Les compétences in vivo. Reportage à Creil

Reportage dans une classe de quatrième au collège Jean Jacques Rousseau de Creil dans la classe de Jean Michel Zakhartchouk. Les compétences lecture et expression orale sont travaillées dans une séquence consacrée à l’étude des médias.

Rechercher la source de l’information, s’interroger sur la fiabilité de la source et s’entraîner à exercer son esprit critique vis à vis des nouvelles qui se multiplient tous les jours dans les médias sont les temps forts de cette séquence. Jean Michel Zakhartchouk, le professeur de français, a choisi également des exemples de la vie de tous les jours dans la vie des collégiens pour rendre plus concret le concept de fiabilité.

On peut voir dans cette vidéo combien l’approche par compétences, loin d’être réductrice, facilite au contraire l’apprentissage et motive le travail des collégiens et du professeur. Si elle ne constitue cependant pas une recette miracle – si cette recette existait, on le saurait d’ailleurs- elle est particulièrement stimulante pour les élèves comme ils en témoignent dans la vidéo.

Les vidéos Vodpod ne sont plus disponibles.
Cet article a été publié dans travail par compétences. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

4 commentaires pour Les compétences in vivo. Reportage à Creil

  1. pierre dit :

    Travailler par compétences…effectivement la vidéo donne une image positive…..Mais maintenant comptons le nombre d’élèves….classe de 12-13 élèves.
    Travailler par compétences à 13 élèves ou travailler par compétences à 30 (ou même parfois plus), ce n’est plus du tout la même chose…
    Mais bon, le ministre a dit que 30 élèves, c’était pareil que 20…Allons donc…

    • zakhartchouk dit :

      non, ils étaient une vingtaine (ça ne se voit pas peut-être, mais c’est le cas). Oui, c’est mieux avec des effectifs plus bas, mais il faut noter que ce sont des élèves en difficulté. j’en aurai 4 ou 5 de plus qui seraient en situation de réussite, ça ne nuirait pas, au contraire, ils pourraient aider d’autres dans des groupes hétérogènes. 25, c’est bien. 30, ok, c’est beaucoup. Mais il faut mettre en rapport ce qu’on fait avec l’effectif. J’ai connu des groupes de 4 où le prof en soutien faisait un cours magistral…
      jmz

      • Armengaud dit :

        Mon expérience en Lpr : aucun problème et des synergies rapidement efficaces jusqu’à 24 élèves (partition traditionnelle en Lep) ; ds les sections à 28/30 l’apprentissage du travail en groupes est malaisé ; avec des élèves habitués, maîtrisant les travaux de groupes, cela reste efficace.
        Une remarque : s’asseoir face ou à côté, bref, se mettre à niveau pendant les travaux, promener sa chaise de groupe en groupe, permettait un changement de point de vue, evidemment. Je découvrais des blocages au niveau de la lecture, de l’expression orale ou écrite, blocages individuelsl, non perçus jusque là.
        En outre, avec des élèves plus agés mais parfois plus en difficultés, le travail de groupe permet d’être plus lent encore, de souligner, de faire reformuler afin de stabiliser « cet article nous paraît fiable parce que ce communiqué émane… » de stabiliser signifié et signifiant.
        La direction que vous prenez est plus qu’intéressante, inévitable mais hélas que de réticences, de frilosités quand ce ne sont pas des aversions de principe !!

  2. Gérard dit :

    Bravo à l’enseignant, aux élèves, et au vidéaste pour ce riche travail, oh combien d’actualité.

Laisser un commentaire