PROJET AU NEPAL

Vous trouverez dans cette page le contenu du projet de notre première mission, celle pour le Népal, à savoir :

- la présentation des bénévoles : Justine et Cécilia
- le contenu du projet
- les objectifs
- la population auprès de laquelle nous allons intervenir
- le lieu
- la date d'intervention
- les moyens
- les partenaires
- les contacts


PRESENTATION DES PARTICIPANTES

 

Deux personnes partent à l’aventure, il y a Justine, et il y a … moi !

Je me présente, Cécilia COURBARD. Pour les grandes lignes, j’ai 27 ans (et des poussières…), je vis à Marseille et je suis éducatrice spécialisée.

 

Concernant mon parcours, j’ai suivi des études en sciences médico-sociales qui m’ont permise d’acquérir le bac SMS. L’année de terminale, j’ai passé le concours d’éducateur spécialisé, et je l’ai eu. Toujours très aléatoires les concours !

J’ai ainsi pu enchaîner avec les trois années d’apprentissage pour devenir, avec le temps, la professionnelle que je suis aujourd’hui.

Après mon bac et avant d’entamer la formation, j’ai travaillé. Un emploi saisonnier pour l’été dans une maison d’accueil spécialisée, qui accueille des personnes adultes possédant une déficience mentale et un handicap physique très lourds.

 

Ensuite, c’est un foyer d’hébergement qui m’a accueilli, le temps de ma formation ; je travaillais ainsi auprès de personnes adultes atteintes de déficience mentale légère et travaillant en E.S.A.T. (anciennement appelés C.A.T.). J’ai pu intervenir en foyer de vie, en maison d’accueil spécialisée ou encore en E.S.A.T durant cette période, des structures accueillant des personnes adultes atteintes de déficience mentale légère à profonde.

J’ai effectué mes stages en foyer d’accueil d’urgence, auprès de jeunes enfants et adolescents (voire jeunes adultes) en difficultés sociales et familiales, en foyer occupationnel, et en centre aéré (où j’ai obtenu le BAFA).

 

Après l’obtention du diplôme d’état d’éducateur spécialisé, j’ai continué à travailler au foyer d’hébergement deux années durant, puis j’ai bifurqué dans un I.M.E. accueillant des enfants et adolescents autistes et polyhandicapés. Depuis lors, je travaille au sein de cette structure ; cela fait trois ans et demi.

 

Entre temps, j’ai cumulé quelques emplois secondaires, comme la garde d’enfants (dont autistes) ou encore le soutien scolaire, pour enfants et adolescents en primaire et au collège. Cela occupait une grande partie de mon temps libre !

 

Depuis environ deux ans, j’envisage sérieusement de partir en mission humanitaire… Au départ, l’idée était floue. Quelques destinations me faisaient rêver, et les reportages à la télévision m’aidaient à me projeter dans des pays autres que celui de la France. Un peu léger le départ !

Alors, il y a un an, j’ai commencé les démarches dans ce sens : arriver à mettre de l’argent de côté et poser un congé sabbatique. La direction a accepté que je puisse bénéficier de douze mois consécutifs : je dispose ainsi de l’année 2010.

 

 

Pourquoi partir ? Pourquoi une mission humanitaire ?

Je me sens impuissante face au monde d’aujourd’hui. Le monde économique, le monde égocentrique, le monde polluant, le monde je-m’en-foutiste, … Peut-être pas le monde, je m’emporte ! Mais au moins la société…

Le confort personnel et la dépense inutile régissent notre mode de fonctionnement, notre mode de vie. Les enfants sont tristes et déçus de Noël s’ils n’ont pas leur console de jeux, les adolescents ne se sentent reconnus que s’ils sont habillés pour trois cents euros sur eux (« Nike de la tête aux pieds », dixit M), le respect d’autrui n’existe que par bribes, autant que l’entraide naturelle, les adultes s’en sortent grâce à une société de consommation qui les rend maitres de leur paie mensuelle, et le déficit de l’Etat est toujours aussi béant malgré la richesse du pays.

Nous vivons dans ce monde paradoxal que nous offre la société dite « développée » : le confort d’un côté, et la destruction de l’autre. Les achats qui finissent par combler des manques divers, et qui sont aujourd’hui le résultat d’un monde où chacun regarde l’autre pour vérifier ce qu’il lui manque, ce qu’il a en moins, ce qu’il a en plus, ce qu’il a de mieux, ce qu’il a de plus petit, de plus gros, de plus important ou de plus insignifiant que son voisin.

 

Avoir accès au confort et détruire ce qu’on a autour de nous… Avoir internet et ne pas connaitre son voisin de palier… Vouloir attirer le regard de l’autre pour se sentir valorisé mais aussi se trouver les plus gros défauts... Les « excès de richesse » (Zazie), le trop grand choix, l’endettement…

 

Le monde ne va pas de mieux en mieux malgré l’évolution de techniques, les maux de l’Homme sont de plus en plus nombreux et ceux de la planète avec. La nature est pourvue de choses extraordinaires, suffisantes à l’Homme, mais l’Homme de notre société de consommation en veut toujours plus. L’insatisfaction permanente nous envahit, nous pousse à nous sentir mal, consommer sans modération et vouloir dépasser la ligne du raisonnable dans tout ce que l’homme peut maitriser. Et du coup ne maîtrise plus.

 

Tout cela est dû au choix terrible que les sociétés « développées » doivent assumer chaque jour. Saviez-vous que vous n’auriez pas assez d’une vie entière pour gouter, tester tous les produits qui existent dans votre grande surface préférée ?

Et puis, je vous vouvoie… Mais je devrais m’inclure avec vous pour employer le « nous ». Bien sûr, au moment où j’écris ce paragraphe, je suis vêtue d’une veste Adidas, d’un pantalon Lévis, de baskets Puma, et mes sous vêtements valent plus chers que les vêtements que j’ai sur le dos. Je ne vous parle pas du texto que je viens de recevoir, de la box grâce à laquelle je possède plusieurs dizaines de chaines de télévision, de mes bouteilles de vins à 30€ la bouteille, ma voiture qui a deux ans, ni même de l’écran plat dans le salon et la salle d’ordinateur…

Il est difficile de ne pas résister à la tentation que nous nous imposons…

 

Pour toutes ces raisons, je désire me diriger vers un pays où les bases sont présentes. Les bases... Ce qui fait que nous sommes des hommes et des femmes qui vivent ensemble, en communauté et pas en solitaire, avec un élan naturel vers le bien-être des autres et de soi-même avant d’être des porte-monnaie sur pattes et dépourvus de bon sens dans la relation avec l’Autre. Des bases qui ne sont pas salies par des regards, des jugements, des comparaisons incessantes, des personnes anorexiques sur les magasines, des personnes boulimiques en mal d’exister ou des femmes objets nues pour vendre un parfum à 80€… Des bases qui ne sont pas salies par une consommation qui a pris le pas sur le reste, sur la relation, la communication et l’authenticité. Quant à l’injustice et le fait par exemple que certains enfants aient droit à la scolarité et pas d’autres par exemple me donne envie de me battre. On ne peut pas rester les bras croisés face à une injustice que les plus démunis doivent subir…

 

Je veux avoir le ventre qui gargouille pour de vrai, je veux ne plus avoir le choix de ce que je vais manger, je veux ne plus m’engraisser de produits issus des moteurs de véhicules, de défections animales ou encore de matières transformées, hydrogénées, presque plastifiées… Je veux partager du temps avec les autres, prendre le temps de discuter, de connaitre l’Autre dans son ensemble, sa personnalité, sa culture, son mode de vie, sa cuisine, ses passe-temps… Je veux connaitre mon voisin avant de connaitre un éventuel prétendant qui se trouverait à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de kilomètres de chez moi, je veux me sentir utile auprès de populations qui en ont besoin et je veux que mon esprit s’ouvre sur un horizon qui n’est pas le mien. Je veux connaitre les bases, les vrais besoins, pas le superflu, juste les bases, de celles que l’on peut retrouver dans la pyramide de Maslow par exemple…

 

La destination, en soi, est venue après coup, après avoir épluché divers projets, fouillé divers forums de discussions, et près m’être renseignée sur les risques éventuels dans chaque pays susceptible d’éveiller ma curiosité… Et puis l’envie d’aller où je n’irai peut-être qu’une fois dans ma vie, l’envie de profiter pleinement de mon congé sabbatique pour me créer une expérience qui sera unique dans ma vie… L’envie d’en savoir plus sur les autres cultures, les autres pays, les autres populations vient peut-être aussi du fait que je sois métisse, un gros mélange où l’Inde, Madagascar, la Réunion, l’Angleterre, la Belgique ont su se trouver pour me fabriquer, moi !

 

Ce projet voit le jour en ce début d’année 2010 entre autres grâce à mes convictions, celles de Justine, et celles de Pramod Khakurel qui croient qu’aider son prochain est aujourd’hui une nécessité. Mais aussi grâce à la modernité que je critique depuis que j’ai le clavier en main, car malgré tout, c’est internet qui a fait le plus gros du travail… Justine est à 1000km de moi, Pramod à 6000km…

        

A mon tour de me présenter ! Justine, 23 ans, fraichement diplômée d’un Master 2 double compétence marketing des produits de santé. Mais avant de développer mes motivations pour ce projet, un petit retour en arrière s’impose. Après avoir obtenu un bac S, j’ai intégré un IUT génie biologique afin d’appréhender le monde de l’agroalimentaire. J’ai ensuite réalisé mon stage de deuxième année dans une entreprise de viennoiseries et de pâtisseries, ce qui m’a, contre toute attente, donné envie de me spécialiser dans la nutrition santé. J’ai donc suivi une formation d’ingénierie en Nutraceutique à l’université de Rennes. Ces deux années m’ont sensibilisée à la nutrition, la santé, mais aussi et surtout, les médecines complémentaires comme la phytothérapie ou l’aromathérapie. Dans le cadre de ce cursus, j’ai réalisé un stage de six mois en tant que chef de projet au sein d’un organisme de formation. Il s’agissait d’élaborer des formations sur des sujets de nutrition santé pour les industriels de l’agroalimentaire. J’étais donc chargée de construire les programmes, de rechercher les intervenants, de créer la communication, de gérer la logistique et l’encadrement des formations. Enfin, j’ai intégré l’IAE de Nantes pour une dernière année de spécialisation en marketing des produits de santé afin de m’orienter vers le secteur pharmaceutique. Mon stage de fin d’études en tant que chef de produit a eu lieu au sein d’un groupe canadien spécialisé dans les probiotiques. Voilà pour mon parcours universitaire et mes quelques expériences professionnelles. J’ai évidemment effectué des emplois saisonniers variés depuis mes 17 ans tels que garde d’enfants, restauration, employée de mairie, de commerce ou encore guide touristique. J’oublie de préciser que je possède l’attestation de formation aux premiers secours. Cette formation, bien que très courte, m’a fait prendre conscience que sans être médecin ou personnel de santé, l’apprentissage de quelques gestes très simples peuvent sauver des vies. Je pense que cette formation devrait être obligatoire dans les lycées et nous pourrions éviter bien des malheurs. Mais je m’égare, revenons en à notre sujet, le bénévolat.

         Dès le lycée, j’ai cherché à réaliser une mission à l’étranger. Seulement le manque de moyens financiers et de temps a eu raison de mon enthousiasme. J’ai cependant eu l’occasion de m’investir dans des activités bénévoles en France. En effet, j’ai été bénévole dans l’association auxiliaire des aveugles. Celle-ci a pour mission de répondre à la demande ponctuelle d’un aveugle en le mettant en relation avec un bénévole disponible et apte à l'aider pour une tâche qu'il ne pourrait effectuer seul. En l’occurrence, j’aidais un jeune homme mal voyant à faire ses courses chaque semaine.

         Etant également très sensible à la protection de la faune et la flore, j’ai rejoint l’association Ferus, première association nationale pour la conservation de l’ours, du loup et du lynx en France. J’ai ainsi participé au programme « Parole d’ours », dont l’objectif était d’aller à la rencontre de la population pyrénéenne mais également des gens de passage afin de leur délivrer une information objective et pragmatique sur la protection de l’ours dans les Pyrénées et de la cohabitation qui est possible. Il s’agissait également de recueillir le sentiment des personnes présentes même temporairement dans ces montagnes, de comprendre leurs craintes et de les rassurer. Cette expérience m’a appris à écouter des points de vue différents des miens, à les respecter et à dialoguer intelligemment sur des sujets parfois sensibles. Ce fut également une merveilleuse découverte des Pyrénées "sauvages" grâce à la rencontre de gens passionnés, amoureux de leur région et bien conscients que cette beauté doit être protégée.

         Aujourd’hui, avant d’entrer définitivement dans le monde du travail, je souhaite réaliser ce dont je rêve depuis longtemps, m’investir dans une mission humanitaire à l’étranger. Particulièrement attirée par l’Asie, j’ai choisi le Népal, un des dix pays les plus pauvres au monde mais dont la population semble si riche spirituellement… En vivant pendant trois mois avec une famille népalaise au sein d’une école de Katmandou, je pourrais découvrir cette culture et cette population et partager nos expériences réciproques.


 

QUOI ? LE PROJET

 

 

         L’objectif de ce projet est d’apporter une aide concrète aux élèves de l’école "Ursa Major Children’s Academy".

 

 

Chaque soir, nous leur proposerons des cours de soutien scolaire et une aide pour leurs devoirs. Lors de leurs temps libres, nous organiserons des projets extrascolaires : des ateliers de sensibilisation à l’hygiène, des jeux, des activités artistiques ou sportives mais aussi des sorties culturelles ou thématiques. Les thèmes seront définis par les différents dons de matériel.

 Nous avons par exemple déjà récolté des dentifrices et des brosses à dents qui nous permettrons de sensibiliser les plus jeunes à l’hygiène dentaire.

 

 

         Enfin, pendant les heures d’école, nous réaliserons une étude de la situation économique et sociale des familles des élèves de l’école.

 

 

L’objectif de cette étude est d’identifier les réels besoins des élèves afin de proposer un programme, un soutien et des activités adaptées. Cela nous permettra d’être en contact direct avec la population népalaise, pas seulement les enfants, et d’appréhender leurs difficultés ainsi que les points forts et les points faibles de la société.

 

 

 


 

POUR QUI ?

 

 

Nos interventions vont se diriger vers l’U.R.S.A. MAJOR CHILDREN’S ACADEMY. C’est une école privée fondée en 2004 par un groupe d’enseignants, ayant pour ambition de développer un modèle d’éducation mieux adapté à la société népalaise.

 

 

Tous les enfants népalais n’ont pas accès à la scolarité, et cette organisation permet à plus de trois cents enfants de bénéficier d’une scolarité, quelque soient leurs origines, leur situation économique, familiale, ...

Ainsi, les enfants issus de familles particulièrement défavorisés ont aussi accès à l’éducation et l’enseignement.

 

 

Les élèves de l’école sont âgés de 3 à 16 ans, répartis en treize niveaux et quatorze classes, allant de la maternelle à la classe 10 (cette dernière étant l’équivalent de la terminale en France, avec passage du baccalauréat en fin d’année).

Ce système scolaire ressemble à celui de l’Angleterre, qui fonctionne avec treize ans d’études avant le bac.

 

 

Les étudiants viennent pour la plupart d’un périmètre d’un kilomètre autour de l’école. Mais ils n’en sont pas originaires. Les familles ont migré vers la ville pour trouver un emploi et un bon système éducatif pour leur enfant, sans quoi leur avenir serait plus compromis.

 

 

Ainsi notre mission sera d’aider ces enfants et adolescents de 3 à 16 ans dans leur intégration scolaire et sociale, voire professionnelle.


 

POURQUOI ?

 

 

Nous allons intervenir en tant que bénévoles au sein de l’U.M.C.A. afin de participer à son développement dans le but d’améliorer son système éducatif et pédagogique.

 

 

Le Népal n’est pas vraiment à la pointe de l’enseignement. Jusqu’aux années 50, l’éducation était attribuée seulement aux classes privilégiées, à savoir les plus riches. Plus tard, l’ouverture du pays permettra une certaine démocratisation de l’enseignement et l’Etat n’autorisera qu’alors le développement des écoles.

Mais très vite, le manque de financement et le manque de projection à long terme pour les populations seront des barrières à ce développement.

 

 

Depuis les années 80, deux systèmes coexistent au Népal :

le système public, financé par l’Etat : il ne peut pas accueillir tous les enfants népalais, ni fournir une éducation de qualité. Les interventions politiques sont nombreuses dans ce système et sont un frein pour les projets à long terme.

Le système privé : les familles prenant en charge les frais de scolarité, les enfants issus de familles défavorisées sont exclus de ce système.

 

Il existe ensuite d’autres formes de scolarisation, tel que l’enseignement bouddhique par exemple, assuré dans les monastères. C’est une option que choisissent certains parents pour être sûrs que leur(s) enfant(s) bénéficie(nt) d’un enseignement. Mais ils font alors le choix de ne plus les voir régulièrement…

Il faut savoir aussi que certains népalais partent en exil dans les pays frontaliers pour étudier, notamment en Inde.

 

 

L’objectif principal est d’apporter une réponse aux défauts de ces deux systèmes en développant un modèle qui permette d’accueillir les enfants de tous les milieux, que leur situation soit favorable ou non à une scolarité, tout en fournissant une éducation de qualité, adaptée aux exigences de la société moderne.

 

 

A court et moyen terme, il s’agit d’établir un système de fonctionnement qui garantisse la qualité de l’éducation (c’est une école reconnue par l’état Népalais, et les diplômes attribués le sont aussi).

 

 

CAR AU NEPAL, L’ECOLE N’EST PAS OBLIGATOIRE, CE N’EST PAS UN DROIT NON PLUS, C’EST UN PRIVILEGE.

 

 

L’ambition à long terme est que l’école devienne une institution sociale qui incarne un modèle d’éducation pour le Népal. L’U.M.C.A. cherche continuellement à améliorer et parfaire son fonctionnement et ses infrastructures.

 

Elle souhaite ainsi :

offrir un enseignement de qualité toujours plus supérieur,

développer des échanges avec d’autres écoles, collèges, lycées de pays étrangers,

permettre aux élèves de s’ouvrir à une nouvelle culture et de mieux comprendre les problématiques d’un monde globalisé,

Continuer à être accessible à tous les enfants,

Proposer des frais de scolarité plus attractifs qu’ailleurs,

Donner des bourses aux enfants de familles défavorisées,

Construire un internat pour les élèves dont le domicile est très éloigné,

Développer d’avantage le côté social,

Soutenir les familles défavorisées,

Et enfin, devenir également un centre de réintégration sociale au moyen de stages de formation par exemple, d’atelier de musique ou encore de dessins et de théâtre.

 

 

Le développement de projets extrascolaires dans lesquels les élèves se sentent investis (organisation de spectacles, développement de l’esprit pour l’art, la culture, le sport…), l’étude de la situation économique et sociale des familles des enfants accueillis à l’école ou encore la correspondance avec d’autres bénévoles dans d’autres pays seront donc nos objectifs principaux.

 

 

D’autre part, cela nous permettra d’échanger nos expériences avec la population népalaise, d’apprendre de nouvelles choses aux élèves et d’ouvrir leurs horizons futurs, et enfin, de développer une solidarité internationale.

 


 

OU ?

 

L’école se situe à Kathmandu, au Népal.

 


 

QUAND ?

 

Comme indiqué précédemment, nous sommes deux à partir soutenir cette école.

 

Justine rejoindra la structure le 14 janvier 2010, et y restera jusqu’au 12 avril 2010.

Cécilia partira le 4 janvier 2010, et reviendra le 23 février 2010.

 

Toutefois, nos actions ont pour but de faire perdurer l’U.R.S.A. Major Children’s Academy. Ainsi, les actions menées à ces dates devraient avoir leur utilité à moyen, voire à long terme afin de préserver leurs valeurs que sont :

 

« L’éducation et le partage comme fondement ».

 

 

Ainsi notre intervention ponctuelle de plusieurs semaines aura une portée sur les années à venir…

 


COMMENT ?

 

 

Pour réaliser le projet, nous aurons besoin de ressources financières et matérielles, notre conviction et notre motivation ne suffisant pas à elles seules à l’accomplissement de cette mission.

En effet, bien que nous ayons prévu de financer nous-mêmes le projet, une aide financière de la part d’entreprises ou d’organismes partenaires nous permettrait de réaliser notre mission dans des conditions optimales.

D’autre part, nous aurions besoin de matériel pour les différentes activités et les divers ateliers de sensibilisation que nous allons mettre en place.

 

Voici les dépenses prévisionnelles que nous avons envisagées :

Transport (billet d’avion) : environ 850€/personne

Hébergement et repas : environ 200€/personne

Visa : 100€/personne

Frais de transports et imprévus : environ 200€/personne

Matériel et dons : estimés à 5000€

 

Ces différentes dépenses seront financées en grande partie par nos apports personnels et d’autre part par les dons financiers et en nature de nos différents partenaires.

De plus, chaque année le budget de l'école est déficitaire. L'école doit donc impérativement trouver de nouvelles ressources. Augmenter les frais de scolarité priverait certains élèves de poursuivre leur scolarité, cela va donc à l'encontre de la philosophie de l'établissement.

Il faut savoir que 75% du budget total sont censés être couverts par les frais de scolarité. Les actionnaires contribuent ainsi à hauteur de 25%. Mais le tiers des étudiants, issus de familles ayant un niveau économique très bas, ne peuvent que partiellement (voire pas du tout) assumer ces frais. Cela réduit encore le niveau économique de l'école… Le solde budgétaire à la fin de l'année sera donc négatif à hauteur de 45% environ.

Si nous récoltons une somme supérieure aux dépenses prévisionnelles, la différence permettrait de financer les frais de scolarité des élèves les plus démunis.

C'est pourquoi nous investissons une démarche auprès de divers organismes : afin de maintenir la scolarisation de tous les enfants et éviter que cette école ne ferme ses portes malgré la richesse qu'elle apporte à la population népalaise.


 

AVEC QUI ? LES PARTENAIRES

 

 

Le premier partenaire à notre projet est bien sur l’UMCA, école qui va nous accueillir, représentée par son directeur, Pramod Khakurel.

Né dans un village des collines népalaises, Pramod Khakurel a suivi des études supérieures de sociologie et d’anthropologie en France. Après quinze ans et de réguliers voyages au Népal, il décide de retourner définitivement sur sa terre natale. Actuellement, il est également le représentant et relai népalais de l'association « Solidarité France-Népal », crée en 1995 au sein de HEC par Tristan Lecomte, fondateur de « Alter-Eco », entreprise spécialisée dans la distribution de produits issus du commerce équitable. L’association « Solidarité France Népal » a notamment pour objectif d’envoyer des élèves HEC au Népal afin qu’ils puissent « entreprendre » avec des personnes qu'ils ne connaissent pas, au milieu d'une culture qui n'est pas la leur.

 

Dans un second temps, nous sommes actuellement dans une démarche de récolte de fonds, de subventions, de dons et d’aide matérielle. Nous parcourons les grandes entreprises ainsi que les collectivités locales et participons à des séminaires afin de promouvoir notre projet.

 

Nous espérons ainsi pouvoir collaborer avec différents partenaires (financiers et matériels), moyennant par exemple une exposition photos en fin de mission ou un article dans des journaux et magasines afin de valoriser le partenaire s’il en exprime la demande.

 

La liste des partenaires sera donc définitive d’ici Noël environ, lorsque nous aurons eu les réponses de chaque entreprise.


 

 

 

 

 

 

 

 

 


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