Nos Chouhada ne sont comme vos criminels

Ce qu’avait dit un responsable français au sujet des crimes du colonialisme, en Algérie, précisant qu’il y a eu des criminels des deux côtés, fait mal à chaque citoyen algérien. Sans vouloir mettre à profit cette occasion pour évaluer le degré de l’attachement de chaque citoyen à son pays. C’est une mission qu’on laisse au pouvoir, aux partis politiques et aux organisations qui gravitent autour d’eux et dont aucune trace n’est trouvée, dans les vrais moments ou quand il s’agit de défendre notre mémoire nationale. DRS

dimanche 13 juin 2010

Organisation spéciale (Algérie)

L'Organisation spéciale était le bras armé clandestin du MTLD( parti de Messali Hadj), fondé en 1947, qui fut démantelé par la police française à la fin de l'année 1950.


En 1944 Mohamed Belouizdad fonde l'Organisation spéciale qui organise la collecte de fonds, l'acquisition d'armes et l'entraînement. Les massacres du 8 mai 1945 renforcent la position de ceux qui souhaite passer aux actions violentes pour l'indépendance de l'Algérie.

Mohamed Belouizdad est remplacé par Hocine Aït Ahmed qui pousse l'organisation dans l'achat d'armes et aux premières actions violentes comme l'attaque de la poste d'Oran, le 4 avril 1949.

La crise berbériste de 1949 conduit au remplacement de Hocine Aït Ahmed par Ben Bella.

La découverte de l'OS par les autorités françaises conduit à sa dissolution. Plusieurs membres dirigeants de l'OS sont jugés et condamnés par contumace pour leur responsabilité dans différents attentats. L’OS va choisir de se tenir à l’écart des dissensions qui opposent les deux clans antagonistes, centralistes et messalistes, au sein du MTLD.


Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques

Le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) était un parti nationaliste algérien fondé en 1946 à la suite de la dissolution du Parti du peuple algérien.

Le nom avait été proposé par Maïza Salah, caïd démissionnaire en 1946. Le Comité central était composé de trente membres plus son président élu Messali Hadj. Sur soixante sièges aux élections au deuxième collège de l'Assemblée algérienne en 1948, le MTLD en remporte neuf et l'UDMA de Ferhat Abbas huit en dépit de toutes les difficultés mises sur leur chemin.

Survint en 1949 la première crise, dite « berbériste », lorsque l'organisation se divisa sur la définition identitaire à donner à l'Algérie. Belkacem Radjef, le capitaine Saïdi Sadok et Chawki Mostefaï furent chargés de reprendre la situation en main.

Une série de procès ont lieu, en huis-clos, en 1951-1952 contre l'Organisation spéciale (OS) du MTLD, durant lequel environ 80 plaintes pour torture et arrestations arbitraires sont déposées par les plaignants, toutes classées sans suite [1][2]. Claude Bourdet écrit alors un article dans France-Observateur, « Y a-t-il une Gestapo algérienne? », tandis qu'Albert Camus, cité comme témoin par la défense, écrit une lettre au tribunal requérant la « clémence » de la justice au nom des soupçons de torture .

Après la répression d'Orléansville du 14 mai 1952, où les forces de l'ordre tirèrent sur la foule, réunie pour un discours de Messali Hadj, faisant deux morts et des centaines de blessés, Hadj fut kidnappé et déporté en France et placé en résidence forcée . Le MTLD manifesta alors, en France, contre la répression du 14 mai et la déportation de Hadj; la police réagit violemment à Montbéliard, au Havre et à Charleville, faisant trois morts et des centaines de blessés .

Après le Congrès de 1953, un conflit opposa Messali Hadj à la Direction du Parti. En dépit des efforts des « neutralistes » dont Amir, Benhabilès, Boulahrouf, Mahsas et Radjef et leur « Appel à la Raison », la scission entre centralistes et messalistes devint définitive en Août 1954.

Les centralistes et les neutralistes rejoignirent le Front de libération nationale peu après le déclenchement de la guerre d'indépendance algérienne le 1er novembre 1954. Abandonné, Messali Hadj forma son propre parti, le Mouvement national algérien contre lequel le FLN mena une lutte sans merci. Après quelques années, le MNA disparut complètement et Messali Hadj finit sa vie en France.

Liste du Comité Central fondateur, 1948

Sid-Ali Abdelhamid * Hocine Aït Ahmed * Saïd Amrani
Mohamed Assami * Ahmed Ben Bella * Benyoucef Benkhedda
Mohamed Belouizad * M'hammed Ben M'hel * Ouali Bennaï
Ahmed Bouda * Amar Boudjrida * Messaoud Boukadoum
Hamou Boutlilis * Hadj-Mohammed Cherchalli * Mohammed-Lamine Debbaghine
Mohamed Dekhli * Djamel Derdour * Abdellah Fillali
Mohamed Khider * Hocine Lahouel * Ahmed Mahsas
Mohamed Memchoui * Ahmed Messali Hadj * Ahmed Mezerna
Chawki Mostefaï * Amar Ould Hamouda * Omar Oussedik
Belkacem Radjef * Houari Souyah * Abdelmalek Temmam.

Autres membres célèbres

Bélaïd Abdessalam * Abdelmalek Benhabylès *Larbi Demaghlatrous
Mohammed-Salah Louanchi * Abdelhamid Mehri * M'Hamed Yazid
Larbi Ben M'hidi * Mohammed Harbi *Abbassi Madani
Mohammed Boudiaf * Mourad Didouche * Mostefa Ben Boulaïd
Brahim Hachani * Krim Belkacem * Mahmoud Bouzouzou
Rabah Bitat * Ali Kafi * Ahmed Hadanou
Omar Boudaoud * Saad Dahlab * Safi Boudissa
Mohamed Taleb * Tahar Zbiri * Bachir Boumaza
Youssef Zighoud * Mouloud Kacem Naït Belkacem.

wikipedia

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