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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 19:28

La compagnie ferroviaire THALYS se lance vers les tarifs à bas coûts pour franchir les frontières et concurrencer le covoiturage !

 

A compter du 3 avril 2016, la société met ainsi en service deux nouvelles rames de couleur verte et violette, appelées Izy, avec un tarif aller, à partir de 19€ entre Paris-Bruxelles.

 

Dans cette course aux prix et aux tarifs réduits, certes intéressant pour l’utilisateur, l’ADV/CLCV y voit poindre une libéralisation tout azimut déréglementant tout, sans qu’il n’y ait une réelle stratégie, une cohérence ni une vision intermodale, voire multimodale entre les modes de transports sur le long terme, et sans rester figé sur le prisme des seules grandes villes.

 

Ainsi, les autorités de transports et l’Etat devront sans aucun doute s’interroger sur les causes du développement du covoiturage censé occuper quatre personnes par véhicules, alors que la moyenne officielle est d’1,1 personne par voiture, qui  contredit le développement dit durable, censé réduire le nombre de véhicules sur routes, alors qu’il augmente dans des proportions inquiétantes.

 

Il en est de même de l’auto-partage (avec nuances), et du lancement des cars longues distances. Si chacun d’eux a une raison d’être, ils ne peuvent individuellement, chacun dans leur coin, devenir l’alpha et l’oméga.

 

A ce jour, la régulation utile des transports devant voir le jour n’est pas née, chaque nouveau venu n’a qu’une idée en tête, « les parts de marché » ! Pour l’ADV/CLCV, il est nécessaire et utile de mettre de l’ordre dans tout cela.

 

Pour elle, le covoiturage est utile partout où il n’y a pas de services de transports ferrés ou routiers. Elle avance l’idée que les intéressés doivent pouvoir se rendre vers un point de regroupement, duquel ils seront acheminés par car vers une gare, là où les flux peuvent être massifiés.

 

Pour les cars à tarifs réduits prévus par la loi Macron, elle estime qu’il y a eu là précipitation, car le volume de cars attendu, aura nécessairement une incidence directe sur le maintien des trains dans l'hexagone ! Des trains qui peuvent capter jusqu’à 700 personnes par rame deux niveaux.

 

Quant à l’auto-partage, celui-ci concerne davantage les grandes villes largement pourvues en services qui permettent des déplacements sans voiture. Il n’a donc pas une vocation de masse.

 

En conclusion, si les services ferroviaires courent après les clients au travers de tarifs réduits, provoqués par l’arrivée de nouveaux modes de déplacements, elle estime que ces sociétés ont trop misées sur la rentabilité des TGV (certes nécessaires), en pensant que les tarifs élevés resteraient la norme.

 

Prenant l’exemple d’un couple avec deux enfants pour un parcours de 400 km en TGV, ce couple paiera près de 300€, auxquels s’ajouteront au minimum 150€ pour les deux enfants ! A ce stade, ce couple fera nécessairement le choix de la voiture. 

 

C’est cette argumentation là que nous défendons depuis des années. Pour que les passagers prennent le train, les sociétés doivent abaisser leurs tarifs de 30% ! En opérant ainsi, elles seraient assurées de saturer leurs trains, et de sortir du rouge grâce à l’augmentation de la fréquentation et non par le prix.

 

Encore faut-il que ce bout de chemin là soit admis par elles, et que parallèlement, elles garantissent les correspondances avec les trains régionaux (qu’elles ont par ailleurs beaucoup détruits), et activent l’inter modalité, voire la multi modalité entre les divers modes de transports.

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2 mars 2016 3 02 /03 /mars /2016 18:33

Tarifs des taxis au 1er mars 2016. Les tarifs des taxis sont réglementés et fixés chaque année. Ils sont sans changements hors IDF.

 

Trois composantes déterminent le prix : la prise en charge, l’indemnité kilométrique, l’heure d’attente ou de marche lente.

 

Le tarif minimum reste fixé à 7€, suppléments inclus (hors Paris). A Paris, ils sont majorés pendant les heures de pointe, la nuit, les dimanches et jours fériés.

 

Pour 2016, les tarifs maximaux ne sont pas modifiés hors IDF. Seuls les taxis parisiens peuvent relever leur tarif dans la limite de 0,5% par rapport à 2015. Autrement dit, ça n’est pas une obligation.

 

Les tarifs 2016 restent plafonnés :

. 3,83€ de prise en charge.

. 1,05€ (ou 1,06€ pour les taxis parisiens) d’indemnité kilométrique (au kilomètre parcouru).

. 35.26€ (ou 35,43€ pour les taxis parisiens). Prix maximum horaire pour la période d’attente (si réservation par le client) ou de marche lente.

 

Les tarifs étant fixés par arrêtés dans chaque département. Les chauffeurs ont jusqu’au 23 février 2016 pour mettre à jour leur compteur.

 

Hors région parisienne, les tarifs n’étant pas modifiés, la lettre U de couleur verte doit figurer sur le cadran du taximètre. Pour les taxis parisiens, si la revalorisation est effective, la lettre Q de couleur rouge doit remplacer la lettre U 2015.

 

Le prix forfaitaire doit être établi avant la prestation, en fonction des montants maximaux suivants, pour les aéroports Charles De Gaulle et Orly.

. 50€ entre l’aéroport de Paris - Charles De Gaulle et Paris, rive droite.

. 55€ entre l’aéroport de Paris - Charles De Gaulle et Paris, rive gauche.

. 35€ entre l’aéroport de Paris - Orly et Paris, rive droite.

. 30€ entre l’aéroport de Paris - Orly et Paris, rive gauche.

 

A partir du 1er mars 2016, le supplément devient forfaitaire quelque soit la distance du trajet avant la prise en charge.

. 4€ réservation immédiate.

. 7€ réservation à l’avance.

 

A noter qu’à Paris, les suppléments pour prise en charge d’animaux et de bagages sont supprimés. Seul un supplément peut s’appliquer au delà de quatre personnes (la 5ième pouvant être un enfant), cout 4€.

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 15:10

Le ministère des transports débloque des fonds pour la mise en survie des trains d’équilibre du territoire, sans, selon l’ADV/CLCV, engager une politique de fond sur leur maintien et leur développement, malgré l’annonce faite.

 

L’association rappelle que ces trains appelés TET ou Intercités, sont des trains se situant entre le transport régional et national.  

 

Ces trains à réservation obligatoire couvrent une partie du territoire, et assurent des services de jours et de nuit dans des secteurs particulièrement mal desservis, et nécessaires aux déplacements.

 

Leur faiblesse réside dans un manque d’attractivité horaire et d’offre, de correspondances pas toujours en phase avec les autres transports. La fréquence d’occupation moindre est née d’horaires mal pensés, voire réduits et d’une gestion inadaptée aux réalités de terrain.

 

Ces trains souffrent également de la politique du tout TGV, dont "l’objectif non dit" vise à concentrer les populations sur les axes ferrés « dits rentables ».. encore que, et désertifier ainsi des zones entières du territoire, imposant de fait l’exode de populations, faute de services cohérents et de maillage conséquent du territoire.

 

Ce mélange des genres non appréhendé (ou voulu) par les aménageurs du territoire a conduit au fil des ans à la désertification de zones excentrées, devenues naturellement marginalisées par manque et abandon de services et de vision à long terme.

 

Cet état de fait est aussi le produit du raisonnement des élus, dont la vision s’arrête à la mandature d’une élection, sans projection dans le temps ! Ainsi, au fil des ans, ces trains et les populations concernés font donc les frais de choix politiques, économiques et industriels inadaptés, consistant à concentrer l’essentiel des populations dans les grandes villes, au détriment des zones d’habitations rurales, désertées, faute de services de transports publics ferroviaires et routiers.

 

Présentement, le financement annoncé par le gouvernement est un bol d’air, mais celui-ci ne permettra pas de tracer une ligne directrice durable, faute de projection à long terme et de financements conséquents permettant de rectifier toutes les erreurs de gestion présentes et passées.

 

Pour s’en convaincre, il suffit pour cela d’examiner les rapports annuels visant les TET, affectés par une baisse constante du nombre de trains, de suppressions de lignes, d’horaires et correspondances volontairement inadaptés, de la loi Macron visant à lancer des cars partout, qui concourent et concourront à la désaffection de ces services essentiels.

 

Pour l’ADV/CLCV, une politique des transports durables, et en particulier de développement des TET (Intercités), n’est concevable qu’à la condition de repenser la politique des transports ferroviaires au-delà du seul TGV, de rétablir toutes les lignes supprimées tout en maillant le territoire, de mener une stratégie tarifaire attractive et multimodale, et enfin de conduire une politique de long terme qui passe outre une mandature, au soutien financier constant et évolutif nécessaires.

 

Si ces conditions là ne sont pas réunies, les Intercités continueront à disparaître. Auquel cas, ce ne sera pas le résultat de la fatalité, mais bien celui des choix retenus ou occultés.

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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 23:08

Le décret du 11 février 2016 ouvre la porte à l’indemnité des salariés se rendant à leur travail en vélo (et ou électrique) - du secteur privé et public - sous réserve de résider en dehors d’IDF et d’un périmètre de transports urbains.

 

Quels sont vos droits :

Votre employeur prend en charge tout ou partie des frais engagés par ses salariés se déplaçant à vélo ou à vélo à assistance électrique, de votre lieu d’habitation usuel au lieu de travail.

 

Vous bénéficiez ainsi d’une « indemnité kilométrique vélo » plafonnée à 0,25€ par kilomètre parcouru. Cette indemnité peut-être cumulée (article L3261-3-1 du cdt et L3261-2) avec celle prévue avec votre abonnement, lorsqu’il s’agit d’un trajet de rabattement vers une gare ou une station.

 

L’article L3261-2 stipule que ce bénéfice s’applique aux titulaires d’un abonnement de travail utilisant les transports publics urbains ou de services publics de location de vélos.

 

Salariés concernés (secteur public et privé) : Le travail à mi-temps ou plus qu’un mi-temps, votre droit à indemnisation est égal à un temps plein. Si vous êtes sur moins d’un mi-temps, l’indemnité est calculée au prorata du temps de travail effectué sur un mi-temps.

 

Les services ouvrant droit à ce dispositif :

Le métro - bus - tramway - train.

 

Sont également pris en compte les services publics de location de vélo. Seules les cartes d’abonnement sont valides et prises en charge par l’employeur, de type :

Annuelles - mensuelles - hebdomadaires. * Les titres de transports à l’unité ne sont pas couverts.

 

En règle générale, une attestation sur l’honneur suffit, mais il se peut que d’autres règles soient établies à vérifier.

 

Frais de transport personnel :

L’employeur peut prendre en charge tout ou partie des frais de carburant ou d’alimentation électrique ou hybride du salarié utilisant un véhicule personnel pour se rendre au travail.

 

Mais attention, cette condition n’est possible que si un accord collectif couvre ce mode de déplacement, ou si l’employeur a lui-même pris la décision d’accorder ce droit à ses salariés. Tenant compte des encombrements de la circulation, il est fort probable que votre employeur accepte ce plan transport.

 

. les conditions d’accès reprennent les points cités précédemment, vous devez résider en dehors

  d’IDF et d’un périmètre de transports urbains pour y prétendre.

. ce qui change, vous devez être dans l’obligation d’utiliser votre véhicule personnel en raison de vos horaires de travail.

 

Exclusion :

Les salariés bénéficiant d’un véhicule mis à disposition permanente par l’employeur avec prise en charge des frais de carburant ou d’alimentation électrique.

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 13:23

 Le 16 février 2016, une décision ministérielle est parue au JO et sur Légifrance que nous présentons succinctement.


Sous l’égide de la DREAL lorraine, une commission de débat public (CNDP) avait été missionnée par l’Etat.

 

Cette commission avait organisée des réunions thématiques du 15 avril au 30 septembre 2015 en Lorraine sur les enjeux nés des engorgements de l’A31 (frontaliers et poids-lourds), en fixant des alternatives à court et long terme, tel le projet de l’A31 Bis, de Gye (Mthe-et-Mlle) à la frontière luxembourgeoise.

 

Des divergences sont apparues sur les choix retenus par la DREAL, tel le barreau Toul-Frouard jugé surdimensionné, sur l’implantation de la liaison entre l’A30 et l’A31, en direction de Florange et Longwy, ou comment réduire les flux autoroutiers de frontaliers et de poids-lourds, etc.

 

Une dizaine d’associations avaient même suggéré de délester une part importante des poids-lourds vers Longwy, sans consulter le Nord Lorraine sur l’opportunité d’une telle opération.

 

Pour sa part, l’ADV/CLCV avait contesté cette vision réductrice, et de facilité, rappelant que lors des travaux de rénovation du pont de Richemont sur l’A31, qu’une part importante des poids-lourds avait été délestée sur l’A30 et la RN52, qui supportent depuis 20% de poids-lourds en plus.

 

L’association ne s’était donc pas associée à soutenir ce schéma réducteur qui ne visait qu’à satisfaire les intérêts du seul sillon lorrain qui tant toujours à occulter et isoler le Pays-Haut.

 

Le 16 février 2016 est paru au JO et sur Légifrance, la décision ministérielle du 12 février 2016 issue de ce débat public portant sur l’A31 Bis, qui selon, l’ADV/CLCV devrait s’ouvrir vers des prolongations de débats, car rien n’est tranché.

 

Quoiqu’il en soit, l’association rappelle sa position, qui diffère des 10 associations mentionnées :

1 la diminution des poids-lourds sur l’A31 (à défaut de Bis) doit être effectuée par transfert sur le rail, cœur de métier de la SNCF, et non délester ce flux sur l’A30 et la RN52 en direction de Longwy, qui subit déjà 20% de poids-lourds en plus depuis les travaux de Richemont.

 

2 pour assurer la sécurité routière de l’A30 et la RN52, la RN52 doit passer en voie autoroutière (prévue en 2006 et non réalisée), afin de ne pas constamment isoler le Pays-Haut de l’A31. A cet effet, trois ouvrage doivent être doublés, le tunnel de Hayange, les viaducs de la Chiers et de Piedmont.

 

3 pour les frontaliers, l’association demande un comptage journalier du flux frontaliers, tant sur l’A31 que sur l’A30 et la RN52. Ce comptage devant conduire à déterminer le nombre de trains supplémentaires à implanter de part et d’autre, en direction de Luxembourg, prenant en compte le Pays-Haut, trop souvent omis dans les calculs des conseils régionaux.

 

4 pour résoudre le dilemme des flux de frontaliers saturant le rail et la route, l’association encourage le Grand-Duché de Luxembourg et le conseil régional, à réaliser en urgence les quatre gares de délestages périphériques prévues autour de la gare de Luxembourg, citées depuis 20 ans, sans mise en œuvre effective.

 

5 sur la sécurité ferroviaire entre Longwy et Pétange, et au vu des accidents ferroviaires survenus en Bavière récemment, de Zoufftgen en 2006, et entre Longwy-Pétange en 1990, l’association demande le doublement de la voie unique Longwy-Pétange, et que celle-ci soit incluse dans le projet de la DREAL, tout comme la mise en voie autoroutière de la RN52.                                                                              

 

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 16:04

Deux accidents graves de cars scolaires sont survenus les 10 et 11 février 2016. Le premier est survenu le 10 février dans le Doubs, à proximité de Pontarlier, le second est survenu le 10 février en Charente-Maritime.

 

Lors de ces deux accidents de cars scolaires, deux jeunes ont été tués, et sept blessés sont à déplorer dans le Doubs. Dans le second, six jeunes scolaires ont été tués, suivis de plusieurs blessés en Charente-Maritime.

 

Ces drames affreux font apparaitre que ces deux causes d’accidents graves sont différentes. Le premier, serait apparemment à rapporter à la vitesse, si confirmée par le bureau d’enquête accident (BEA), car aucune trace d’alcool ou de stupéfiants n’auraient été relevés à l’encontre du conducteur.

 

Le second accident mettrait apparemment en cause la ridelle de maintien du chargement d’un camion croiseur. Cette ridelle se serait désolidarisée, et aurait heurté violemment le car arrivant à sa hauteur.

 

Dans les deux cas, les enquêtes du BEA détermineront le niveau de responsabilité et les mesures à prendre. Il nous semble que dans ces vérifications figureront sans doute un contrôle accru des systèmes de fixation permettant de contenir les objets transportés, afin de neutraliser toutes dérives, pour éliminer ce type de drame.

 

Néanmoins, quoique les enquêtes fournissent (certes nécessaires), les familles endeuillées et les blessés, continueront à se poser des questions sur la sécurité des transports scolaires.

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 14:06

Un dramatique télescopage frontal est survenu le 9 février 2016 en Bavière (Allemagne), vers 7h00 du matin, en heure de pointe, à proximité d’une commune proche de Rosenheim.

 

Sans explication, ces deux trains régionaux sont entrés en collision de face, sur voie unique ! Les premières informations parues sur ce drame font état de 8 tués et sans doute de plus de 150 blessés. L’ADV/CLCV témoigne à l’ensemble des passagers et à leur famille, sa compassion et sa tristesse.

 

Pourtant, cet accident grave n’est pas isolé, et rappelle celui de Zoufftgen survenu le 11 octobre 2006 ayant fait 6 morts et 1 blessé, comme celui survenu en 1990 entre Rodange et Pétange au Grand-Duché de Luxembourg, comparable à ceux cités ci-dessus, et cause de 90 blessés.

 

Pour mémoire, l’ADV/CLCV rappelle que son activité concerne tous les modes de transports, et que dans son action figure en bonne place le droit aux transports ferroviaires, incluant, au titre de la sécurité ferroviaire, le doublement des voies uniques et la suppression de tous les PN en France.

 

Elle observe pourtant que les Etats, n’ont pour l’essentiel, pas encore retenu dans leur priorité le doublement des voies uniques, source de risques majeurs, que confirme hélas l’accident survenu en Bavière ce matin.

 

Elle souligne que les sociétés en charge des transports retiennent encore aujourd’hui, le concept suranné de l’évaluation du risque « pour faire ou ne pas faire », appelées MSC (méthode de sécurité commune), à rapporter aux directives 2004/49/CE sur la sécurité ferroviaire et 2008/57/CE sur l’interopérabilité ferroviaire.

 

Or, cet accident grave, dont on ignore encore à l’instant même le nombre réel des victimes et ses causes, celui-ci va peut-être servir d’électrochoc au sein de la commission européenne, qui devrait reconnaitre que cette situation conduisant à admettre l’usage de la voie unique, doit être abandonnée au profit de la double voie.

 

Rapporté au Pays-Haut, cet accident rappelle celui d’octobre 2006 à Zoufftgen ! Pourtant, et malgré nos demandes, la CFL (compagnie luxembourgeoise) desservant Longwy a confirmé en décembre 2015, que la voie unique Longwy (France) et Pétange (Luxembourg) ne serait pas au programme avant 2030 au mieux !

 

Tenant compte de cet avis paru dans la lettre qu’à reçue l’ADV/CLCV de l’ancien conseil régional, celui-ci a indiqué, pour sa part, qu’il ne financerait pas seul le doublement de la voie Longwy-Pétange.

 

Aujourd’hui, face au drame de ce jour, l’ADV/CLCV souhaite rappeler à la raison la CFL, et espère que le nouveau conseil régional suivra en urgence, la recommandation de l’association.

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4 février 2016 4 04 /02 /février /2016 12:50

Ce télescopage survenu le 14 janvier 2016 au PN de Beuveille en Mthe-et-Mlle, a provoqué de lourds dégâts matériels, et bloqué toute circulation ferrée. Depuis cette date, les usagers de longuyon-Thionville et de la ligne ferrée Longwy-Audun-le-Roman, Hayange-Metz. sont affectés par ce blocage.

 

Sur ces deux itinéraires, la circulation ferrée est totalement arrêtée en vue d’assurer la remise en état du réseau sur au moins 300 mètres ! Tous les passagers sont donc contraints à emprunter des cars de substitution qui induisent un allongement du temps de trajet important.

 

Cet allongement pose ainsi des problèmes de communications avec d’autres correspondances pour les usagers, de même que pour ceux devant arriver à l’heure à un poste de travail ou vers un lieu d’enseignement.

 

Selon nos informations, la remise en état devrait donc être rendue effective le 12 février 2016, sauf difficulté de dernière minute. Les utilisateurs devraient ainsi reprendre leurs trains respectifs.

 

Néanmoins, cet évènement non isolé souligne que l’exigence de l’ADV/CLCV visant à voir supprimer tous les PN se justifie pleinement. Et si dans le cas cité il n’a pas eu à déplorer de victime, le risque de franchissement des PN reste posé.

 

Tenant compte des préjudices subis par les utilisateurs, l’ADV/CLCV demande que la SNCF accorde une réduction de 30% sur l’achat de billets par tout usager durant les travaux, et la gratuité d’un abonnement pour les salariés, les scolaires et étudiants.

 

Lors de la première réunion qui se tiendra avec le nouveau conseil régional (non encore fixée), l’ADV/CLCV soutiendra avec force le développement ferré du Pays-Haut, sans que le sillon lorrain ne vienne encore contrecarrer ce développement, voir à tenter de réduire le droit aux transports des utilisateurs du Nord-Lorraine.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 15:43

La circulation ferroviaire SNCF Lorraine 2015 n’aura pas été un bon cru, c’est le moins que l’on puisse dire.., et 2016 démarre tout aussi mal ! Une situation dans laquelle pâtissent tous les voyageurs et les frontaliers en particulier. Elle apporte ainsi son entier soutien aux frontaliers de la ligne Metz-Forbach-Sarrebruck.

 

L’ADV/CLCV, mandatée dans les comités de Partenaires et de Dessertes du conseil régional, n’a cessé d’alerter cette autorité. Pourtant, pour cause d’élections régionales 2015, le précédent conseil n’a pas répondu à nos demandes de rendez-vous, de même que la SNCF.

 

Dès janvier 2016, l’association a saisie le Président et la Vice-présidente nouvellement élus, en demandant un rendez-vous en vue d’exposer ces choix et ambitions en matière de transports collectifs ferrés, ainsi que les points critiques, tels les retards récurrents dont elle s’est souvent fait l’écho sur son blog (faire blog adv-clcv, pour lire les articles des 3 et 8 décembre 2015), pour souligner les dysfonctionnements et les retards, tant sur le sillon lorrain que sur le Pays-Haut (Nord-Lorraine).

 

Elle a parallèlement saisi la direction régionale SNCF et la SNCF TER pour obtenir un rendez-vous pour le sillon et le Nord-Lorraine, pour l’instant resté sans réponse.

 

A présent, l’ADV/CLCV estime que la coupe déborde, et ces dysfonctionnements doivent cesser. Les utilisateurs sont en droit de réclamer un service ferroviaire pertinent, pour leur permettre d’obtenir la correspondance attendue, et arriver à l’heure à leur poste de travail pour les frontaliers, et aussi en revenir.

 

Cette demande vaut tout autant pour les usagers qui achètent des billets toute France, et qui pâtissent également de ces défaillances, et ratent leurs correspondances, un vol aérien, etc.

 

Face à la répétition insupportable des retards, l’ADV/CLCV demande que la SNCF offre un abonnement gratuit à tous les abonnés. Par ailleurs, la CJUE (cour européenne de justice) a, dans un récent arrêt, jugé que les passagers avaient droit à un remboursement partiel pour tout retard.

 

A cet effet, l’association saisi à nouveau le conseil régional et la SNCF, afin qu’une réunion commune soit organisée au plus tôt à Metz, avec participation des associations concernées.

 

L’ADV/CLCV considère que le deuxième réseau ferré SNCF de France, en volume de passagers, mérite un service de qualité sans faille ! Pour y parvenir, la SNCF doit mettre en œuvre les moyens techniques et humains nécessaires, faute de continuer à pénaliser les usagers.

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 23:31

Le 14 janvier 2016, un accident est survenu au passage à niveau de Beuveille en Meurthe-et-Moselle, entre un train de marchandises est un poids-lourd.

 

Aucun blessé n’a été déploré, néanmoins, les dégâts provoqués par la collision entre ce camion et 21 wagons ont détérioré au moins 300 mètres de voies, empêchant ainsi toute circulation. 

 

La SNCF a dû adapter son plan transports en détournant les trains de voyageurs de Thionville et Longuyon par Conflans-Jarny, et les passagers de Hayange et Audun-le-Roman sont amenés et contraints à prendre des cars pour se rendre au Grand-Duché de Luxembourg.

 

Avec 17351 PN toujours en service, le risque d’accident est toujours un élément à retenir, à l’instar de celui-ci cité. Sur ce point, la position de l’ADV/CLCV est sans ambiguïté, les PN doivent être supprimés pour écarter tout risque de télescopage.

 

Et bien que le coût des suppressions soit onéreuse, l'élimination  des PN doit être accentuée pour garantir la sécurité ferroviaire tout en préservant la vie humaine.

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