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Association autour du peintre Antoine Martinez

Antoine Martinez

Extraits de la revue de presse

"La Dépêche du midi" - 14 juillet 2008 : Antoine Martinez, un illustre Toulousain

Au cœur du 7e arrondissement de Paris, entre Saint-Germain-des-Prés et le Musée d'Orsay, le Carré Rive Gauche et ses 120 antiquaires de réputation internationale organisent chaque année une manifestation qui leur permet de soumettre au public leurs meilleures pièces qu'ils mettent en valeur pour l'occasion. Au 40, rue de l'Université, la Galerie Thierry Mercier expose 46 œuvres du peintre toulousain Antoine Martinez (1913-1970). Cet artiste d'un naturel discret, qui de 1946 à 1948 occupa la première chaire de peinture à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Toulouse a laissé de nombreux tableaux inspirés par la Ville Rose et ses environs.
L'écrivain Emmanuel Roblès disait de ce peintre secret et passionné qu'il avait "la vertu de l'isolement hors des modes". Ceci explique que son œuvre très importante, plus de 800 peintures et des centaines de dessins, figurative et expressive, au style dépouillé et moderne n'ait pas encore la notoriété qu'elle mérite. L'exposition actuelle va contribuer à lui donner la place qui lui revient.

Françoise Cariès
Revue suisse "Arts", supplément de "La Tribune de Genève" - juin 2008

"L'œuvre oubliée d'Antoine Martinez (1913-1970) ressurgit pour le plus grand délice des amateurs d'art. Issu de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, ce peintre talentueux, apprécié de ses contemporains, présente un travail riche et intense aux teintes vibrantes. Une palette où émotions et nostalgie s'inscrivent comme de nouvelles couleurs."

C.G.
Revue "L'Estampille - L'Objet d'art" - mai 2008
Femmes damnées
Antoine Martinez
Femmes damnées - H/T
Galerie Thierry Mercier
Carré Rive Gauche 2008 : le meilleur de l'art

... "La galerie Thierry Mercier présente quant à elle quarante-six oeuvres du peintre Antoine Martinez (1913-1970), représentatives de sa peinture expressive oubliée par un après-guerre avide de plus de légèreté. On retiendra de sa manière grave et haute en couleurs ses "Femmes damnées ou Mère des jeux latins et des voluptés grecques" (*) de 1936, deux nus féminins dont les carnations évoquent la cruelle acuité d'un Lucian Freud, ses nus comme sculptés dans l'espace et ses mélancoliques portraits d'enfants" ...

(*) en hommage au poème de Baudelaire

Françoise Rouge
www.culturecie.fr
culturecie www.sceaux.frsceaux www.evene.frevene www.spectable.comspectable www.artclair.comartclair www.peintre-analyse.comanalyse www.les-oies-du-capitole.frcapitole www.annuairedespeintres.organnuaire www.wikipedia.orgwikipedia www.larousse.frlarousse France 3 Télévision" - Août 1999 :

"Antoine Martinez, un artiste qui a détonné avec la peinture d'après-guerre. Originaire d'Oran, Antoine Martinez peint crûment des scènes de vie quotidienne aux paysages typés. Il n'y a qu'à contempler son interprétation du Vieil homme et la mer pour comprendre qu'il s'agit du travail d'un réaliste passionné, peut-être même un peu trop pour son époque. Antoine Martinez fut un artiste précoce qui entra aux Beaux-Arts de Paris à l'âge de 15 ans seulement. Plus qu'un passionné, c'est l'œuvre d'un écorché vif qu'a proposé l'Abbaye de St Michel de Cuxa. Emmanuel Roblès a dit de lui qu'il avait la vertu de l'isolement, loin des modes, et c'est sûrement cela qui a privé l'artiste d'un plus ample succès dans les années 50."

Sébastien Girard
L'Express" - Août 1999 : Express

"L'abbaye St-Michel-de-Cuxa présente une trentaine d'œuvres d'Antoine Martinez, peintre figuratif de l'après-guerre. Celui-ci exprime la déchéance de l'homme - ou d'une certaine idée de l'homme - par des images quotidiennes et ordinaires. Il s'intéresse particulièrement aux attitudes de l'effort, de la souffrance et du désespoir qu'elle imposent aux muscles pour charger d'une symbolique ces gestes forcés."

Hortense Bertrand
L'Indépendant" - Août 1999 :
"Antoine Martinez : la traversée de la peinture en solitaire"

Peintre en vogue, à la vie aisée dans les années 1940 et 1950 à Oran, Antoine Martinez est aujourd'hui presque totalement oublié. Il laisse pourtant une œuvre colossale avec près de 800 peintures. ... Très jeune, dès l'âge de 27 ans, il connaît le succès. Sa peinture se vend bien, très bien même dans les galeries d'Oran et de Constantine, et aussi à Paris. Parallèlement, il obtient peu après sur concours la première chaire de peinture à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse. Mais l'euphorie allait être de courte durée. L'effet de mode passe, peut-être, mais surtout, à partir de 1952-53, Antoine Martinez se brouille avec la plupart des galeristes et des critiques d'art. Il veut faire la peinture qu'il sent en lui et non pas celle qu'on attend de lui. ... Portraits, paysages, natures mortes, allégories ... Martinez ne peint rien comme les autres. Bien sûr, il y a des "références" dans son œuvre et l'on peut évoquer Manet, Herbin, Van Gogh ou encore Sironi et Lehmbruck, mais ayant cherché (et trouvé) dans toutes les directions, Martinez demeure inclassable et inimitable. Bien sûr sa peinture est sombre, mais peuplée de couleurs éclatantes, d'une audace incomparable. Bien sûr, son œuvre peut être qualifiée de "réaliste", mais elle porte en elle quelque chose d'un peu surnaturel, visionnaire ou halluciné, tourné vers l'intérieur. Vers une douleur intérieure. Une peinture fascinante que l'on souhaite pouvoir découvrir davantage."

Joël Mettay
"L'Indépendant" - Août 1999 :

"... La vie d'un artiste peintre réaliste figuratif du milieu du siècle. La vie d'un homme né d'une famille espagnole. Une vie de paradoxe où l'inspiration des pays du sud et du soleil se conjugue avec la solitude et la mélancolie. Une mélancolie qui trouve ses fondements dans une période d'après-guerre difficile. Forcément les œuvres d'Antoine Martinez sont empreintes de ce mal-être. Là où le soleil pourrait être éclatant, le peintre préfère apposer des couleurs sombres comme des cieux orageux. Mais ces ténèbres récurrentes dans l'œuvre d'Antoine Martinez ne peuvent occulter son envie de matière et de volume. Antoine Martinez manie le pinceau à la manière d'un sculpteur. Il fait du volume l'un de ses fers de lance. Un volume qui crève littéralement le cadre des toiles. L'observateur n'en est que plus saisi. Certains paysages de l'Espagne donnent le vertige. Antoine Martinez a su restituer la chaleur et les couleurs. De ce fait les toiles exposées sont autant de fenêtres ouvertes sur l'univers de l'artiste."

Christophe Dessaigne
www.terza-rima.com