15 décembre 2007

« Erreurs Avouées (au masculin) » de Tristane Banon

« ERREUR [erœr], n. f. – 1160 ; lat. error, de errare, fig. : errer.
Acte de l’esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et inversement ; jugements, faits psychiques qui en résultent : égarement, faute.
Erreur choquante, grossière, commise par ignorance. : ânerie, bêtise, bourde ; FAM. Connerie.
Le Petit Robert »

Neuf hommes se mettent à nu pour répondre aux questions de Tristane Banon. Ils se livrent sans complexe, parlant librement de leur carrière professionnelle et de leur vie privée.
A travers ces confessions, nous découvrons des hommes avec leurs faiblesses, leurs doutes, leurs incertitudes. Pour chacun d’eux les erreurs rencontrées sont des leçons qui leur permettent d’avancer.

Ce livre, sous forme d’entretiens, brosse le portrait de neuf personnalités de mondes artistiques différents, avec par ordre d’apparition : Jacques Séguéla, Michel Field, Philippe Gildas, Christian Lacroix, Philippe Sollers, Bernard Werber, Enki Bilal, Calogero, Frédéric Beigbeder. Mais que dis-je neuf, il y a dix entretiens, et le dernier n’est autre que celui de l’auteur elle-même vue par Nicolas d’Estienne d’Orves.
Chaque entrevue est abordée sans détour, et le ton simple nous offre le portrait de personne comme vous et moi. Car après tout si ce livre a été écrit c’est bien pour cette raison. Tristane a souhaité montrer à la famille Durand-Dupont, cette famille moyenne qui s’extasie devant le bonheur des grandes personnalités chaque jour dans les magasines ou à la télévision, que ces personnes sont des êtres humains comme les autres. Et lorsque enfin, nous arrivons au terme de ces parts de vie, nous ressortons grandis. Chacun de nous a déjà fait des erreurs, desquelles nous avons tiré un enseignement, du moins j’espère. Mais à la lecture d’ « Erreurs Avouées (au masculin) », il y a des erreurs que nous ne commettrons peut être pas, ou alors nous saurons comment y faire face.

« Erreurs Avouées (au masculin) » est, dans son écriture, et dans le thème abordé, une vraie petite merveille. Chaque entretien peut être lu indépendamment, et chacun marque l’esprit du lecteur à sa façon. Pour ma part, certaines confessions m’ont remises face à des erreurs que j’ai commises, ou que je commets encore dans ce présent, d’autres sont entrées en concordance avec la vision que je me fais aujourd’hui de la vie.

Comme l’écrit Patrick Poivre d’Arvor sur la quatrième de couverture de cet ouvrage : « Lisez, méditez et continuez ensuite à commettre des erreurs ! Ce ne seront peut-être plus les mêmes… »



Ed. Anne Carrière – 2003

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