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Le quatorzième stade - roman historique et légendaire...
Après les quelques mois passés la tête dans l’ordinateur en repos forcé - et les bons soins de Marion :
kiné méthode Mézière - la hernie discale me faisait moins souffrir... J’aurais dû corriger mon 1er roman.. mais je pensais déjà au second, le virus de l’écriture m’avait gagnée... et puisque je tenais un sujet... je voulais continuer. Mais là mon
projet était beaucoup plus ambitieux... En partant de chez moi, près de Ste-Geneviève dans l’Oise, la route est directe jusqu’à St-Denis, puis jusqu’au coeur de
Paris : c’était la voie royale... Le Grand Stade sortait à peine de terre, mais je constatais ses progrès chaque fois que je me rendais en voiture dans la capitale. Les rois, expulsés pendant la Révolution, allaient réintégrer les lieux... plus sportifs certes... mais les rois du stade renouaient curieusement avec la tradition par la décision d’un ministre au profil Bourbonnien*... Et puis Denis vient de Dionysos, qui en grec signifie deux fois né ! Dyonisos était le dieu de l’inconscient, des choses souterraines, c’est lui qui gardait Delphes pendant l’hiver, en l’absence d’Apollon... (avant de devenir Bacchus le dieu du vin avec les Romains). *Edouard Balladur Alors une idée folle m’a traversé la tête, les crans de mes rouages ont sauté plusieurs tours... J’imaginais de relier tout cela, de lui donner un sens à travers l’Histoire. Je pensais aussi aux stades initiatiques... aux quatorze stations du Christ... et par là, aux origines des cartes de Tarot avec ses 22 arcanes majeurs. Pourquoi ai-je ajouté les gauchers au réseau déjà complexe de tous ces liens hypertextes ? Barjavel, dans La Nuit des Temps décrit les habitants de Gondawa comme étant gauchers, idée puisée dans les mythes des continents engloutis d’Atlantide ou de Mû. Et... moi qui suis un peu gauchère dans ma tête, quand je ne suis pas gauchiste... j’ai imaginé les descendants de ces gauchers - gauchers et demi... ...toujours à une place clé dans l’Histoire. J’ai pensé aussi à des personnages récurrents, qui traverseraient les époques comme Le Juif errant de Jean d'Ormesson. Eléa dans La Nuit des Temps de René Barvajel Ayla dans Les Enfants de la Terre de Jean M. Auel Mary dans Colère de Denis Marquet Sarah Connor dans Terminator La bisonne blanche de la Tradition Sioux (que m’avait prêté ma cousine Geneviève...) ...ne sont-elles pas la même femme ? Au début d’« Archives du nord » Marguerite Yourcenar imagine le site de sa maison familiale avant la civilisation, avant les hommes... et c’est un grand souffle épique qui passe... cette idée m’avait fait rêver et penser à Montmartre où je suis née : un des lieux où j’allais souvent flâner portait le curieux nom d’Impasse Trainée et quelqu’un ( ?) m’avait conté que les loups y laissaient alors leurs traces... Aujourd’hui, ce n’est plus une impasse, c’est une Rue Poulbot... Puis, je suis allée chanter dans le restaurant Le Dagobert, à Clichy -qui était encore suivi de la Garenne- où le patron m’a parlé du bon roi qui venait, lui, chasser par là... J’ai, pendant un an, au fur et à mesure de la progression de l’écriture de mes chapitres, lu des dizaines de livres d’histoire...et pris des cahiers de notes... Quand je suis arrivée à la période de la guerre de 1939, ma mère m’a donné les lettres de mon père, qui lui écrivait tous les jours pendant la drôle de guerre... je les ai retranscrites presque telles quelles. Dans ce livre tout est vrai comme dans toute légende... je n’ai fait que suivre mes marques et décrypter les signes laissés par un hasard aimant les jeux de piste... chacun porte en soi un CHIFFRE qu’il lui appartient de décoder... Réussirai-je à tenir tous ces liens dans ma main ? C’est ce que vous saurez.... quand un éditeur intrépide...éditera mon livre !
J’ai achevé ce roman avant la Coupe du Monde de football et la victoire des Bleus : Quand Zinédine Zidane a marqué un but, lors de
l’inauguration du Stade de France et c’était la première fois que j’entendais son nom... Puis, quelques mois plus tard, j’ai eu un accident de voiture... le poignet droit fracturé... et un plâtre montant jusqu’en haut du bras... Je me suis donc retrouvée gauchère, par force, pendant un mois et demi... ... mais j’ai pu faire mon
courrier de la main gauche, à l’ordinateur... Ensuite, je n’ai pas eu le courage de corriger ce deuxième livre... ... j’en ai écrit un troisième...
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