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FAQ

ABC / ABM / ABB – définitions.

ABC – apport de la méthode.

l’ABC met en évidence :

l’ABC fournit :

ABM – apport de la méthode.

L’ABM permet :

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ABB – apport de la méthode.

L’ABB permet :

ABC – ABM – les multiples buts.

Quel est le but poursuivi par l’Activity Based Costing / l’Activity Based Management:

Les buts sont multiples :

  1. Analyser la rentabilité par objet de coût (Cost Object) qui peuvent être :
    1. client (ou groupe de clients) ;
    2. produit (ou groupe de produits) ;
    3. service (ou groupe de services) ;
    4. business unit (unité de travail) ;
    5. secteur géographique ;
    6. représentant ;
    7. chantier ;
    8. projet ;
    9. etc.
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  2. Déterminer le coût de chaque activité.
  3. Une activité dans une entreprise est un ensemble d’actions (tâches) formant un tout et consommant de ressources (main d’œuvre, temps machine, informatique, bâtiment, etc ...) Une activité est également une composante d’un processus. On peut au sein d’une entreprise distinguer jusqu’à une centaine d’activités différentes. Chaque personne peut exécuter plusieurs activités. Quelques exemples d’activités : prospecter, visiter client, rédiger une offre commerciale, gérer la production, assembler, facturer, gérer les stock, etc
    Il est important de connaître le coût réel de chaque activité.

  4. Analyser la composante de chaque  Cost Object  (voir point 1 ci-avant). Il est donc possible de répondre à la question : quelles activités ont été utilisées pour réaliser un Cost Object , et dans quelle mesure y ont-elles contribué (valeur, temps, etc.) ?

  5. Connaître les « refacturations » internes entre départements de l’entreprise (activités refacturées vers d’autres utilisateurs).

  6. Donner des indices de performance à chaque étape de la composante des coûts totaux (à chaque activité, à chaque département, à chaque travailleur). Il est donc possible de donner des objectifs clairs et documentés à chaque travailleur ou à chaque équipe. Le positionnement par rapport à ces buts à atteindre peut être mesuré et expliqué, ce qui contribue à établir un esprit d’amélioration continue et ce qui favorise le respect de l’orientation stratégique de l’entreprise.

  7. Connaître les consommations de ressources par  activité et par Cost Object.

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  9. Visualiser le coût de chaque processus interne (commande, approvisionnement, production, expédition, service après vente, …)

  10. Permettre une découpe de charges en groupe de coûts globalisés par ressources :
    1. ressources humaines (personnel, formation, compétences, connaissances, …) ;
    2. ressources matérielles (investissements, actifs, …) ;
    3. ressources intellectuelles (savoir-faire, brevets, licences, …) ;
    4. ressources financières (cash flow, leasing, …) ;
    5. ressources externes (sous-traitance, intérimaire, …) ;
  11. Permettre une découpe des charges en centre de coûts (Cost Pool) regroupant des charges communes que l’on peut retrouver à n’importe quel stade d’analyse du modèle complet.

  12. Posséder une cartographie complète du fonctionnement opérationnel de l’entreprise.

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ABC – pour quel type d’entreprise.

Quel type d’entreprise est concernée par l’ABC-ABM ?

Tous les types d’entreprises sont concernés. Dans un premier temps, ce sont surtout les entreprises industrielles qui ont vu un intérêt dans la méthode. Le calcul d’un prix de revient est essentiel dans ce genre de structure, du fait qu’il faut s’assurer de produire à un coût qui permette de vendre et de rémunérer le capital. Très vite, les entreprises de service se sont posé les mêmes questions. Certaines charges indirectes, de structure, ou encore des charges liées à l’organisation et à l’appui se sont révélées mal réparties avec les méthodes traditionnelles utilisées avant l’apparition de l’Activity Based Costing (ABC). Ce qui avait pour conséquence que le prix de revient était peu fiable et difficile à faire valider par les différentes directions. L’Activity Based Costing a apporté une solution unanimement acceptée par l’ensemble des personnes concernées. C’est une des raisons pour laquelle l’ABC rencontre un succès grandissant auprès des entreprises de service.

Quelle est la taille idéale d’une entreprise pour envisager l’ABC-ABM ?

Il n’y a pas de taille spécifique. Disons que dans une petite structure (moins de 50 travailleurs), on privilégiera un modèle simplifié d’allocation des coûts, plus proche d’un « direct-costing » ou d’une méthode de coûts complet évoluée mais tout à fait gérable au niveau d’une petite ou moyenne entreprise.

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ABC ou gestion analytique par coûts complets

Pourquoi utiliser l’ABC et pas plutôt une gestion analytique par coûts complets ?

La méthode des coûts complets fonctionne par centre de coûts (principaux et auxiliaires). Les centres de coûts principaux sont liés à l’exploitation, les centres auxiliaires à la structure. Des clés d’allocation sont basées sur des unités d’œuvre permettant de répartir les coûts auxiliaires vers les sections d’exploitation. La méthode n’intègre pas la notion d’activité, ce qui provoque une imprécision notable sur la manière d’allouer les coûts engagés, surtout du fait aussi de clés d’allocation trop génériques.
L’Activity Based Costing permet sur base d’une méthodologie de mise en place au sein des entreprises, de cerner celles-ci et d’en faire une cartographie fonctionnelle et non organisationnelle. De ce fait, les clés deviennent des drivers (pilotes), et représentent une action effectuée par une activité au profit d’une autre, ou au profit d’un des objets de coûts (produit, service, client ou autres). La précision de la méthode n’est plus à prouver et les enseignements des résultats permettent à l’entreprise, par l’intermédiaire de ses dirigeants,  d’orienter sa stratégie tout en permettant de mesurer les effets des plans d’action mis en œuvre.


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ABC – pérénité de la méthode

Quelle est la pérennité de la méthode ABC ?

La pérennité est évidente. Une trentaine d’années d’existence dont plus de vingt ans en Europe. Le nombre de société utilisant la méthodologie est sans cesse croissant. Son succès est principalement dû au niveau de fiabilité des résultats obtenus, à l’importance des informations disponibles permettant réellement de prendre des décisions stratégiques dans l’entreprise. C’est parce qu’elle génère une totale visibilité au niveau de la structure des coûts, de la profitabilité, des processus opérationnels et de la performance, que les entreprises optent massivement pour l’ABC comme outil de pilotage stratégique.


ABC – implémentation

Faut-il un consultant pour mettre en place la méthode ?

C’est en effet préférable. On s’embarque vite dans des problématiques complexes si on n’a pas la compétence voulue de la méthode, c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle des sociétés  n’aboutissent pas au bout de leur procédure de mise en place ou abandonne la méthode en cours de route. Avec un consultant, tout est plus simple et plus rapide. De plus le projet est porté par une personne externe et expérimentée, ce qui est un véritable levier pour l’entreprise.

En combien de temps une méthode peut-elle être mise en place ?

C’est très variable, car il y a des délais incompressibles de récolte d’informations sur une période représentative. On peut déjà avoir un système opérationnel après 3 mois.

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L’intervention d’un consultant est-elle longue et coûteuse ?

Tout dépend de ce qui existe déjà dans une entreprise. Si de nombreux éléments nécessaires à la mise en place de la méthode existent déjà, l’intervention du consultant sera réduite. Certaines missions peuvent se limiter à une dizaine de jours,  si  l’entreprise réalise une bonne partie de la mise en place, sous la responsabilité du consultant qui focalise son action sur un mission d’accompagnement.

Dans l’entreprise, qui doit porter le projet  ABC / ABM?

La direction générale doit être un des maillons porteur du projet. Une équipe composée du contrôleur de gestion et/ou du responsable financier et/ou d’un gestionnaire des méthodes  doit également être impliqué. Généralement, une personne de chaque grand département devra participer à quelques réunions et interviews afin d’être sensibilisé à ce qui va être réalisé et afin d’apporter ses connaissances et tout élément nécessaire à la mise en place de la méthode.

Ne peut-on imaginer travailler avec un tableur pour générer les résultats ?

C’est dans l’ordre du possible, mais c’est dangereux et peu souple. Des modèles même très simples peuvent conduire à des milliers de calculs. Si un tableur peut le faire, c’est avec beaucoup de risque d’imprécision et une réelle lourdeur d’utilisation. De plus, un tableur n’offrira jamais la rapidité et la convivialité d’un logiciel spécialisé. Nombreuses entreprises ont modélisé leur allocations de coûts sur un tableur et l’ont regretté par la suite. Elles y ont consacré trop de temps pour des résultats sans détail et souvent peu fiables. Les logiciels spécialisés font le bonheur des déçus de l’usage de tableurs, et ils sont légion.

Quelles sont les étapes du développement d’une méthode ABC ?

Il existe à ce propos une littérature très détaillée et permettant de structurer son approche. Citons par exemple un livre récent expliquant la mise en œuvre de la méthode : www.competenceetprofitabilite.com . L’ouvrage est écrit par une personne ayant réalisé Aplusieurs implémentations ABC en entreprise, et gérant au quotidien cette méthode pour une société dont il assure le contrôle de gestion. Sa démarche d’information au travers de ce livre rend l’ouvrage pratique, c’est pourquoi nous le conseillons, bien qu’il existe bien d’autres ouvrages également très intéressants.

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