abécédaire des animaux" paru aux éditions Carmina en 2011, très coloré, et surtout, assez humoristique, avec ses proverbes décalés, comme "Un Zèbre mangeant du Zan doit parfaitement se laver les dents" ?
Ah, j'oubliais, je suis aussi prolixe : la taille de ma réponse en témoigne.
Et ma bibliographie : une bonne quarantaine d'ouvrages publiés, dans des domaines très variés, sans oublier mes nombreux inédits toujours en quête d'une douce, accueillante et éclatante maison d'édition !

Avant d'être auteure, quelle est ta formation de base ?
Je ne crois pas que mes études hautement littéraires aient joué un rôle dans le fait que j'écrive des livres. Les mots m'habitent au-delà de toute formation. Depuis toujours. J'ai aimé lire, écrire, peut-être déjà dans le ventre de ma mère qui sait ? Mes diplômes n'ont été qu'un moyen de trouver un métier, afin de gagner ma vie, à un moment donné...  J'évoque cette question de la vocation de l'écriture, cette évidence, dès l'enfance, dans le recueil de nouvelles paru aux éditions D'Un Noir Si Bleu, "La maison de l'écrivain", et notamment dans le texte "L'école de la rue de la Liberté". C'est vraiment sûr, avant tout... je suis d'abord auteure !

Quand t'es-tu lancée à plein temps dans l'écriture ? Qu'est-ce qui t'a décidée ?
Je vis totalement de l'écriture - et de la peinture, des illustrations et de la sculpture, avec Patrick Guallino, mon prince charmant - seulement depuis une petite dizaine d'années. C'est très difficile, même quand on est passionné... Comme je ne suis pas rentière, au début, il m'a fallu assurer le revenu de notre couple, en acceptant un travail qui me plaisait beaucoup, certes, mais qui s'avérait surtout alimentaire. Ce qui m'a décidée à quitter la sécurité des revenus assurés, c'est l'approche de la quarantaine : je ne voulais pas passer à côté de l'essentiel, toute ma vie, sous prétexte qu'il fallait manger. J'écrivais déjà beaucoup avant puisque j'ai vu naître mon premier poème vers neuf ans, puis un roman l'année suivante. Mais je bénéficiais de bien moins de temps... À un moment donné, la nécessité intérieure a été la plus forte. 


Quels sont tes hobbies à part l'écriture ?
Pour moi l'écriture n'est pas un hobby. C'est une nécessité, aussi importante que l'air que je respire, ou l'eau que je bois. Je vis dans la création tout le temps, jour et nuit, trois cent soixante-cinq jours par an. L'écriture m'accompagne vraiment au quotidien ; en ce sens, je n'ai pas de hobby car je suis trop emplie par la création pour avoir le temps de me consacrer à d'autres activités. J'ai mis en scène cet aspect essentiel avec le personnage du père de mon héroïne, dans "Le goût des glaces" : la peinture est une nécessité intérieure qui l'occupe à plein temps.

Quels plaisirs trouves-tu en écrivant ?
Celui de la découverte : je suis toujours surprise de ce qui vient de jaillir. Et comme je suis curieuse, je continue de créer...
Quel luxe, d'être écrivain : je peux devenir un petit garçon comme dans "Le journal de ma sœur" alors que je suis une fille... et j'ai la possibilité, par l'écriture, de tester des situations, rattraper ce que j'ai raté dans la "vraie vie", je peux métamorphoser le réel, jouer, rire de tout. J'extériorise, j'intériorise...
Ce sont des satisfactions différentes lorsque j'écris de la poésie, comme "Câline école", publié par Soc&Foc, ou du théâtre tel le sketch "Elle est nulle ta pièce" (chez ABS). Rédiger un roman plus long, comme "Papi Jeannot" (à paraître en 2012 au Verger des Hespérides) apporte la satisfaction de construire un récit émouvant et captivant, avec des rebondissements inattendus, puisqu'il est question d'un secret de famille et de la relation entre un petit-fils et son grand-père. Alors que la réécriture d'un conte, comme "Le Petit Chaperon vermillon" ( à paraître dans les semaines à venir aux éditions de la Paix, au Canada), suppose jouer avec des codes. J'ai aimé détourner des références communes à tous. Surtout pour développer l'idée du pacifisme et du danger des armes... Le seul point commun à tous les textes que j'écris, finalement, c'est le plaisir. Et la question du style : une fois le fil conducteur mis en place, je jubile, à l'idée de réécrire, de travailler, inlassablement. Je peux passer des heures à chercher des synonymes, à rayer des passages entiers, à utiliser des périphrases ou à changer la ponctuation... La langue est une merveilleuse matière et j'ai plaisir à la sculpter ou à l'utiliser comme un peintre, par touches successives, en variant l'épaisseur du trait, en transformant les effets aussi. Je passe du portrait au dialogue, du récit à la description, j'explore la palette des sentiments... J'aime la liberté qui m'est ainsi offerte.

Est-ce un besoin d'écrire et de créer ?
Oui. Il est si difficile d'en vivre que si ce n'était pas le cas, je ferais autre chose, depuis longtemps. Mais en même temps, le plaisir est tellement intense que l'on ne peut plus s'en passer, quand on commence à créer. Chaque idée nouvelle se déploie en dix, vingt autres projets. Mon souci, c'est le manque de temps : comment parvenir à concrétiser toutes les idées qui vagabondent dans ma tête, comment trouver à les matérialiser, alors qu'une journée se limite toujours à 24 heures et qu'en plus je suis une grosse dormeuse ! Sans compter le fait que même si je suis d'abord écrivain, passionnée par les mots, je peins, illustre et sculpte avec Patrick... ce qui multiplie mes activités. Et il me faut encore mettre à jour nos deux sites, l'un plus littéraire, l'autre plus graphique, ce qui peut-être constitue aussi une forme de création ? http://annepoire.free.fr   et http://perso.orange.fr/art.guallino 

Quel est ton genre/ support préféré de création littéraire, en tant qu'auteure ? En tant que lectrice ?
Je ne peux distinguer la lectrice et l'auteure : j'écris pour avoir le bonheur de lire... je lis pour continuer à éprouver le bonheur de la création, les deux se nourrissent indéfiniment. Je me délecte surtout de romans plutôt réalistes, mais aussi beaucoup de poésie. En réalité, je dévore la littérature : promenade ininterrompue, galop des mots, au minimum un livre par jour, toute l'année, souvent plusieurs... Je n'ai pas un genre préféré, ce qui me séduit, c'est le style, la façon dont on raconte, bien plus que l'histoire elle-même. Je m'intéresse à la manière dont un écrivain explore nos fragilités, rend le monde habitable, lui redonne toute sa féerie... De même, lorsque j'écris, j'espère parvenir à donner des pistes d'espoir à ceux qui ont été cabossés par l'existence, par exemple avec mon livre "Histoire d'une schizophrénie" aux éditions Frison-Roche, ou des raisons de s'envoler, comme dans mon recueil poétique "Feu d'artifice" (Tournefeuille éditions).

Parmi ton oeuvre, qu'est-ce qui te rend la plus fière ?
Je crois que le mot "fierté" est inapproprié. En même temps, si, tu as sans doute bien choisi cet adjectif : je suis comme une mère devant sa progéniture, à rougir de plaisir quand on m'adresse un compliment : "Quel beau bébé !" "Et en plus il parle !" "Ah, mais maintenant, il marche..." J'ai donné naissance à une famille nombreuse qui me plaît dans sa diversité. Chacun de mes titres, publié ou inédit, contribue à l'équilibre familial. J'aime chacun de mes enfants pour des raisons différentes : "Tous les chats" (éditions Lelivredart), parce que c'est une petite histoire toute simple, rédigée en français, mais aussi en anglais et en espagnol, rendue touchante par son cadre chatoyant d'album pour enfant mâtiné d'art et de créativité. "Les couleurs du bonheur", parce que c'est un livre très coloré, et poétique, "Câline école" parce que l'hommage aux quatre saisons d'une vie scolaire est utile dans un monde qui critique trop souvent l'enseignement alors qu'on doit tellement à ceux qui nous ont ouvert les portes de la connaissance... J'aime aussi mes livres qui s'adressent à des adultes, comme le prochain, à paraître chez Kirographaires fin février 2012, "Encore un suicide". Ce sont différents aspects de ma vie qui sont ainsi traduits en imaginaire, en émotions, en invention langagière... et j'aime cette profusion et cette diversité, non pas avec fierté, mais étonnement, chaque fois surprise que "ça" soit sorti de moi...
Ce n'est pas une question d'orgueil. Mais de joie. En toute simplicité.
Grâce à mes livres, j'ai déjà vécu des situations enthousiasmantes, qui me portent haut, m'incitent à continuer, et ce sentiment, ce bouillonnement, est vraiment magique. Par exemple, lorsque "La Cantate de la Loire" (éditions Symétrie) a été mise en musique par Jean-Marie Morel, avec plus de 130 exécutants, chanteurs et musiciens, j'ai eu des frissons jusqu'à la racine de mes cheveux : c'était comme si mes mots s'amplifiaient, se transformaient, portés par les notes. J'avais déjà vécu cette expérience grâce au compositeur Olivier Faes : "Périple de brocart" (Gros Textes éd.) est devenu un tout autre poème, transfiguré grâce aux notes, grâce à la mezzo soprano qui interprétait la partition, et au violoncelle qui l'accompagnait...
Un autre grand moment, c'est la remise de mon premier Prix littéraire, le Ruralivres pour "Le journal de ma soeur". Par chance, cette récompense était décernée par de vrais lecteurs, des centaines de jeunes, qui m'ont parlé avec émotion de mes personnages, de la situation et de la relation entre Patrice et sa soeur. Après des années de solitude en tant que poète, je découvrais soudain des amateurs, en chair, en os et en tendresse. J'ai adoré ce contact ! C'est d'ailleurs ce qui me plaît lorsque je suis invitée par des écoles, des médiathèques, lors de salons du livre, pour des rencontres avec le public. Cette chaleur humaine est irremplaçable, d'autant plus que dans la création, on passe de longues heures, seul face à sa feuille. Là, soudain des lecteurs sont présents, et ces retours me font toujours beaucoup de bien. D'ailleurs, j'aime glisser les courriers de ceux qui me parlent de mes livres sur mon site. N'hésite pas à me faire part de tes réactions...

Interview concoctée par Emmanuel Richer
en janvier 2012

Les liens - Pour mémoire, voici l'adresse de mes deux sites :
http://annepoire.free.fr
http://perso.orange.fr/art.guallino 

Prochaines parutions :
- pour adultes : "Encore un suicide" éditions Kirographaires février 2012
- en direction de la jeunesse, et au moins jusqu'à 117 ans :
                        - "Le Petit Chaperon vermillon" éditions de la Paix printemps 2012
                        - "Papi Jeannot" éditions Le Verger des Hespérides 2012

Prochains événements :
    Lectures et expositions, rencontres dans la Sarthe. "Anne Poiré et Patrick Guallino de A à Z"
- A B C D E, "le bestiaire enchanté" vous rendra heureux...
à la bibliothèque de Saint Cosme en Vairais
rencontre avec Anne Poiré et Patrick Guallino le mercredi 29 février à 15 heures.
 
- F G H I J K L, "instants de bonheur", déployez vos ailes !
à la bibliothèque de La Suze
rencontre avec Anne Poiré et Patrick Guallino le vendredi 2 mars à 18 heures.
 
- M N O P Q R "paysages intérieurs, féeries extérieures" : à vos commentaires !
à la bibliothèque départementale de la Sarthe au Mans

 
-       S T U V W X Y Z "du soleil au zénith" : tous les voyages nous aident.
à la bibliothèque d'Yvré l'Evêque
rencontre avec Anne Poiré et Patrick Guallino le samedi 3 mars à 15 heures.
 
Les quatre expositions seront rassemblées
les 10 et 11 mars 2012 au Salon de La Suze.
Salon des livres de poésie et de ceux qui les font

Et j'y serai, en compagnie de Patrick Guallino et d'autres poètes...

Quelques commentaires suite à cette interview ?

Marion

Extra ton interview par la Charte ! :)

Monique

J'ai trouvé ton interview très intéressante et tellement vraie !
Tu te décris vraiment telle que tu es, c'est une authentique peinture pour les gens qui ne te connaissent pas encore, 
cela leur donnera un aperçu de ton extraordinaire personnalité si attachante!

Si ça ne t'ennuie pas je mettrai un mot sur la page d'accueil sur le site de février avec le lien qui concerne l'interview 
et ils trouveront les autres liens en complément.

Bonne occasion puisque tu viens nous voir très bientôt ! 

Anita

J'ai le souvenir d'un compagnonnage avec Anne Poiré lors d'un salon désastreusement ignoré par le public à T. au printemps dernier... 
Pas de public mais de jolis bavardages, et un "ciel inattendu" toujours accroché au-dessus de mon bureau. Coucou, Anne !

Un clin d'oeil sur Internet !

http://www.jacques-basse.net/?cat=55&paged=2

La Tribune Le progrès du 25/11/2010.

Une rencontre magique et productive, entre Anne Poiré et des 3/5 ans
en Haute-Loire :

Le Progrès - 2/11/10

Le Progrès 25/10/10

La Muse - septembre 2010


Un article sympathique de la journaliste Carine Kranish, paru dans le magazine culturel  d'ici et d'ailleurs La Muse  n°14 de sept 10 

Le progrès
du vendredi 30 juillet 2010
merci à la plume poétique et colorée de la journaliste Carine Kranich :




Et dans le CCFN
n°41 juillet 2010




Journal "La Renaissance"
du 25 juin 2010





Dans "Le Progrès"
du lundi 14 juin 2010




Dans le Progrès 

du lundi 14 juin 2010

Dans le Bloc-Notes

Art actuel actualité Rhône-Alpes

la revue de la MAPRA (maison des artes plastiques Rhône-Alpes)

n°284 janvier 2010

La presse en parle...

Dans Le Pays Roannais en décembre 2009

un riche article de Sophie Tardy pour saluer la sortie du roman Le goût des glaces aux éditions Le Verger des Hespérides. 

"Les esqui-mots d'Anne Poiré"



En octobre 2009

Le journal de Saône et Loire - octobre 2009 - Sur la photo, Anne Poiré animant un atelier d'écriture



Le Progrès
du 23 novembre 2008





Le journal "Le Monde"

La psychiatrie française va de plus en plus mal
LE MONDE | 20.11.08 | 13h01  •  Mis à jour le 20.11.08 | 15h22
   


(...) En face, les familles ont souvent un sentiment d'abandon. "Beaucoup de malades mentaux sont hors de tout soin, s'alarme Anne Poiré, écrivain, auteur d'Histoire d'une schizophrénie, Jérémy, sa famille, la société (éd. Frison-Roche). Les patients viennent d'eux-mêmes à l'hôpital et on ne les soigne pas. On est dans une situation de déni de soin et de non-assistance à personne en danger." Mme Poiré relate le cas d'une jeune femme qui avait fait une bouffée délirante. Sortie contre son gré de l'hôpital public, elle s'est présentée dans une clinique privée qui a refusé de la prendre et l'a renvoyée vers l'hôpital d'où elle venait. Sur le chemin, elle s'est suicidée. (....)

Cécile Prieur


Pour lire tout l'article :

Et voir l'article,
après la couverture du journal et l'édito,
 centrés sur ce gros dossier nécessaire ?






Un autre regard

n°3 2008
Revue de liaison trimestrielle de l'Unafam

http://www.unafam.org/



(...) "Il faudrait que très vite ce texte soit dépassé... Voilà qui signifierait qu'on ne laisse plus autant les malades et les familles sans proposition ni solution", écrit l'auteur qui encourage par ailleurs les familles à venir se ressourcer à l'Unafam. L'accueil, l'entraide, l'écoute, la défense des droits, le lien tissé avec les familles sont importants pour ne pas se replier sur soi. "L'implication au sein de pareille association est essentielle : voilà qui permet de progresser en perdant moins de temps."

http://www.unafam.org/


"Loire Magazine" n°72

de novembre/décembre 2008




Le pays roannais

du vendredi 13 juin 2008





Loire magazine

avril 2008




Mai 2008
Roanne notre ville






 Juin 07
Livre et lire
de l'Arald






- Loire-Magazine n°63 -
Mai/juin 2007
 

- Le 31 mars 07, lecture à Belmont de la Loire.

La tribune-le progrès évoque l'événement,
sous la plume sympathique de Claude-Henri Marchand :

- 2007, c'est la sortie du recueil de nouvelles

La maison de l'écrivain et autres trésors d'enfance
aux éditions DNSB.

Le journal La Renaissance en parle aussitôt :

Le 9 février 2007, au milieu d'un magnifique article qui présente la maison d'édition DNSB, Un an de bonnes nouvelles, et les autres productions de cette jeune maison dynamique, aux côtés de Corine Pourtau, Sylvie Huguet, Jacques Layani et Hilaire Dovonon,

Anne Poiré a droit à une présentation tout à fait sympathique.

Un article signé P-F. Chetail

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En 2006, à l'occasion de la reprise des ateliers d'écriture :

septembre 06 "Le Progrès"

octobre 2006 - "Le progrès"

- Roanne notre ville n°194 - octobre 2005
Un article à découvrir :

La quarantaine bouillonnante, Anne Poiré écrit romans, nouvelles, pièces de théâtre, poésie. Publiée régulièrement dans de nombreuses revues littéraires, elle anime aussi des ateliers d'écriture. 

La médiathèque l'a donc sollicitée pour être l'animatrice d'un nouveau cycle, baptisé "Ecritures à vooix nue". "Cet échange d'expériences s'adresse à un public adulte, qui aime l'écriture, mais qui n'ose franchir le pas. Anne Poiré aura pour mission de rassurer ces amoureux de l'écrit, et de les guider dans l'organisation de leur pensée", précise Isabelle Suchel Mercier, Directrice de la médiathèque. Ce travail sur soi et vers les autres, a été scindé en trois étapes. Le mardi 8 novembre en soirée, Anne Poiré commencera par se présenter, entourée de certains de ses livres illustrés notamment par Patrick Guallino. Puis le mardi 22 novembre aura lieu la première séance d'une série de huit qui s'achèvera le mardi 4 avril 2006. Des pistes d'écriture ont été préparées par la médiathèque et Anne Poiré, comme l'objet autobiographique, la fête, le conflit, le corps, les traces, la maison ou encore le jardin. Mais les "stagiaires" garderont toute liberté d'écriture, en apportant leur propre vécu.

Enfin, le samedi 8 avril 2006, ce premier cycle sera conclu par un récital, toujours à la médiathèque. La chanteuse Blandine Hue et la violoncelliste Stéphanie Métayer assureront la mise en musique de textes d'Anne Poiré.

- Le dépliant accompagnant cette action ?


- Un article dans Le Pays Roannais, du 11 novembre 2005, écrit par Béatrice Bonnamour :

Ecritures à voix nue
Femme à mutliples facettes et auteur aux nombreux talents, Anne Poiré ensoleille la Médiathèque de son sourire et de ses écrits... Réjouissons-nous, cela va durer quelques mois !

Mardi, elle donnait une soirée lecture au beau milieu des livres de la Médiathèque, demain, c'est-à-dire à partir du 22 novembre, elle animera des ateliers d'écriture pour adultes. Elle, c'est Anne Poiré. Ses "Ecritures à voix nue" ont la chaleur et les couleurs enchantées des toiles de Guallino (qui l'accompagne et illustre sa vie depuis quelques années maintenant). Et cette plénitude se ressent dans le travail d'écriture d'Anne Poiré qui s'adonne avec bonheur autant à la poésie qu'à l'élaboration de pièces de théâtre. Elle a déjà écrit de nombreux romans ainsi que des nouvelles.

Publiée dans des revues telles Triages, Artension, Gazogène, La faute à Rousseau, Utopia, Neuf de coeur..., elle a participé à des ouvrages collectifs au Seuil, chez Actes Sud, Textuel. Elle a à son actif une vingtaine de recueils et plaquettes.

Les mardis de l'écriture

Vous aimez les mots ? Vous souhaitez écrire, vous en avez envie, vous n'avez jamais osé le faire ? Vous en rêvez secrètement, vous pratiquez régulièrement ? Anne Poiré vous aidera à franchir allègrement ce pas, dans la plus grande convivialité, en suggérant des thèmes à chaque séance. (...)

Notons que "l'année Poiré" se poursuivra jusq'au 8 avril prochain avec la programmation d'un récital Olivier Faes qui a déjà mis en musique les écrits de l'auteur.

- Un autre article, dans Le Pays Roannais, du 22 novembre 2005 :

Médiathèque : le mardi, c'est écrit
Anne Poiré, écrivain-poète (notre photo), met des couleurs sur les mots.

Elle invite chacun à prendre la plume, les mardis, lors de sept rendez-vous successifs. Première rencontre, ce soir, à la Médiathèque. "L'éducation nationale m'a conduite de la Lorraine où je suis née, vers la Loire, pour mon plus grand bonheur. On est bien ici", confie Anne Poiré. Le professeur de Français a enseigné dix ans au lycée de Charlieu. "Mais l'écriture me poussait. Les mots me disaient "Nous voulons plus de place". À force de les entendre cogner à ma porte, j'ai obéi", raconte Anne.

Qui joue avec les mots depuis l'enfance, et qui a publié des romans, nombreux recueils de poésie, - illustré par son époux Patrick Guallino -, écrit pour le théâtre et des articles de presse. "Il y a un an, j'ai décidé de me consacrer uniquement à l'écriture". Ainsi l'écrivain, avec la complicité du peintre dans le silence de leur maison-tendresse crée des univers colorés de bonheur.

- Vietnam express
février 2005
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- À l'occasion de la lecture/présentation au Centre Culturel Français de Ha Noi, Vietnam, en février 2005,
Y Phuong a écrit le premier article en vietnamien sur Anne Poiré, et Patrick Guallino.

Le net en garde la trace :

http://www.vnexpress.net/Vietnam/Van-hoa/My-thuat/2005/02/3B9DB6F6/


(si le lien ne fonctionne pas, il suffit de copier l'adresse ci-dessus dans votre navigateur, cela devrait débloquer la page...)

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- Le républicain lorrain
décembre 2004


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Un article signé Anne Rimlinger-Pignon

PORTRAIT
Le face à face des mots

Anne Poiré a toujours su qu'elle était écrivain. Ce n'est pas de l'orgueil. C'est un ensorcellement de mots contre lequel elle ne peut lutter. Elle se laisse guider.

 

Parce que le verbe l'envoûte, parce que les syllabes l'enchantent, parce que les mots l'ensorcellent. Parce que les mots cognent à sa porte. Parce qu'Anne Poiré vit pour et par l'écriture. Un acte irréfléchi qui signe son acte de naissance il y a bien longtemps. "Je la relie à la mort de mon père. C'est elle qui m'a sauvée." Neuf ans à peine lorsque la jeune Mosellane vivant à Ay sur Moselle noircit les feuilles blanches de ses cahiers. "Je suis dépassée par les mots, bouleversée par l'écriture. C'est extraordinaire. On sort du monde ordinaire." Une nature. Elle se souvient de cet instituteur qui leur avait demandé d'écrire un texte en toute liberté. Elle se souvient de lui avoir demandé si elle pouvait écrire un poème. Elle se souvient du texte fini. "Du texte qui s'était écrit avec mes mots. Ça avait fonctionné. La révélation que c'était possible." Son premier texte s'intitule Le paradis c'est ici. "Je l'ai toujours." Très conservatrice Anne Poiré, elle qui pourtant avoue ne pas être fichue de dire un de ses poèmes, ne pas toujours se souvenir de ses romans, parce qu'elle est prolixe, parce qu'elle est loquace. Elle se dévoile, au fil de ses histoires, elle se révèle. À dix ans elle écrit son premier roman. "Il s'agissait de la réécriture de tous les romans que j'avais lus. J'étais l'héroïne que je n'étais pas dans la vie. Je sauvais le voisin du feu. J'avais les mots, c'était mon langage."

Les mots. Incontournables. Inaltérables. Elle les choisit, les place, les laisse chanter, parler, crier. "La poésie devient prioritaire. Parce que parallèlement je suis une grande lectrice de prose. Et c'est spontané." Sorte de réflexe vital. Anne Poiré ne se laisse toutefois pas enfermer dans un genre. La poésie, certes, mais également le théâtre, la nouvelle, "toute la gamme m'intéresse. J'aime décliner la palette des nuances du langage."

Du rire aux larmes

Anne Poiré écrit, écrit et écrit encore. "J'ai toujours envie d'avoir des journées plus longues. Je vais jusqu'à l'épuisement. La fatigue de l'écriture. C'est difficile à expliquer." Prolixe. Elle achève trente romans. Trente envoyés. Trente refusés. Par manque de convictin certainement. "Pendant de nombreuses années je n'écrivais que pour moi. Le face à face avec le lecteur n'était pas nécessaire. Autour de la trentaine c'est devenu progressivement nécessaire. J'ai envoyé mes manuscrits aux éditions du Seuil et de Minuit et ça s'est arrêté là." Les recueils de poèmes ont plus de succès. À l'aube de ses quarante ans, elle délaisse les longs couloirs du lycée dans lequel elle enseignait pour se consacrer uniquement à l'écriture. "Les mots cognent à la porte, je ne peux rien faire qu'écrire." À l'aube de ses quarante ans son dernier roman, La maison de l'écrivain sera publié aux éditions Belem. Joie et bonheur. Un signe. Anne Poiré n'a jamais lâché ce fil qui la conduit jusqu'au bout de ses vocables. Pour écrire ses émotions, ses fascinations, ses admirations. Pour atteindre "cette ambition démesurée" de porter ses lecteurs du rire aux larmes. Pour écrire pour la jeunesse adolescente. Pour prendre position. Pour combattre. Pour lutter. Pour vivre. Pour plus que vivre.

Anne Rimlinger-Pignon


Et Radio...
 
La radio aussi parle d'Anne Poiré,
ou la fait s'exprimer, voire lire...


Sur Radio-Pluriel, une heure avec Jean-Yves Schryvers, le lundi 21 mai 2007
mais aussi en 2008, plusieurs fois...

Débat animé et sympathique avec Jean-Yves Schryvers, de Radio-Pluriel...



Quelques questions...
parviennent parfois jusqu'à moi.

Comme celles de Mathilde :

Madame,

Je suis en seconde et nous fesons des recherches sur les écrivains modernes.Puis-je vous posez quelques questions et communiquez votre adresse mail à mon professeur de français?
J'écris aussi des histoires,j'adore ça!

merci

Pour retrouver le site complet d'Anne Poiré :

http://annepoire.free.fr