mercredi 27 février 2008

Bienvenu à la Sunbeam Rapier

Depuis quelque temps j’étais à la recherche d’une Sunbeam Rapier pour remplacer ma Wolseley 1500.
Plus cossue, plus puissante, plus sport, trouver une Rapier devient très difficile même en Angleterre ou elle jouit d’une belle popularité grâce à son beau palmarès sportif.
C’est encore une fois grâce à mon ami Andrew que la Rapier est localisée sur ebay.
Ce n’est pas la première fois que j’achète une voiture sur ebay mais j’ai tellement envie de ce modèle en conduite à gauche que je contacte directement le vendeur en Suisse.
Petit à petit le contact passe et finalement Emmanuel accepte à mon grand soulagement de me la vendre en direct.
L’histoire de cette voiture est sympa car elle a appartenu à son père. Visiblement ce n’est pas sa première Rapier. Afin d’avoir une voiture plus « Anglaise » il l’a fait repeindre dans une couleur plus « anglaise », rouge avec le toit blanc. La moquette devient rouge, la sellerie reste noire avec des contre porte de couleur blanche.
Petit historique.
La Sunbeam Rapier est lancée en octobre 1955, la série II suit en février 1958, la série III en septembre 1959. L’intérêt de ces premières séries, c’est que l’évolution technique de la Rapier de série suit directement les évolutions des Rapier de compétition. L’apogée de la Rapier en compétition est vers 1961 avec des victoires au RAC, Liège Rome Liège …
La série IV apparaît en 1963 et enfin la série V en septembre 1965. La Rapier est arrêtée en juin 1967.
Ma voiture est une série V, équipée d’un moteur 1725 cm3, d’une boite de vitesses synchro avec Overdrive. Ce n’est pas forcément la plus intéressante de la série mais c’est la plus rare avec 3759 voitures construites.

Garée pendant 15 jours chez mes amis de Divonne Les Bains, je récupère ma voiture le 18 février et fonce vers Paris. Un bref contrôle des niveaux et me voici parti. J'ai de la chance avec la météo, le temps est frais mais superbe, idéal pour la route. Emmanuel m’avait certifié que la Rapier sortait de révision et en effet elle roule bien.

J’attaque le Jura par la route N5 et le Col de la Faucille (1323 mètres), la route est superbe, il y a de la neige partout. Puis j'enchaîne sur Beaune ou je rattrape la N6.

La voiture roule bien, elle ne chauffe pas mais l’overdrive refuse de passer. Tant pis je continue la route à une vitesse de 90 à 100 km/h pour préserver la mécanique.

C’est à son volant que je prends conscience de son potentiel en rallye. Elle est confortable, tient très bien la route et son moteur est très souple.
Sur la N6, petite étape à la Rochepot pour une photo sur l'ancien tracé de la 6 et je poursuis en passant par Bel Air vers Rouvray.


La, je retrouve Thierry Dubois qui vient voir les panneaux sur l’histoire de la N6 mis en place par la commune. Ils sont superbes.
Le retour avec mon ange gardien se passera sans soucis majeurs si ce n’est un ralenti à 1700 tr/min et un trou à l’accélération.

Le soir nous passerons même chez LVA à Fontainebleau pour faire un petit coucou.
C’est vraiment soulagé mais bien fatigué que j’arrive le soir chez moi après plus de 520 km de route.
Depuis, triste d’avoir quitté la Suisse elle refuse de démarrer. Je pense qu’un programme de débouchage du conduit d’essence s’impose. Andrew qui possède une Rapier Série II est tombé en panne cet été à cause de ce problème.

2 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

Trés beau blog, bel écléctisme dans le choix de vos voitures.
Mes amitiés à vous ainsi qu'à Andrew De b...
B.P