L’ALLÉE DU RECYCLAGE
« RIEN NE SE PERD… TOUT SE TRANSFORME ! »

L'Allée du recyclage est un nouvel espace d’exposition dans les couloirs du métro Parisien pour encourager le tri et le recyclage des emballages usagés, ainsi que la mise en valeur des bonnes pratiques en matière de prévention et de réduction des déchets.

Saviez-vous que le cœur de Paris est l’un des endroits en France où il est jeté le plus d’emballages…

Dans le cadre de leur engagement respectif en faveur de l’environnement la DESIGNPACK GALLERY, PROMO-MÉTRO, le WWF-France, et ÉCO-EMBALLAGES s’unissent pour créer un espace d’exposition permanent qui met en valeur les bons gestes de tri et les bienfaits du recyclage des emballages usagés.

L’espace-boutique du couloir de la station Palais-Royal – Musée du Louvre, qui conduit à la sortie Conseil d’État se transforme en « Allée du Recyclage ».

Les déchets d’emballages constituent désormais la matière première de nombreux artistes et artisans. Nous sommes dans les débuts d’une toute nouvelle ère du recyclage : celle qui consiste à donner une deuxième vie à ces détritus encombrants de notre quotidien. L’Allée du Recyclage se propose de vous présenter un panorama mondial sans cesse remis à jour, de l’art et de la manière de transformer les déchets d’emballages en nouveaux objets utiles, ou futiles. Ainsi, l’Allée du Recyclage, constitue un lieu unique d’exposition pour des artistes et artisans à qui il n’est pas toujours donné la place qu’ils méritent.

L’Allée du Recyclage est aussi un lieu permanent d’information pour favoriser la prévention des déchets et renforcer la culture du recyclage en communiquant de façon attractive et motivante sur les bons gestes de tri.

L’espace est animé par Fabrice Peltier, fondateur de la DESIGNPACK GALLERY, en collaboration avec ses partenaires. Son contenu de l’exposition sera constamment mis à jour. Un espace d’exposition temporaire pour présenter des démarches exemplaires d’éco-conception et d’actions en faveur du recyclage est mis en place au cœur de l’allée. La première exposition temporaire est consacrée à la démarche exemplaire d’Évian.

L’Allée du Recyclage c’est :

• Un lieu de sensibilisation sur le recyclage, dans un quartier où les emballages usagés sont nombreux (lieux touristiques…) ;
• Une façon différente de montrer les déchets d’emballages, afin de faire comprendre qu’on peut en faire des ressources ;
• Un espace vivant où seront renouvelés régulièrement les œuvres et les objets présentés, ainsi que les informations communiquées.

Inauguration de l’Allée du Recyclage

L’Allée du Recyclage a été inauguré le 17 mars 2011 à 18h30 en présence de l’ensemble des partenaires qui ont contribués à son existence.
C’est Éric Brac de La Perrière, Directeur Général d'Eco-Emballages, Julia Haake, Directrice des partenariats entreprises du WWF-France, Véronique Penchienati, Directrice Générale de Danone Eaux France, Fabrice Peltier fondateur de l'Allée du Recyclage, Jean-François Legaret, Maire du 1er arrondissement de Paris et Françoise Combelles, Déléguée Générale à l'Innovation et au Développement Durable de la RATP qui ont coupé le ruban vert de l'Allée du Recyclage.

Discours d'inauguration de Fabrice Peltier

Monsieur Le Maire du 1er arrondissement, mes chers amis et partenaires de l’Allée du Recyclage, permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter la bienvenue sur ce petit bout de chemin que je vous propose de parcourir à mes côtés.

Il est des rencontres que l’on n’oublie pas, tant elles sont amicales et riches. Voilà un peu plus d’un an que j’ai rencontré Gilles Alligner, le président de Promo Métro. Fan de la Designpack Gallery, il m’a d’emblé demandé si j’étais ouvert pour réaliser ce type d’exposition dans les couloirs du métro. Une galerie d’art recyclé, Métro Palais Royal - Musée du Louvre, je croyais rêver. Et bien non, c’est aujourd’hui bien réel. Je vis donc cet événement avec une joie intense.

Je me suis engagé il y a plus de 15 ans sur les Chemins Vertueux d’un emballage plus responsable, avec une approche particulière qui consiste à créer des objets, des événements, pour montrer que nos déchets sont nobles. Que ce n’est que de la matière première en devenir qui attend d’être façonnée par l’ingéniosité de l’homme.

À travers mes créations, mes livres, mes conférences, mes expositions à la Designpack Gallery, je n’ai toujours visé qu’un seul objectif, celui de promouvoir des pratiques plus vertueuses en matière de création design, d’éco-conception, de production responsable et de recyclage des emballages. J’ai souhaité le faire sans donner de leçons, sans jamais agiter le spectre de la culpabilité. Ma meilleure façon de m’exprimer, a toujours été de montrer l’exemple au travers de créations, pour inciter au changement.

Nous sommes aujourd’hui rassemblés autour d’un nouvel espace d’exposition, rempli de créations originales, dénuées de tous propos culpabilisateurs ou moralisateurs. Cette exposition a pour objectif de répondre à une question qui m’est souvent posée : Pourquoi doit-on trier nos déchets d’emballages, à quoi ça sert et comment faire au mieux ?
« L’Allée du Recyclage » donne ses réponses et nous encourage à aller encore plus loin, à faire encore mieux.

Cette Allée n’aurait jamais vu la lumière, si je n’avais pas croisé sur mon chemin « éco-engagé », des personnes éclairées, des partenaires que je souhaite vivement remercier : la RATP et PROMO MÉTRO, le WWF France, Éco-Emballages, la Mairie du 1er arrondissement. Sans eux, rien n’aurait été possible.

Je souhaite aussi remercier Évian, qui nous a soumis un dossier d’une qualité exceptionnelle, ce qui a justifié sa présence en tant que première exposition temporaire de l’Allée.

Cette Allée du Recyclage n’aurait aucun sens sans les artistes qui m’accompagnent sur le difficile chemin de la création. Ils ont aujourd’hui, dans ce lieu la place qu’ils méritent.

Enfin, je souhaiterais vous dire à quel point je remercie mes collaborateurs de l’agence de design P’Référence, pour leur investissement.

Pour finir je remercie du fond du cœur mon épouse qui m’aide dans l’ombre à monter toutes ces expositions.

J’espère n’avoir oublié personne, tant ce projet a rassemblé de compétences et d’énergie, humaine je précise. Car au niveau électricité toute l’Allée est éclairée par des ampoules d’économie d’énergie.

J’espère que vous apprécierez votre visite.

«Il faut cesser de couper les arbres, l’Afrique a besoin de ceux qui restent, mais elle est riche d’une ressource, les rebuts que le monde entier lui laisse…», c’est pour cela que le sénégalais Adrien Abdoukhadr Sene a choisi ce qu’il appelle avec humour les «Pétrovestigues» pour les transformer en mobilier.
La démarche d’Adien Abdoukhadr Sene, s’inscrit dans le principe très africain de la récupération. Cependant les assemblages qu’il réalise à partir de vieux barils de pétrole et de morceaux de rails de réforme, tiennent du génie. Ces créations ne doivent rien au hasard. Elles sont tout aussi fonctionnelles, qu’esthétiques et reproductibles grâce à un marteau et un fer à souder.
Du pur design made in Afrique !

Titulaire d'un diplôme en arts appliqués, Angèle Riguidel récupère des objets usagés provenant de divers univers, dont sa propre consommation, pour les recycler en les détournant. Depuis plus de 10 ans, elle crée ce qu'un jour un journaliste a qualifié d'O.L.N.I : des Objets Lumineux Non Identifiés.
Les lampes d'Angèle Riguidel sont essentiellement réalisées à partir d'emballages en verre, de pots de confiture, de moutarde, de cornichons, des bocaux de jus de fruits... Elles sont tout aussi fonctionnelles qu'elles sont décoratives.

Une véritable mise en lumière d'une pratique éclairée du recyclage.

L'Atelier Camino est une association loi 1901 qui vit grâce à l'implication de ses membres. Son objectif est la promotion du design issu de recyclage et de matériaux bruts.
L'Atelier Camino redéfinit le processus du design en partant de la ressource disponible pour créer l'objet. Il parvient à éditer à partir de rebuts industriels et ménagers des séries limitées dans lesquelles chaque pièce reste unique de par sa provenance.

Un mouvement de création en mutation permanente...

Jeune Sud-africain d'origine zimbabwéenne, Bernard Ncube excelle dans l'art de transformer les matériaux usagés et plus particulièrement les déchets d'emballages comme les cannettes en métal. Son imagination, sa rigueur, sa ténacité, et un indéniable sens artistique, lui ont permis de développer des objets originaux et qualitatifs qui ont désormais conquis de nombreux acheteurs à travers le monde.
Ainsi après avoir débuté en 2004 en réalisant et vendant tout seul ses créations dans les rues du Cap, Bernard Ncube a aujourd'hui fondé sa propre société et formé une équipe de six personnes qui l'assistent dans la production de ses œuvres.

Son plus grand succès est sa ménagerie en cannettes récupérées : un safari du recyclage !

Pour Chris Tiboise, le bidon est un support dont il se sert pour raconter une histoire ; c'est un objet industriel qu'il détourne pour le transformer en œuvre d'art.
Après avoir soigneusement découpé son bidon dans une forme qui fait penser à une chaise, Chris Tiboise le ponce et grave son métal. Il l'orne d'un personnage, de motifs au graphisme net et épuré… Pour mieux transmettre son message il ajoute des mots, une bribe de phrase. Le tout rehaussé de couleurs acidulées à l'aspect rutilant, comme une voiture neuve sorti d'un garage.
Pour cet artiste, la toile c'est du bidon!

Designer indigent, c'est comme cela que se qualifie Colas Baillieul. Entre la fermeture des marchés Marseillais et le passage des camions balais qui font place nette, il glane les cagettes en bois de peuplier décorées de marques et de motifs colorés. Avec sa cueillette empilée sur un diable, il rentre à son atelier pour la transformer en mobilier.
Les sièges, les tables, les bureaux, les colonnes de Colas Baillieul sont tous uniques. Ils sont « collés-agrafés » uniquement à partir de cagettes minutieusement décortiquées puis réassemblées. Malgré leur apparence fragile, ces meubles sont conçus pour répondre à une utilisation quotidienne.

L'art et la manière de donner un dessein à la désuétude...

Florian Fouré aurait pu être plombier et électricien. Il associe des tubes d'évacuation PVC, ou autre morceaux de cuivre avec des bouteilles en verre récupérées pour créer des luminaires singuliers. Une autre particularité de son travail est qu'il colorise les bouteilles usagées pour leur donner une jeunesse éternelle dans la nouvelle vie qu'il leur offre.

Un art du recyclage coloré et lumineux.

Fabrice Peltier conçoit des meubles, des luminaires et des œuvres uniquement à partir de palettes usagées en bois.
Les vieilles palettes récupérées sont soigneusement démontées. Leurs dés sont sciés pour obtenir des parallélépipèdes rectangles homogènes. Ils sont ensuite rabotés et poncés sur 5 de leurs faces, une seule reste intacte, avec ses marquages et toutes les traces de sa vie antérieure mouvementée. Les planches des palettes démontées sont conservées en l'état, elles sont juste découpées à la scie.
La structure de toutes les pièces de la collection « Made in Palette » repose sur le même principe : des dés assemblés entre eux par collage, pour réaliser l'ossature de l'objet.
Les planches découpées des palettes usagées sont ensuite clouées directement sur les structures.

Un nouvelle vie pour les palettes.

«Quel avenir pour les vieux fûts industriels abandonnés après usage ? Bac à fleurs, poubelle de chantier, brasero…», c’est la question que s’est posé il y a une dizaine d’années François Royer, enseignant en arts plastiques dans le sud de la France. Sa réponse est de les transformer en « Stanker ».
Avec François Royer, le bidon subit une véritable cure de jouvence, il est brossé, poncé, repeint et verni avant d’être métamorphosé. Il devient après une savante découpe et l’adjonction d’autres éléments récupérés une chaise, un fauteuil, une table…
Un artiste qui na pas fini de faire le tour du bidon!

Après avoir passé 7 ans de réflexion dans la création publicitaire, puis 10 ans à faire et défaire la mode, Isabelle Teste a décidé de se détourner de la société d'hyper consommation en détournant ses déchets les plus décriés : les sacs plastiques. Depuis une dizaine d'années, elle les collecte pour les transformer en objets décoratifs ou en vêtements...
Porter un bob, une capeline, une robe ou un blouson d'Isabelle Teste, est une façon originale d'afficher son engagement pour une consommation plus respectable et une planète plus propre.

Des créations estampillées « 100% sacplastic »qui sont un véritable pied de nez au gaspillage.

Miss Julia est une graphiste et designer Marseillaise. Elle explore depuis plusieurs années les multiples possibilités que lui offre le carton. Grâce à ce matériau léger et facile à façonner, elle s'engage de manière déterminée dans la production de pièces uniques avec une volonté constante de choix esthétiques et fonctionnels. Ainsi, elle n'hésite pas à mixer les disciplines (design, graphisme, sérigraphie) dans ses expérimentations variées.

Du carton, des formes et des signes...

Docteur chercheur Italien en physique appliquée dans l'industrie spaciale, Marco Guglielmi a toujours eu la tête dans les étoiles. Pour compenser le côté abstrait et intellectuel de ses projets professionnels, il éprouve le besoin de réaliser des choses avec ses mains.
C'est dans la transformation des bouteilles en verre usagées que Marco Guglielmi assouvit son désir de concret et trouve son équilibre. Il coupe, il colle, il cuit pour créer de nouveaux objets : des verres, des vases, des bougeoirs, des lampes...

Les mille et une façons de recycler une bouteille en verre.

Elevée dans une famille qui a horreur du gaspillage et dont la devise pourrait être « ça peut toujours servir », Marie Fiore a pris l'habitude d'entasser toutes sortes de choses qui sont devenues pour elle une véritable source d'inspiration. Elle a fabriqué son premier abat-jour en sacs plastique parce que ses voisins et amis d'en face s'étaient plaints d'une ampoule nue qui les éblouissait.
Devant le franc succès de sa première création, Marie Fiore a pris le virus. Elle conçoit des luminaires qu'elle souhaite aussi beaux éteints qu'allumés.

Créer des objets à partir de ce que l'on jette d'ordinaire, est une réelle jubilation pour une « radine-rêveuse » !

Archéologue urbain, Régis Mayot utilise les résidus issus de la société de consommation pour matériau. Il s'approprie les contenants vides de détergeant, de lessive, d'eau de javel, de produit capillaire, de spray de nettoyage, d'huile de moteur et autres fluides, pour créer des sculptures qui se livrent en même temps qu'elles instruisent. Après le tri des diverses formes et couleurs, il dissèque et déshabille chaque bouteille, ne laissant que les éléments structurels, la partie filetée des ouvertures, les bases, les coins et les coutures.

Artiste récupératrice, c'est comme cela que Nina K se définit. Elle ne peut pas se promener dans les rues de Paris sans fouiller dans les poubelles pour récolter sa matière première favorite : la cannette de soda. Il faut dire qu'elle a besoin d'environ 200 à 900 cannettes pour réaliser un luminaire !
Chacune de ses créations est unique. Armée d'un ouvre-boîte, d'un cutter, d'une règle, d'une perforeuse et de beaucoup de patience, Nina K transforme nos déchets d'assoiffés, en luminaires qui diffractent la lumière tels des kaléidoscopes.

« L' Art de Rien, Made in Récup » est le nom qu'elle donne à sa façon de créer.

L'originalité du travail de Tine Krumhorn réside tant dans les matériaux utilisés que dans son regard esthétique.
Sur «une âme en carton recyclé», elle applique différentes textures telles que colles, papiers, fibres. Elle crée ensuite des patines à base de pigments naturels et de cires. C'est ainsi que la combinaison de ces éléments donne naissance à sa propre matière : le CARTEX°. Avec celle-ci, elle crée un mobilier stylisé et très personnel. Chaque pièce devient unique, se pare de détails raffinés, donne une allure couture et un parfum d'élégance.

Le carton transformé en objet du désir...

Le WALKING-CHAIR DESIGN STUDIO a été fondé en 2003 par les créateurs Fidel Peugeot et Karl Emilio Pircher. Il s'est imposé depuis comme une marque internationale, doublée d'un inépuisable laboratoire d'idées au coeur de cette ville bouillonnante qu'est Vienne en Autriche.
Les produits du WALKING-CHAIR sont le résultat d'un processus à la fois ludique et créatif permanent. La devise « l'innovation est le meilleur design », préside à la combinaison d'éléments le plus souvent de récupération et de techniques les plus diverses, d'où surgissent des formes et des objets radicalement innovants.

Un souffle de modernité dans l'art du recyclage!

Originaire d'Afrique du Sud, Yandiswa Mazwane vit au Cap depuis 1999. Employée à partir de 2001, au nettoyage des plages, dans le cadre d'un projet financé par l'ONG Kommetjie Environmental Awareness Group, elle assiste à des ateliers de création d'objets à partir de matériaux récupérés...
C'est ainsi que Yandiswa Mazwane fonde, en 2004, « Ilithalomsa Craft Project » (Ilithalomsa signifiant « nouvelle aube » en langue Xhosa). Elle réunit un groupe de femmes issues des townships, qui créent avec elle des objets à la fois ludiques, décoratifs ou fonctionnels, à partir d'emballages en plastique récupérés.

Des créations inspirées de l'habitat des townships, où la récupération est une absolue nécessité, élevée là au rang d'art...

Le recyclage a désormais son allée à Paris

L’une des allées de la station de métro Palais Royal à Paris vient de changer de visage. Ses vitrines servent désormais de lieu d’exposition pour des créateurs experts en recyclage.

C’est Fabrice Peltier qui est à l’origine de ce projet original. Le designer Français qui a fait de l’éco-conception sa marque de fabrique a proposé à plusieurs artistes et créateurs d’investir la station parisienne. Mais attention, pour exposer il faut être reconnu expert recycleur. Car toutes les pièces présentées derrière les vitres en verre qui bordent l’allée sont issues du recyclage. Celui des emballages en particulier, mais aussi celui du bois, du verre et de matériaux industriels.

Cette galerie originale donne aussi l’occasion à l’éco-organisme Eco-Emballages de rappeler quelques consignes de tri. Le geste est réexpliqué, ses enjeux et son utilité sont détaillés. Une petite mise a jour qui ne fait pas de mal.

La collection d’objets ainsi exposée sera renouvelée régulièrement pour accueillir des artistes du monde entier mais aussi des expositions temporaires consacrées à des initiatives d’éco-conception ou de recyclage notables. La première d’entre elles met en lumière les efforts d’Évian pour réduire l'impact écologique de sa nouvelle bouteille. Utilisation de plastique recyclé, allègement, au total la marque est parvenu à réduire d’un tiers l’empreinte carbone du format 1,5L depuis 2008.

Et puis si vous vous laissez tenter par une petite visite de l’endroit, on ne saurait trop vous recommander un passage à la Designpack Gallery, espace voisin situé au 24, rue de Richelieu et créé lui aussi par Fabrice Peltier pour faire la promotion d’un emballage créatif et responsable.

Marcel Green, le 19 mars 2011

Une galerie du tri dans le métro,
même les couloirs du métro deviennent écolo.

Depuis hier, une allée du recyclage pour accéder à la station Palais-Royal – Musée du Louvre est transformée en galerie dévoilant des œuvres d'art faites à partir d'emballages usagés.
Fabrice Peltier, directeur de la Designpack Gallery (24, rue de Richelieu, 1er), a réussi avec la RATP à métamorphoser ce couloir inutilisé, en une douzaine de vitrines, où les artistes habituellement exposés à la galerie viendront présenter leur travail pendant au moins un an et en renouvelant les expositions tous les deux mois Présentés selon leur matériau (verre, aluminium, sac plastique) ou selon les marques, ces objets de décoration ou utilitaires inviteront donc les passants à réfléchir à la seconde vie de leurs déchets. Une façon ludique d'encourager les Parisiens à faire le tri.

Oihana Gabriel, 20 Minutes, le 18 mars 2011

Une galerie d'art dédiée au recyclage dans le métro parisien.

L'un des plus anciens couloirs de correspondance du métro parisien vient d'être transformé en galerie d'art. Baptisée "l'Allée du recyclage", elle présente le travail de designers spécialisés dans la récupération tout en sensibilisant le public au tri des déchets et au recyclage.

"Une "vraie" galerie d'art dans le métro, c'est une première dans l'histoire du métro parisien", a tenu à spécifier Gilles Alligner, PDG de Promométro, filiale de la RATP chargée de la valorisation de ses espaces commerciaux, lors de l'inauguration officielle du lieu. Souhaitant rapprocher l'art du grand public, la RATP a en effet décidé de transformer l'un des couloirs de correspondance de son réseau en espace d'exposition.

Après avoir accueilli des commerces puis des antiquaires, la Galerie Valois - magnifique passage de style empire situé dans la station Palais Royal - abrite désormais dans ses vitrines des œuvres d'art. Mais pas n'importe quelles œuvres d'art ! Toutes proviennent du même endroit : la Designpack Gallery, galerie parisienne spécialisée dans l'art du recyclage. D'ailleurs, en les regardant de plus près, on ne tarde pas à constater que toutes, sans exception, sont réalisées à partir de matériaux de récupération : capsules de bouteilles, canettes de soda, bidons d'essence...

Sensibiliser au tri et au recyclage

Au delà de chercher à démocratiser l'art, l'endroit a également pour vocation de sensibiliser le grand public au tri des déchets et au recyclage : d'ailleurs, il a été rebaptisé "Allée du Recyclage".

Si certaines vitrines présentent des pièces de mobilier, des luminaires ou des sculptures, d'autres expliquent ainsi le cheminement des emballages, depuis leur utilisation jusqu'à la création de nouvelles matières. "L'idée est d'offrir une vision la plus large possible du recyclage c'est-à-dire, non seulement de rappeler aux gens les bons réflexes à adopter mais aussi de montrer concrètement, grâce notamment aux créations des designers, à quoi peut aboutir concrètement le geste de tri", explique Eric Brac de La Perrière, directeur général d’Eco-Emballages, organisme partenaire de la RATP. Les usagers seront en effet sans doute surpris de constater que leurs déchets quotidiens peuvent servir à fabriquer des pièces de mobilier design.

"Tous nos déchets sont nobles"

Fûts industriels transformés en fauteuils confortables, bouteilles en plastique assemblées pour créer des luminaires aux formes sculpturales... Telles sont, parmi d'autres, quelques-unes des prouesses dont sont capables les protégés de Fabrice Peltier, le fondateur de la Designpack Gallery, invité par la RATP à superviser l'espace. Il explique : "tous nos déchets sont nobles, il faut les voir comme de la matière première en devenir".

Concernant le fonctionnement de la galerie, il est prévu que les œuvres de la Designpack Gallery restent exposées pendant un an et, en prime, que des expositions temporaires y soient organisées afin de présenter certaines actions exemplaires menées en faveur du recyclage. La marque Evian a la primeur d'ouvrir le bal et présente au public sa démarche dans le domaine ainsi que sa bouteille allégée, conçue pour faciliter le compactage. "Allégeons, compactons, recyclons". Tel est son slogan, un slogan qui pourrait d'ailleurs devenir celui de l'Allée du Recyclage.

C. Chahi Bechkri, Maison à Part, le 18 mars 2011

Evian dans l'Allée du Recyclage

L'inauguration de ce lieu dédié au recyclage a eu lieu le 17 mars.

Jeudi 17 mars à 18 h 30 : président de l'agence de design P'Référence et de la DesignPack Gallery, Fabrice Peltier et ses partenaires coupent le ruban vert pour inaugurer l'Allée du Recyclage. L'aboutissement d'un projet de longue haleine… Située dans le cadre prestigieux de la Galerie de Valois, une galerie datant du Second Empire située au pied du Conseil d'Etat et qui est aujourd'hui un couloir de la station de métro Palais-Royal - Musée du Louvre, l'Allée du Recyclage a pour ambition d'expliquer et de montrer au travers de créations artistiques temporaires la nécessité du recyclage des emballages, en particulier, et du recyclage, en général. Sont partenaires de cette opération soutenue par Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement de Paris, la Régie autonome des transports parisiens (RATP), Promométro, filiale de la RATP en charge de la gestion des espaces commerciaux, l'antenne française du Fonds mondial pour la nature (WWF) et Eco-Emballages, organisme agréé pour le recyclage des emballages ménagers. La galerie est conçue autour de vitrines dédiées à la Designpack Gallery, à la RATP, au WWF, à Eco-Emballages, aux emballages en verre, aux emballages en papier et carton, aux emballages en bois, aux canettes, aux emballages en acier et en aluminium, aux emballages en plastique et aux sacs en plastique, tandis qu'une exposition temporaire se concentre sur une démarche exemplaire.

Marque. Evian (Danone) est la première marque à s'inviter dans l'Allée du Recyclage avec son exposition "Allégeons, compactons, recyclons". Alors qu'est actuellement diffusé le spot de publicité TV montrant un bébé qui écrase une bouteille, Evian a détaillé son action en faveur de l'environnement. Directrice générale de Danone Eaux France, Véronique Penchienati a ainsi expliqué que "la préservation de la ressource naturelle qu'est l'eau et la réduction des impacts environnementaux" constituent les deux axes prioritaires de l'entreprise. Par rapport à la précédente version, la nouvelle bouteille d'Evian est ainsi allégée de 11%, elle incorpore 50% de polyéthylène téréphtalate recyclé (rPET) et propose un nouveau "geste ludique" de compactage horizontal pour simplifier le tri à la... source. La démarche d’éco-conception continue a pour objectif d'atteindre une réduction de 40% de l’empreinte carbone d'Evian entre 2008 et 2012. Véronique Penchienati a également souligné que, soucieuse de mettre en place une logistique propre, "la marque Evian était la première gare privée de France" : cette gare permet d’expédier 70% des volumes par le train, soit l'équivalent de 40 000 camions par an.

Henri Saporta, Emballages Magazine, le 18 mars 2011

Une station du métro parisien se transforme en Allée du Recyclage !

« Rien ne se perd, tout se transforme ! ». C’est la devise de ce nouvel espace d’exposition aménagé dans les couloirs du métro Parisien. À l’approche de la semaine du développement durable, l’Allée du Recyclage installée dans les couloirs de la station Palais Royal – Musée du Louvre encourage au tri et donne des solutions pour donner une seconde vie aux détritus.

Dans le cadre de leur engagement respectif en faveur de l’environnement, la Designpack Gallery, Promo-métro, le WWF et Éco-emballages s’unissent pour créer un espace d’exposition permanent : à partir du 17 mars, le couloir réservé aux boutiques de la station du métro Parisien Palais Royal – Musée du Louvre se transforme en « Allée du Recyclage ».

Le recyclage ludique

Paris étant l’un des endroits de France où l’on jette le plus d’emballages, ce nouvel espace a pour but de sensibiliser les habitants à la réduction des déchets en adoptant une solution simple : le recyclage. Pour vous donner l’envie d’offrir une seconde vie aux déchets du quotidien, l’Allée du Recyclage présente un panorama mondial de l’art et de la manière de transformer ces détritus en nouveaux objets utiles ou décoratifs. Ce lieu unique d’exposition est avant tout un espace permanent d’information : il favorise la prévention des déchets et renforce la culture du recyclage en communiquant, de façon attractive, sur les bons gestes à adopter pour un bon tri.

Le recyclage artistique

L’Allée est animée par Fabrice Peltier, très impliqué pour l’avenir de la planète. Designer écologique et fondateur de la Designpack Gallery, il vous démontre que le recyclage peut aussi être un art, et que les déchets constituent la matière première de nombreux artistes et artisans.L’espace, qui subira des mises à jour permanentes, est rythmé par différentes expositions temporaires. La première se consacre aux démarches d’éco-conception et d’actions consacrées au recyclage de la grande marque d’eau Évian.

Cet espace, sans cesse renouvelé, modernise le recyclage en transformant ce qui peut être une corvée en activité amusante à pratiquer à plusieurs, le tout pour le bien de l’environnement.

Marie Claire Maison, le 14 mars 2011