Grands colliers et maquillage noir charbonneux - Eva Padberg
 
    
   J’ai vu trois polaroïds d’Eva chez Louisa models à Münich. Pris pendant un casting à l’agence.
Saisissants.
Pour moi, c’était elle.
La brune aux yeux bleus que je cherchais. Envoûtante.
Electrique.
Le maquillage “ noir charbonneux” seventies” est un maquillage très sexy qui lui va bien et fait ressortir ses yeux bleus transparents.
La plus belle parure pour les yeux clairs. Créé et osé par le grand photographe Peter Lindberg et suivi depuis par beaucoup d’autres.
Le grand collier, comme les longues chaînes ajoute encore un peu d’érotisme au cliché.  
Accessoire indispensable à la féminité.
 
   Les mots et le style... - Mylène Farmer
 
 
    
 
Page d’accueil  I  Actualités  I  Biographie  I  Revue de presse  I  Tellement Belles  I  Blog-notes  I  Galeries  I  Artistes  I  Contacts
curiosités I  vip room  I  ce qui me meut  I  mon album de mode
 Mon album de mode...
        09 Juillet
        08 Juillet
   Hommage à Katya Legendre et au plastique (bulle) - Paris
Hommage à Katya Legendre. Artiste. 
30 Août 2005

  Anatole est un tout petit garçon qui voyage nu dans une valise. 
Ou dans un sac à dos. 
Ou même dans le sac à main de sa mère. 
Ca dépend. 
Elle lui en fait voir des choses. Et des gens. Et du pays aussi. Elle lui en fait voir de toutes les couleurs, sa mère. 
Et pour qu’il n’oublie rien, Katia photographie son bébé à l’envi. 
Mais Anatole n’est pas malheureux. 
Anatole est un bébé en celluloïd. 
Pourtant, on aurait tort de croire qu’Anatole n’est qu’un baigneur en plastique périssable. 
Il s’échappe des filets de pêche ou de camions broyeurs de poubelles, pavane sur des extincteurs, échappe à la noyade, assiste à des meurtres sans broncher, drague des travestis, paresse dans la chair crue pour mieux aller se faire écraser par des joggeurs insouciants. 
C’est la fragilité d’Anatole qui rend les photos de Katia inaltérables, violentes, tristes, attendrissantes, belles, résistantes, envahissantes comme des témoins gênants.
Invincibles. 
Anatole ne juge pas, et pourtant il nous regarde. 
Intensément. 
Interminablement. 
Avec ses grands yeux d’enfant. 
Et si Anatole existait pour de vrai ?
Article paru dans le quotidien METRO le 15 septembre 2005
© Katya Legendre
Hommage au plastique (bulle)
© Ellen Von Unwerth
          29 Juin
  
  Ma belle amie Mylène... 
 Elégante et raffinée. 
 Le goût sûr. 
 Et l’intelligence aigüe des êtres, de la vie,   
 des mots... Parler d’elle en l’écrivant me  
 semblait une gageure insupportable. Et puis,  
 mon envie qu’elle lise aussi comment je  
 l’aime a été la plus forte. Et j’ai dit oui... 


article paru dans le journal du salon du livre en mai 2006.

   Aimeriez-vous écrire un article pour le Journal du Salon du Livre ? me demande Suzanne Jamet. Je réponds timidement… oui… bien sûr j’adore écrire… Je regrette tout de suite mon arrogance. C’est prétentieux peut-être, cette certitude… Oui, j’aimerais beaucoup écrire un article.  (Le conditionnel va la rassurer, c’est certain…) Y-a-t-il un sujet qui vous inspire particulièrement ? Heu… ai-je le choix ? Oui, dit Suzanne, par exemple, la littérature et la musique. Tout le monde pense Mozart en ce moment et j’ai peur qu’elle me propose Wolfgang. Je voudrais écrire Mylène Farmer, je dis sans attendre. L’asymptote la fait sourire. Mais pas l’idée, qu’elle trouve formidable. Saurez-vous écrire le mystère ? 
Qu’est-ce que la mort, quel est le sens de la vie ? Le prodige aux allures de page se débat dans cette quête insatiable, une alternance d’inquiétude et de paisible luminosité, une sérénité insatisfaite. Mylène Farmer… c’est mon Mozart à moi, je décide. 
Aussi noble, faisant le service d’honneur au langage, et n’en finissant pas de le pourfendre, le mettant sans cesse à mal pour mieux en tirer le substantifique amour. En musique avec ça.
Flux de taille, un feu de failles, du pareil au blême, la vie s’acide de dynamite, j’entends l’absence d’eux, son Q.I. moi, me rend coi, 
Les mots se croisent, s’entrecroisent, s’amusent et se chevauchent, en gammes agiles qui deviennent autant d’arias, de ballades et de variations. 
Toujours sur le même thème, l’autre, vous, moi, nous. La vie. 
Marie est martyre, les lâchetés familières nous rendent guerrières, vivre est ce qu’il y a de plus rare au monde, tu sais le temps qu’il faut pour apaiser nos peines, réussir sa vie quand d’autres l’ont meurtrie, même si comprendre ne guérit pas… C’est sûr… Mylène Farmer n’aurait presque pas besoin de chanter parce que la musique, c’est déjà ce qu’elle écrit et quand elle le dit, on a parfois peur de ne pas tout entendre, d’oublier les vérités si troublantes qu’elle pleure devant nous sans honte parce que l’émotion des gens fait chanceler son coeur et la bouscule aussi, 
Et c’est trop tard, les mots nous rentrent dans la tête et n’en sortiront pas de sitôt, on voudrait se souvenir de tout,
Redonne-moi l’autre bout de moi, mon inquiétude d’amour cache une envie de bonheur, j’ai dans mon autre moi un désir d’aimer comme un bouclier, j’attends que le coeur l’emporte, j’attends tout… 
Mylène va au fond de son âme pour en tirer des cris de joie et de douleur, dont elle fait une harmonie, comme une définition du désir qu’elle communique à la ronde.
On sort de ses concerts l’intelligence chavirée,
Avec un besoin de toucher des mains, des envies de prendre dans les bras,  
Ca vous remue profond, longtemps après, on chante avec elle, 
Et dans le silence, 
On l’entend encore. 

9 Mars 2006
LE PLASTIQUE DEVRAIT INSPIRER LES CRéATEURS... NE SERAIT-CE QUE POUR CRéER DES IMPERMéABLES TRANSPARENTS ET LEGERS QUI LAISSERAIENT VOIR SA GARDE-ROBE SANS L’ABîMER ET ALOURDIR SA SILHOUETTE AVEC UN VêTEMENT SUPPLéMENTAIRE.
Page 2.
Page 1.