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1) Le terrain
Le rugby, se joue sur une surface recouverte d’herbe ou, en cas d’impossibilité, d’argile ou de sable, à condition que ce revêtement ne soit pas dangereux.Tous les terrains ne se ressemblent pas.Puisque les dimensions ne sont pas fixes, certains ne se privent pas d’être aux minima.Ainsi l’aire de jeu ne doit pas mesurer plus de 100 mètres de long et 70 mètres de large.Chaque en-but ne doit pas excéder 22 mètres de long et 70 de large.
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2) L’équipe
Le rugby se joue à quinze (vingt-deux en comptant les remplaçants, depuis l’avènement du professionnalisme).
On distingue deux secteurs bien différents.
D’un côté, les avants (numéro 1 à 8) ; de l’autre, les trois-quarts (numéro 9 à 15).
D’une manière un peu schématique, les avants, surnommés familièrement les « gros », sont chargés de la conquête du ballon : ils participent activement aux touches et aux mêlées.
Une fois le gain du ballon assuré, celui-ci est transmis par la paire de demis (le numéro 9 et le numéro 10) aux « gazelles » c’est-à-dire les trois quarts, pour attaquer et tenter de marquer un essai, en portant la balle et en faisant des passes en arrière
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3) La touche
La touche est une phase de jeu fondamentale en rugby.
On peut directement conquérir le ballon en luttant face à l’adversaire.
Au même titre que la mêlée, la touche est un corps à corps permanent où bien des rencontres se gagnent ou se perdent.
Mais rappelons ce qu’est une touche et comment on la dispute.
Pour disputer une touche, il faut au moins deux joueurs dans chaque camp.
L’équipe qui bénéficie du lancer choisit le nombre de joueurs participant à l’alignement. L’adversaire s’adapte. Le premier joueur de l’alignement est à cinq mètres, et le dernier ne peut sortir des quinze mètres.
Le lancer:
Le lancer se fait généralement par le talonneur même si, en théorie, n’importe quel joueur peut effectuer la remise en jeu. Le lancer doit être droit au milieu des deux alignements, sans favoriser aucune équipe. Il faut être très adroit et très précis pour ajuster le tir. Si le lancer n’est pas correct, le ballon est rendu à l’équipe qui ne possédait pas le ballon. Celle-ci a le choix de reprendre une touche au même endroit ou de commander une mêlée.
La prise de balle:
À première vue, cela semble simple : le talonneur lance la balle pour son deuxième ligne, qui l’attrape, tout en étant « surélevé » par ses soutiens. En réalité, c’est plus compliqué qu’il n’y paraît. Il faut une parfaite entente et une grande coordination pour déplacer tout ce petit monde et sauter dans le même timing tout en échappant à l’adversaire, prompt également à chiper le ballon. Ce sont des heures de répétitions et d’entraînement pour capter des balles à deux mains dans l’alignement. Dans une rencontre, on dénombre en moyenne trente à trente-cinq touches.
Les soutiens:
Ils forment ce que l’on baptise un bloc. Autour d’un sauteur, il y a généralement deux soutiens. Ils sont chargés de lifter le preneur de balle et de le lever le plus haut possible dans les airs afin d’intercepter le ballon. C’est un exercice d’équilibre et de force à la fois. Il faut être très puissant sur ses jambes pour soulever très vite un type de plus de cent kilos et, dans le même temps, il faut pouvoir le maintenir droit durant quelques secondes pour combattre dans les airs.
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4) La mêlée
Sans doute la phase de jeu la plus énigmatique et la plus mythique : que se passe-t-il là-dessous ? Comment pousser en mêlée ? À quoi ça sert ? Quelle différence entre un pilier droit et un gauche ? Autant de questions qui fascinent bien souvent les novices de ce jeu. En réalité, la mêlée n’est qu’un simple accident de jeu qui permet de remettre de l’ordre sur le terrain.
Elle est ordonnée par l’arbitre quand une équipe effectue un en-avant. Ou lorsque le ballon est enterré et n’est plus jouable. Les packs de huit joueurs forment un cercle autour du ballon. La mêlée est modelée par trois lignes de joueurs, chacun des postes étant nommé par rapport au placement dans la mêlée. La première ligne compte trois coéquipiers (deux piliers et un talonneur, plutôt petits et trapus pour tenir le choc), la deuxième ligne est composée de deux joueurs (grands pour pousser et capter des munitions en touches), et la troisième ligne aligne deux ailiers (aux profils plutôt mobiles et rapides afin de couvrir le plus possible de terrain) et un centre, le numéro huit. Lorsque le ballon est introduit par le demi de mêlée, les talonneurs de chaque équipe tentent de le ratisser vers leur camp, où il est digéré jusqu’au dernier élément de la mêlée, à savoir le troisième ligne centre. La mêlée est terminée lorsque le ballon quitte les pieds du dernier joueur.
Quelques règles:
La mêlée est une phase très structurée. L’arbitre assiste la mise en place et les joueurs sont placés sous ses ordres. Il fait respecter un timing pour éviter tout accident. Une fois en position, les joueurs attendent l’introduction avant de pousser. S’ils tentent de produire leur effort avant, l’arbitre peut accorder un coup franc aux adversaires. Tant que le ballon est dans la mêlée, personne ne peut s’en saisir, pas même le demi de mêlée. En défense, les troisièmes lignes doivent avoir les épaules liées à la mêlée avant la sortie du ballon. Cette règle fut instaurée en 1995 avec l’ouverture du rugby au monde professionnel. Le but était de favoriser les attaques.
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5) Le placage
Toutes les défenses s’appliquent aujourd’hui à filer des « timbres », des « tampons », des « cartouches », des « soleils »…, soit une un nombre incalculable de dénominations pour désigner un simple plaquage. Sans doute parce que ce geste technique est le plus difficile à réaliser. Mais il est aussi spectaculaire qu’efficace quand il est réussi… Une manière d’arrêter la progression.
Puisque le règlement approuve la progression d’un joueur avec le ballon, il fallait bien que le défenseur ait un moyen de bloquer l’attaquant. Ainsi, le porteur du ballon peut être plaqué. Mais pas n’importe comment. En rugby, le plaquage est autorisé au niveau de la ceinture jusqu’aux chevilles. La tendance, chez les pros, est toutefois de plaquer le plus haut possible afin de récupérer le ballon. La limite est mince entre le plaquage et le jeu dangereux, sanctionné, lui, d’une pénalité, voire d’un carton jaune.
Qu’est-ce qu’un plaquage ?
Le plaquage est l’élément de base pour défendre au rugby. On dit qu’un joueur est plaqué s’il a au moins un genou au sol. Le plaquage est une action où le défenseur ceinture à la taille ou aux jambes le porteur du ballon adverse. Celui-ci doit lâcher ou passer le ballon lorsqu’il est par terre. Il est impossible de plaquer un joueur sans ballon, de plaquer un joueur au-dessus des épaules ou de le percuter avec l’épaule. Ces actes sont en effet assimilés à du jeu dangereux.
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