DANS L'ATTENTE DU BILAN PRE-OPERATOIRE
Je ne dors plus... il ne dort plus... nous ne dormons plus !
Une seule chose est sure : c'est que l'opération de la valve mitrale de mon tendre amour nous parait aujourd'hui incontournable.
Pourtant, il ne ressent aucun symptôme lié à cette fuite qui toutefois s'est aggravée depuis qu'elle a été dépistée il y a cinq ans ! Ni jambes lourdes, ni essoufflements...
Une simple échographie et le même verdict de deux cardiologues ne nous laissent cependant plus le choix : l'opération est obligatoire. Nous sommes bien obligés d'admettre que la dégradation de cette valve se fait en silence, sans douleur, mais qu'il nous faut la stopper avant qu'elle ne soit source de dégats irreversibles.
Nous avons espéré pendant quelques temps que le laser pourrait nous éviter cette fichue opération, mais après un parcours du combattant à la recherche d'informations, nos espoirs furent vite déçus : la réparation de la valve mitrale ne peut se faire que par une intervention chirurgicale à coeur ouvert.
Maintenant, il ne nous reste plus qu'à espérer et attendre ce jour fatidique et angoissant, pour enfin reprendre le cours de notre belle histoire que nous avons commencée tous les deux, il y a à peine un an. Mais pour l'instant, seuls quelques anxiolitiques et l'amour qui nous lie nous permettent de patienter tant bien que mal et d'attendre cette convocation angoissante et pourtant tant attendue à ce bilan pré-opératoire, puis à l'acte chirurgical.