Histoire de Saint-Germain-en-Laye

Vous pourrez découvrir sur ce site une chronologie des principaux évènements ayant marqué l’histoire de Saint-Germain-en-Laye, des origines à nos jours. Vous retrouverez notamment les souverains qui ont vécu dans cette cité royale ainsi que les autres personnages illustres dont le nom reste attaché à celui de Saint-Germain-en-Laye.

Pour ceux qui souhaitent développer ou approfondir les recherches historiques sur un thème de l’histoire de Saint-Germain-en-Laye, ce site donne accès en téléchargement à une bibliographie plus complète.

Sommaire

I. Des origines au Moyen Âge

II. De François 1er à Louis XIII

III. De Louis XIV aux Stuart

IV. De Noailles au XIXème jusqu’à Maurice Denis

V. De la guerre 1914-1918 à nos jours

« Le Passé a lui aussi besoin d’un culte, sinon le passé est vite, dans les mémoires, trépassé, ou trop passé. Or, il n’y a pas d’exemple dans l’Histoire, d’un peuple qui ait avancé ou prospéré, lorsqu’il n’y a pas eu, avec la vision claire de son avenir, le souci correspondant de respecter sévèrement son passé. »

Louis Forest, président fondateur des « Amis du Vieux Saint-Germain » (1923)

Les annuaires de Saint-Germain-en-Laye de 1848 à 1937 ont été mis en ligne sur le site des Archives départementales des Yvelines sous l’onglet « publications administratives » :

https://archives.yvelines.fr/

Bibliographie

Pour vos recherches, vous pouvez consulter la bibliographie ci-dessous, très complète :

I. Des origines au Moyen Âge

Origines : la forêt ancestrale. Peu de traces préhistoriques, paléolithiques ou néolithiques, mais quelques silex sur le plateau d’Hennemont dans la forêt ; allée dolmenique retrouvée au lieu-dit Mississippi (Marly) fin XIXe siècle. Musée des Antiquités Nationales : Dame de Brassempouy en ivoire, 3,65 centimètres : 23000 années dite culture gravettienne ou périgordien supérieur, trouvée en 1894, par Edouard Piette et M. de Laporterie, donnée au Musée.

Voie gauloise du Ru du Buzot. Monnaie gauloise retrouvée dans la forêt en 1999, intitulée  » le cheval solaire et le loup mangeur de lune « .

Voie romaine à l’attaque du Plateau (rues Schnapper, Bergette, Galliéni, Président Roosevelt)

Christianisation et noblesse franque dans la partie sud de la cité, sur trois lieux de peuplement, VIIe siècle : Saint-Erembert (661 à Feuillancourt ; édification d’une chapelle en 635) ; chapelle Saint-Gilles dans la forêt (668 édifiée par Childéric, dédiée plus tard à Saint-Léger par Thierry III) ; chapelle Saint-Léger (après sa mort, par Thierry III en 678 ; puis constitution d’un hameau autour de la chapelle vers 750). Autres saints vénérés : Saint-Eloi, Saint-Fiacre (Robert le Pieux lui dédie une chapelle), Sainte-Radegonde (épouse de Clotaire Ier 558-561), chapelle fondée vers 1215), Saint-Wandrille (704 sur le domaine du Pecq).

Robert le Pieux
Robert le Pieux

Vers 1025, Robert le Pieux (996-1031) fonde un nouveau et petit monastère, à la limite sud-est de la forêt royale (Lida et Laye), dédiée à Saint-Germain (Auxerre -mort en 449, selon Raoul Glaber-, Paris -évêque de Paris, 496-576, selon historiographe Helgaud) et une église dédiée à Saint-Vincent (patrons des vignerons). Ce monastère est rattaché à l’abbaye bénédictine de Coulombs vers 1060.

Vers 1124 (un peu avant), Louis VI dit Le Gros, qui affirme l’autorité royale en Ile-de-France, fait construire un  » palatium  » -château en bois-, résidence royale au cours du XIIe siècle (Louis VII le jeune). Premier document écrit, charte de Louis VI, en latin :  » Actum publice apud S.-G. astantibus in palatio nostro… « .

Louis VI le Gros
Louis VI le Gros

Philippe II Auguste (1179-1223) nomme le premier gouverneur du château en 1180 ; sur 2000 actes connus, 112 sont écrits du château (7%). En 1209, il soutient Regnault l’Archer, échanson et écuyer qui fonde une  » Maison Dieu  » vers 1225.

Louis IX (1226-1270), né à Poissy en 1214, est un voisin. Sa mère Blanche de Castille crée le premier grand axe économique, la première route Saint-Germain-Poissy et son fils est élevé au château de Bouret, dans le vallon de Feuillancourt. Saint-Louis prépare les septième et huitième croisade du château de Saint-Germain. Surtout, il agrandit le châtelet de Louis VI et fait construire la chapelle gothique, première Sainte-Chapelle entre 1230 et 1238, terminée dix avant celle de l’Ile de la Cité.

Louis IX
Louis IX

Sous Philippe IV le Bel (1285-1314), le prieuré d’Hennemont est édifié par Dame Perronelle de Géry en 1308, avec quelques moines de la congragation du Val des  » Escholiers « .

Guerre de Cent ans. 13-16 août 1346 : Terrible chevauchée du Prince Noir, fils d’Edouard III, 15 ans, anéantit le village, les prieurés d’Hennemont et de Saint-Germain, le château, par le feu. Seule la chapelle n’est pas dévastée.

Charles V (1364-1380) est grand roi restaurateur de Saint-Germain. Il transforme la petite maison forte de Louis VI en une véritable forteresse de plan pentagonal entre 1364 et 1367 ; au donjon, se trouve la première bibliothèque royale. Il reconstruit également l’église et aménage le premier aqueduc des sources de Bèthemont, par Aigremont et Chambourcy, jusqu’à un grand réservoir situé devant le château.

1419-1440 (19 octobre) : Occupation anglaise du Château (sauf 1436-1438), avec des capitaines anglais. Le château sert essentiellement de garnison, place forte militaire, ne subissant néanmoins jamais de siège.

Charles X
Charles X

II. De François 1er à Louis XIII

18 mai 1514 : Mariage princier à la chapelle, de l’héritier du trône François d’Angoulême, futur François Ier avec sa cousine, la princesse Claude de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne :  » les noces les plus belles que vis jamais, car il y avait dix mille hommes aussi richement que le Roy  » selon les mémoires du grand noble Fleurange. Début de la grande période de la Cour au château de Saint-Germain : naissances, baptêmes (sur sept enfants du roi François Ier, quatre baptêmes à Saint-Germain), et décès royaux ou princiers. Sur 11.778 jours de règne de François Ier (1515-1547), 8000 dans ses voyages (70% du règne), dans ses guerres d’Italie notamment, 1168 à Paris (10%), 826 à Saint-Germain (7%), 775 à Fontainebleau (6,5%). Trois passions du roi : la chasse, l’amour, la bâtisse.

François 1er
François 1er

26 et 30 janvier 1527 : Fiançailles puis mariage devant François Ier et toute la Cour, de Marguerite d’Angoulême et d’Henri d’Albret. 16 novembre 1528 : Naissance de Jeanne d’Albret, reine de Navarre et souveraine de Béarn.

31 mars 1539 : Naissance d’Henri de Valois, futur Henri II.

Mars 1539 : Décision royale, avec l’architecte Pierre Chambiges, de construire un Château Renaissance typiquement française,  » brique et pierre « , en reprenant le plan pentagonal de Charles V, avec des éléments décoratifs italiens comme la terrasse  » la première en Europe, chose digne d’être vue et considéré  » comme l’a écrit du Cerceau. De même italianisme évident : les façades sont couvertes de galeries et de fenêtres avec des arcs plein cintre, dessinées en briques, surmontées de frontons triangulaires portés par des pilastres en briques sur fond ocre sur moellon. L’emblème du roi est la salamandre, qui vit au milieu des flammes. Elle a une signification morale :  » je nourris le bien, je vomis le mal « . Le bourg de Saint-Germain se développe avec 2500 habitants vers la fin de son règne : la présence de la Cour dans ce château favorise le commerce (taverniers et marchands de soie par exemple). Le monde campagnard (vignerons et laboureurs) est également présent dans ses foires de plus en plus célèbres.

Henri II
Henri II

10 juillet 1547 : Duel de Jarnac et de la Châtaigneraie.

27 juin 1550 : Naissance de Charles-Maximilien de Valois, futur Charles IX, baptisé le même jour.

11 février 1557 : Premier marché signé pour la construction du château-neuf :  » maison du théâtre et de la baignerie « , voulu par Henri II, avec l’architecte Jacques Ier Androuet du Cerceau. L’axe de ce  » château-neuf  » se situe rue Thiers.

Les châteaux royaux
Les châteaux Royaux

Août 1561-mai 1562 : Présence des Huguenots, dont la reine de Navarre Jeanne de Navarre, à la Cour du roi Charles IX et de la reine-mère Catherine de Médicis, au château de Saint-Germain. Colloque de Poissy (9 septembre-13 octobre 1561) et édit de Saint-Germain -dit Edit de Tolérance ou Edit de Janvier-, 17 janvier 1562, puis début des guerres de religion.

1564 : Edit de Charles IX sur le nouveau calendrier : l’année civile commence le 1er janvier.

8 août 1570 : Paix de Saint-Germain accordée par Catherine de Médicis, qui absout tous les Français, sur le fait de religion, accorde aux protestants la liberté de pratiquer leur culte. Toutes les traces ou mémoires des luttes antérieures doivent disparaître. Conséquence indirecte de cette paix  » malassise et boiteuse  » : le massacre de la Saint-Barthélémy (24 août 1572).

1594 (24 avril) : le nouveau roi de France, abjurant le catholicisme un an auparavant, se repose au château de Saint-Germain. Il décide la poursuite – » parachèvement et perfection des bastiments commencés « – de la construction du château-neuf, des jardins, des sept terrasses sur 65 mètres de dénivelé et des cinq grottes, avec les architectes Jacques II Androuet du Cerceau, Louis Métezeau, et les fontainiers Thomas et Alexandre. Ce château est habitable en 1603. La meilleure estampe du château-neuf est celle dessinée en 1666 par Israël Silvestre,  » Vue du Chasteau Neuf de Saint-Germain du costé de la rivière  » avec la Galère Royale à gauche, cf. Béatrix Saule, in De la naissance à la gloire Louis XIV à Saint-Germain 1638-1682, 1988, p. 174 ; Journal de St-Germain, n°420, 20 décembre 2002). En 1610, il est considéré par Le Mercure de France, comme la cinquième merveille du royaume de France, avec la galerie des Tuileries, le Palais-Royal, le Parc Royal, le château de Fontainebleau.
(1596 : abjuration dans la chapelle du neveu du roi Henri II de Bourbon ; 1599 : mariage dans l’appartement du roi de Charles quatrième duc de Guise et de Catherine, sœur du roi, résolument calviniste).

Henri IV
Henri IV

1601 (octobre)-1610 (14 mai) : Jeunesse de Louis, fils d’Henri IV, au Château-Vieux, auprès du Docteur Héroard ; journal de 11000 pages, avec de fines description d’un enfant royal et d’un site :  » Saint-Germain est le château dont le prince est un enfant. Il était une fois… Mais c’est une histoire vraie « . Assassinat du roi Henri IV, tristesse du curé sur le registre de l’état-civil, rageant contre un  » misérable « .

1620 : Naissance de Louis de Buade, comte de Frontenac. Par lettres patentes du mois d’avril, Louis XIII confirme l’établissement des Récollets.

1624-1630-1642 : Premier ministre le cardinal de Richelieu s’installe rue de la Verrerie.

10 février 1638 : Le roi Louis XIII signe les lettres patentes plaçant le royaume sous la protection de Marie, mère de Jésus,  » la très sainte et glorieuse vierge « .

Louis XIII
Louis XIII

III. De Louis XIV aux Stuart

Dimanche 5 septembre 1638, un peu avant 11 heures : La reine Anne d’Autriche met au monde Louis Dieudonné dans la chambre du roi du château-neuf.

Médaillon du Pavillon Henri IV

14 mai 1643 : Mort très chrétienne de Louis XIII au château-neuf de Saint-Germain, en présence de Vincent de Paul  » jamais depuis que je suis sur la terre je n’ai vu mourir plus chrétiennement  » ; ce dernier a été soutenu par le roi, notamment à travers les  » Filles de la Charité « .

Mi-XVIIe siècle : Châteaux et ville de Saint-Germain (3540 habitants en 1600 ; 6000 en 1640 ; 12000 fin XVIIe, 1680) (Vue à vol d’oiseau d’une gravure de 1639 de Corneille Dankertz d’Amsterdam -armes du roi et d’Anne d’Autriche-).

Nuit du 5-6 janvier 1649, le Roi, la Reine-mère et le Cardinal Mazarin fuient la Fronde, pour trouver le refuge à l’improviste au château-vieux. Le roi apprend avec cette épisode une des principale qualités de son  » métier de roi  » : la  » dissimulation  » et la méfiance envers les nobles, les parlementaires et Paris. Après la mort de Mazarin le 5 mars 1661, Louis XIV décide de gouverner et de  » jeter  » sur son royaume  » des yeux de maître « .

22 janvier 1666-20 avril 1682, Louis XIV choisit comme principal lieu de résidence de la Cour et du gouvernement, Saint-Germain (le peintre Hyacinthe Rigaud, avec son fameux portrait de 1701, le rajeunit de vingt selon Marie de Modène). Le Roi, qui a entre 27 et 43 ans, est dans sa période d’apogée, notamment guerrière, comme la ville de Saint-Germain-en-Laye, lieu de résidence royale.

Portrait de Louis XIVL en costume de sacre a été réalisé en 1701 par le peintre français Hyacinthe
Portrait de 1701 de Louis XIV peint par Hyacinthe Rigaud

2 décembre 1666 : Le Roi joue en personne à la fois les rôle du berger, du roi Cyrus, et d’une nymphe, le  » Ballet des Comédies  » dans la  » salle des Comédies  » du château, créé en partie par les deux Baptiste, le musicien Lully et l’écrivain Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (Signature sur le registre des baptêmes de la paroisse pour sa filleule Jeanne-Catherine Pitel).  » Il y a tous les soirs, des bals, des comédies ou des mascarades à Saint-Germain  » écrit Madame de Sévigné le 13 janvier 1672.

Fin avril 1670 : Départ de Saint-Germain du carrosse royal et somptueux avec huit personnes, pour un voyage en Flandre, avec : le Roi, la Reine, la duchesse de La Vallière et la marquise de Montespan, ses deux maîtresses.  » Le Roi donna au monde le spectacle nouveau de deux maîtresses à la fois….(ou) les trois reines  » selon Saint-Simon XXVII.

1674 : Fin de la construction, en partie, des parterres et surtout de la Terrasse créés par le jardinier du roi Le Nôtre à partir de 1669.

Terrasse créée par le jardinier du roi Le Nôtre
Terrasse de Le Nôtre

6-7 janvier 1689 : Arrivée au Château-Vieux aménagé dernièrement par Jules Hardouin-Mansart, d’une cour en exil pour près de trente ans : celle des Stuarts chassés de trois royaumes (Angleterre, Ecosse, Irlande). Cette cour continue les grandes heures de Saint-Germain royal et nobiliaire jusqu’à la double mort, au château-vieux, du roi Jacques II le 16 septembre 1701, puis de la reine Marie de Modène le 7 mai 1718. Dans l’église nouvellement construite entre 1766 et 1827 (restauré en 1848-1854), on découvre le 12 juillet 1824 trois boîtes de plomb contenant un quart des entrailles de Jacques II, de Marie de Modène et Louise-Marie. Cette découverte est importante car les autres restes des Stuarts ont été détruits à la Révolution. Une chapelle et un monument funéraire à leur honneur sont édifiés à droite de la nef, voulue par la reine Victoria lors de son voyage le 25 août 1855.

Jacques II Stuart
Jacques II Stuart

IV. De Noailles au XIXème jusqu’à Maurice Denis

1729 (15 mars-15 avril), Voltaire ; 1753, Rousseau ; 1778, Mozart, ces trois génies du siècle des Lumières visitent la ville du gouverneur, le maréchal de Noailles, qui possède avant la Révolution française, le plus bel hôtel seigneurial et les 40 hectares d’un parc à la française, puis anglo-chinois. Saint-Germain, 12000 habitants sous Louis XIV, puis 18000 habitants avec la cour des Jacobites ; à fin XVIIIe siècle, retombe à 9000 (1802 : 8799 hab.).

Portrait du Maréchal de Noailles
Maréchal de Noailles

1er novembre 1793-28 février 1795 : Saint-Germain-en-Laye devient Montagne-Bon-Air par décret de la Convention.

Octobre 1793- 29 décembre 1794, décret impérial du 8 mars 1809 : Le Château devient une prison politique sous la Terreur, puis Ecole de Cavalerie sous l’Empire (8 mars 1809-1814 -visite de l’Empereur le 14 avril 1812-), et un pénitencier militaire entre 1836 et 1855.

1795 : Ouverture par Madame Campan de l’Institut National de Saint-Germain, maison d’éducation pour jeunes filles.

7 décembre 1805 (16 frimaire an XIV) ; 21 septembre 1810 : Création de la maison d’éducation de la Légion d’honneur ; l’achat des terrains dans l’ancien couvent des Loges des Augustins déchaussés de 1644 (1655, curé organise une procession en l’honneur de Saint-Fiacre, d’où la fête des Loges) s’effectue après la désignation et de la fondation de cette maison le 21 septembre 1810. Au cours des années 1811-1812-1813, elle ouvre ses portes sous la direction de Soeur Marie-Marguerite de Lezeau. Saint-Germain devient sous la Restauration une succursale de la Maison royale de Saint-Denis. Napoléon le 15 mai 1807 précise ses idées sur l’éducation des jeunes filles :  » Qu’apprendre ? Il faut commencer par la religion, dans toute sa sévérité. N’admettre à cet égard aucune modification. La religion est une importante affaire dans une institution publique de demoiselles. Elle est, quoi qu’on puisse dire, le plus sûr garant pour les mères et pour les maris. Elevez-nous des croyantes et non des raisonneuses.  » La directrice est Madame Campan.

Portrait de Madame Campan
Madame Campan

8 mars 1809 : Décret de Napoléon Ier créant une  » Ecole militaire spéciale de cavalerie  » dans le château ; le décret d’organisation du 17 mai 1809 est pris au camp impérial à Schönbrunn. Le décret du 14 décembre 1809 stipule que le parterre est affecté en carrière pour y faire des exercices et y établir écuries et manèges.

14 avril 1812 : A l’occasion d’une partie de chasse, Napoléon Ier inspecte l’école de cavalerie.

17 août 1820 : Louis XVIII, par lettres patentes, accorde à la ville les armoiries royales avec le berceau de Louis XIV.

26 août 1837 : Inauguration du premier chemin de fer Paris-Saint-Germain, plutôt Le Pecq. C’est le 15 avril 1847, qu’il parvient sur le plateau éventrant une partie du Parterre ; 1880 : nouveau pont en pierre, auparavant en bois. La gare du débarcadère est détruite en 1969, pour la gare du RER inauguré en 1972.

gravure représentant l'inauguration du chemin de fer Paris-Saint-Germain
Inauguration du chemin de fer

1842 : Nouvel Hôtel de ville (avec bibliothèque et musée) dans l’ancien hôtel de La Rochefoucauld ; auparavant l’hôtel de ville se situe dans l’hôtel de la Chancellerie qui tombe en ruine et qui est détruit. Les plus importants maires de Saint-Germain aux XIXe et XXe siècles sont Pierre Danès de Montardat (1813-1826, sauf en 1814-1815), Jules-Xavier Saguez de Breuvery (1835-1839 ; 1855-1870) ; Jean Quentin de Villiers (1845-1855) ; Louis-Victor Moisson (1871-1878) ; Gabriel de Mortillet (1882-1888) ; Léon Désoyer, négociant en liqueur (1896-1904 ; 1905-1908) ; Henry Bertrand (1919-1929) ; Jean Seignette (1938-1944) ; Jacques Mollard (1949-1950 ; 1950-1959) ; Jean Chastang (1965-1977) ; Michel Péricard (1977-2 février 1999).

Hôtel de Ville de Saint-Germain-en-Laye
Hôtel de ville de Saint-Germain-en-Laye

25 août 1855 : Visite de la Reine Victoria à Saint-Germain-en-Laye, avec Napoléon III.

1858 : Les religieuses augustines du Saint-Coeur d’Angers se fixent définitivement au 1 place de Mantes (place Lamant) pour se consacrer à leur vocation caritative aux dames âgées (avec plus tard, les religieuses franciscaines (1875) avec la chapelle du 89 avenue Foch, les soeurs de Saint-Vincent de Paul pour les orphelins, ou les Soeurs de Marie-Auxiliaire). Les congrégations à vocation caritative ou d’enseignement s’installent au XIXe siècle.

Portrait de Claude Debussy (photo noir et blanc)
Claude Debussy

22 août 1862 : Naissance d’Achille, Claude Debussy, au 38 rue au Pain, où ses parents Manuel et Victorine tiennent un magasin de vaisselle.

12 mai 1867 : Inauguration du musée des Antiquités Nationales par Napoléon III ; décret du 8 mars 1862 pour la création d’un musée des antiquités celtiques et gallo-romaines, après la visite de la reine Victoria le 25 août 1855.

20 septembre 1870 – 12 mars 1871 : Occupation prussienne.

3 septembre 1877 : mort de Thiers au pavillon Henri IV ; puis statue de Thiers inaugurée le 19 septembre 1880, place du château, déplacé en 1911 place des Combattants -Jehan Alain aujourd’hui- puis fin 1941 fondue par les Allemands.

23 octobre 1881 : Inauguration de l’hôpital-hospice, qui remplace l’hôpital-hospice des soeurs de la Charité (depuis le XVIIe siècle et communauté des Soeurs de Saint-Vincent de Paul). La chapelle sobre, est d’un style éclectique, essentiellement néo-roman, inauguré en 1884. Les donateurs pour la construction de cette église sont le bienfaiteur Armagis (1795-1757) de l’ancien hôpital de la Charité, le marquis d’Ourches (+1867), M. Lamant (+1871), le baron et la baronne Gérard, en mémoire du beau-frère et frère M. Schnapper (1815-1875). Les autres bienfaiteurs sont Wauthier, Jouy-Boudonville et Raymond Gréban (1860-1938, notaire qui laisse toute sa fortune afin de créer des lits pour les enfants).

Photo de l'hôpital de Saint-Germain-en-Laye
L’hôpital

1er octobre 1897 : Inauguration du Collège municipal de garçons (rigueur quasi-monacale légèrement teintée d’antiquité ; 1,240 millions de francs ; budget municipal pour l’instruction 120000 francs en 1914).

1902 : Arrivée du 11ème Cuirassiers au Quartier de Gramont.

1912 : La  » halle aux grains  » est remplacée par la Poste actuelle (Henri Choret). La place du marché neuf est aménagé entre 1766 et 1820, notamment avec ses arcades et le déplacement du cimetière.

9 novembre 1913 : Inauguration de l’Ecole Normale de Filles du département de la Seine-et-Oise par le président du Conseil, ministre de l’Instruction Publique Louis Barthou.

1914 : Installation du peintre Maurice Denis, théoricien du groupe des Nabis, au Prieuré.

Le Prieuré

V. De la guerre 1914-1918 à nos jours

10 septembre 1919 : Traité de Saint-Germain-en-Laye avec le vaincu autrichien. Auparavant, le 2 juin 1919, remise du traité au château : fin de l’Empire des Habsbourg pluricentenaire 1273-1919.

5-6 août 1940 : Deux réunions des Allemands nazis dans le château de Saint-Germain, arrivés depuis le 14 juin 1940, présents jusqu’au 25 août 1944.

11 novembre 1942 : Arrestation du Résistant, le professeur Marcel Roby, par la Gestapo.

11 mars 1945 : Visite du général Leclerc. La marche de la 2ème D.B. retentit pour la première fois. L’état-major de la 2ème D.B. s’installe à Saint-Germain.

Blockhaus dernière guerre
Monument aux morts

1954-1959 : Construction de la rocade pour la Route nationale 13.

1955 : Séjour du sultan du Maroc Mohamed V au Pavillon Henri IV.

1962 : Naissance de la sous-préfecture de Saint-Germain-en-Laye.

25 mars, 9 avril et 16 juin 1965 : Visites du général de Gaulle et d’André Malraux au Musée des Antiquités Nationales et visite officielle du général de Gaulle à Saint-Germain :  » ville qui tient du plus profond de notre histoire ».

6 décembre 1965 : Arrêté de la création de la Zone à Urbaniser en Priorité du Plateau du Bel-Air.

Développement de Saint-Germain, au cours des années 60-90, avec notamment le quartier Bel-Air :
1900-1940 : 20000 hab. ; 1970-2000 : 40000 hab.

1er octobre 1972 : Inauguration du R.E.R. à la gare terminus de la ligne A.

Mai 1980 : Visite officielle du Président Valéry Giscard d’Estaing.

Octobre 1980 : Ouverture du Musée départemental Maurice Denis – Le Prieuré.

28 janvier 1989 : Inauguration du théâtre Alexandre Dumas.

2 mai 1990 : Visite de François Mitterrand dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye, pour rencontrer Michel Péricard, à propos du trajet de la future autoroute A 14 sous la Terrasse.

2 février 1999 : Mort de Michel Péricard, député, et maire de Saint-Germain-en-Laye depuis 1977. Le nouveau maire, élu, est Emmanuel Lamy. Le nouveau député, Pierre Morange.

Portrait de Michel Péricard
Michel Péricard

2002 : Le siège social de Ford France s’installe sur l’ancien site de l’Institut de Recherches sur la Sidérurgie française.

2003 : Le Lycée international fête son cinquantième anniversaire, fort de onze sections internationales.