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Randonnée au Col de Tricot, au départ de Bionnassay

Le 8 Juin 2003, avec les Outers : Guy, Françoise et Christophe

On pourrait appeler cette rando : rapprochons-nous des glaciers …
Ce dimanche 8 Juin, nous voici donc de nouveau dans la vallée de Chamonix, au dessus de Saint-Gervais.
Nous stationnons la voiture juste après le petit village de Bionnassay, au Parking du Crozat (1 450 m d’altitude).
Il est 9h15, il fait un temps splendide, et déjà une forte chaleur.

Nous prenons plein Est, en suivant les panneaux du Col de Tricot. Après une bonne demi-heure, nous arrivons à une intersection. Tout droit, le sentier va en direction du Nid d’Aigle, à la fois station terminus du Train du Mont-Blanc (TMB), et départ pour
les alpinistes de la voie royale pour le Mont-Blanc. Ce sentier est cependant encore fermé aux randonneurs, car les échelles
(sous le Nid d’Aigle) ne sont pas encore installées. A droite, c’est le Col de Tricot. On va alors passer juste sous le glacier
de Bionnassay.
On ne peut pas que le regarder des yeux, il faut aller le toucher ! Nous enjambons un dédale de rochers, transportés par le glacier, et nous nous retrouvons sous un immense mur de glace d’une trentaine de mètres de hauteur. Impressionnant. Tout en haut,
en équilibre, des rochers prêts à dévaler la vallée. Nous faisons des photos sympas. Le torrent, issu de ce glacier, couvre nos voix. Le bruit est malgré tout très agréable, et amène une certaine impression de fraicheur. Pour traverser l’autre rive de ce torrent vrombissant, une passerelle de type via-farrata a été installée. De l’autre côté de la rive, nous commençons à trouver
de nombreux randonneurs. On pensait que cette rando était peu fréquentée … Première bonne pause, juste sous le col.
En face de nous, toujours le glacier de Bionnassay, que l’on voit maintenant dans son ensemble, avec ses séracs pointues,
et bien plus haut, de gauche à droite, l’Aiguille de Bionnassay (4 052 m), le Dôme du Goûter (4 304 m)
et l’Aiguille du Goûter (3 863 m). Des nuages accrochent parfois les hauts sommets.

Nous continuons notre route, en doublant des « bus » de randonneurs venus de l’Ain.
Pas du tout jeune, mais ça marche encore fort. Vers 12h15, nous atteignons le Col de Tricot, situé à 2 120 m. Pique-nique.
La salle à manger est sympa. A un moment, le « Goûter » se dévoile, et on aperçoit fugitivement le refuge, perché à 3 817 m. Nous avons alors des invités, des moutons loin d’être timides. Avant de descendre en direction des Chalets de Miage,
nous allons faire un tour du côté d’une sorte de « porte » (voir la galerie de photos), qui donne accès à un sentier vertigineux.
Un panneau indique que le Refuge de Plan Glacier est à 3h00, et le refuge Durier à 6h00.
Il indique aussi que le sentier est dangereux. C’est vrai, il n’a pas l’air commode. Il ne figure du reste pas sur la carte IGN.

A 13h30, nous entamons donc notre descente, sur les chalets de Miage. En 45 minutes, nous avalons près de 600 m de dénivelé. Ce versant du col, on l’a pris dans le bon sens … Nous traversons le hameau de Miage, à 1 559 m d’altitude,
composé d’une dizaine de minuscules chalets. Nous nous arrêtons sur la terrasse du refuge pour se réhydrater …
Quel magnifique endroit, au bout du monde. En face de nous, la grande muraille des Dômes de Miage, et ses glaciers
qui se dirigent vers nous. A côté de nous, des randonneurs affamés engloutissent des omelettes en forme de montagne.
La rando, ça creuse ! Vers 15h00, il faut bien repartir. Nous empruntons un bon sentier, quoi qu’un peu aérien au départ,
qui va nous ramener en direction de Saint-Gervais. Nous arrivons au Champel. Nous prenons à gauche, direction Bionnassay.

Après cette belle descente entre Miage et Champel, ça se remet à grimper, sur une piste forestière. Nous croisons une vingtaine
de quads, la plupart immatriculés en Suisse. C’est sûr, ils font du bruit et de la poussière, mais les pilotes sont aimables et font
un signe de la tête ou de la main … Ca grimpe toujours, et on commence à être impatients de retrouver l’écurie ! Après avoir repassé de nouveau le torrent de ce matin, cette fois-ci sur le Pont des Places, nous arrivons au parking. Il est 17h15.
Derniers coups d’œil sur les grandes murailles de glace et nous nous engouffrons dans la voiture.
C’est sûr avec une journée comme cela, on va bien dormir !

(c) 2003 Christophe