Quelqu'un venait-il à tousser, elle était toujours la première à faire de la tisane,
une infusion de tilleul, de guimauve ou de feuilles de ronce.
Il ne faut pas refuser secours à la ronce qui veut devenir rose.
Paul Claudel
envoyé par Clo
"Les ronces couvrent le chemin de l'amitié quand on n'y passe pas souvent."
Rivarol
envoyé par Denise
tendue vers le soir
elle roule ses épines
en rose espoir
l'autre je
Ronces du soir, espoir,
La nuit va se faire noire,
Mais ronces du matin, chagrin
quand je vois des ronces
envahirent mes rosiers.
Du front et des sourcils, je fronce,
et je les coupe au pied,
car point de rose sur les ronces.
Pourtant ce sont les ronces
qui ont fait les rosiers.
Claude
Quand la ronce ard au crépuscule
et griffe l'air sous un ciel orageux
tentacules épineuses et minuscules
le coeur meurtri en devient ombrageux
Amichel
Miss Ronce avait bien des problèmes,
En cette belle fin de journée :
Impossible d'admirer le couchant
Et son magnifique ciel flamboyant
"J'ai encore les épines emmêlées
Toujours à s'agripper,
Elle me font courber la tête
Suis encore emberlificotée !
Qui viendra me délivrer
Pour qu'enfin je sois libre
De lever la tête vers le ciel
Et le voir au couchant s'enflammer ?"
les ronces du soir,
barbelés griffant l'azur,
giflent la nuit claire
agrippent un lapin perdu,
son cri perfore mon coeur;
m'annette
__________
une infusion de tilleul, de guimauve ou de feuilles de ronce.
Emile Guillaumin
La vie d'un simpleIl ne faut pas refuser secours à la ronce qui veut devenir rose.
Paul Claudel
envoyé par Clo
"Les ronces couvrent le chemin de l'amitié quand on n'y passe pas souvent."
Rivarol
envoyé par Denise
tendue vers le soir
elle roule ses épines
en rose espoir
l'autre je
Ronces du soir, espoir,
La nuit va se faire noire,
Mais ronces du matin, chagrin
quand je vois des ronces
envahirent mes rosiers.
Du front et des sourcils, je fronce,
et je les coupe au pied,
car point de rose sur les ronces.
Pourtant ce sont les ronces
qui ont fait les rosiers.
Claude
Quand la ronce ard au crépuscule
et griffe l'air sous un ciel orageux
tentacules épineuses et minuscules
le coeur meurtri en devient ombrageux
Amichel
Miss Ronce avait bien des problèmes,
En cette belle fin de journée :
Impossible d'admirer le couchant
Et son magnifique ciel flamboyant
"J'ai encore les épines emmêlées
Toujours à s'agripper,
Elle me font courber la tête
Suis encore emberlificotée !
Qui viendra me délivrer
Pour qu'enfin je sois libre
De lever la tête vers le ciel
Et le voir au couchant s'enflammer ?"
les ronces du soir,
barbelés griffant l'azur,
giflent la nuit claire
agrippent un lapin perdu,
son cri perfore mon coeur;
m'annette
__________
Très jolie photographie Fifi, de superbes teintes célestes orangées :)
RépondreSupprimerBonne fin de semaine Fifi :) Je vous embrasse.
Il ne faut pas refuser secours à la ronce qui veut devenir rose.
[Paul Claudel]
Très jolie photo, belle composition que cette ronce en courbe qui répond à celle des nuages
RépondreSupprimerElle est magnifique ta photo FIFI tu sais je viens de planter un tilleul donc oui pour les infusions
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Un ciel de tendresse qui fait oublier le piquant des ronces...
RépondreSupprimerOUI votre photo est magnifique
RépondreSupprimerCe magnifique ciel est de toute beauté, Fifi. Un ciel aux couleurs tendres et j'aime la branche de ronce courbée. Quelle jolie composition :-)
RépondreSupprimerMes bises de bonne journée.
Denise
"Les ronces couvrent le chemin de l'amitié quand on n'y passe pas souvent."
Rivarol
RONCES DU SOIR...ESPOIR...
RépondreSupprimertendue vers le soir
RépondreSupprimerelle roule ses épines
en rose espoir
La douceur des couleurs mariée au piquant des epines, encore une fois un tres beau ciel !
RépondreSupprimerLa ronce a-t-elle tendu la main pour attirer le nuage, qui timide, s'est mis à rougir sous l'assaut de la belle... ?
RépondreSupprimerla branche semble nous montrer le profil de la montagne
RépondreSupprimerOserais-je dire que c'est du "ronce-art" ?
RépondreSupprimerSi on aime les roses il faut supporter les épines et pour les mûres aussi.
RépondreSupprimerToute médaille a son revers mais si tout était parfait ce serait si ennuyeux.
Il manque juste sur ton image parfaite l'ombre d'un "rat d'or", un muscardin, courant sur la tige à l'abri des prédateurs...
Ronces du soir, espoir,
RépondreSupprimerLa nuit va se faire noire,
Mais ronces du matin, chagrin
quand je vois des ronces
envahirent mes rosiers.
Du front et des sourcils, je fronce,
et je les coupe au pied,
car point de rose sur les ronces.
Pourtant ce sont les ronces
qui ont fait les rosiers.
poum poum tchi. Je ne sais pas ce qu'a mangé Alain mais il a l'air vraiment en forme.
RépondreSupprimerBon, moi je ne vais pas faire de jeu de mots mais juste dire que j'aime beaucoup cette composition. Même si je n'aime pas beaucoup les ronces qui me labourent les oreilles et me chatouillent les fesses. ;-)
Le doux et le piquant se complètent harmonieusement !:-)
RépondreSupprimerQuand la ronce ard au crépuscule
RépondreSupprimeret griffe l'air sous un ciel orageux
tentacules épineuses et minuscules
le coeur meurtri en devient ombrageux
Miss Ronce avait bien des problèmes,
RépondreSupprimerEn cette belle fin de journée :
Impossible d'admirer le couchant
Et son magnifique ciel flamboyant
"J'ai encore les épines emmêlées
Toujours à s'agripper,
Elle me font courber la tête
Suis encore emberlificotée !
Qui viendra me délivrer
Pour qu'enfin je sois libre
De lever la tête vers le ciel
Et le voir au couchant s'enflammer ?"
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeee
Alain
RépondreSupprimerOn peut ! On peut ! :-))
Amichel
J'ai failli y perdre mon français, Amichel, entre la "roncarde", la ronce hard et la ronce Hardt :-) Et sous le "crépuscule" ardent de mon ignorance, j'ai failli renoncer !
Robert ne savait pas non plus, du moins le petit. Heureusement que le Wiktionnaire m'a renseigné:
arder
"Variante de l'ancien français ardoir.
Verbe
arder transitif 1er groupe (conjugaison)
(Vieilli) (Extrêmement rare) Brûler."
Votre poème lui va très bien à ma ronce :-) Merci !
Jolie lumière du couchant !
RépondreSupprimerTa photo est vraiment très belle.
belle lumière.
RépondreSupprimertrès chouette idée que ce partage autour d'une image!
RépondreSupprimeril faut s'inscrire pour participer?
bises
Face à tant de douceur et de rondeur dans le ciel, la ligne graphique de la ronce se détache bien, mais sans agressivité, se courbant joliment pour encadrer le tableau => l’effet magique Fifi opère !… ;-) Les contre-jours sur fond de coucher du soleil sont toujours vibrants de force symbolique.
RépondreSupprimerBernard Bertrand, écrivain paysan passionné de plantes, dans le cadre d’une agriculture novatrice, lui a consacré un recueil entier : "Pour l’Amour d’une Ronce", monographie très intéressante, dans la sympathique collection : "Le Compagnon Végétal".
J’ai eu le privilège et le bonheur de participer à un week-end encadré par Bernard Bertrand, intitulé joliment : "Murmures de Ronce" et m’y suis… ré-ga-lée ! Bien au-delà des divines confitures de mûres, gelées, coulis…, des teintures végétales étonnantes, des paillons toronnés avec de l'écorce de ronce…, l’intérêt, oui, l’intérêt écologique de cette plante dans la nature, les légendes véhiculées à travers les âges… la richesse et les vertus, les bienfaits, les utilisations, tous les secrets de la ronce, cette mal-aimée, y étaient percés !
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Présentation, et sommaire de l’ouvrage ici :
http://www.terran.fr/catalogue/1-Compagnon-vegetal/55-Pour-l-amour-d-une-ronce-(vol-5).html
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Question : Pourquoi la ronce est-elle appelée : "la mère des chênes" ?
Réponse : ah ah !...Vous le saurez en lisant : "Pour l’Amour d’une Ronce" - page36…
Bon dimanche !
PS
RépondreSupprimerLa nature compose toujours bien les éléments, reste à l'oeil du photographe de sélectionner-cadrer "sa" fenêtre, celle qui l'intéresse et lui parle.
Fifi,
RépondreSupprimerdans mes tribulations, j'ai perdu le nom de ton blog parallèle... ;-(
Peux-tu me le redonner ?
Odile
RépondreSupprimer"Pour l'amour d'une ronce" quel joli titre, un titre qui peut symboliser tellement de choses...
Je suis allée voir sur le web l'ouvrage de Bernard Bertrand, mais je n'ai pas eu accès à la page 36. :-( Tu me mets l'eau à la bouche en parlant de ton week-end avec un homme passionné. Il ne me reste qu'à trouver ce petit livre, ou le commander tout simplement. Beaucoup d'autres livres de cette maison d'éditions me faisaient de l'oeil également :-)
Merci pour ton amour de la nature, Odile, il est réconfortant !
Le blog parallèle :-)
http://imagetmots.canalblog.com
Bonne soirée, Odile !!!
creazinzin
RépondreSupprimerS'inscrire, meuh non !
:-))
tanka:
RépondreSupprimerles ronces du soir,
barbelés griffant l'azur,
griffent la nuit claire
agrippent un lapin perdu,
son cri perfore mon coeur;
m'annette
erreur , c'est gifflent la nuit...
RépondreSupprimerun autre sur mon blog, bientôt!
Ah ben non, Fifi, c’est pas un hibouk, celui-là ! t'as pas pu tout lire ! et tu auras tellement de plaisir à tourner les pages en vrai papier, avec des dessins tout en finesse de l’auteur lui-même... tu vas aimer, c'est sûr !
RépondreSupprimerMerci pour le lien de imagetmots, j’ai perdu une grande partie de mes données dans la débâcle :-(( J'ai fait un tour dans ton carré de salades et compte bien y retourner pour m’en mettre plein la panse :-))
Odile
RépondreSupprimermange pas tout, j'arrive !