Pourquoi souscrire un PERP

Lu pour vous sur le blog d’Expert et Finance :

Top 10 des bonnes raisons de souscrire un PERP

22 février 2017 par

Avec la baisse des pensions et la remise en cause du système par répartition, de plus en plus de Français se tournent vers la gestion de patrimoine et font le choix d’épargner pour préparer activement leur retraite. Le PERP est une solution d’épargne-retraite doublement avantageuse qui permet la constitution d’un complément de revenus futur tout en bénéficiant d’un avantage fiscal immédiat.

Voici 10 raisons pour lesquelles le PERP est un outil patrimonial attractif :

1. C’est un produit ouvert à tous : il n’y a pas de conditions d’âge, ni de statut professionnel pour souscrire un PERP. Il est ouvert tant aux travailleurs salariés, qu’aux indépendants ou aux personnes sans activité professionnelle

2. Il permet de s’assurer un complément de revenus sous forme de rente une fois à la retraite. A noter qu’il existe différents types de sorties en rente en fonction du contrat choisi (options) et des besoins du souscripteur. Pour plus d’informations sur les différents types de sortie en rente, consultez notre article sur le sujet.

3. Le montant des primes versées sur un PERP peut s’adapter à la situation financière du souscripteur. Contrairement à un contrat retraite Madelin, par exemple, les versements réguliers ne sont pas obligatoires sur un PERP (hormis le versement initial qui permet l’ouverture du contrat). Il est donc parfaitement envisageable de ne pas verser de cotisation pendant une période allant jusqu’à plusieurs années et de reprendre les versements ultérieurement. En cas de versements complémentaires ou réguliers, les montants minimums sont fixés par les conditions générales du contrat et peuvent, selon les cas, être relativement bas (par exemple 100 € pour un versement régulier dont la périodicité est mensuelle ou 750 € pour un versement complémentaire).

4. Le PERP permet de protéger ses proches. En cas de décès du souscripteur durant la phase de constitution de son épargne-retraite, celle-ci peut être restituée au(x) bénéficiaire(s) de son choix sous la forme d’une rente viagère ou temporaire selon les conditions prévues au contrat. Si le souscripteur opte pour une rente viagère réversible et s’il décède pendant la phase de restitution de son épargne-retraite, la rente perçue jusqu’alors continuera à être versée au bénéficiaire de son choix jusqu’à sa propre mort.

5. C’est un outil de défiscalisation dans la phase d’épargne. Son cadre fiscal avantageux permet de déduire les cotisations versées du revenu imposable dans la limite, pour chaque membre du foyer fiscal, du plus élevé des deux montants suivants :

  • 10 % des revenus nets d’activité professionnelle de l’année précédente (après abattement pour frais professionnels de 10 %, sauf si le souscripteur a opté pour le régime des frais réels) dans la limite de 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) de l’année précédente ;
  • 10 % du PASS de l’année précédente.

Par ailleurs, cet avantage est indépendant du plafonnement des niches fiscales.
Le plafond de déductibilité est toutefois réduit du montant des cotisations et des cotisations facultatives aux régimes supplémentaires de retraite TNS ou salariés et de l’abondement PERCO versées la même année que les cotisations PERP.
On attirera l’attention du lecteur sur le fait qu’en raison de la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu en 2018, les avantages fiscaux découlant des investissements pour 2017 et 2018 pourraient être atténués voire neutralisés.

6. Les versements portés au contrat sont exonérés d’ISF. Le capital présent au contrat n’est pas pris en compte pour le calcul du patrimoine taxable à l’ISF si les versements ont été faits de façon régulière (montant et périodicité) pendant une durée minimale de 15 ans.

7. Le régime de déductibilité du PERP est particulièrement souple. Si le disponible fiscal PERP n’est pas entièrement utilisé une année, il peut être reporté au cours des trois années suivantes. Si l’un des conjoints (ou partenaires pacsés) n’utilise pas la totalité de son plafond, la différence peut profiter à son conjoint ou partenaire et venir augmenter le montant de ses cotisations déductibles.

8. Pendant la phase d’épargne, la loi prévoit des situations exceptionnelles de déblocage immédiat de l’épargne suivantes : invalidité, décès de l’époux ou du partenaire de Pacs, expiration des droits aux allocations chômage accordées consécutivement à une perte involontaire d’emploi, surendettement et cessation d’activité non salariée à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire.

9. Une fois atteint l’âge légal de la liquidation des droits à retraite, le PERP ouvre deux possibilités de sortie en capital : soit une sortie partielle en capital dans la limite de 20% des sommes présentes au contrat (le reste étant versé sous forme de rente), soit une sortie totale pour l’achat de sa résidence principale à condition d’être primo-accédant, c’est à dire de ne pas avoir été propriétaire de son habitation au cours des deux ans précédant la liquidation du PERP.

10. La loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 autorise, sous certaines conditions, le rachat des « mini-Perp » de plus de 4 ans lorsque l’épargne est inférieure à 2 000 €.

Le PERP est donc un outil de gestion patrimoniale attractif tant par sa souplesse, que par les avantages fiscaux qu’il offre. Pour autant il existe d’autres dispositifs pour préparer votre retraite tels que le dispositif Madelin, des investissements immobiliers, l’assurance vie, le PERCO… Faites le point avec votre conseiller sur votre situation personnelle pour mettre en place une stratégie retraite efficace et sur-mesure.

agefor@free.fr

Les huit changements de la loi Sapin 2

Lu sur Les Echos.fr :

Les huit changements de la loi Sapin 2

Beaucoup décriée pour sa disposition confiscatoire sur les assurances-vie, la loi Sapin 2 ne contient pas que du négatif. Tour d’horizon des principales nouveautés.

Après plus de sept mois de débats parlementaires, les députés ont apposé, mardi 8 novembre, le point final au projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite « loi Sapin 2 ». Au menu de ce texte « fourre-tout », une disposition a particulièrement attiré notre attention?: l’article 49 (ex-21 bis) qui accroît le contrôle de l’Etat sur l’assurance-vie, un placement cher aux Français. Décryptage des huit changements induits par cette loi.

1. L’assurance-vie sous contrôle

Les épargnants et les assureurs le redoutaient, l’Assemblée nationale a voté en lecture définitive l’attribution de pouvoirs étendus au Haut Conseil du secteur financier (HCSF). Sur proposition du gouverneur de la Banque de France, ce dernier peut désormais en partie bloquer les mouvements dans les assurances-vie, qu’elles soient en euros ou en unités de compte, en cas de « menace grave et caractérisée » du système financier. Quelques améliorations en faveur des épargnants ont toutefois été apportées depuis la première mouture du texte.

Concrètement, le HCSF ne peut plus « suspendre » les arbitrages et le versement d’avance sur contrat, mais les « retarder ou les limiter ». La nuance est de taille, car cela signifie que le blocage ne peut être total. Il ne devrait s’appliquer qu’à compter d’une certaine somme (l’Afer plaide pour 70.000 €). Toutefois, aucun montant n’est indiqué, ni aucun décret prévu…

De plus, cette restriction peut être décidée pour une période maximale de trois mois, « qui peut être renouvelée », sans toutefois apporter plus de précisions, là encore, sur le nombre de renouvellements autorisés.

Les rachats de tout ou partie du portefeuille, eux, peuvent aussi être limités, mais pas plus de six mois ­consécutifs. Ce délai maximal a été introduit par les sénateurs en dernière lecture et adopté le 8 novembre.

2. Rémunération des dirigeants?: les AG décisives

Bonne nouvelle, cette fois, pour les actionnaires?: la rémunération des dirigeants des entreprises cotées ne pourra plus être fixée sans l’accord des actionnaires en assemblée générale. Cette disposition n’était pas prévue à l’origine dans la loi Sapin 2, mais elle s’y est invitée à la suite de la polémique sur le salaire de Carlos Ghosn.

En outre, à partir des AG statuant sur les comptes de l’exercice 2017, le versement effectif de l’intégralité de la part variable et exceptionnelle sera également conditionné à l’approbation des actionnaires.

3. Résiliation annuelle de l’assurance emprunteur

Exit les assurances emprunteurs trop chères?! Désormais, pour les crédits immobiliers souscrits après la publication de la loi au Journal officiel, les emprunteurs pourront faire jouer la concurrence tous les douze mois, comme pour n’importe quelle assurance automobile ou habitation. Les garanties proposées par le nouveau contrat doivent, toutefois, être identiques au contrat groupe de l’établissement prêteur.

C’est une belle avancée pour le consommateur, surtout en cette période de taux planchers faisant peser l’assurance emprunteur de plus en plus lourd dans le coût total du crédit.

4. Les épargnants mieux protégés

Mieux vaut prévenir… La publicité est maintenant interdite pour les placements très risqués dont, par exemple, le risque maximal n’est pas connu au moment de la souscription ou le risque de perte est supérieur au montant de l’apport financier initial. Sont notamment visées les plates-formes Internet proposant d’investir sur les options binaires.

De même, toute publicité relative à un investissement immobilier locatif ouvrant droit à un avantage fiscal devra désormais être suffisamment claire pour que l’acheteur puisse en appréhender les risques. Elle devra aussi préciser « que le non-respect des engagements de location entraîne la perte du bénéfice des incitations fiscales ».

5. Une option « solidaire » pour le LDD

Le LDD est mort. Vive le LDDS?! Le livret de développement durable devient le livret de développement durable et solidaire. Les épargnants se verront proposer, chaque année, par leur banque la possibilité d’affecter une partie de leur encours sous forme de dons à une entité de l’économie sociale et solidaire (associations, coopératives, fondations, etc.). Un décret doit en préciser les modalités.

6. Déblocage des Perp peu abondés

Les plans d’épargne retraite populaire (Perp) dont les encours sont inférieurs à 2.000 € pourront être débloqués en dehors des cas déjà prévus par la loi (retraite, achat de la première résidence principale, mariage, décès…). Il faut toutefois que le Perp soit vieux d’au moins quatre ans et que les revenus du foyer fiscal du titulaire n’excèdent pas 35.658 € pour 2016 (pour un couple avec deux enfants).

7. Plus de poids pour les adhérents d’assurances-vie d’associations

Plusieurs associations d’épargnants (l’Afer, l’Agipi, l’Andecam…) proposent des contrats d’assurance-vie « exclusifs », avec des conditions négociées auprès d’assureurs. Certaines associations de consommateurs, dont la CLCV, dénonçaient un « système très verrouillé » permettant à l’association d’épargnants et aux assureurs de modifier certaines clauses importantes du contrat d’assurance-vie par une simple décision du conseil, sans l’approbation en assemblée générale. Des décisions parfois défavorables aux épargnants concernés, par exemple, « renoncer à un rendement minimum », cite la CLCV.

Désormais, toute modification essentielle du contrat requiert un vote en AG. Et d’ailleurs, chaque adhérent est reconnu par la loi comme « un membre de droit de l’association souscriptrice » et peut proposer une résolution.

8. De nouveaux fonds pour doper les entreprises

Le taux d’épargne des Français est élevé, mais il est trop peu orienté vers l’économie française au goût de Bercy. C’est pourquoi la loi permet la création de nouveaux véhicules d’investissement, dans lesquels le particulier pourra placer une part Sicav, de fonds communs de placement et sociétés en commandites simples pouvant à la fois investir dans le capital d’une PME, mais aussi lui octroyer des prêts en direct?! Il est prévu qu’un décret en Conseil d’État précise les conditions et les limites de ces crédits. Pour l’investisseur, en tout cas, le risque de ne pas retrouver sa mise pourrait être assez élevé…

Le PERP d’APICIL est dans Challenge

Lu pour vous, dans Challenge :

Le PERP est une niche fiscale idéale, à condition de bien le choisir

Le PERP dAPICIL est en bonne place !

Le PERP d'APICIL est en bonne place !

Le régime fiscal du plan d’épargne retraite populaire est parfait pour réduire avant le 31 décembre ses prochains impôts. Mais pour le long terme, une sélection s’impose.

Plafonnement des pensions, baisse des prestations, relèvement de l’âge de départ : pour sauver leur régime de retraite, les Français vont devoir accepter de cotiser davantage et de recevoir moins. Les cadres l’ont compris et sont en mesure de s’y préparer : alors que seulement 20% des ménages épargnent en vue de leur retraite, la proportion passe à 45% pour ceux qui gagnent plus de 35.000 euros par an. Ces Français se tournent de plus en plus vers les produits spécifiquement “retraite”, comme le Madelin, le Perp (plan d’épargne retraite populaire) et le Perco (plan d’épargne retraite collectif). L’encours de ces trois produits a en effet plus que doublé en dix ans, contre une augmentation de 25% pour l’épargne qui n’est pas directement affectée à la retraite, comme l’assurance-vie.

Parmi ces produits de retraite, le Perp est le plus dynamique. Pour son 10e anniversaire, il a dépassé, l’an dernier, le cap des 10 milliards d’euros d’encours, avec une croissance de 20% par an en moyenne. En réalité, ce qui attire surtout les Français, c’est son pouvoir défiscalisant. Car ce produit permet de déduire de ses revenus imposables l’intégralité de ses versements, dans la limite de 10% de son salaire net imposable, avec un plafond de 30.038 euros (cette année). De plus, la part du plafond non utilisée des années précédentes est intégralement ajouté à celui de l’année en cours : son montant est inscrit sur la page 3 de la feuille d’avis d’imposition de l’année précédente. “Je suis imposé à 41%. J’ai mis 19.000 euros sur un Perp pour profiter d’une réduction de 7.700 euros sur mes impôts”, explique ainsi Julien Deloume, entrepreneur de 35 ans.

Autres avantages du Perp : ses plafonds sont transféra-bles entre conjoints ou pacsés. Et les sommes qui y sont déposées n’entrent pas dans le plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros, ni dans la base taxable à l’ISF.

Epargne bloquée

Cette fiscalité unique explique son succès grandissant… et le fait que les deux tiers des versements aient lieu en fin d’année. On en oublierait presque qu’il peut servir, aussi, à préparer sa retraite. Mais sur ce point, le Perp fait moins le fier. Car il a des défauts. Le premier : le blocage de l’épargne. Seuls 20% des sommes déposées peuvent être retirées sous forme de capital. Le reste est reversé sous forme de rente, qui sera elle-même imposée. Cela explique la souscription à un âge de plus en plus avancé des clients les plus aisés : “Nos détenteurs de Perp ont en moyenne 55 ans”, confirme ainsi Agnès Antérion, directrice commerciale de SMAvie.

Le blocage n’est pourtant pas absolu : il est possible de récupérer son capital en cas d’invalidité sévère, d’expiration des allocations de chômage, de surendettement et aussi « de décès du conjoint, ce qui fait du Perp un produit de protection de la famille ».

Large gamme de supports

Deuxième défaut : la sortie en rente. Certains y sont réfractaires. Enfin, troisième et dernier grand défaut : c’est un produit obligataire, qui réalisera grosso modo la même performance qu’un contrat classique d’assurance-vie. Et à 3% pour les meilleurs, les chances d’accumuler un pactole sont aujourd’hui faibles : pour 10.000 euros annuels versés pendant quinze ans, la rente sera de 6.700 euros à 65 ans. Par an. Avant impôts et cotisations sociales… Heureusement, les bons Perp offrent une large gamme de supports, qui permettent d’espérer de meilleures performances que celles d’un fonds en euros. “Il faut proscrire certains contrats qui imposent de ne souscrire que des produits maison”, ajoute Edouard Petitdidier, associé au cabinet Allure Finance.

Choisir son Perp est donc difficile, et notamment parce que c’est un produit tunnel : une fois le contrat signé avec un assureur, il sera impossible de le transférer ailleurs. Il faut donc examiner les caractéristiques du contrat de près. La plus visible : la performance. Certains produits offrent moins de 2,5% annuels, comme les Perp de Maaf (2,01%) et des Caisses d’épargne (2,35%), tandis que d’autres dépassent les 3%, comme celui du Conservateur (4,1%). Il faut ensuite souscrire le bon type de rente : réversible, à paliers, à annuités garanties…

Et veiller aux frais sur versement, qui vont jusqu’à 5%, et à ceux de gestion, qui peuvent atteindre 1%, alors que sur Internet les dernières générations de Perp ne prennent que 0,5 à 0,6%. Il y a également d’autres types de frais, qui peuvent sérieusement écorner l’intérêt du produit. Notamment les frais sur rente, destinés à rémunérer la gestion administrative du contrat. Ils sont en général de 3%. Mais certains contrats n’en prennent pas. C’est un plus.

Contactez-nous au 04 72 61 14 84  ou

Présentation d’un produit : le PERP d’APICIL

Dans la jungle des PERP, voici l’un des plus performants sans risque.

PERP Apicil PERsPective Génération Plus

Apicil un assureur fiable

La fiabilité d’un assureur mutualiste, APICIL qui a plus de 75 ans d’existence. Le groupe, qui emploie plus de 1300 personnes, dispose d’un ratio réserves/marge de solvabilité plus de quatre fois supérieur à ce qui est exigé par la réglementation.

PERP Apicil : Un large choix de supports d’investissements performants

  • 1 fonds en Euros performant :

Historique des performances* :

2009

2010

2011

2012

2013

4,70 %

4,30 %

3,94 %

3,65 %

3,20 %

* Net de frais de gestion

  • Plus de 32 Unités de Compte pour diversifier :

Les supports proposés sont gérés par les sociétés de gestion les plus prestigieuses : Carmignac Gestion, DNCA Finance, M&G, Financière de l’Echiquier, …

Des frais négociés par AGEFOR pour le PERP Apicil :

  • 1 % en 2014 de frais sur les versements libres ou programmés (au lieu de 5 %)
  • frais de gestion :
      • 0,60 % / an sur le fonds en Euros
      • 0,96 % / an sur les Unités de Compte
  • 1 arbitrage gratuit par an

La phase de rente du PERP APICIL :

Le PERP APICIL propose différentes options de sortie en rente : rente majorée, rente progressive, réversion au conjoint, … à choisir au moment de la transformation en rente.

Des annuités garanties : le PERP APICIL propose également des annuités garanties en cas de décès prématuré une fois en période de rente : vous êtes donc certain de ne pas avoir cotisé pour rien. Cette garantie est intégrée directement au contrat alors que dans la plupart des PERP elle est optionnelle (et donc payante).

Le PERP APICIL prévoit la possibilité de récupérer 20 % de votre capital (de nombreux PERP ne l’ont pas encore prévu)

La rente est revalorisée tous les ans

Le PERP Apicil PERsPective Génération c’est aussi :

  • La disponibilité d’un conseiller indépendant pour vous assister dans la gestion de votre contrat
  • Différents profils de gestion (Gestion à Horizon, Gestion sécurisée, Gestion Libre)
  • Différentes options de gestion (sécurisation des plus-values, dynamisation des intérêts)
  • Un PERP accessible dès 50 € / mois

Pour en savoir plus, juste un petit commentaire ci-dessous, avec votre mél !

ou :

Retraite : Les 5 erreurs de jugement des Français

Lu pour vous sur : l’express.fr

Retraite : les 5 erreurs de jugement des Français

Par Silvia Simao pour VotreArgent.fr, publié le 27/02/2013 à 15:49

Selon la dernière étude HSBC, les Français sont, en matière de retraite, en net décalage avec les réalités économiques et sociales. Explications

Retraite : les 5 erreurs de jugement des Français

Ingram Publishing

Depuis 2005, HSBC publie annuellement une grande étude portant sur l’avenir des retraites au niveau mondial. L’objectif : comprendre les répercussions de l’allongement de l’espérance de vie sur la société et le comportement des individus face à la retraite. Cette année, l’enquête a été menée dans 15 pays, dont la France. Principal enseignement : les aspirations et les comportements des Français en vue de leur retraite sont “irréalistes”. Voici pourquoi.

1- Une vision de la retraite “sublimée”. Les Français considèrent la retraite comme “un âge d’or” où ils veulent se faire plaisir. Parmi les principales aspirations figurent le temps passé avec sa famille/ses amis (54%), les vacances (40%) et les voyages (54%). Une tendance récurrente, souligne l’étude HSBC, puisqu’en 2005 un Français sur deux considérait la retraite comme le début d’une nouvelle vie. Autre point marquant : la France est le pays où la part des personnes qui souhaitent continuer à travailler dans une certaine mesure une fois à la retraite est la plus faible. Soit 19%, contre 35% dans le monde. A titre de comparaison, en 2006, 2/3 des sondés voulaient poursuivre une activité professionnelle. A noter aussi que 4% seulement veulent créer une entreprise, contre 25% au niveau mondial.

Pourquoi c’est une erreur. Paradoxalement, les Français eux-mêmes sont conscients de leur décalage par rapport à la réalité. 62% citent les difficultés financières comme une crainte majeure pour leur retraite. Un niveau d’inquiétude particulièrement élevé comparé aux autres pays (57% en moyenne dans le monde) et déjà mis en avant par le dernier baromètre CSA/Cecop/Le cercle des épargnants. Les femmes sont les plus pessimistes : 1 Française sur 2 pense qu’elle aura des difficultés à se nourrir et à se chauffer pendant sa retraite. Pour compenser cette diminution anticipée du niveau de vie, le cumul emploi/retraite pourrait être une option. Or, selon les derniers chiffres de l’Igas, sur les 15 millions de Français qui touchent une retraite, seuls 500.000 ont repris une activité rémunérée.

2- Une confiance affirmée dans le système par répartition. Un Français sur deux considère l’Etat comme sa principale source de revenus une fois à la retraite, soit 44%. C’est le taux le plus élevé de tous les pays pris en compte dans l’enquête HSBC : dans le monde, seuls 16% des individus font prioritairement confiance au système public pour financer leur retraite. Plus étonnant encore : ce taux est deux fois plus élevé qu’en 2011 (22%). Les jeunes semblent cependant plus lucides : 30% seulement pensent que la principale source de financement de leur retraite sera les pensions publiques et anticipent d’autres solutions (20% épargne salariale, 30% assurance vie, 38% épargne de court terme).

Pourquoi c’est une erreur. Le système actuel génère de lourds déficits : 30 milliards dans moins de vingt ans pour le régime général si rien n’est fait ; 3,5 milliards d’euros pour les complémentaires. Malgré le retour partiel de la retraite à 60 ans, promesse de campagne de François Hollande, et la volonté du gouvernement de préserver le modèle actuel, une nouvelle réforme des retraites est sur les rails. Baisse des pensions, allongement de la durée de cotisation… les pistes en discussion risquent de faire l’effet d’une douche froide : il va falloir travailler plus pour toucher moins. Sur les complémentaires, Medef et syndicats bataillent actuellement pour fixer les modalités d’ajustement.

3- Des revenus anticipés relativement élevés. Selon l’étude, les Français espèrent un revenu à la retraite égal à 82% de leur revenu actuel pour vivre confortablement. Et ils estiment la pension idéale une fois retirés de la vie active à 26.000 euros. Soit près de 2.200 euros par mois. Un niveau relativement important, à mettre en parallèle avec le niveau de patrimoine des retraités. Selon l’Insee, c’est entre 60 et 69 ans que le patrimoine est le plus élevé : 358.900 euros. Les moins de 30 ans, eux, ne disposent que de 53.900 euros. De son côté, la Cour des comptes pointait dans son dernier rapport sur la Sécurité sociale les revenus “élevés” des retraités (15% en plus par rapport aux actifs) pour justifier une réduction de leurs avantages fiscaux.

Pourquoi c’est une erreur. En réalité, le revenu médian d’un ménage à la retraite est nettement moins important : autour de 18.370 euros. Soit un peu plus de 1.500 euros par mois. Par ailleurs, si plus de 70% des retraités sont propriétaires de leur logement, les inégalités sont importantes et le phénomène de paupérisation de cette population prend de l’ampleur : 1 million de personnes en âge d’être à la retraite vivent sous le seuil de pauvreté. Avec une nouveauté : les hommes d’une soixantaine d’années qui ont connu des fins de carrière difficiles dues au chômage. Serge Guérin, sociologue, qui a participé à l’enquête souligne, par ailleurs, que pour la première fois les demandes d’entrée en HLM des 70 ans et plus sont en hausse.

4- Un effort d’épargne insuffisant, voire inexistant. L’étude révèle que plus d’un Français sur trois (36%) n’épargne pas du tout pour sa retraite, contre 1 sur 5 dans le monde. Pour 49% des sondés, l’épargne doit servir avant tout à faire face à un coup dur et, plus surprenant, à financer… ses vacances pour 35%. Une personne sur deux (47%) déclare même qu’elle choisirait d’épargner pour ses vacances plutôt que pour sa retraite si elle devait pendant une année n’épargner que dans un seul objectif. La retraite arrive en troisième position avec 34%. Par ailleurs, l’âge auquel on commence à mettre de l’argent de côté en vue de ses vieux jours est de 30 ans, contre 26 ans ailleurs dans le monde.

Pourquoi c’est une erreur. Pour maintenir son niveau de vie une fois retiré de la vie professionnelle, il faut commencer à épargner le plus tôt possible. Or, seuls 12% des Français commencent à épargner entre 25 et 34 ans. Il faut aussi un effort notable. Ainsi, pour combler l’écart entre la pension espérée et celle que l’on touchera réellement, il faudrait, dès l’âge de 25 ans, épargner 500 euros par mois par ménage. Or, l’effort d’épargne moyen est de 63 euros par mois pour une femme et 110 euros par mois pour un homme. Soit en moyenne 86 euros, contre 214 euros dans le monde.

5-Une priorité accordée au court terme. Tout au long de la vie active, les produits de court terme (livret A…) sont privilégiés comme moyen de financement de la retraite. 38% chez les 25-34 ans et 35% chez les 35-44 ans ou 30% chez les plus de 55 ans. Loin devant l’assurance vie ou l’épargne salariale. Une tendance déjà pointée par d’autres études. Parallèlement, les Français n’hésitent pas à puiser dans leur épargne retraite lorsqu’ils doivent faire face à une crise imprévue : 24% le feraient sans hésiter pour affronter une difficulté financière ponctuelle. Cette priorité accordée au court terme se retrouve aussi dans les raisons invoquées pour ne pas se constituer une épargne de long terme : financement des études des enfants (24%) par exemple.

Pourquoi c’est une erreur. Du fait de l’allongement de la durée d’espérance de vie, il faudra pouvoir financer une période plus longue de sa vie de retraité, notamment quand la dépendance arrive. Les Français s’attendent à vivre en moyenne 19 ans après l’âge de leur retraite et considèrent que leur épargne ne durera que 9 ans. Il reste donc 10 ans en moyenne à vivre sans aucun financement, contre 8 dans le monde. Or, cette projection est sous-estimée : selon les statistiques de l’Ined sur l’espérance de vie à 60 ans, c’est plutôt 12 ans de vie pour les hommes et 17 ans pour les femmes qui restent à financer sans aucune épargne. Des chiffres d’autant plus préoccupants que les ménages dépensent moins de 10 milliards d’euros par an pour prendre en charge les coûts liés à la dépendance.

La solution ? Appelez-moi, je vous présenterai le PERP : placement top et fiscalité performante.

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Performance Absolue par Apicil, annonce 3,32 % en 2012

L’assurance vie sans frais sur versements

Performance Absolue , annonce 3,32 % pour 2012

Assureur : APICIL Assurances

Frais d’entrée et sur versements: 0%
Frais de gestion fonds euros: 0.75%
Frais de gestion UC: 0.75%
Nombre de supports: +130 SICAV, FCP, Trackers, SCPI
Frais arbitrages: 1/an GRATUIT
Versement initial: 1 000 € ou 500 €

Assurance-vie : Des taux en hausse, une sécurité en baisse

Lu pour vous sur lemonde.fr :

Dans un environnement où les taux obligataires se sont dégradés, pendant que les liquidités ne rapportaient rien et que la Bourse restait loin de ses records, un tel mouvement surprend.
C’est le cas de l’emblématique contrat AFER, qui est passé de 3,43 % en 2011 à 3,45 % l’an dernier. Cette progression est, selon ses gestionnaires, le fruit de deux paris : ils ont massivement investi depuis 2008 dans des obligations émises par le secteur financier (les banques) lorsque les risques de défaillance étaient au sommet et que ces emprunts étaient mis sur le marché avec des taux d’intérêt élevés, souvent supérieurs à 6 %.
L’Association française d’épargne et de retraite (AFER) en a été tellement friande que ces actifs représentent aujourd’hui 34,6 % de ses investissements, soit le deuxième pilier de son portefeuille en euros après les emprunts d’Etat.  Ces choix, que les concurrents estiment pour le moins risqués, ont entraîné une dégradation de la sécurité du fonds en euros.
Ses gestionnaires ne cachent pas que ce niveau de rendement sera difficile à tenir, car de nombreux emprunts bancaires souscrits ces dernières années vont arriver à échéance au cours des prochains mois.
L’assureur devra donc replacer sur les marchés des capitaux importants, alors que les taux de l’ensemble des emprunts sont désormais au plancher.
Conséquence, le rendement 2013 pourrait accuser le coup, même si la gestion s’est diversifiée dans les obligations d’entreprises du secteur privé et notamment de sociétés de taille intermédiaire.

Comment protéger son épargne face au durcissement de la fiscalité ?

Lu pour vous, sur le site du Cercle des Fiscalistes :

Nota : je préconise depuis toujours le plan décrit ici….

Passez me voir et je vous en explicite le déroulement.

 

Comment protéger son épargne face au durcissement de la fiscalité ?
 
Par Jean-Yves Mercier, avocat associé, CMS Bureau Francis Lefebvre, membre du Cercle des fiscalistes.
 
La liste des aggravations apportées à la fiscalité de l’épargne au cours des deux dernières années est impressionnante : plus-values sur titres devenues imposables quelle que soit l’importance des cessions réalisées dans l’année, plus-values immobilières devenues imposables avant l’achèvement d’un délai de détention allongé de 15 à 30 ans, taux des prélèvements sociaux sur intérêts, dividendes et plus-values porté de 12,1% à 15,5%, soumission à ces prélèvements des intérêts servis sur les fonds euros des contrats d’assurance-vie multi-supports, taux du prélèvement forfaitaire libératoire sur les intérêts porté de 19 % à 24 %, pour ne citer que les plus marquantes. Et ce n’est encore rien par rapport à celles qui se profilent pour les mois à venir. Le candidat socialiste à l’élection présidentielle propose tout bonnement de soumettre au barème progressif de l’impôt sur le revenu l’ensemble des produits annuels de l’épargne, de même que  les plus-values mobilières et immobilières, et entend retirer aux actionnaires le bénéfice de l’abattement de 40 % qui s’applique aux dividendes.
 
Plutôt que de subir passivement cette situation, l’épargnant peut chercher son salut en plaçant son épargne sous le régime fiscal applicable aux entreprises. Comment ? En utilisant l’enveloppe d’une société civile qui optera pour l’assujettissement de son résultat à l’impôt sur les sociétés. 

Cette formule a pour premier attrait de plafonner l’imposition des revenus et des plus-values à 15 % sur la tranche du bénéfice annuel qui n’excède pas 38 120 euros. Sur la fraction excédentaire s’applique le taux de 33 1/3 %. Mais c’est dans les deux situations la seule imposition encourue : pas de prélèvements sociaux. Son second mérite est de permettre de jouer sur l’effet de levier de l’emprunt. Sous le régime de l’IS, le résultat est déterminé sous déduction de l’ensemble des charges, y compris les intérêts des emprunts contractés pour l’acquisition des éléments d’actif. Il est donc parfaitement concevable de financer partiellement sur fonds d’emprunt un portefeuille d’obligations de manière telle que les intérêts produits égalisent l’amortissement du capital emprunté et la charge des frais financiers, l’impôt ne frappant alors que le bénéfice correspondant à l’amortissement du capital. 

La formation de la société par apport des titres que son fondateur détenait jusqu’alors dans son patrimoine privé n’entraîne pas de coût fiscal car l’apport s’effectue en toute neutralité fiscale. 
 
La récupération par l’associé des bénéfices dégagés par la société de portefeuille suivra le rythme que l’intéressé déterminera librement eu égard au montant de ses autres revenus. Pouvoir moduler le revenu que l’on souhaite soumettre aux impositions personnelles- voire  adopter la capitalisation intégrale- représente un avantage considérable.
 
Les titres de la structure créée pourront faire l’objet, au moment choisi par l’associé, d’une donation en pleine propriété, en nue-propriété ou en usufruit, sans entraîner d’autres coûts fiscaux que le paiement des droits de donation.
 
En comparant sur plusieurs décennies l’évolution des régimes fiscaux respectivement applicables aux particuliers et aux entreprises, on constate que celles-ci ont généralement été mieux protégées que les premiers contre les orages résultant de l’alternance politique. C’est donc avec une certaine confiance que les épargnants pourront méditer sur les mérites de la société soumise à l’impôt sur les sociétés.

Source: Article paru dans ”Investir” du 10 mars

Assurance vie : ciel, les taux remontent !

Lu pour vous sur latribune.fr

Par Séverine Sollier

Les fonds en euros des contrats d’assurance vie vont mieux rémunérer l’épargne cette année. Ils devraient verser en moyenne 3,3% en 2012 contre 3% en 2011, d’après les calculs du cabinet conseil Facts & Figures.

Le rémunération de l’assurance vie va repartir à la hausse cette année. Selon la simulation du cabinet conseil Facts & Figures qui vient de publier son baromètre 2012 assurance vie-épargne, le taux de rendement moyen des fonds en euros s’établira à 3,3%, soit mieux que la moyenne du marché pour 2011 qui est de 3%. Voilà de quoi réjouir les millions d’épargnants qui ont choisi d’investir massivement sur ce placement : près de 90% des 1360 milliards d’euros d’encours d’assurance vie sont en effet investis sur des fonds en euros. Ils ont l’avantage de garantir le capital, qui ne peut jamais baisser et qui est augmenté chaque année d’un taux de rendement financier définitivement acquis.
 

 

 


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Taux moyen des emprunts d’Etat et Cac 40

Facts & Figure obtient cette “hypothèse centrale” de 3,3% (plus ou moins 0,20) en croisant des scénarios d’évolution du taux de rendement moyen des emprunts d’Etat (TME) et d’évolutions du Cac 40. « Au cours des dix dernières années, la courbe du rendement des fonds en euros a été assez proche de celle de l’évolution du TME, avec chaque année, une correction positive ou négative liée à l’évolution des marchés boursiers et/ ou à la dépréciation de certaines lignes obligataires », observe Cyrille Chartier-Kastler, président fondateur de Facts & Figures.
 

Le rendement est passé  de 5,3% à 3% en dix ans

Or, depuis 2001, le taux de rendement moyen des fonds en euros a baissé avec régularité. Il est passé de 5,3% en 2001 à 3% en 2011 sans à-coups grâce à l’effet de lissage de la provision pour participation aux excédents (PPE). Cette provision est constituée de réserves de plus-values réalisées par l’assureur et mises en réserve pour être distribuées plus tard. 

Juridiquement, ces réserves appartiennent aux assurés et l’assureur a huit ans pour les restituer dans les contrats. Les années fastes, durant lesquelles les plus-values sont volumineuses, la compagnie alimente la provision pour participation aux excédents. Et les années de vaches maigres, il puise dans la PPE pour gonfler un peu le taux de rendement des fonds en euros de ses contrats d’assurance vie. “La PPE a parfaitement joué son rôle d’amortisseur et de lissage des évolutions des marchés financiers au cours de ces trois dernières années”, souligne Cyrille Chartier-Kastler.
 


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La provision pour participation aux excédents : un matelas de plus-values

D’après les calculs effectués par F&F, le taux de rendement moyen de 3,90% servi en 2008 (net de prélèvements sociaux), provenait en effet pour 3,45 du rendements des actifs financiers des fonds en euros de l’année et pour 0,45 de la provision pour participation aux excédents. Cette année là, la PPE a donc été utilisée pour freiner la baisse.

En revanche, l’année suivante, en 2009, le taux de rendement moyen des fonds en euros s’est établi à 3,70% alors que les portefeuilles financiers avaient rapporté en moyenne 4%. Les assureurs ont donc choisi de placer l’équivalent de 0,30 du rendement en réserve. Enfin en 2010, le taux moyen servi sur les fonds en euros n’a été que de 3,40% alors que le rendement financier moyen des fonds en euros a atteint 3,65%. La PPE a donc été alimentée pour l’équivalent de 0,25%.
 

Les compagnies bien armées

Il ne s’agit ici que de moyennes. D’une société à l’autre, la situation réelle peut donc être très variable. Certains contrats (comme celui de l’association Afer) n’ont d’ailleurs pas du tout de PPE et distribuent donc intégralement la performance financière de leur portefeuille dans l’année de sa réalisation.

Mais cette vision globale  permet de mieux comprendre pourquoi l’assurance-vie ne suit pas complètement les soubressauts des actifs financiers sur lesquels l’épargne est placée. Grâce à cette provision pour participation aux excédents, ainsi qu’à la réserve de capitalisation qui accueille les plus-values obligataires, les compagnies d’assurance sont bien armées pour résister à de nouveaux chocs sur les dettes souveraines des pays périphériques de la zone euro, les PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne).
 

Le poids des pays périphériques de la zone euro

“Fin 2010, la PPE pesait en moyenne 210 points de rendement en réserve dans les comptes [2,10%, ndlr]. En prenant une hypothèse de 6% de PIIGS dans les comptes des opérateurs fin 2011 et d’un choc de 20% en 2012, la PPE permettrait de faire face”, indique l’étude de Facts & Figures. D’après la simulation du cabinet, dans l’hypothèse retenue à savoir un poids moyen des obligations souveraines des PIIGS de 6% dans les portefeuilles des compagnies d’assurance et un taux de dépréciation globale de ces obligations des PIIGS de 20% en 2012, l’effet sur le rendement des fonds en euros serait de 1,20%.

Or, le stock global de PPE au 31 décembre 2010 (derniers chiffres disponibles) rapporté aux provisions mathématiques moyennes des compagnies s’élevait à 2,10%. Quant à la réserve de capitalisation, F&F l’évalue à 1,08% à la même date (31/12/2010). Si bien qu’au total, le cabinet évalue le “rendement en réserve” des compagnies d’assurance à 3,18%. Largement de quoi faire face à un choc de 1,20% lié à la dépréciation des obligations souveraines des PIIGS.

L’exercice peut paraître théorique, les positions individuelles des assureurs étant très différentes. Certaines compagnies ont fait le choix de céder toutes leurs obligations PIIGS fin 2011, d’autres en ont encore 10 à 12% en portefeuille. Cette simulation a toutefois le mérite de montrer que les compagnies d’assurance ont les moyens de résister à des chocs financiers importants, tout en protégeant les capitaux que les épargnants leur ont confiés.
 


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Garder confiance en l’assurance vie

Lu pour vous sur l’Expansion.fr

Mais où va l’assurance-vie?

 Yann Duvert - publié le 23/02/2012 à 11:18

L’assurance-vie est à un tournant de son histoire, selon le patron de CNP Assurance. Les Français semblent s’en détourner, notamment au profit du Livret A qui bat des records. Faut-il s’en inquiéter? Pas si sûr…

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© Jérôme Chatin

L’assurance-vie a vécu une année historique en 2011… mais dans le mauvais sens du terme. Elle a enregistrée une décollecte nette sur les 5 derniers mois. Un retournement jamais vu jusqu’à présent. En marge de la présentation des résultats de CNP Assurances, Gilles Benoist, le directeur général y a d’ailleurs vu mercredi un ” tournant “. Il estime même qu’une baisse durable des versements sur les contrats n’était ” pas exclue “.

La diminution de la collecte devrait se poursuivre

De fait, le contexte n’est vraiment pas favorable aux placements financiers à long terme. Avec les craintes de la récession et la crise de la dette en zone euro, les épargnants recherchent davantage la liquidité et les placements à court terme. Ou préfèrent au contraire investir dans la pierre. Et l’assurance-vie en souffre. Les épargnants lui retirent leur argent. Les prestations versées par les assureurs ont en effet bondi de 25% en 2011. Et il ne s’agit pas seulement des contrats qui arrivent à échéance. Chose plus inhabituelle, les rachats partiels ou totaux, c’est-à-dire les sorties anticipées, augmentent aussi.

Il y a certes une raison de fond, démographique, à ce mouvement de décollecte. L’arrivée à l’âge de la retraite des ” baby boomers ” conduit en effet à un retrait massif des fonds placés. Mais il s’y ajoute également des raisons plus conjoncturelles. La perspective des élections présidentielles, d’une part, est traditionnellement défavorable à l’investissement à long terme. Ensuite, le taux de rémunération de l’assurance-vie a baissé, il est passé de 3,4% à 3% en moyenne en 2011. Ce qui la place en mauvaise posture face à la concurrence des placements à court terme.

Le livret A bat des records

Ces derniers semblent en effet avoir la préférence des épargnants. Ainsi, le livret A a vu sa collecte atteindre son plus haut niveau depuis 3 ans en janvier, soit 3,96 milliards d’euros en net. Et ce, malgré la décision du gouvernement de maintenir son taux à 2,25% malgré la hausse de l’inflation. Un chiffre qui vient confirmer l’excellent cru 2011 du placement favori des Français (en nombre d’utilisateurs). Avec une augmentation des encours de 17,38 milliards d’euros, l’année écoulée est en effet la deuxième meilleure en 194 ans d’existence.

Des perspectives rassurantes

S’il évoque un tournant pour son activité, Gilles Benoist ne se veut toutefois pas alarmiste. “L’assurance-vie va retrouver sa vraie vocation, qui n’est pas de concurrencer des produits bancaires de court terme, mais de constituer une vraie réserve d’épargne longue et de financer les retraites et la dépendance”, estime-t-il.

De plus, le recul de la fin 2011peut encore être relativisé. Car sur l’ensemble de l’année, les versements ont tout de même été supérieurs aux retraits, avec une collecte nette de 7,6 milliards d’euros. La décollecte observée ne représente par ailleurs pour l’instant qu’une part infime des encours totaux de l’assurance-vie (1362 milliards d’euros en 2011). Si la tendance de fond démographique va se maintenir, le produit pourrait profiter des déboires de certains concurrents.

Les placements immobiliers, dopés fin 2011 par la perspective de la diminution des avantages Scellier et d’autres avantages fiscaux, devraient légèrement reculer. A l’inverse, le taux de rémunération de l’assurance-vie, pourrait, lui, augmenter aux alentours de 3,2% en moyenne. Car les bourses reprennent des couleurs.

Paul Younès, directeur adjoint de l’Union financière de France, se montre ainsi optimiste à moyen terme. Pour lui, dD’ici deux ou trois ans, les rendements vont s’apprécier et l’assurance-vie reprendra ses droits. Quand il s’agit de préparer sa retraite, l’assurance-vie n’a pas de concurrent sérieux”.