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Les
livres dont la liste suit sont proposés à tous les adhérents
de l'Association Nationale Jonathan Pierres Vivantes et peuvent être
commandés en écrivant au siège de l'Association
: 61 rue de la Verrerie 75004 PARIS ou en vous adressant à
vos responsables d'antenne.
- Ces
livres sont classés en 8 catégories ; cliquez sur la ligne
qui vous intéresse :
1
- Livres qui ont influencé la création du mouvement Jonathan
Pierres Vivantes :
BACH
Richard : Jonathan Livingston, le goéland – Éd.
Flammarion.
Un goéland des plus ordinaires veut apprendre à voler mieux
et plus vite que ses pairs. Ses parents l'incitent à se comporter
comme tout bon goéland qui vole pour se nourrir. Mais ce besoin
est irrésistible chez Jonathan Livingston, le goéland. Il
parvient, après de longs et douloureux efforts, à dépasser
les limites qui bornaient jusqu'à présent le comportement
de ses congénères. On le chasse alors du clan, on le condamne
a une vie d'exclu solitaire. Pourtant Jonathan Livingston le goéland
finira par gagner et par prouver qu'un goéland est l'image de la
liberté sans limite.
L'auteur, Richard BACH, est un ancien pilote de l'U.S. Air Force et l'arrière
petit-fils du compositeur.
PRIEUR
Jean : Les témoins de l'invisible (1986) – Plusieurs
rééditions.
L'auteur donne la parole aux divers messagers qui, après leur départ
de cette terre, ont "correspondu" par locution intérieure
avec des proches. En particulier, Roland de JOUVENEL et Pierre MONNIER.
2 -
Livres écrits par le mouvement Jonathan Pierres Vivantes :
Les
ailes de l'aurore – Éd. Hovine.
Ce livre s'adresse aux parents qui ont vu leurs enfants de tous âges
faire leur passage avant eux. Il peut intéresser aussi ceux qui
ont besoin de témoins pour espérer en la vie sans fin et
s'assurer que l'Amour est plus fort que la mort.
Les premiers chapitres disent les cris, les plaintes, la révolte
de ceux qui ont subi cette épreuve ; mais aussi les certitudes
qui s'installent au fil des jours, les découvertes, la montée
progressive vers la lumière.
Viennent ensuite les chapitres de réconfort apporté par
les scientifiques, les philosophes et les poètes, les prêtres
et les religieux.
Puis c'est l'approche du monde invisible à travers ceux qui en
ont fait l'expérience : les saints, les enfants eux-mêmes,
les priants.
Grâce aux ailes du goéland, les parents voient poindre l'Aurore
éternelle que leurs enfants ont déjà traversée
pour accéder à la plénitude de la vie.
Les
ailes de l'amour – Éd. Hovine.
Ce livre est le tome 2 des Ailes de l'Aurore. Les mêmes trois grands
chapitres ont été maintenus avec ceux qui souffrent, avec
ceux qui aident, le monde invisible.
Il propose aux parents, à travers son titre, le meilleur moyen
qui soit pour surmonter l'épreuve du départ d'un enfant
: prendre les ailes de l'Amour.
Les
ailes de l'espérance – Éd. Hovine.
A travers ce petit livre de format 10,5 x 15 se répondent l'image
et la parole ; les illustrations sont de Brigitte Baudriller, une maman
Jonathan. Les citations sont courageuses et apaisantes : "La réalité
a beau couper les ailes de notre espérance, elles repoussent".
Ces
enfants du ciel de Jean TOULAT – Éd. Fayard.
Perdre un enfant ! Le plus cruel des deuils pour des parents. Certains
se sont associés dans une fraternité : Jonathan Pierres
Vivantes.
Jean Toulat a recueilli leurs témoignages. Ils disent le choc de
la rupture, mais aussi le cheminement qui les a conduits de la révolte
à l'espérance.
Leur vécu est intimement lié aux grandes questions de l'existence
: Qu'est-ce que la mort ? La vie après la vie ? La résurrection
(qui n'est pas réincarnation) ? La communion d'amour avec les disparus
? Comment interpréter les signes, voire les messages que certains
parents disent recevoir de leur "enfant du ciel" ?
A tous ceux qui sont éprouvés par le départ d'un
enfant, d'un être cher, ce livre apporte une conviction : l'amour
est plus fort que la mort !
Le
livret des Funérailles de Lionel de KERLAND.
Ce
livret répond à une attente des membres de Jonathan Pierres
Vivantes à qui il est demandé fréquemment d'accompagner
des familles qui, comme eux, ont perdu un enfant,
Il s'adresse aussi aux Équipes de Funérailles Chrétiennes
assurées par les laïcs.
Il réunit la double expérience des parents qui savent reconnaître
avec une sensibilité extrême les mots qui font du bien et
ceux qu'il faut éviter, et l'expérience d'une petite équipe
de l'Essonne qui, en six ans, a célébré plus de 800
funérailles en utilisant les textes et les mots "qui font
du bien" choisis par notre fraternité.
Ce livret est conçu pour être utilisable directement en simple
lecture (40 pages au format 21 x 29,7).
L'exemplaire : Franco 7 € ; 10 exemplaires : Franco 50 €.
Les commandes peuvent être passées dès maintenant,
accompagnées de leur règlement au Siège Social.
3 - Livres écrits par des membres et par des amis du mouvement
Jonathan Pierres Vivantes.
ANTENNE
JONATHAN PIERRES VIVANTES de la Loire – Tabou brisé, parler
du suicide – Commander le livre à Jean & Marie-Thérèse
FULLY - 1, allée des Roches Noires - 42000 – Saint Étienne
- Tél : 04.77.33.61.63
Des parents, des frères et des sœurs d'enfants partis par
suicide ont eu la courage de briser le tabou et de parler du suicide.
Gilles Favier, photographe à l'agence Vu illustre ce livre par
ses portraits de parents et de leurs enfants. Le portrait restaure, redonne
une image positive et sert de support à une parole reconnue.
Lytta BASSET: "Ce lien qui ne meurt jamais"
aux éditions Albin Michel ; 2007 ; 16 €
Lytta BASSET, pasteure et professeure de théologie protestante en Suisse, s’est fait connaître en France par ses livres traitant, entre autres thèmes, de la joie (la journée imprenable, 2004), du pardon (le pouvoir de pardonner 1999 et le pardon originel, de l'abîme du mal au pouvoir de pardonner, 1995, réédition 2003), du péché et de la culpabilité (la culpabilité, paralysie du coeur, 2003).....Elle fait de l'accompagnement psychologique et spirituel et consacre aujourd’hui le plus clair de son temps à l’enseignement et l’écriture.
Son fils aîné, Samuel, se suicide le 7 mai 2001, à l’âge de 24 ans. Dans son dernier livre, "Ce lien qui ne meurt jamais", elle nous livre son long cheminement, acceptant de nous dévoiler ce qui est, pour elle, "de l’ordre de l’intériorité sacrée", dans le but d’aider ses "semblables devenus des morts vivants à la suite d’un deuil qui les a broyés" à retrouver "le désir d’aller vers ce qui vit". Mais, dit-elle : "jamais aucun livre ne m’a autant coûté. Sa matrice est un journal intime que j’ai entrepris de tenir dès les premières semaines du départ de notre fils....Au plus épais du brouillard qui avait alors avalé tous mes repères, il me semblait discerner quelques lucioles sur le sentier incertain que je suivais en funambule. Cinq ans plus tard j’ai repris des éléments de ce document autobiographique en les rédigeant à la troisième personne et en les accompagnant de méditations ou de réflexions formulées en "je"....Déjà j’avais commencé à aborder publiquement ces sujets demeurés largement tabous dans nos sociétés occidentales : la mort, le suicide, l’au-delà, notre rapport aux réalités invisibles....Et chaque fois ces interventions suscitaient des confidences de la part de personnes bouleversées qui m'encourageaient à témoigner....."
Les paroles fortes de Lytta BASSET, sa souffrance qu’elle nous partage, ses rêves qu’elle nous livre, sa volonté d’aller toujours plus vers la Vie, l’Espérance qui l’anime, aideront plus d’une mère endeuillée (pères, frères et soeurs et aussi amis bien sûr) à retrouver du goût pour la Vie.
BEGUIN Chantal – ANNETDIEU – Éd. Médialogue.
- 72, Rue Bonaparte – 75006 - Paris.
Ce titre donné à ce livre, tous les parents le comprendront.
Tous peuvent ainsi accoler le nom de leur enfant à celui de Dieu,
puisque désormais chaque pensée vers notre enfant nous oriente
vers Dieu et chaque pensée pour Dieu fait naître le nom de
notre enfant.
"Tendre Anne, ma ressuscitée... Anne ma bienheureuse... Anne
ma vivante ... Anne ma lumineuse... Anne ma grâce... Anne ma ressuscitée
... Anne et Dieu ma Pâques.''
Merveilleuse litanie de l'Amour...
Il faut acheter ce livre que nous présente le Père René
Berthier qui écrit "En publiant ce livre, il n'est pas question
de mettre un terme à la vie terrestre d'Anne. Désormais
Anne sera l'amie de tout lecteur. Une amie ressuscitée..."
BROCHERIEUX Marie-Christine :
Oui
à la compassion – Éd. Chalet 1994.
Pour tous ceux qui souhaitent savoir ce qu'est la compassion, quinze témoignages
de personnes connues ou inconnues nous montrent leurs multiples facettes,
parmi lesquelles un couple de parents Jonathan.
Un livre également pratique, grâce aux nombreuses adresses
d'associations mentionnées.
L'auteur est mère de famille, responsable d'une aumônerie
de malades et a créé la branche laïque du mouvement
des Camilliens.
A Jonathan Pierres Vivantes, elle a lancé le mouvement des Frères
et Sœur, et elle assure la rédaction des Pages Chrétiennes.
Elle est la sœur cadette de Dominique, à qui elle consacra
un livre.
Faim
de lumière (Témoignage bouleversant d'une sœur
qui retrace la vie douloureuse de son frère aîné,
Dominique) – Éd. Chalet.
La première partie du livre montre la lutte acharnée de
Dominique contre le handicap d'une poliomyélite sévère,
contractée à l'âge de sept ans , qui lui fait retrouver
peu à peu sa joie de vivre et son entrain.
La deuxième partie découvre une dimension plus large lorsque
le destin le frappe une deuxième fois, cruellement, à l'âge
de dix sept ans. C'est au cours de cette si longue et difficile progression
que Dominique a si faim ; d'abord dans son corps décharné
par la maladie puis, dans son âme ; faim de Dieu, faim de Lumière.
CHABOCHE
André :
Florence
par André et Thérèse Chaboche – Éd.
Le Sarment-Fayard.
André et, Thérèse sont membres de Jonathan Pierres
Vivantes. Ils nous parlent avec simplicité et courage de la vie
de leur fille partie à 26 ans d'un cancer. Ils nous révèlent
leurs souffrances de parents, de couple, face à cette épreuve
vécue très différemment par l'un et par l'autre.
Florence qui était d'une générosité débordante,
a fondé, après plusieurs séjours au Pérou,
l'association "Amis de Ramon Castille – Pérou ".
Les
cahiers d'André Chaboche.
Les lecteurs chrétiens de notre association seront heureux de découvrir
ces petits recueils qui traitent de thèmes religieux très
actuels, tels la souffrance, le pardon, l'amour divin.
COUDERC Claude – Adrien hors du silence – Éd.
Presses de la Renaissance.
Journaliste renommé, réalisateur de grandes enquêtes
pour la télévision, Claude Couderc est actuellement responsable
des magazines sur France 3. Également romancier et poète,
il signe ici un texte empreint d'une profonde émotion.
Entre larmes et soleil, ce livre exprime toute la tendresse d'un père,
hurlant de révolte contre la pire injustice. Mais c'est aussi un
témoignage marqué par la volonté de résister
à la désespérance, pour tenter de réapprendre
à vivre.
Lorsqu'on perd un conjoint ou un parent, on est veuf ou orphelin... mais
quel terme pourra qualifier la perte d'un enfant ? Quelle explication,
quel sens à donner à ce départ ?
Au nom de tout ce qui fut partagé de fort, de joyeux et qui ne
s'effacera jamais, Claude Couderc cherche au fond de sa détresse
la force d'affronter l'absence d'Adrien, terrassé par une leucémie.
A mi-chemin entre le poème, le journal intime et la chronique,
cet ouvrage pudique et déchirant adresse un message de vie et d'espoir
à tous ceux qui pourraient être confrontés à
une telle tragédie. Car au-delà de toute souffrance, l'amour
est plus fort que la mort.
DECOIN
Didier et GOUDINET-WALLSTEIN Éliane - Célébration
de l'inespéré
– Éd. Albin Michel.
Didier Decoin n'est pas un inconnu pour nous puisque le 29 novembre 1986
il fut le conférencier d'une Journée d'Amitié Jonathan
à Paris, rue Riquet, 19ème.
Chacun sait qu'il vécut une nuit extraordinaire, une illumination,
qu'il relate dans son livre "Il fait Dieu".
Dans la première partie de son nouvel ouvrage "Célébration
de l'inespéré", il laisse éclater sa jubilation
face à la résurrection de Jésus, dont la perspective,
dit-il, doit nous donner des ailes ici-bas.
Indispensables ailes, puisque comme Léon Bloy le pressentait, "nous
sommes invités à monter plus haut que le bonheur".
La 2ème partie est d'Éliane Goudinet-Wallstein, historienne
d'art, qui à travers dix chefs d'œuvre de peintres centrés
sur la résurrection du Christ, déchiffre la symbolique des
images, pénètre le secret des gestes et des regards, des
formes et des couleurs. Il faut s'attarder sur l'explication qu'elle nous
donne de l'Anastasia de l'église du Saint Sauveur de Chora à
Constantinople.
Un livre à lire absolument et à offrir.
ERNOULT-DELCOURT : Apprivoiser l'absence – Adieu mon enfant
– Éd. Fayard.
L'auteur qui a perdu elle-même une petite fille de sept ans, examine
les différentes étapes qui vont du décès de
l'enfant au choix de revivre en passant par le "travail de deuil".
Elle s'est aidée des témoignages de nombreux parents. Un
livre intéressant pour des parents "comme nous".
Annick Ernoult-Delcourt a créé l'association "Choisir
l'Espoir" destinée aux enfants atteints de cancer et à
leur famille.
GALICHET Georges : La résurrection, fiction ou réalité
– Éd. Résiac - BP 6 – 53150 - MONTSURS.
Remarquable petit ouvrage très solidement documenté que
chacun devrait avoir dans sa bibliothèque. Non seulement il y est
question de la résurrection de Jésus mais aussi de la nôtre.
Et l'auteur, grammairien, rejoint une de nos préoccupations essentielles
lorsqu'il déclare : "Il serait souhaitable qu'une mise à
jour du vocabulaire religieux fut effectuée pour éviter
de regrettables contre-sens et des déformations de la vie spirituelles
qui peuvent en résulter".
(Réédition avec de nouveaux textes).
GAUDIN Agnès, Patrice et Stéphane :
Le
prix du sang - (1993) par Agnès, Patrice et Stéphane
- Association "Stéphane et Laurent" - BP 2 – 38490
- Les Abrets – Tél : 04.76.37.41.81 – Fax : 04.76.37.41.82
- Participation aux frais de port en plus. (La moitié du prix de
vente de ces livres revient à l'Association "Stéphane
et Laurent").
Stéphane et son frère Laurent sont hémophiles. Depuis
leur naissance, ils font face aux soins permanents, supportent les hémorragies,
les transfusions, la souffrance quotidienne. Pourtant avec le soutien
de leurs parents, ils réussissent à mener la vie de petits
garçons de leur âge. Mais en 1995, au cours d'une série
de transfusions, ils sont contaminés par le virus du sida.
"Annoncer une chose pareille à ses enfants... Stéphane
avait douze ans, Laurent neuf. Les enfants, hémophiles sont habitués
aux problèmes de santé, mais c'était -dur tout de
même, je n'arrivais pas à prononcer le mot Sida. A la fin,
avec Agnès, on s'est regardé une dernière fois, et
je me suis lancé : Il faut qu'on vous dise que vous avez une maladie
très grave. Stéphane m'a fixé dans les yeux, il est
toujours si direct. Laurent nous regardait l'un après l'autre.
Il était inquiet..."
Laurent est mort à douze ans. Stéphane après qu'il
eut collaboré à ce livre.
Par
amour et par devoir - (1999) par Agnès et Patrice - Association
"Stéphane et Laurent" - BP 2 – 38490 - Les Abrets
– Tél : 04.76.37.41.81 – Fax : 04.76.37.41.82 - Participation
aux frais de port en plus. (La moitié du prix de vente de ces livres
revient à l'Association "Stéphane et Laurent").
"Notre histoire n'est pas un drame isolé. Comme nos deux fils
hémophiles, des centaines de personnes ont été tuées
par des produits qu'on savait dangereux. Derrière l'affaire du
sang contaminé, il y a les aberrations de notre société
et des scandales qui concernent chacun d'entre nous. Voilà pourquoi
nous nous battons.
Ces
deux livres sont bouleversants.
GRAY
Martin :
Ses
livres nous donnent tous de formidables leçons de courage. Nous
n'en citons que quelques-uns :
Au nom de tous les miens,
Le livre de la Vie,
Le Nouveau livre.
Josette GRIL: "Vivre après la mort de son enfant"
aux éditions Albin Michel ; mars 2007 ; 16,50 €
C’est un livre sur l’une des pires expériences que la vie puisse réserver. Une épreuve qui déchire le coeur à jamais. Josette GRIL a retenu le témoignage de quinze parents, six hommes et neuf femmes de tous âges, tous milieux, ayant perdu leur enfant par accident, maladie ou suicide, depuis quelques mois pour certains, de longues années pour d’autres. Comment ont-ils vécu cette tragédie ? Comment ont-ils supporté l’absence impossible à combler, l’immense chagrin dont on pense qu’on ne sortira jamais ?
En nouant sa propre expérience de mère endeuillée à ces témoignages, Josette Gril réfléchit à la spécificité du deuil d’enfant et souligne le rôle fondamental de la douleur -qui dévaste mais aussi garantit qu’on reste vivant- avant de présenter quelques voies empruntées par les parents : groupes de parole, psychothérapie, lecture...
Alors que les circonstances de la mort, l'histoire de chacun et de la famille au moment du drame, mais aussi les façons de réagir apparaissent dans toute leur diversité, des points communs se dessinent, qui tissent le lien profond que le livre cherche à établir avec les lecteurs : intégrer l’absence des êtres chers dans notre vie, les porter dans nos coeurs, sont des façons de ne pas se laisser anéantir, de continuer à les faire vivre.
HOUSDEN Maria - Le cadeau d'Hannah –
Éd. Presses de la Renaissance (Préface de Marie de Hennezel)
Certains
livres sont de précieuses offrandes. Le "Cadeau d'Hannah"
est un de ces livres. Au fil des pages, Maria Housden partage avec nous
la leçon de vie qu'elle a reçue de sa fille Hannah décédée
d'un cancer à l'âge de trois ans seulement. Une leçon
de courage, d'honnêteté et de joie.
Après le départ de sa fille, Maria Housden, qui a eu d'autres
enfants, fait le point sur elle-même : "En me regardant dans
les yeux, je vois une femme qui, tout en ayant été démantelée
par la souffrance, a réussi à se reprendre en main. Je sens
un profond respect et une profonde compassion pour elle, pour le vide
qu'elle a connu, pour la force qu'elle a trouvée. Je sais maintenant,
tout comme Hannah a su voir au-delà de sa détérioration
physique, que je suis bien plus qu'une femme en deuil. Ma colère
contre le monde s'est transformée en détermination à
faire quelque chose d'utile et de réel dans ma vie.
Le chagrin qui autrefois menaçait de m'engloutir a trouvé
place au fond de moi. Ma souffrance n'est pas quelque chose dont il faut
que je me débarrasse. Elle fait partie de ce que j'ai à
offrir, elle fait partie de moi."
Maria Housden ajoute encore : "La compassion, ce n'est pas la pitié
face à la souffrance. C'est savoir que toute souffrance nous appartient
aussi. Quand nous reconnaissons ce lien entre nous et les autres nous
éprouvons un sentiment d'appartenance. Nous ne souffrons pas seuls.
"La joie, c'est la magie et la tranquillité qui règnent
au seuil de chaque instant, c'est l'expérience de donner et de
vivre pleinement, sans rien attendre en retour. Parce qu'elle ne connaît
aucune règle, la joie n'a pas peur d'être imparfaite, et
elle peut nous surprendre même dans les moments les plus sombres.
"
HUMBLET Françoise :
La
rivière du silence (Réflexions sur la mort et la vie)
- Éd. Artel (Collection Reflet).
Pour toutes les personnes confrontées avec la mort, parents éducateurs,
infirmiers, assistants sociaux, une approche toute en sensibilité
des thèmes de la peur, de la séparation, de la souffrance,
de l'Au-delà.
L'estuaire
(Nouvelles réflexions sur la mort et la vie) – Éd.
Artel.
La mort d'un proche, et surtout d'un enfant ne s'imagine pas.
Peut-on passer de cet inconnu "inimaginable" à une parole
familière ? Peut-on voir la mort à côté de
soi, sans artifices ? En découvrir le comment et le pourquoi ?
Les
greniers d'abondance.
Rappelons que l'auteur, amie de notre association, a perdu ... beaucoup
d'enfants ; ses autres ouvrages "L'estuaire", "La rivière
du silence", "La pensée buissonnière" partent
de son cheminement, de ses réflexions sur la mort, sur la vie.
Mais ses "Greniers d'abondance" est un chant d'amour à
la vie passée, présente et à venir ; une invitation
à se promener avec elle, non seulement dans ses greniers mais dans
sa campagne. C'est une magnifique promenade avec une amie qui nous tient
la main et nous montre ce qui est beau. Après l'avoir lu tout paraît
différent, magique, vivant.
LAROCHE des ROSIERS Chloé – Soleil d'amour–Soleil
de colère - Éd. l'Âme du Ciel - 3, Rue Diodore
Rahoult – 38000 – Grenoble.
108 poèmes écrits par une jeune femme violoniste, maman
d'Océana.
Ce livre est une réflexion sur le monde présent qui va de
l'amour à l'injustice, des problèmes écologistes
à la maltraitance des enfants.
Chloé nous parle de son violon et de sa fille au ciel. Elle dédie
son poème "Des parents qui pleurent" aux parents de divers
groupes dont celui de Jonathan Pierres Vivantes.
"Ce que tu m'as donné, ma fille, c'est la vie qui s'ouvre
sur l'inconnu, c'est le don infini d'être maman entre Ciel et Terre,
c'est ton rire qui résonne toujours en moi, et tes bras autour
de mon cou qui vivent à jamais."
MATHIEU-RIDEL
Élisabeth (Dr) – Ne pleurez pas, la mort n'est pas triste
-
Éd. Mame/Critérium.
Élisabeth Mathieu-Ridel nous fait partager son expérience
auprès des personnes proches de la mort et de leur famille.
NIQUET
Gilberte - La mort espoir, enquête sur l'Au-delà –
Éd. Nouvelle Cité.
Gilberte Niquet, maître de conférence à l'Université
de Lille 1 et auteur de nombreux manuels d'apprentissage de la langue
française, a connu le 2o février 1981 la douleur de l'arrachement
d'une mère bien-aimée.
En 1983, elle publiait aux Éditions Nouvelle Cité "Même
le couchant peut être beau". Ce livre en faveur du grand âge
a été le point de départ d'une fondation destinée
à bâtir un lieu de vie pilote pour personnes âgées.
En mai 1988, elle publie "La mort-espoir" qui relate la quête
qu'elle a poursuivi depuis le décès de sa mère, pour
répondre à l'interrogation "Où t'es ? ".
Elle a rencontré sur sa route le Docteur Moody (La vie après
la vie), Georges Galichet (La Résurrection fiction ou réalité),
Jean PRIEUR (Les témoins de l'invisible), le Père Martelet
(L'Au-delà retrouvé)... et elle va ainsi de la mort-néant
à la mort-espoir.
OTTMANN
Pierre – Pascal Ottmann, mon fils disparu au Mont Blanc
– A commmander à P. Ottmann – 6, rue Foch – 70000
– Navenne.
Voici que nous parvient la 3ème édition d'un livre magnifique
écrit par un papa Jonathan dont le cri d'amour nous transporte
de la première à la dernière ligne. Hommage à
son fils qui reçut très jeune, depuis sa vallée,
l'incroyable appel des hauteurs et devint ainsi un prestigieux guide de
haute montagne. Un fils "fragile dans les basses terres" et
débordant d'une immense joie de vivre "dans l'air léger
que l'on ne trouve que là-haut", or "on n'enferme pas
le désir de vivre", vivre fort plus haut, plus loin, trop
-peut-être.
Ainsi certains de nos enfants ont vu, leur cœur empli par une passion
dévorante dont nous, parents, ne comprenions pas toujours l'origine.
Ils seront allés chercher "la grande explication plus vite,
plus tôt, vers les îles lointaines, sur la mer, très
haut vers les nuages, dans les déserts". Pour eux, la terre
est "pleine de pistes d'envol", "leur naissance à
la vie éternelle est alors souvent confiée à la Lumière
qu'ils aimaient tant", encièlement, enneigement, incinération...
Partis chercher "l'immense vie trop grande pour nos limites",
ils étaient sans doute tous "plus" plus brillants, plus
vivants. Ils furent le champagne de nos vies, ils en demeurent le sel.
Ainsi, un matin, Pascal est allé "chercher l'aurore sur les
plus hauts sommets", il n'en est jamais redescendu.
Un ami a écrit à ses parents : "la mort ne peut pénétrer
cœur de ceux qui aiment et vous le faites vivre. Il grimpe toujours.
"
Nous en sommes convaincus... et tous nos enfants le suivent en riant.
POIVRE
d'ARVOR Véronique - A Solenn - Éd. Albin Michel.
Il y a 10 ans, Solenn Poivre dArvor mettait fin à ses jours, à
l'âge de 19 ans. Sa mère, Véronique, a voulu lui rendre
hommage, exprimer la douleur de toute une famille, mais également
dire sa solidarité avec tous les parents et adolescents concernés
par le drame de l'anorexie.
"Ceux
qui ont perdu quelqu'un de très proche éprouvent souvent
le besoin d'écrire. Depuis ton départ, ce sont les seuls
livres que j'arrive à lire. Je cherche leurs réponses aux
questions que je me pose, je m'y retrouve souvent.
Depuis
hier, je sais que je vais tenter de suivre leurs pas, parce que s'impose
violemment à moi cette possibilité de rapprochement qu'offre
l'écriture... Un an et demi sans toi et finalement bien peu de
progrès sur le chemin de la légèreté de vivre
à laquelle j'aspire depuis si longtemps !
Je
viens donc vers toi pour que l'évocation de ces années où
tu nous as accompagnés nous rappelle ce que tu étais venue
dire à la vie, une manière de te garder auprès de
nous encore et toujours...
Nous,
les parents, souhaitons ardemment le bonheur de nos enfants, quelquefois
au prix de grands sacrifices. Les chemins qu'ils prennent, les choix qu'ils
se fixent nous paraissent parfois hasardeux ou dangereux. Nous sommes
là pour donner notre avis ou mettre des garde-fous. Ils n'en tiennent
pas toujours compte, mais on peut veiller de loin.
Toi,
tu t'es bien gardée de nous consulter, tu connaissais la réponse
! Tu nous as demandé le renoncement suprême. Tu as choisi
d'aller vivre dans un monde où nous ne pouvons même pas t'imaginer...
Tu es heureuse, j'en suis intimement persuadée, c'est ce qui me
sauve... "
PRIEUR
Jean :
Les
tablettes d'or – Éd. Fernand Lanore.
Autour de Roland et de ses messages, qu'il a nommé lui-même
ses tablettes d'or, se déploya l'éventail des réactions
les plus diverses. Cet adolescent disparu à l'âge de 15 ans
devait poser à l'intelligentsia française de notre époque
l'éternelle et brûlante question de la survivance post-mortem
et des communications avec l'Au-delà.
Jean Prieur a écrit la chronique de ces années, tour à
tour heureuses et tragiques, qui couvrent près d'un siècle.
Il retrace ici un destin qui commence en aventure mondaine et littéraire
pour s'achever en aventure spirituelle et mystique.
Cet
au-delà qui nous attend – Éd. Fernand Lanore.
Dans ce livre, Jean Prieur nous parle de la vie future. On objecte immanquablement
à ceux qui en affirment l'existence : "Personne n'est revenu
de là-bas pour nous dire ce qu'il en est". Certes personne
n'est revenu en son corps physique détruit à jamais, mais
certains reviennent en leur corps spirituel et en esprit. Ils apparaissent
à ceux dont les yeux spirituels sont ouverts, ils parlent en songe,
ils dictent des messages où ils affirment qu'ils sont plus Vivants
que jamais.
Jean Prieur nous explique aussi que "tout l'autre monde est dans
Luc 16".
La
nuit devient lumière – Éd. Astra.
Que dire à ceux qui ont perdu un être cher ? L'auteur répond
oui à trois questions :
- Y a t-il un Au-delà ?
- S'il y a un Au-delà, nous retrouverons-nous ?
- Et, si je te retrouve, me reconnaîtras-tu ?
Les
morts ont donné signe de vie – Éd. Fernand
Lanore
Après la parution des Témoins de l'invisible, Jean Prieur
reçut de France et des pays francophiles tant de récits
d'expériences psychiques spontanées qu'il a pu en composer
ce livre riche et varié oscillant entre l'émotion et l'humour.
Du
monde des esprits au monde de l'esprit - Éd du Rocher.
La spiritualité de cet ouvrage nous entraîne au "Pays
d'après" qui "n'est pas un immense dortoir, une sorte
de morgue, un musée de momies. La mort n'est pas une entrée
dans l'inconscience, elle est évolution"…Cette invitation
à découvrir avec Jean Prieur que "mort et résurrection
sont un même acte" nous amène à "croire"
vraiment à la réalité d'un dialogue entre l'auteur
et le monde "d'ici haut" (aussi proche de nous que "l'ici-bas").
Vos yeux ne peuvent voir l'invisible : comme nous ne distinguons pas un
atome et les particules qui le composent, nous ne percevons pas les vibrations
de la lumière. En accord avec la science récente, Jean Prieur
écrit : "La physique d'aujourd'hui devient de plus en plus
métaphysique... En général, les hommes appellent
réalité la gamme étroite de vibrations que leurs
sens peuvent percevoir. Le monde astral, caractérisé par
des vibrations rapides est pour eux invisible et ils en déduisent
qu'il n'existe pas. Il n'y a qu'un seul monde: nous sommes séparés
des esprits non par des distances, mais par des fréquences".
Plus loin, dans sa démonstration, il ajoute : "Nous sommes
plus, beaucoup plus que des vibrations. Nous sommes des particules physiques,
des particules de lumière regroupées selon un schéma
qui a la forme humaine".
Il en déduit donc que le corps d'immortalité est constitué
d'énergie et de vibrations.
Dans cet ouvrage où la très grande érudition de Jean
Prieur est éblouissante, tout bouscule et interpelle. Je nie souviens
avoir épousé la joie simple de Françoise Humblet
qui, regardant des poussières monter dans la lumière avait
eu la certitude que rien n'était fini ("Les greniers d'abondance
"), aussi ne peux que vous donner les paroles "lumineuses"
de Jean Prieur à ce sujet : "La Genèse a dit : Tu es
poussière et tu retourneras poussière. De quelle poussière
s'agit-il ? De celle des tombeaux ? De celle que nous ramassons dans une
pelle en faisant le ménage ? Non, il s'agit de ces ballets de particules
brillantes qui dansent joyeusement sous les rayons du soleil. Ce sont
ces particules qui ont donné aux atomistes grecs leur pressentiment
extraordinaire. La sombre parole de la Genèse doit être ainsi
reprise : "Tu es lumière et tu retourneras à la lumière
(Tu es lumen et in lumen reverteris)".
De quoi nous combler, nous, parents !
C'est ainsi que le glissement, le passage de nos enfants de corps matière
en "corps subtil" puis en "corps de lumière"
nous échappe. Convaincant !
SNYERS
Jean Pierre – Nous retrouverons-nous un jour ?
– Éd. Hovine.
Une quarantaine de pages faites d'arguments solides en faveur de l'existence
d'une autre vie. Un livre à offrir à tous ceux qui cherchent,
qui doutent ou qui désespèrent.
VARLEZ Maria – Si grand est mon pardon – Éd.
de l'Océan Indien – Stanley – Rose-Hill – Île
Maurice.
Maria Varlez fait partie de notre association depuis de nombreuses années.
Dans le monde de la chanson, elle est connue sous le nom de Maria Sega.
Elle fut la première musicienne à chanter et à faire
danser le séga à Paris et à Londres. Après
une carrière de dix années en Europe et de treize années
à Madagascar, elle revient dans son île natale, où
elle connut une épreuve qui bouleversa sa vie.
Le 4 août 1989, sa fille Stéfania, âgée de 18
ans, disparût brutalement de ce monde, à la suite d'une erreur
médicale. Après ce drame, Maria Varlez se met à écrire
sa colère. On notera dans cet ouvrage la violence de ses sentiments
contre les "blouses blanches" et contre Dieu. Et d'une façon
inattendue, on découvrira aussi comment l'amour passionné
d'une mère s'ouvrit à la spiritualité.
L'auteur de "La pointe aux piments" dont l'enregistrement se
fit à Paris aux Éd. d'Eddie Barclay, a réussi le
pari de, se réconcilier avec la vie dans la phase la plus cruciale
d'un destin peu ordinaire.
VEYRE René et VOULAND Gérard – J'ai envie de rompre
le silence – Éd. de l'Atelier.
Que devient un homme, un père, quand la mort brutale lui arrache
son enfant ? Comment traverser un tel deuil ? Comment quitter la culpabilité
? Où sont leurs enfants désormais ?
Au cours de conversations bouleversantes deux pères rompent le
silence et s'interpellent – Car vivre appelle au-devant.
VINCENT
Louis-Marie (Pr), docteur en biologie, physico-chimie, ingénieur
en électromécanique – Peut-on croire à la résurrection
? - Préface du Docteur Paul Chauchard – Éd.
Dervy-Livres - 26, Rue Vauquelin – 75005 – Paris.
"La connaissance, lorsqu'elle est exempte de sectarisme, ne conduit
pas à saper le dogme, mais au contraire à en renforcer la
crédibilité ." (Août 1988)
4
- Livres religieux.
AMBEC
Jacques (Frère) - Évangile de la compassion –
Éd. Saint Paul.
Le frère Jacques Ambec dominicain, parle de son expérience
dans des unités de soins palliatifs. Un guide magnifique pour ceux
qui ont fait le choix de visiter et d'accompagner de grands malades.
On y retrouve une lettre de Julos Beaucarne si émouvante et tellement
actuelle, qu'il fait bon de la relire. Elle rappelle que l'Amour est plus
fort que la mort et la haine.
Dans son métier de chanteur-poète, Julos Beaucame était
secondé par sa femme, Louise-Hélène. Le 2 Février
1975, un déséquilibré l'a poignardée. Après
ce drame épouvantable, Julos a écrit à ses amis au
cours de la nuit même qui a suivi la mort de sa femme, la lettre
admirable que voici :
"Amis bien-aimés,
Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme
lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce. C'est la
société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb
et d'équerre par l'amour et l'amitié et la persuasion .C'est
l'histoire de mon petit amour à moi, arrêté sur le
seuil de ses trente-trois ans. Ne perdons pas courage, ni vous ni moi.
Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter
en plus et mes deux chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui
vous sont proches ; le monde est une triste boutique, les cœurs purs
doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme
humaine. Je resterai sur le pont ; je resterai un jardinier, je cultiverai
mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien-aimée
; il n'est dé vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant
très loin au fond du panier des tristesses. On doit manger chacun,
diton, un sac de charbon pour aller en paradis. Ah ! comme j'aimerais
qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles.
En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, moi qui ne
suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien
qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous
écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui . Je
pense de toutes mes forces qu'il faut s'aimer à tort et à
travers".
Jacques Ambec évoque aussi ces lieux plurireligieux (au même
agnostiques) consacrés au silence et à la méditation
qui devraient faire partie de tout hôpital : "ce mètre
cube d'infini" dans lequel retrouver l'espoir "cet espoir qui
reste comme un premier pas vers la guérison".
Abbé
PIERRE – C'est quoi la mort ? - Éd. Albin Michel.
"C'est quoi la mort ?" Y a-t-il un thème plus difficile
à aborder avec les enfants. Pourtant, quand l'Abbé Pierre
répond aux interrogations souvent bouleversantes, des élèves
de classe CM.2, il sait trouver les mots justes.
Miraculeusement rescapé d'un naufrage dans sa jeunesse, il constate
que l'angoisse face à la mort touche les plus jeunes comme les
plus âgés.
A travers cette réflexion émaillée de confidences
sur sa vie, c'est un extraordinaire message d'espoir que le fondateur
d'Emmaüs nous livre.
BASTIAN Bernard - Conversations sur l'au-delà
– Éd. des Béatitudes.
Médecin et prêtre, l'auteur est tout d'abord attiré
par l'occultisme, le spiritisme, dont il perçoit vite les dangers
: isolement, folie... Aux questions qui lui sont posées, il met
clairement en, garde ceux qui cherchent à entrer en contact avec
des esprits. Il ne nie pas que des signes de nos disparus nous soient
"apportés". Mais justement ils le sont comme des cadeaux
"offerts" fortuitement, gratuitement ainsi que des grâces
données et comprises par nous seuls. Les techniques de la médiumnité
n'ayant semé en lui que la confusion, ce n'est vraiment que lorsqu'il
a cessé de solliciter le ciel que là paix est revenue en
lui. Quand une personne ne se montre plus (en se repliant sur elle-même
ou en cherchant l'idolâtrie), elle s'humanise et par là même
humanise les autres "humaniser, c'est à faire grandir l'humanité",
vivre dans l'amour.
Mgr. Vernette écrivait "on n'envoie pas d'ultimatums au ciel"
(p. 15 Famille chrétienne n° 1138 - 1999).
Dans ce même entretien, il résumait fort bien: " ...
un signe c'est quelque chose que l'on sent qui fait comprendre autre chose
que l'on ne voit pas. Des paroles intérieures, des songes seront
pour certaines personnes des signes en provenance de l'au delà.
Mais ils le seront pour eux, et pas forcément pour un autre. Car
le signe est intimement personnel, toujours destiné à celui
à qui il est adressé".
Bernard Bastian répond avec sa propre sensibilité à
beaucoup de questions que l'on peut se poser après la disparition
de notre enfant sur la présence de l'au delà... en Dieu
en Diable...
Reste que ce qui nous fait vibrer, nous parents, c'est ce merveilleux
éblouissement, cette certitude rare mais si réelle, cette
assurance du clin d'œil reconnu : "Oui, notre enfant est là,
protégé, dans la maison de Dieu et il nous le dit".
C'est la grâce de ce "signe" que l'on peut reconnaître
quelquefois.
BECQUÉ Maurice (Père) – Il transfigurera notre corps
– Éd. Hovine.
"N'est-il pas normal qu'étant en possession de la lumière,
les disparus en répandent sur la maison ? Quel surcroît de
clairvoyance à l'égard de l'invisible quand des êtres
chers y sont entrés 1 A travers l'illusion de la vie, la destinée
immortelle nous paraît nôtre, puisque eux-mêmes ils
sont nôtres. Une vie de communication entre les deux mondes (visible
et invisible) nous paraît ouverte. Que de vivants n'aperçoivent
ainsi qu'au passage d'un être aimé, la porte éternelle."
BRÉAL Jean François (Père) - Frère-Papa
dans l'azur – Presbytère - 07400 - Le Teil.
Ce livre est un témoignage sur ce que l'auteur a vécu au
décès de son père : découverte d'une grande
détresse humaine, et de la permanence de ce lien. d'amour construit
et reconstruit au fil des jours.
DAIGNEAULT André – Le Bon Larron –
Éd. Anne Sigier.
Les parents Jonathan chrétiens aiment le Bon Larron dont parle
l'évangile de Luc, parce que c'est à lui que Jésus
agonisant a dit ces paroles : "Aujourd'hui même, tu seras avec
moi dans le Paradis."
Ce livre ne pourra donc manquer de les intéresser. Il leur fera
découvrir un autre message transmis par le Bon Larron : la miséricorde
de Dieu peut, en un instant, nous faire passer de la plus profonde déchéance
à la plus haute "sainteté". Le Bon Larron en est
le témoin, lui qui est le premier "canonisé" de
l'histoire du salut...
La couverture du livre représente la superbe statue du Bon Larron
exécutée par Michel Laude et qui se trouve à l'Église
Notre Dame de Bercy à Paris : un beau jeune homme au regard interrogateur,
reflet de tant de jeunes délinquants de notre temps.
DASTARAC Didier – Prier quinze jours avec Jeanne d'Arc
:
Ce livre écrit par un laïc, marié et père de
six enfants, invite à une relecture attentive des principales sources
(procès, témoignages) relatant ce que Jeanne exprime dans
sa relation avec Dieu.
DURWELL François-Xavier (Père) :
Regards
chrétiens sur l'Au-delà – Éd. Médiaspaul.
Nous recommandons la lecture de ce livre à tous ceux qui assurent
une responsabilité dans Jonathan Pierres Vivantes. Et bien sûr
à tous ceux qui veulent avoir une vision claire et solide des réalités
de l'au-delà.
"L'homme meurt comme être corporel et survit comme être
corporel, autrement. La mort le dépouille de ce qu'à juste
titre on appelle "la dépouille terrestre", et sans l'anéantir,
lui confère de par Dieu une manière nouvelle d'exister comme
personne corporelle. Cette transformation est amorcée dès
à présent si notre homme extérieur se détruit,
notre homme nouveau se renouvelle chaque jour"(2 Co. 4, 16) Page
84.
"L'Église évoque les saints du Ciel. Elle ne s'adresse
pas à eux comme à des êtres dont ne subsisterait qu'une
moitié tronquée d'un élément essentiel de
leur humanité. C'est à leur personne dans la totalité
de leur être humain que s'adresse la prière."
"L'homme parvient à sa plénitude personnelle en ressuscitant
corps spirituel." (1 Co. 15,44).
Le
Christ, l'homme et la mort – Éd. Médiaspaul.
Le Père François-Xavier Durwell nous apprend à considérer
notre mort dans le miroir du mystère pascal de Jésus. Et
voici qu'elle s'avère communion à sa mort victorieuse. Voici
qu'à la lumière des Écritures, auxquelles font écho
les exclamations d'une Thérèse de Lisieux et les vues d'un
Teilhard, on peut espérer non seulement mourir en communiant, mais
communier en mourant.
Christ,
notre Pâque – Éd. Nouvelle Cîté
Tous les ouvrages du Père Durwell, prêtre puis rédemptoriste
traitent d'un sujet qui fut le titre de son premier livre
La
résurrection de Jésus, mystère de salut.
Dans le présent ouvrage, il regroupe les éléments
de sa recherche : "voici que le désir s'est éveillé
de reprendre des éléments épars (dans mes précédents
ouvrages) de lier la gerbe et d'en faire "l'offrande du soir".
Ce livre synthèse est comme le testament admirable de ce théologien
exigeant qui a marqué en profondeur l'histoire de la théologie
depuis plus de cinquante ans.
FOUCHER Daniel (Père) :
Réponses
aux questions N° 1 - Association Espérance et Bonne
Nouvelle - 2, square de la Mayenne – 75017 - PARIS.
Ce livre nous révéla la pensée du Père Foucher.
Il est souhaitable de le lire en premier. Il a été suivi
de nombreux autres ouvrages.
Après
la mort, y a t'il une autre vie ? Communications, suicide, résurrection
de la chair - Préface de Charles Dedeurwaerder - Éd.
de Montligeon.
Ce livre résume le cycle de conférence que le Père
Foucher donna à Paris pour Jonathan Pierres Vivantes
-Y a t'il une résurrection après la mort et quand ?
- Nos défunts peuvent-ils se manifester, communiquer ?
- Quel est le sort de ceux qui mettent fin eux-mêmes à leur
existence terrestre ?
- Quel est le sens ultime de la vie et de la mort ?
La
culpabilité, comment s'en délivrer ? (Préface
du Père Bernard Sesboue) – Éd. de MONTLIGEON.
A propos de-ce livre, le Père Foucher déclare : "Ce
livre, comme la plupart de ceux qui s'inscrivent dans la collection "Réponses
aux questions" est né du contact avec le public. Des parents
en mal d'enfants, car ils les ont perdu par accidents, maladie ou suicide,
m'avaient demandé un entretien sur la culpabilité. Ce sujet
m'a semblé tellement important et passionnant, que j'ai ressenti
le besoin d'étoffer notre conversation en y faisant participer
tous ceux qui voudraient boire à la même source."
GAUCHER Guy (Père) – Histoire d'une vie : Thérèse
Martin - Éd. Du Cerf.
Le Père Gaucher affirme que le Concile Vatican Il doit beaucoup
aux intuitions prophétiques de Thérèse ; entre autres
"sa conception du Ciel comme un lieu dynamique".
Il relate ce petit fait survenu au Carmel, le 28 décembre 1896,
jour de la Fête des Saints Innocents. "Thérèse
célèbre ses quatre frères et sœurs morts en
bas âge en composant une poésie : "A mes petits frères
du Ciel".
Depuis plusieurs mois, elle médite sur le sort de ces enfants arrivés
devant Dieu les mains vides . A leur sujet, elle peint une image qui porte
la citation de l'Epître aux Romains : "Heureux ceux que Dieu
tient pour justes sans les oeuvres car à l'égard de ceux
qui font les oeuvres la récompense n'est point regardée
comme une grâce, en vertu de la Rédemption dont Jésus-Christ
est l'auteur."
GILBERT Guy - Ma religion c'est l'Amour – Éd. Stock.
Guy
Gilbert, le "prêtre des loubards" est un ami de longue
date de Jonathan Pierres Vivantes.
Un de ses derniers livres "Ma religion, c'est l"Amour"
peut être lu par tous, croyants ou non. La preuve en est dans la
préface du livre que nous reproduisons ci-après.
Le prix du livre est de 16,85 € qui sont reversés à
l'oeuvre de réinsertion des jeunes grands délinquants, auquel
le père Guy Gilbert a consacré sa vie.
Un livre à lire et à faire lire.
Préface.
"Combien de fois ai-je répondu aux personnes qui me demandent
à quelle religion j'appartiens "Ma religion c'est l'Amour".
Dieu est Amour pour un chrétien. C'est le Coeur, c'est la Force,
c'est le Sublime qui sourdent de I'Évangile.
Un jour je lis dans une revue qu'un célèbre musulman, Ibn
Arabi, avait prononcé cette phrase bien avant moi. Il vivait au,XlIème
siècle !
Il savait, cet imam, comme peuvent le savoir les rabbins et les pasteurs
de toutes les religions du monde, que, si on aime, on vainc tout. Que
Dieu est au coeur de l'Amour.
Sans amour, aucune religion n'a de sens, "car sans amour, il n'y
a pas de miséricorde. Et sans miséricorde, il n'y a pas
de véritable amour. Et il n'y a pas de paix possible." (Cardinal
Jean-Marie Lustiger)
Lecteur ou lectrice, jeune, adulte ou ancien, je te dédie ce livre.
"Que ta religion soit Amour ! " Quel que soit le nom que tu
donnes à Dieu. Et même si tu n'y crois pas.
Tu sais bien que le temps de la terre est fait pour aimer et être
aimé.
Que cherche le bébé qui montre le nez à la fenêtre
du monde, ou le vieillard qui s'éteint, si ce n'est l'Amour ? "
GUITTON Jean - BECQUÉ Maurice (Père) – PRIEUR Jean
– TROISFONTAINES Roger – Gabriel Marcel, philosophe de l'espérance
– Éd. Hovine.
Au début du siècle, le providentiel Bergson a fait sortir
la philosophie française de l'impasse où elle suffoquait.
Après lui, Gabriel Marcel, dont on n'a pas encore mesuré
toute l'importance, s'est élevé contre le matérialisme,
le nihilisme, l'existentialisme athée. Il a cherché inlassablement
en lui et autour de lui la clef du mystère. Il a rendu à
la métaphysique ses lettres de noblesse en plaçant au centre
de sa réflexion l'espérance qui se confond avec son objet
: l'immortalité.
HAYFORD JACK (Pasteur) – Je te retrouverai la-haut
(Espoir et réconfort pour les parents qui ont perdu un enfant traduit
de l'anglais) – Éd. VIDA - Chemin du Moulin Vedel - RN 113
- Mas des Rosiers – 30900 - NIMES.
Ce livre, centré sur la parole de Dieu, pourra aider les parents
chrétiens, et en particulier ceux qui ont perdu un bébé
lors d'une fausse-couche, à la naissance ou dans un avortement.
Il fait référence à la parole de David ayant perdu
son enfant adultérin : "Moi, j'irai vers lui mais lui ne reviendra
pas vers moi."
Certains passages réjouiront tout particulièrement les parents
qui veulent savoir dans quel aspect ils peuvent imaginer leur enfant disparu.
HUBAUT Michel (Père) :
La
vie au-delà de la vie (Un autre regard sur la mort) –
Éd. Desclée de Brouwer
Pourquoi "La vie au-delà de la vie", l'espérance
chrétienne, apparaît-elle de nos jours si peu attrayante
?
Nous devons désormais prendre en compte de nouvelles perspectives
culturelles, les aspirations propres à notre époque et dignes
d'être entendues. Michel Hubaut estime que même un chrétien
peut et doit bousculer, critiquer ses propres "représentations",
nécessaires mais relatives, de la "vie au-delà de la
vie."
Nous pouvons en concevoir d'autres, plus adaptées à l'homme
d'aujourd'hui afin de ne pas discréditer la fabuleuse espérance
chrétienne dont le centre de gravité est le Christ ressuscité,
et le dynamisme l'énergie de l'Esprit qui féconde et oriente
l'homme, l'humanité et le cosmos, vers leur accomplissement.
Dieu,
l'homme et la réincarnation – Éd. Desclée
de Brouwer.
Le Père Hubaut analyse la diversité des croyances en la
réincarnation, aussi bien dans l'hindouisme, le bouddhisme que
chez les occidentaux du XX ème siècle. Dans le cadre des
nouvelles religiosités qui touchent nos contemporains en ce début
de l'an 2000 (48% des jeunes de 18/24 ans sembleraient croire en la réincarnation).
L'auteur montre pourquoi la réincarnation est incompatible avec
l'identité et la destinée de l'homme révélées
par Jésus Christ.
Des parents Jonathan ont participé à la rédaction
du chapitre 15, "Les intuitions de l'amour" en donnant leur
sentiment très clair sur le sujet comme celui-ci : "Pour moi,
la réincarnation n'a pas de sens. Pourquoi celui qui vient juste
de rencontrer l'Amour de Dieu dans l'au-delà reviendrait-il sur
cette terre ? Penser que je pourrais arriver sur l'autre rive pour apprendre
que ceux que j'aime viennent juste de se réincarner me semble absurde
et terrifiant... (page 168)".
La
Transfiguration – Éd. Bayard
"Et après six jours, Jésus prend à part Pierre,
Jacques et Jean son frère. Et il les conduit sur une montagne élevée,
à l'écart. Et if fut transfiguré devant eux."
(Évangile de St Mathieu 17, 1-2).
Et voici qu'en cet automne 2003, le père Michel Hubaut publie un
livre remarquable "la Transfiguration" que tous les parents
chrétiens de notre mouvement, mais aussi tous les esprits ouverts,
doivent lires et méditer.
Car c'est la destinée de nos enfants invisibles, et aussi celle
qui nous est promise, que nous découvrirons.
Ce livre s'appuie sur les bases solides que sont les Évangiles
de Marc - Matthieu - Luc - Ces premières pages pourront sembler
un peu difficiles, à certains, mais ils devront persévérer
pour découvrir ce qu'ont apporté les traditions des Églises
orientales et occidentales et arriver ensuite à l'actualité
brûlante de cet événement révélé
par Jésus et qui concerne tous les hommes.
On se prend à rêver d'une catéchèse pour notre
temps qui commencerait par la Transfiguration en se poursuivant par la
résurrection de Jésus, gage de la transfiguration et de
la résurrection de chacun de nous.
Oui, tout est à repenser face à cette éblouissante
lumière que le père Michel Hubaut nous fait découvrir
pas à pas.
A la page 89 du livre, le père Hubaut nous apprend que c'est à
Pierre le Vénérable, abbé de Cluny au XIIème
siècle, que revient l'honneur d'avoir introduit en occident la
célébration de la Transfiguration : "Pour Pierre le
Vénérable, écrit-il, cette haute montagne de la Transfiguration
où Jésus emmène apôtres, est le "Gage
de la résurrection des saints" car elle représente
notre demeure céleste." Et l'ascension des disciples, à
l'écart, signifie leur "montée au ciel."
Cette anticipation de ici gloire sur la montagne est une bonne nouvelle
pour toute l'église... Et pour nous tous.
Dieu
t'appelle par ton nom - vocation et mission – Éd.
Desclée de Brouwer.
Toute l'histoire de la révélation judéo-chrétienne
est un apprentissage, au dialogue entre Dieu et l'homme, et la liberté
de celui-ci : "l'Esprit se joint à notre esprit". Dieu
brûle le cœur de celui qu'Il appelle, éclaire son intelligence
mais ne se substitue jamais à sa conscience et à sa liberté.
Pour Dieu, créer c'est appeler chacun de nous par son nom. Et l'homme
n'est pleinement lui-même, ne découvre sa véritable
identité qu'en répondant librement à cet appel. Une
des plus grandes souffrances de l'homme est de devoir vivre sans découvrir
un sens à sa vie, de devoir se résigner à l'absurdité
de l'existence, d'avoir l'impression qu'il est un souffle éphémère
et inutile, qu'il ne sert à rien, que personne n'a besoin de lui.
Trouver sa "vocation", c'est trouver le bonheur et la paix intérieure.
A
nos bien aimés : cris, poèmes et prières
- Édition Desclée de Brouwer.
La mort d'un être aimé est toujours un arrachement douloureux.
Elle touche tous les milieux. Face à ce drame, chacun réagit
différemment. Révolte devant l'absurde, désespoir
ou dépression, bouleversement de ses convictions ou confrontation
aux incontournables questions existentielles de l'homme : qu'est-ce que
la vie, pourquoi la mort, y a-t-il une vie après la mort ? Il est
bien souvent difficile d'exprimer sa souffrance avec des mots justes.
Ce livre propose donc un choix de cris, de poèmes et de prières
pour tous ceux qui ont perdu un être cher. Mais sa grande originalité
est de tenir compte des situations particulières. Car autre est
la douleur face au suicide, à la mort d'un nourrisson, après
un brutal accident de voiture ou une longue maladie. Chaque souffrance
revêt une dimension personnelle et irréductible. Le lecteur
peut donc choisir le cri, le poème ou la prière où
il se retrouve le mieux, tout en adaptant et en personnalisant le texte
à sa situation et à l'être cher qui est parti. Il
est aussi possible de puiser tel ou tel passage ici ou là pour
recomposer son propre texte.
Les chapitres 46 et 47 résument bien la pensée Jonathan.
Depuis une dizaine d'années, Michel Hubaut accompagne Jonathan
Pierres Vivantes. Ce livre n'est donc pas né de son imagination
mais de l'écoute de centaines de personnes endeuillées par
le départ d'un être cher. Franciscain, conférencier,
il est l'auteur de nombreux ouvrages de spiritualité.
LAROCHE
Michel (Père) et BORREL Marie – Mon fils est né au
ciel
- Éd. Fayard (Collection "Les enfants du fleuve").
Michel Laroche est "deux fois père" : père selon
la chair de Germain, dont il nous fait partager la vie, la mort et la
naissance et père selon l'Esprit, puisqu'il est prêtre de
l'Église orthodoxe dans une paroisse de la région parisienne.
La tension entre l'insupportable douleur humaine et l'espérance
spirituelle, vécue en un même cœur, donne à ce
livre magnifique une étonnante densité.
"J'éprouve de Ia compassion pour les parents qui, ayant connu
ce que nous avons traversé, Christine et moi, perdent la foi, car
alors ils ont tout perdu, y compris leur enfant. En effet, ils se coupent
du plan où ils pourraient encore le rejoindre. J'ajoute que, d'une
certaine manière, nous n'avons jamais autant vécu avec Germain
que depuis qu'il est au Ciel, dans la même relation que l'on a avec
certains saints dont on sent la présence et la protection spirituelle."
(pages 61/62).
"Quelle consolation pourrais-je apporter si j'étais aussi
désespéré que les personnes qui viennent me voir
? La réponse est comme toujours à rechercher dans la vie
spirituelle."
LUBICH Clara – Le cri – Éd. Nouvelle Cité.
Sous-titre explicatif : Jésus crucifié et abandonné
d l'histoire et la vie des Focolari de leur naissance en 1943 jusqu'à
l'aube du troisième millénaire.
Partant du cri de Jésus en croix : "Mon Dieu, mon Dieu. pourquoi
m'as-tu abandonné ?" l'auteur puise dans son expérience
personnelle et collective de sa vie de fondatrice et de présidente
du Mouvement des Focolari qui rassemble quelques milliers de personnes
dans le monde entier.
Chiara LUBICH et son oeuvre ont reçu diverses reconnaissances,
dont en 1996, le prix UNESCO de l'Éducation pour la Paix, et en
1998 le prix Européen des Droits de l'homme.
SAINTE THÉRÈSE DE JÉSUS (D'AVILA) - Vie écrite
par elle-même - Éd. Desclée et Cie –
Éd. de la Vie Spirituelle (importé de Belgique).
Ce livre ouvre une porte sur l'au-delà à travers les nombreuses
visions de la Sainte.
Elle "voit" les défunts quittant cette Terre dans leur
corps spirituel. Elle dit l'immense bonheur du Ciel.
SESBOÜÉ Bernard (Père) - La
résurrection et la vie
- (Petite catéchèse sur les choses de la fin) – Éd.
Desclée de Brouwer.
En page 13 de son introduction, le Père Bernard Sesboüé,
jésuite, professeur de dogmatique et de patristique au Centre Sèvres
à Paris, écrit : "Je tiens à dire avec reconnaissance
le rôle qu'a joué dans l'élaboration de ce livre un
dialogue continu, entretenu pendant plusieurs années, avec des
membres de la Fraternité Jonathan Pierres Vivantes et leurs accompagnateurs
du Sanctuaire de Montligeon. Ces hommes et ces femmes dépassent
leur propre épreuve d'avoir perdu un enfant en aidant de leur charité,
de leur espérance et de leur foi, ceux qui sont nouvellement confrontés
à la même détresse."
VARILLON François (Père) - Joie de croire – Joie de
vivre.
Quelques extraits : "L'homme n'est pas une double substance le corps
et l'âme, dont l'une, le corps, enchaînerait l'autre, l'âme,
et la desservirait. Le corps n'est pas en nous un élément
tout extérieur dont l'âme pourrait se passer. Le corps fait
essentiellement partie de notre être. Le corps et l'âme sont
aussi liés l'un à l'autre dans l'acte même d'exister
que le son et le sens dans l'acte de parier.
De même que la parole est indivisiblement son et sens, de même
tout aussi indivisiblement, l'existence humaine est corps et âme.
L'âme n'est jamais sans le corps, le corps n'est jamais sans l'âme,
le corps et l'âme ne sont jamais sans le monde. [….] On entend
parfois demander "Retrouverai-je au Ciel mon fils décédé
à vingt ans ? " Il faut être absolument net : bien entendu,
Madame puisque vous êtes constituée par cette relation à
vos enfants. C'est cela que j'ai appelé le corps, c'est cela votre
histoire et elle ressuscite dans le Christ qui sommes-nous sans les êtres
que nous aimons."
VERNETTE Jean (Père) – Peut-on communiquer avec l'Au-delà
? – Éd. du Centurion.
Les fruits de l'authentique message de l'Au-delà sont : un certain
rayonnement intérieur, la paix et la confiance retrouvées,
la conversion personnelle, l'ouverture du cœur ; sans canoniser qui
que ce soit, on peut s'accorder à reconnaître les fruits
chez les destinataires des communications de Pierre Monnier et de Roland
de Jouvenel. Même si certains traits ont du être affinés
pour entrer en plus grande harmonie avec la tradition catholique (extrait
de la page 91).
5 –
Littérature :
ADLER
Laure – A ce soir – Éd. Gallimard
Un livre qui raconte l'histoire d'une mère dont l'enfant est mort
et qui essaie de dire, phrase après phrase, la souffrance et la
culpabilité.
Laure Adler croit aux signes : elle échappe à un accident
le jour anniversaire (17ème) de la mort de son fils Rémi,
et ce jour-là s'impose à elle l'impératif d'écrire,
de raconter.
"Ces lignes aujourd'hui parce que le suis encore vivante, et que
j'ai survécu à mon enfant. Toute mère dans ce cas
se sent coupable probablement d'être encore au monde, de ce monde.
Ces lignes comme signes de vie, et dans l'espoir que la vie que je lui
ai donnée est celle qui continue en moi."
De la grossesse inespérée, suivie des joies extraordinaires
des premières années à l'hébétude devant
le drame de son jeune fils condamné, nous partageons avec elle
chaque émotion, chaque sensation, chaque silence.
AUTEURS Divers – Requiem pour des étoiles
(Homélies funèbres pour des grands disparus, comédiens,
chanteurs, acteurs, penseurs, écrivains, chefs d'état...)
- Préface de Mgr Di Falco
34 homélies par de grands prélats pour des personnalités
célèbres, puissantes ou humbles. 34 chefs d'œuvre d'éloquence
rendus vivants par les notes historiques qu les rattachent à une
période que nous avons connue. Mais avant tout 34 homélies
d'une grande richesse d'espérance ; Disponible au siège
social.
BOBIN Christian – Ressusciter – Éd.
Gallimard
Une suite de textes en général brefs, de trois ou quatre
lignes à une demi-page, dans lesquels l'auteur propose une vision
poétique, une réflexion philosophique ou une ouverture spirituelle
à propos de scènes de la nature ou de situations de la vie.
Une suite de visions, de réflexions et d'ouvertures très
variées telles que chaque lecteur en trouvera qui entreront en
résonance avec ses propres élans.
Pascal, La Rochefoucauld, La Bruyère, Chamfort ont fait école...
Au hasard, jugez vous-même ... :
"Les orgueilleux m'ont appris l'humilité, les impatients m'ont
appris la lenteur, les pervers m'ont appris la droiture et quant aux rares
qui avaient une âme simple, ils m'ont appris à lire dans
leur cœur les énigmes de l'univers visible et invisible aussi
facilement qu'un nouveau-né lit sur le visage de sa mère."
"On ne peut bien voir qu'à condition de ne pas chercher son
intérêt dans ce qu'on voit. "
"Une cinquantaine d'étourneaux sont passés entre le
tilleul et la fenêtre, comme une volée de pierres lancées
par la main d'un géant".
BUHZ Renée M. – Colère de vivre -
Avant-propos du Docteur ABIVEN – Éd. Nouvelle Cité
14 ans après son frère aîné, emporté
par une leucémie, François 14 ans est frappé irrémédiablement
par un cancer au poumon.
Dans ce livre, Renée M. Buhz revit l'itinéraire de son fils
erreur médicale et indifférence s'ajoutent à la maladie.
Aucune lumière n'aide la mère et ses fils (il y a un troisième
fils : Jean-Luc) à avancer, si ce n'est une fureur de vivre, un
"débordement d'énergie rebelle" ancré en
eux
Après la mort de François à l'âge de 15 ans,
c'est cette colère de vivre qui va conduire sa mère de la
vallée de l'Everest à Calcutta, dans l'entourage de Mère
Teresa, à la recherche, d'une nouvelle liberté intérieure.
"S'il faut des années pour comprendre, pour accepter cette
déchirure, des années sont nécessaires pour la dépasser.
Nul n'imagine la force intérieure qu'il faut acquérir pour
gagner, face au malheur, cette distance nécessaire pour ne pas
être écrasé par lui.
Aucun de nous ne sort indemne. Nous devons réapprendre à
vivre, à aimer, dans la lumière de ceux qui nous ont quittés.
Nos enfants disparus deviendront alors les guides de notre vie d'aveugle."
CESBRON Gilbert :La
regarder en face – Éd. Robert Laffont.
Mourir
étonné – (Livre de poche).
Son dernier livre alors qu'il se savait atteint.
CLAVEL Bernard – Le massacre des innocents - (Collection
J'ai lu).
Un dimanche d'hiver, à Lausanne, Bernard Clavel rencontrait "l'homme
qui sauve les enfants", "l'homme qui ne veut pas dire son nom",
celui qui a fondé le Mouvement très laïque TERRE DES
HOMMES.
Cet homme qu'il appelle l'Ombre, c'est le père de Jean-Daniel qui,
à deux ans, dans la cour d'un pavillon de banlieue, se noya dans
un baquet d'eau. C'est à cause de Jean-Daniel que tout a commencé
: Vietnam, Biafra, Inde, Brésil, bidonvilles de tout pays; Ombre
a parcouru tout cela et tout cela est devenu sa seule et immense patrie
: TERRE DES HOMMES, autrement dit toute terre où risque de mourir
un enfant
DECOSSE Gilette - Lettres à un fils disparu –
Éd. Segovia – Besançon - Collection "Graine d'auteur".
Le lundi 10 août 1998, Jean-Michel DECOSSE, 35 ans, meurt chez lui
d'un infarctus, 1 heure 37 après avoir appelé au secours
le SAMU qui n'est pas venu à temps. Ce drame est absurde, inconcevable,
révoltant. Ses parents veulent comprendre et sont à la recherche
de la vérité.
Pour cela, Gilette Decosse, écrit des lettres à son fils
pour l'informer de ses investigations, évoquer avec lui tous les
bonheurs et les drames d'une famille brisée par cette tragédie.
Témoignage émouvant de l'amour d'une mère à
son fils.
Les bénéfices de la vente seront reversés à
l'Association de Cardiologie de Franche Comté.
GIRTANNER Maïti - Résistance et pardon -
distribué par Voir et Dire, 45 bis rue de la Glacière, 75013
Paris.
Dès juin 1940, Maïti Girtanner, une pianiste de 18 ans promise
à une grande carrière, fonda un réseau de résistance.
Arrêtée en 1943, elle est torturée par un jeune médecin
de la Gestapo, qui lui détruit une partie du système nerveux,
laissant pour toujours dans la douleur. Quarante ans plus tard, ce médecin,
terrifié devant la mort qui s'approchait pour lui, entreprend toutes
les démarches nécessaires pour retrouver celle qui, sous
la torture, avait si bien décrit "l'après mort".
Elle accepte de le recevoir et c'est à la fin de leur entretien
qu'il lui demandera pardon. Rentré dans son pays, 'homme respecté
qu'il était devenu, révèlera enfin à sa famille
et ses amis, son passé. "Vous voyez, nous confie Maïti
Girtanner, le mal n'est pas le plus fort".
A la suite de ce récit, et tout en continuant de faire mémoire
de son histoire, Maïti Girtanner relira, avec le réalisateur
Michel Farin, la Passion selon Saint Marc. "Je ne veux pas faire
de- ma vie une tragédie" avait dit Maïti Girtanner, elle
avait alors 25 ans !
HEAVILIN
Marylyn – Des roses en décembre
– Éd. Vida.
Marilyn est de religion protestante. Elle a perdu trois de ses enfants
en l'espace de dix neuf ans.
Jimmy, âgé de sept semaines, s'est étouffé
dans son berceau. Etham est mort à l'âge de dix jours d'une
pneumonie. Dix sept ans plus tard, son frère jumeau a été
tué dans un accident de la route, victime d'un chauffard ivre,
Elle raconte tout simplement ce qu'elle a vécu et explique comment
Dieu l'a aidée à surmonter ces moments de souffrance intense.
KEIRSE
Manu - Faire son deuil-Vivre un chagrin
– Éd. Boeck & Belin.
Excellent livre, qui peut aider tout endeuillé et ceux qui les
accompagnent. Il donne des conseils très précis et très
précieux sur la façon d'accueillir et d'entourer les personnes
qui vivent un deuil, quel qu'il soit ... et sur les erreurs à éviter.
Il aborde plus particulièrement la spécificité du
deuil d'un enfant.
KYSER A. - Mémorial pour une mort volontaire –
Éd. Saint Augustin.
3 février 1995. Le drame éclate dans une paisible famine
d'enseignants de Fribourg en Suisse. Myriam, dix huit ans, s'est donné
la mort dans sa chambre. Ces pages, écrites plusieurs années
après, ne signent pas la fin du deuil d'un père, blessé
au cœur à jamais. Elles ponctuent la lente sortie, jour après
jour, de l'ankylose "du corps et de l'esprit" portée
par la recherche obsédante et sans
réponse du "pourquoi ? ". Myriam avait donc une vie complètement
ignorée de sa famille.
Plus profondément, ce livre jalonne l'itinéraire intérieur
d'un croyant ébranlé dans sa foi mais trouvant dans les
textes de l'Écriture les mois qui expriment sa vie et son esprit.
Le souhait explicite de l'auteur est que son livre en aide d'autres à
dépasser les blessures de la séparation brutale et inexpliquée.
MAURICE
Janie – Quand le petit prince se fait homme – Éd.
des écrivains.
Janie Maurice est la maman de Bruno parti dans l'enfance et dans des conditions
insupportables d'une maladie grave. Etait-ce à une époque
(toute proche) où l'on pensait que ne pas se plaindre était
ne pas souffrir ? Bruno supportait tout comme certains "petits"
gravement atteints : "petits" vieux, "petits" seuls,
"petits" anormaux… J'emploie bien sûr ces termes
volontairement. La maman de Bruno avait écrit "Bruno, mon
fils" (Témoigner Éd. Stock 2) en 1975 ; il fut alors
best seller. Elle a ensuite fondé une association pour la défense
du malade hospitalisé : l'AMH (association nationale Bruno Maurice
du malade hospitalisé) qui s'adresse à tous ceux qui aspirent
à l'humanisation des soins et de la relation en milieu hospitalier.
Ainsi donc, 30 années après le départ de son fils,
elle vient dé publier un bouleversant ouvrage sur le séjour
kafkaïen de Bruno à l'hôpital et sur le peu d'années,
mais si intenses, passées avec lui. Ce livre se lit très
très vite, on le reçoit en plein cœur comme une émotion.
C'est un cri d'amour. 30 ans après Bruno est là, devant
nous et nous succombons au charme de la rencontre…Il est l'amour
à l'état pur, pas une goutte de celle essence précieuse
ne s'est perdue avec le temps. il faut lire et aussitôt on est dans
l'empathie. Ainsi la page 136 vous fera revivre les obsèques de
votre propre enfant, et vos interrogations et puis, les larmes vous viendront,
à la page 146, vous serez vous-même cette maman quand elle
entrevoit "la mission de son soi-même reconstitué :
s'attarder à ce qui ne se voit pas, à ce qui fait le moins
de bruit, mais se ressent le plus".
Comment choisir un extrait dans ce trésor ? Peut-être page
184 : "Chaque fois des mercis chaleureux me bouleversent et ressourcent
mes forces, me rendent plus joyeuse, plus fière de toi, petit Bruno,
ces mercis c'est à toi qu'ils s'adressent... à toi que je
les dois... ce que je peux désormais donner, entreprendre, c'est
à cause de toi, tu me permets de donner et recevoir... "recevoir"
cette survie…la tienne aussi. Encore et toujours, du premier au
dernier jour... "Deviens ce que tu reçois..." Saint Augustin
".
Merci à Janie Maurice pour ce livre très inspiré.
Il est merveilleux.
PHILIPPE Micheline – Je dors pour toi – Éd.
NOLS - 13, Rue de Genval - B/1301 BIERGES.
Un récit bouleversant.
Un enfant de trois ans perd sa maman, morte du Sida. Lui-même est
atteint.
Quand Micheline et Jacques Philippe le rencontrent, il est profondément
blessé. Accueilli par eux le petit Yannick trouve tout de suite
sa place dans cette famille nombreuse. L'amour qui l'environne le fait
grandir dans la paix et la joie. Ce seront six années merveilleuses
dont les souffrances ne sont pas exemptes, et qui ouvriront à Yannick,
de façon naturelle, le chemin vers l'au-delà qu'il abordera
progressivement et qu'i acceptera avec lucidité et foi.
Micheline Philippe relate la merveille des relations vécues au
fil des jours par Yannick et ceux qu'il aime. Sa manière de les
aimer, c'est leur dire : "Je dors pour toi."
RIPPERT Maryvonne – Mathilde, le petit bonheur –
Éd. de la Renardière.
99 pages pour décrire l'intensité de l'amour qui relie Mathilde
à sa maman et vice versa. L'auteur nous fait vivre le développement
de cet amour unique à travers "un chant à deux voix".
On ne sait plus quelle est la plus touchante : celle de la maman qui découvre
que la vie naît en elle, ou celle du fœtus qui exprime ses
impressions tout au long de la période de gestation jusqu'à
soit envol après 100 jours de vie terrestre.
Poétique, émouvant, on referme le livre à la fois
les yeux pleins de larmes et le cœur apaisé, car, nous dit
l'auteur : "…il ne faut pas craindre le départ de celui
qui ne peut rester. Il sera là, passées les larmes, non
dans le culte de ce qu'il a été, mais dans chaque étincelle
de joie vécue…
A ceux qui regardent atterrés, impuissants, vides de mois et de
gestes, les larmes de l'endeuillé, je dirai ce que Mathilde nous
a appris : "N'ayez pas peur du chagrin. En étant là,
en écoutant, à votre manière, en vivant tout simplement,
en osant prononcer le nom du disparu, la consolation viendra. Ne plaignez
pas celui qui reste ; passé le deuil, il n'aura plus jamais peur.
Perte et don. Ombre et lumière. Il portera en lui une force qui
le soutiendra et illuminera ses proches.... "
Un très beau livre.
SINGER Christiane – Les Sept Nuits de la Reine
– Éd. Albin Michel.
Plutôt que d'écrire l'histoire de sa vie comme le lui demande
un ami, l'auteur préfère nous entraîner dans le récit
de sept nuits.
Les premiers chapitres nous révèlent ses relations avec
sa mère, son enfance à Berlin pendant la dernière
guerre, son regard sur la vie, sur ses contemporains dont elle veut percer
la conscience :
"Ce que je veux savoir c'est de quelle façon ils ont survécu
au désespoir d'être séparés de l'Un par leur
naissance, de quelle façon ils comblent le vide entre les grands
rendez-vous de l'enfance, de la vieillesse et de la mort et comment ils
supportent de n'être pas tout sur cette terre... "
"Vous le savez tout comme moi : ce qui reste d'une existence ce sont
ces moments absents de tout curriculum vitae et qui vivent de leur vie
propre ; ces pensées de présence sous l'enveloppe factice
des biographies. "
Les dernières nuits nous font découvrir toute la révolte,
la souffrance de l'auteur face à la mort de son fils unique. De
sa rencontre avec un jeune moine autrichien émerge une vérité
cruelle :
"Voyez-vous père Aegidius, nos écoles de vie sont diamétralement
opposées. Vous avez à charge tous les enfants du monde.
Mais laissez-moi vous dire : il est incapable d'affronter le malheur de
tous, celui qui n'a pas rencontré dans chacune de ses fibres le
malheur d'un seul. Aussi longtemps que vous vous préoccuperez de
tous les enfants du monde et que vous ferez un grand détour autour
de l'unique rencontre d'un enfant unique, construite jour après
jour, mois après mois, année après année,
vous ne comprendrez pas de quoi vous parle la femme que je suis... "
Dans la septième et dernière nuit, une forme de sagesse,
une certaine sérénité s'emparent de 'auteur :
"Les verrous ont sauté. La vie me visite où, quand
et comment elle l'entend. Les rencontres ont désormais une saveur
d'épiphanie... "
"J'ai parcouru le monde - et partout où il m'a été
donné de faire halte - sur le pont des navires, sur les banquettes
de cars déglingués, sur les terrasses de cafés, sur
les marches des temples et sanctuaires, entre les ballots des quais de
gare, dans les foyers des hôtels - j'avais rendez-vous. Tantôt
porte-parole, tantôt porte-silence et témoin, j'accueillais
le récit de proches ou d'inconnus, je leur donnai le mien. Des
bribes, des pensées d'étoiles. Et chaque fois j'ai pu voir
cette métamorphose des corps et des visages quand une parole qui
n'a plus où aller trouve une oreille, quand un regard démâté,
fuyant, jette l'ancre dans un regard hospitalier. De tous les miracles
qui ont jonché ma route, le plus grand m'est apparu être
ce qui se tisse entre deux êtres quand leurs trajectoires se frôlent.
Car celui qui est et qui tient le monde entre ses mains a choisi d'agir
sur terre par la seule entremise des vivants - dans ce hiatus incandescent
qui les sépare et tout à la fois les unit. "
THÉ
(de) Anne - Anne, mon mystère - Compte d'auteur.
"Anne a vécu avec nous une enfance normale et heureuse, partagée
entre ses sœurs et ses amis, l'école et les vacances familiales
et sa passion naissante pour la danse.
Le fil de sa vie s'est coupé brutalement à 9 ans, nous laissant
anéantis".
... « Mon cœur de maman est alors passé tour à
tour par le déchirement de la séparation et la souffrance
de l'amputation, la révolte et le refus la culpabilité et
la solitude, le doute dans mes convictions religieuses et enfin l'espérance…"
"Aujourd'hui je peux accepter ce mystère et je voudrais sublimer
ce mal pour en faire un bienfait".
Ces quelques lignes extraites de l'ouvrage de Cécile de Thé,
maman d'Anne, résument bien l'objectif de l'auteur qui nous dit
qu'elle a "répondu à un besoin instinctif d'écrire
pour trois raisons qui font les trois parties de ce livre" .
La première raison que cite l'auteur tient aux « 9 ans de
bonheur » qu'Anne a donné aux siens et au fait, dit-elle,
qu'en "racontant sa vie avec elle, je veux aider sa famille et ses
amis à garder en mémoire les moments bénis passés
ensemble". C'est là, pour cette maman-auteur, son "mystère
joyeux".
La deuxième raison tient au fait que "la mort frappe sans
prévenir, laisse abasourdi, condamné à vivre comme
des handicapés du cœur". Par le récit de son expérience,
l'auteur voudrait "aider les uns et les autres" et se rendre
plus solidaire de ceux qui souffrent. C'est là son "mystère
douloureux".
La troisième raison se fonde, dit l'auteur "sur mon cheminement
intérieur de chrétienne à travers cette épreuve
qui a ébranlé mes certitudes et m'a obligée à
revenir à l'essentiel". C'est là son "mystère
glorieux".
Ce livre, illustré de photos de famille, de dessins d'enfants et
de poèmes, est un merveilleux témoignage de tendresse, d'amour
et de foi d'une maman.
VIE CHRÉTIENNE (supplément – 61 pages) - Résistance
et Pardon - La Procure
Cet ouvrage est la transcription du film que Michel Farin a consacré
à Maïti Girtanner et qui a été diffusé
dans le cadre de l'émission du Jour du Seigneur sur France 2. En
juin 1940, Maïti Girtanner fonde un réseau de résistance.
Arrêtée en 1943, elle est torturée par un jeune médecin
de la Gestapo qui, par des atteintes du système nerveux, l'enferme
définitivement dans "une résille de douleurs".
Quarante ans plus tard, le médecin, terrifié devant la mort,
entreprend toutes les démarches nécessaires pour retrouver
celle qui, sous la torture, avait témoigné de sa foi et
si bien décrit "l'après mort". Elle accepte de
le recevoir et, à la fin de leur entretien, il lui demande pardon.
Elle lui tend les bras et l'embrasse. Rentré dans son pays, l'Autriche,
cet homme révélera à sa famille et à ses amis,
son passé. "Vous voyez, confie Maïti Girtanner, le mal
n'est pas le plus fort". Ce livre est un extraordinaire témoignage
de courage et de pardon.
6 -
Psychologie :
AUQUE Hubert – Renoncer - Collection Autre Temps
no 6.
Quand la haine devient destructrice, autodestructrice, il faut trouver
les mots pour le dire, mais également les mots pour la transformer.
Cet essai de psychologue mais aussi de théologien, propose une
démarche spirituelle qui conduit au renoncement... à la
sagesse. En voici un extrait : "Pardonner, chercher la réconciliation
est la manière la plus probante pour conclure, mais je ne cesserai
de la dire : on n'oblige pas au pardon, c'est seulement par le travail
qui sous-tend le renoncement à la haine, à la vengeance,
que nous nous libérons de la faute et nous écartons du risque
de la répéter, car la faute, qu'elle soit individuelle ou
collective, si on n'en cerne pas l'origine déclenchante , s'installe
, réitérant du même et nous entraînant dans
le tourbillon de la répétition. Pardonner, c'est renoncer
à la prérogative de l'offensé, c'est aller chercher
l'autre en acceptant de rectifier l'image que nous en avons et de risquer
la correction de la nôtre, seule vraie démarche pour introduire
la réconciliation.
On n'oblige pas au pardon, mais nous sommes l'obligé du pardon.
Si nous n'accomplissons pas ce travail, la haine destructrice nous rattrapera
; culpabilité, déprime, maladie sont enfantées par
l'impossible lâcher prise qui pour certains va jusqu'à préférer
mourir plutôt que de renoncer à la vertu isolante de demeurer
offensé à jamais... "
BOULVIN
Yves et VILLEMIN Anne - Choisis la vie
– Éd. des Béatitudes.
365 très belles invitations à changer de regard sur sa vie,
à ne pas nous enfermer dans le malheur. Voici celle du 26 avril
: "Se pardonner" : Que je sache me pardonner à moi-même,
voilà la base des relations humaines saines. L'humilité,
c'est de m'accepter tel que je suis : mon corps avec ses imperfections,
ses maux, mes qualités, mes difficultés personnelles. C'est
d'abord parce que j'aurai accepté tout cela que je pourrai m'améliorer.
Je ne veux plus être un autre, avoir un corps différent,
une intelligence plus grande, une autre vie. Je me pardonne d'être
tel que je suis. Si j'ai appris à me regarder avec indulgence,
je saurai le faire pour les autres. "Aime ton prochain comme toi-même".
Freinons en nous tous le dictateur potentiel, Que tous nos processus de
dévalorisation et les surcompensations qui en découlent
soient interrompus par le pardon que nous allons nous donner. Guérissons
nos blessures, allons voir ceux qui peuvent nous aider et devenons des
créatures nouvelles.
BROCA
(de) Alain - Deuils et endeuillés – Éd. Masson
(Coll.Médecine et Psychothérapie).
Pédiatre hospitalier, Alain de Broca a été confronté
à la grande souffrance de parents ayant perdu leur enfant. Convaincu
de la nécessité de "(se) comprendre pour mieux (s)écouter
et (s')accompagner" Alain de Broca étudie et analyse de manière
approfondie les principales difficultés rencontrées par
les parents en deuil. Il Indique comment aider les parents et les accompagner
au mieux en insistant tout particulièrement sur le besoin qu'a
l'endeuillé "des autres pour se reconstruire et cautionner
sa propre création il faut donc l'aider dans cette voie par un
accompagnement long, patient, constant et aimant. Cette aide de tous les
jours n'est en rien l'affaire de professionnels ou de spécialistes...
" C'est pourquoi ce livre s'adresse particulièrement à
tous ceux qui ont pour mission d'accompagner des personnes endeuillées
en tant que ... association de parents ou de familles (Jonathan Pierres
Vivantes est cité p. 179). Un livre précieux à recommander
aux parents Jonathan qui accueillent d'autres parents.
DEBOUT
Michel (Pr) – La France du suicide
– Éd. Stock
Psychiatre, Michel Debout est professeur de Médecine Légale
au CHU de Saint Etienne, membre du Conseil Économique et Social,
président de l'Union Nationale pour la Prévention du Suicide.
Comme médecin légiste, le professeur Debout a rencontré
de multiples familles endeuillées par le suicide d'un être
cher ; il a beaucoup parler de ceux qui survivent à leur acte;
il s'est convaincu que le suicide est la marque du désarroi extrême
et non celle de la liberté.
Jonathan Pierres Vivantes, de par les nombreuses familles touchées
par le suicide d'un enfant, collabore avec lui depuis 1997, date à
laquelle fût créée en France la Journée Nationale
pour la Prévention du Suicide.
FAURE
Christophe (Dr) – Vivre le deuil au jour le jour
- Collection : J'ai lu - Bien-être.
Jadis, le deuil était une tradition. Aujourd'hui, nous préférons
cacher notre douleur. Or, le deuil est un processus légitime de
cicatrisation et d'acceptation, qui seul peut mener à l'apaisement.
A l'aide de nombreux exemples, le Docteur Christophe FAURE explique ce
"travail", qui varie selon les relations que nous entretenions
avec l'être disparu et selon les circonstances du décès.
Il en décrit les différentes phases, analyse nos sentiments
(révolte, culpabilité, dépression... ) et répond
aux questions qui nous hantent : "Faire son deuil ? Est-ce oublier
? Pourra-t-on jamais vivre comme avant ? Les autres peuvent-ils comprendre
? Comment soutenir ceux qui souffrent ?
La perte d'un proche est la pire des épreuves. Ce livre est destiné
à tous ceux qui vivent ce drame et ont besoin d'aide pour retrouver
courage et espoir.
FRANKL Victor – Découvrire un sens à sa vie avec la
logothérapie – Éd. ancienne.
Livre écrit dans le seul but de montrer au lecteur à l'aide
d'exemples concrets que la vie a toujours un sens même dans les
circonstances les plus pénibles. Frankl a élaboré
une méthode de thérapie : "la logothérapie",
permettant de découvrir le sens de la vie. Celle-ci est brièvement
décrite dans la deuxième partie du livre.
Cette méthode était déjà en germe dans la
pensée de l'autour quand il a du faire la douloureuse expérience
de vie en camp de concentration. Ces années lui ont permis de mûrir
sa méthode à partir des expériences vécues,
racontées et analysées dans la première partie.
L'importance de l'œuvre de Frankl, c'est de nous montrer qu'au-delà
de tous les déterminismes, que malgré toutes les conditions
de vie les plus "enfermantes", l'homme reste libre et responsable
de ce qu'il devient. Il peut dire oui à la vie en dépit
de tout.
PELLERIN Monique (Dr) et BRES Micheline – Que sais-je ?
– Éd. Presses Universitaires de France.
Nous recommandons la lecture de ce livre particulièrement aux responsables
et aux médecins de Jonathan Pierres Vivantes.
Nous rappelons qu'à Paris, Madame Suzanne Nouvion et Madame J.M.
de Chevron-Villette ont reçu du Docteur Assagioli la charge d'ouvrir
l'Institut Français de Psychosynthèse (61, Rue de la Verrerie
- 75004 PARIS).
Il est difficile, bien sûr, de résumer un tel livre en quelques
mots, nous citerons pourtant deux phrases :
Page 18 : "Assagioli ne semble ni rejeter, ni même négliger
les apports de l'analyse telle que la conçoivent alors (de 1912
à 1915) Freud et ses disciples, mais il ne s'y attarde pas. Il
préfère insister sur les forces vives et positives qui existent
chez tout être humain afin de les développer et de les utiliser
dans une vision dynamique et positive. Ainsi s'explique le choix privilégié,
dans la masse des concepts freudiens, des notions de transformation et
de sublimation."
Page 25 : "En tant que théorie, la psychosynthèse se
présente comme une conception de la personnalité, étant
entendu que celle-ci n'y est pas perçue comme enserrée dans
les cadres d'une psychologie qui se voudrait expérimentale au sens
strict, mais comme comportant une dimension axiologique et spirituelle."
POLETTI Rosette et DOBBS Barbara - Vivre son deuil et croire –
Éd. Jouvence.
On peut trouver ce livre dans le rayon librairie des magasins de diététique.
Il explique avec beaucoup de clarté les étapes dans différents
processus du deuils et donne des stratégies pour y faire face.
Ces astuces peuvent quelquefois sembler curieuses comme celle qui consiste
à remettre notre sentiment de culpabilité dans un cristal.
Cela m'a fait me souvenir que ma fille, lorsqu'elle avait des verrues,
sur les conseils du dermatologue, enterrait des oignons les soirs de pleine
lune, et ça marchait. Les verrues disparaissaient. De toute façon
essayer ces techniques a déjà le mérite de focaliser
l'esprit sur des choses concrètes et de les détourner un
peu des pensées obsessionnelles.
Bien sûr comme le souligne ses auteurs : "aucune démarche
n'est appropriée pour tout le monde…" L'essentiel est
de se faire confiance. A oser demander de l'aide et de ne pas rester seul
avec un deuil qui n'en finit pas,
RYSER
André – Mémorial d'une mort volontaire (Survivre au
suicide de ma fille) – Éd. Saint-Augustin.
Pour ceux qui peinent, au fond de l'insondable crevasse où les
a précipités le suicide d'un proche, ce témoignage
profond, vivant, est comme un pont fragile enjambant le vide entre la
mort et la vie. Sa portée dépasse de beaucoup ceux qui ont
été publiés jusqu'ici.
Ce témoignage rejoindra bien des parents précipités
dans une situation semblable. Il éclairera aussi la compréhension
de ceux qui font de leur mieux pour les accompagner.
7 - LIVRES POUR ENFANTS :
MOTTE Micheline :
Éd. Gabriandre - Pour les enfants de 4 à 11 ans :
Adrien perd un copain.
Le dernier conte pour Calinou.
Éd.
Mame :
Tu seras toujours avec nous, Calinou.
Très
beaux. A lire, relire ou faire connaître aux plus jeunes.
COQ
Guy – Dis-moi ton espérance – Collection Seuil.
Une réflexion sur le temps, sur l'espoir et l'action collective
: "J'ai à décider d'espérer". Très
actuel.
8 - MESSAGES :
MISRAKI Paul :
Plaidoyer
pour l'extraordinaire – Éd. Lanore-Sorlot
L'auteur relate les circonstances peu communes au cours desquelles, encore
jeune compositeur et peu porté aux spéculations métaphysiques,
il fut amené à reconnaître pour évidente toute
une part de réel généralement tenu dans l'ombre,
toute une gamme de phénomènes allant de la simple télépathie
jusqu'au "fait mystique".
L'expérience
de l'après vie – Éd. Robert Laffont.
Expérience par "l'écriture intuitive".
Ouvre-moi
ta porte – Éd. Robert Laffont.
"Ouvre-moi ta porte" est l'autobiographie d'une tranche de vie,
l'analyse du chemin d'une conversion.
Le néophyte voit sa nouvelle religion d'un oeil et d'un cœur
neufs, sans la lourdeur de la tradition d'une Église bimillénaire.
Il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père. Celle de Misraki
est originale, fraîche, attrayante.
A la fin dans sa lancée, une échappée vers le monde
de l'Au-delà, vers l'appel des disparus... Misraki est un "théologien"
sympathique. On se trouve bien en sa compagnie. "Ouvre-moi ta porte..."
On a envie de compléter "pour l'amour de Dieu".
N'oublions pas que Misraki est chansonnier.
(Extrait de l'analyse faite pour Jonathan Pierres Vivantes par Albert
Witt.)
Espérance,
vous avez dit espérance ? – Éd. Mame
Auteur d'une dizaine d'ouvrages de spiritualité, dont l'un a. été
couronné par l'Académie Française, Paul Misraki est
bien celui dont nous avons tous fredonné les joyeuses chansons,
de : "Tout va très bien Madame la Marquise" à
"Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? "
Alors qu'il approchait de ses trente ans, et à la suite d'expériences
relatées ailleurs, Paul Misraki, jusqu'à là tout
à fait agnostique, a été amené à accorder
une confiance totale aux paroles de Jésus Christ. Il n'a pas cessé,
depuis lors, d'exposer les raisons de cette foi, source de la plus grande
Espérance qui se puisse imaginer.
En première page de son livre, Paul Misraki a inscrit cette phrase
que l'apôtre Paul adresse aux chrétiens de Thessalonique
: "Frères, nous ne voulons pas que vous soyez ignorants au
sujet des morts; il ne faut pas que vous vous désoliez comme les
autres, ceux qui n'ont pas d'espérance."
RAGUENEAU
Paul – L'autre coté de la vie (Dialogues avec l'invisible)
– Éd. du Rocher.
Ce livre relate une expérience peu commune, par delà la
mort, Catherine Anglade, l'épouse tant aimée, continue de
communiquer (Jonathan Pierres Vivantes appelle cela le "parler au
cœur") avec Philippe Ragueneau, ainsi qu'elle s'y était
engagée de son vivant. C'est dire si ce document est dérangeant
et troublant.
Compagnon de la Libération, titulaire des plus prestigieuses décorations
militaires, homme de presse et de communication (créateur d'Antenne
2), Philippe Ragueneau s'est longtemps débattu devant cette incroyable
évidence. Homme de raison, il a du se faire violence pour accepter
en toute humilité le surgissement de l'invisible dans sa vie. Catherine
invite l'auteur à raconter ce qui lui arrive, "pour donner
de l'espérance aux désespérés."
MESSAGES
CHRISTIQUES – Les messagers en France :
GOURVENNEC
Arnaud :
Troisième fils de Nicole et Paul Gourvennec, Arnaud quitte accidentellement
notre terre à l'âge de 13 ans, le 18 octobre 1989. Nicole,
sa maman, le découvre dans sa chambre et au plus fort de sa souffrance
s'entend prononcer : "J'écrirai un livre sur toit mon petit
Icare." Ce livre relate les années terrestres d'Arnaud.
Deux jours après le décès d'Arnaud, Paul son père
entend une voix intérieure lui dire : "j'ai glissé."
Le lendemain, il entend à nouveau : "Aimez-vous, aimez-vous".
Début Novembre 1989, Paul entendra : "Papa, ne sois pas triste"
et ensuite "je serai toujours avec vous".
Le 19 Novembre 1989, Paul écrit son premier message lorsque Arnaud
lui dit : "Fais une lettre à ma Mamoune".
Pour Paul, raisonnable et pragmatique, juriste de profession, ce ne fut
pas évident de découvrir la résurrection immédiate
(la petite résurrection disent les orthodoxes). Mais Arnaud, message
après message donnait des preuves de sa survivance, de son activité,
de son amour et de sa joie.
Ce n'est que beaucoup plus tard que Paul et Nicole découvriront
les autres messages christiques et s'appliqueront à les faire connaître
en même temps qu'ils publieront les messages d'Arnaud, sous le titre
: Vers le soleil de Dieu – Éd. Sorlot et
Lanore.
MONNIER
Pierre :
Jeune officier de 23 ans qui tomba le 8 Janvier 1915 sur le front d'Argonne.
Sa mère, dès 1915, reçut par locutions intérieures,
des messages de son enfant. Son père, banquier et de religion protestante
pensait qu'il s'agissait d'illusions tissées par le chagrin. Le
5 Août 1918, Pierre demande a sa mère d'écrire ce
qu'il lui dictait. Louis Monnier dû constater que cela ne pouvait
en aucun cas provenir du mental de Cécile Monnier et dû admettre
l'incroyable : la résurrection immédiate, la survie. A partir
de cet instant, Louis et Cécile Monnier, consacrèrent le
restant de leur vie au service de la mission de consolation et d'évangélisation
qui passait par les messages de leur fils.
Sept livres des messages de Pierre sont édités chez Lanore
(19 années) : Les lettres de Pierres.
PAQUI
:
Une belle jeune fille de vingt ans mourut à la suite d'une sinusite
frontale, en 1925, à Arcachon. Elle laissait une maman et un fiancé
brisés par le désespoir.
Peu de temps après, un ami habitant la région, recevait
son premier message. Il en reçut pendant trois ans, puis Paqui
choisit comme scripteur, une parisienne en villégiature à
Arcachon, devenue amie de sa maman.
En 1939, Paqui s'adresse, à ses deux transcripteurs simultanément
dans une totale unité de style, ce qui prouve si besoin était,
l'objectivité des messages et la non-interférence du récepteur.
Deux livres seront publiés : Le missel de Paqui
(1er) et Entretiens célestes (2ème récepteur)
– Éd. Sorlot Lanore.
PRIEUR
Jean - Du monde des esprits au monde de l'esprit – Éd.
du Rocher.
La spiritualité de cet ouvrage nous entraîne au "Pays
d'après" qui "n'est pas un immense dortoir, une sorte
de morgue, un musée de momies. La mort n'est pas une entrée
dans l'inconscience, elle est évolution… " Cette invitation
à découvrir avec Jean Prieur que "mort et résurrection
sont un même acte" nous amène à "croire"
vraiment à la réalité d'un dialogue entre l'auteur
et le monde "d'ici haut" aussi proche de nous que "l'ici-bas".
Nos yeux ne peuvent voir l'invisible : comme nous ne distinguons pas un
atome et les particules qui le composent, nous ne percevons pas les vibrations
de la lumière. En accord avec ta science récente, Jean Prieur
écrit : "La physique d'aujourd'hui devient de plus en plus
métaphysique... En général, les hommes appellent
réalité la gamme étroite de vibrations que leurs
sens peuvent percevoir. Le monde astral, caractérisé par
des vibrations rapides est pour eux invisible et ils en déduisent
qu'il n'existe pas. Il n'y a qu'un seul monde : nous sommes séparé
s des esprits non par des distances, mais par des fréquences".
Plus loin, dans sa démonstration, il ajoute : "Nous sommes
plus, beaucoup plus que des vibrations. Nous sommes des particules physiques,
des particules de lumière regroupées selon un schéma
qui a la forme humaine". Il en déduit donc que le corps d'immortalité
est constitué d'énergie et de vibrations.
Dans cet ouvrage où la très grande érudition de Jean
Prieur est éblouissante, tout bouscule et interpelle. Je me souviens
avoir épousé la joie simple de Françoise Humblet
qui, regardant des poussières monter dans la lumière avait
eu la certitude que rien n'était fini (" Les greniers d'abondance
"), aussi je ne peux que vous donner les paroles "lumineuses"
de Jean Prieur à ce sujet : "La Genèse a dit - Tu es
poussière et tu retourneras poussière. De quelle poussière
s'agit-il ? De celle des tombeaux ? De celle que nous ramassons dans une
pelle en faisant le ménage ? Non, il s'agit de ces ballets de particules
brillantes qui dansent joyeusement sous les rayons du soleil. Ce sont
ces particules qui ont donné aux atomistes grecs leur pressentiment
extraordinaire. La sombre parole de la Genèse doit être ainsi
reprise : "Tu es lumière et tu retourneras à la lumière
! " (Tu es lumen et in lumen reverteris).
De quoi nous combler, nous, parents ! C'est ainsi que le glissement, le
passage de nos enfants de corps matière en "corps subtil"
puis en "corps de lumière" nous échappe. Convaincant
!
ROLAND de JOUVENEL :
Fils unique de Marcelle de Jouvenel, écrivain, reporter et de l'économiste
Bertrand de Jouvenel, Roland décède le 2 Mai 1946 alors
qu'il n'a que 15 ans. La vie de sa mère bascule dans la révolte
et le désespoir jusqu'en octobre 1946, où prenant un bloc
et un crayon, sa main comme traversée par un courant électrique
écrit : "Puisque tu me demandes de venir, me voici. Ne te
désole pas. Je suis là tout près de toi, Je t'aime."
Ce fut le début d'une longue correspondance qui devait durer 23
ans. Roland, après la consolation apportée à sa mère,
la conduit à une totale conversion. Il l'incite à faire
connaître ses messages et à créer avec d'autres mamans
endeuillées ce qu'il appelle des "couronnes d'amour",
des "familles spirituelles"
"Les êtres ne peuvent se souder que par leurs racines ; la
douleur soude aussi profondément que l'amour". (Roland de
Jouvenel)
De nombreux livres sont édités chez Lanore : Au
diapason du ciel, Quand les sources chantent, Au seuil du royaume, En
absolue fidélité, La seconde vie.
JAUME Jacques – La révélation du corps glorieux,
les pouvoirs insoupçonnés du corps – Éd.
Dervy.
Nous portons en nous-mêmes ce corps glorieux. Notre époque
bénéficie de percées scientifiques dans la compréhension
des mécanismes du vivant.
Dans cet ouvrage, l'auteur passe en revue, de manière scientifique,
tous les phénomènes recensés, afin de tenter de comprendre
et d'expliquer les guérisons miraculeuses.
Jacques Jaume est médecin. Il exerce aussi à l'hôpital
et enseigne à la faculté. Il est également diplômé
d'algologie (évaluation et traitement de la douleur).
Il a déjà publié plusieurs ouvrages dont l'Accompagnement
médical dans le respect des croyances de chacun (Éd.
Siloë, 1998).
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