Stage équipier club : enfin du calcaire et des ténèbres!

Date
14 mai 2011

Durée
2 jours

Type de sortie
Formation à l'équipement
Département
Doubs (25)

Massif


Commune
Bolandoz

Photos







En voir +
Descriptif / Compte-rendu
Second et dernier volet de ce stage équipier club organisé par le CDS92.
Cette fois-ci, le programme, c'est l'organisation d'une sortie de bout en bout.
Emilie prend en charge la réservation des gîtes (trop nombreux on devra se répartir dans deux gîtes à Bolandoz), Véronique la logistique bouffe (et l'avenir nous dira combien nous avons eu raison de la laisser prendre cette tâche!).
On se fait une soirée préparation de kits au local d'Abimes la veille du départ, et ce n'est pas rien : nous chargeons de quoi équiper le gouffre du Brizon, les Cavottes, le Gros Gadeau, et le gouffre de la Légarde. Ajoutons à cela les kits bouffe et ça va chercher dans la dizaine de kits... Après l'effort, le réconfort : pizza 12 fromages-supplément saindoux chez notre fournisseur habituel, vin-qui-fait-tomber-les-dents, et au lit, on a de la route le lendemain.
Les équipes sont constituées pour le samedi : Emilie et Gaëtan au Brizon, Véronique (Terre et Eau) et Jean-Paul aux Cavottes, votre humble serviteur et Alain (SGHS) au Gros Gadeau avec Marc (Terre et Eau), enfin, Jasmine et Sébastien à la Légarde avec Yannick.
Départ vendredi soir à mesure que les trois voitures arrivent. Un voyage sans histoire nous amène à destination. Marc ira dormir avec les passagers du dernier véhicule (Alain, Véronique et Jasmine) dans un gîte déjà occupé par d'autres spéléos. Pour notre part, avec Jean-Paul, nous rejoignons les Abîmés dans leur gîte. Les petits camarades qui nous ont devancé nous attendent de pied ferme car nous avons effectivement en notre possession ce breuvage blond qui sert à bien dormir une veille de sortie spéléo. Ces salopards nous ont toutefois laissé les couchages les plus pourris, singulière façon de nous remercier d'amener la bière...

Jour 1

Réveil brutal le lendemain par l'équipe du second gîte, Jasmine en tête, qui avait mal interprété l'heure de rendez-vous (soit 7h30 au lieu de 8h, et précise en plus, fichue ponctualité helvétique!). Petit déjeuner collectif. Emilie raccroche les gants pour la journée, mise ko par une angine (et une semaine de débauche). Du coup, on se répartit à nouveau les cavités : Alain fera Gros Gadeau seul avec Marc, je récupère Brizon avec Gaëtan. Emilie, je sais que ce qui t'es arrivé est moche, mais je ne te remercierai jamais assez de m'avoir permis d'équiper seul!
Préparation de la classique salade-qui-bourre-le-bide pour le repas du midi, remplissage des bidons de bouffe. Détail cocasse, on mangera ce midi sous terre avec les cuillers argentées du gîte... On se répartit dans les voitures en fonction des proximités des cavités, d'où une équipe Brizon/Cavottes. Quatre équipes dans la nature, ça commence à faire de la logistique à assumer pour le responsable de stage. Jean-Paul apprend rapidement par téléphone que tout le monde a trouvé ses cavités : showtime!

Le gouffre de Brizon s'ouvre dans un sous-bois marécageux. C'est une perte temporaire dont on peut suivre le ruisseau dans le bois. Un gentil panneau d'accueil indique qu'il vaut mieux éviter de descendre en cas de risque de crue. Equipement sur un arbre pour la main courante, dyneemas doublées sur deux rondins placés en travers du gouffre pour la descente. Arrivés en bas, un autre écriteau conseille aux spéléos de ne pas laisser d'effets de valeur à proximité du site pour éviter les vols... sympa de prévenir, mais maintenant qu'on est sous terre, on ne va pas remonter.
Premier puits. Main courante sur broches, tête de puits sur broches. Vache, c'est plutôt intimidant quand on est tout seul comme ça en haut d'un puits : équiper une cavité change complètement la vision qu'on en a. J'ai beau savoir qu'il n'y a "que" une dizaine de mètres en dessous, ça n'en est pas moins impressionnant. Si bien que je rame un peu à faire mon chaise double. Gaëtan se paie une de ces micro-siestes dont il a le secret pendant ce temps-là. A dormir comme ça en cavité, le gars va bientôt inventer l'hibernation chez les hominidés. Gare au guano dans la tronche mon pote, ta prochaine réincarnation c'est chauve-souris!
Allez hop l'amarrage est ok, on descend. Au risque de me répéter... d'intimidant, c'est devenu vraiment jubilatoire de descendre en premier dans une cavité. Je commence à comprendre le frisson qui s'empare des spéléos qui font de la première. Le puits est assez joli, très vif, du beau calcaire vierge plein de coups de gouge. Première étape, une petite plate-forme qui mène à l'ancien réseau (cul de sac) et à un boyau qui a été desobstrué : c'est ce dernier qui nous intéresse. Je termine ma corde de 35 m sur un bout de main courante sur la plate-forme. C'est à ce moment que je commence à penser qu'il faudra remonter tout ça, et que je réalise que mon bloqueur de pied est resté en surface! Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça amuse plutôt Gaëtan, et que ce n'est qu'un début... On s'engage dans le boyau, nouvelle main courante, j'entame la corde de 90 m. Autant je trouve rapidement les spits, autant les broches qui devraient sauter aux yeux me sont complètement invisibles. Mon bon maître raille et charrie : pour se lever tôt le matin y a personne, mais pour vanner, c'est pas le dernier. M'en fous, j'équiperai avec plaquettes. On arrive en fin de boyau sur une tête de puits. Broches, chaise double et c'est parti. De palier en palier, Gaëtan me rejoint. J'ai la fâcheuse tendance à ne pas visser la virole des mousquetons. Heureusement, dans le Grand Livre de la Spéléo, il n'existe pas encore de règle pour payer une bière par virole non vissée (en revanche "croll ouvert, paie ta bière"... lorsque Jean-Paul nous demanda une explication rationnelle à cet usage, Sylvain a trouvé la seule raison valable : "c'est juste une occasion de boire un coup"). Alors que j'arrive au premier frac, je ne sais pas si c'est l'ambiance du lieu, mais me revient en tête un air qu'un collègue portugais sifflait au boulot vendredi : Killing me softly with his song. J'ai remarqué qu'il y a toujours un moment en spéléo où vient l'envie de chanter ou de siffler. Et c'est toujours des trucs improbables qui sortent, n'en déplaise à Emilie, complètement insensible à notre enthousiasme et à la poésie qui se dégage de ces lieux solitaires (même si j'admets que le thème des Tontons flingueurs peut s'avérer énervant au bout de la dixième répétition).
Après un P25 plein pot, on arrive dans une partie très vive et assez jolie, un beau puits vertical assez fractionné, coupé en deux dans le sens de la hauteur par une lame verticale. La longueur de mes boucles de frac n'est pas encore très au point... et il semble que ma longe courte est un peu plus longue que la norme. Fin du P33, nous sommes sur un petit palier. Faute de mieux, la cavité étant de toutes façons assez verticale, on mangera sur un bout de palier de 2 m2. Une petite pensée pour notre camarade restée au gîte qui doit s'emmerder sec alors qu'on est peinards sous terre à manger notre salade de pâtes/pain-fromage.
La suite est un ressaut que l'on shunte en pendulant jusqu'à l'amarrage de tête de puits suivant. Fin de la corde de 90 avec un 8 double tressé, départ de la corde de 50 avec un chaise double sur broches (flemme de tresser, je prends des mousquetons, ça sera toujours ça de moins à porter). Une fois les ressauts passés, passage dans un méandre étroit (gazé par Gaëtan... va falloir surveiller ce que les cadres mangent la veille des sorties maintenant), puis nouvelle tête de puits. L'effet d'écho dans l'ensemble de cette cavité est impressionnant, et on se demande à un moment si l'on n'entend pas un grondement (orage prévu par la météo vers 17h). La topo donne une suite verticale, avec un shunt par une succession de fractios. Le shunt ne paraît pas très engageant, nous continuons tout droit. Le calcaire a changé de nature, il est râpeux comme une langue de chat... c'est bien l'endroit où il faut éviter les frottements! Et justement, là où ça semblait descendre tout droit, la corde finit par toucher la paroi. Conversion, remontée, Gaëtan resté plus haut installe une déviation et on peut poursuivre. On arrive au fond d'un trou-à-rats épais comme la retraite des vieux. On a beau chercher dans tous les sens, c'est bigrement étroit. En me penchant pour chercher une suite, la topo tombe de ma poche... elle ira plus loin que nous. Nous sommes pas loin des -100, on décrète avoir atteint le fond, nous avons de toutes façons un horaire de retour à respecter.
L'oubli de mon bloqueur de pied va donner lieu à une heure de comique de répétition de la part de Gaëtan, petit jeu auquel je finis par me prêter de bon coeur. Je vous passe les détails, il y a de quoi remplir une bonne page avec toutes les variations sur le thème. Remontée de la première portion verticale, passage de la partie gazée à l'aller, le ressaut suivant sent un peu comme dans les catacombes : mon cher cadre s'est exonéré en environnement confiné. A la remontée du P25, autre comique de répétition : en haut de ce puits il y a une cuvette remplie d'eau que Gaëtan va vider en plusieurs passes sur ma tronche. Justement ça tombe bien, sans pantin, la remontée commence à chauffer un peu... Heureusement qu'il a pissé 50 m plus bas sinon je pouvais m'attendre à pire. La remontée est fluide, mais je sais que ça tirera dans les bras le lendemain. Impression inverse de l'aller : je ferme la marche, les ténèbres se referment derrière moi, et ça a un je-ne-sais-quoi d'émouvant. Enfin, poésie ou pas, ça ne m'empêche pas d'épuiser mon registre d'injurologie à destination du matériel qui coince, grippe, bloque et féchiébordeldemeeerde! Sans compter ce #*!£$ de kit pervers polymorphe qui s'accroche où il peut avec des bras qu'il cache dès que je le regarde. Les kits sont désormais remplis ras la gueule, la dernière corde sera ramenée depuis le haut et lovée. Lumière du jour un peu pisseuse, et pour cause, conformément aux prévisions météo, il pleut.
On se déséquipe, je retrouve mon cher bloqueur de pied au fond du sherpa, et nous allons récupérer en voiture JP et Véronique aux Cavottes, qui sont eux aussi ponctuels.

Retour au gîte, tout le monde est à l'heure. Emilie a mis à profit ce jour d'inactivité pour remettre en état le gîte (vaisselle/ménage). Ça a du bon d'avoir une équipe logistique qui reste en surface, on va finir par y prendre goût.
Conformément à la tradition, on fait péter la bière de soif pour réhydrater le bonhomme. On se raconte nos aventures entre deux gorgées. Tout le monde est satisfait de sa journée, du moins ceux qui sont capables de s'exprimer. Avant d'être trop affaiblis et démotivés par un apéro qui se prolonge, nous sortons préparer les kits pour le lendemain.
Véronique aura mis les bouchées doubles en terme de cuisine : soufflés au fromage, poulet aux épices, poivrons et tomates séchées, et pour finir un kloug (une sorte de pavé au chocolat utilisable en remplacement de la résine pour faire tenir les broches dans les cavités). Le tout arrosé de vin blanc, cidre et bière artisanale.
Objectif du lendemain, lever huit heures, tout le monde dort donc d'un sommeil lourd et le ventre tendu à minuit.

Jour 2

Réveillé par les matines. Avec JP on lève le reste du gîte. Je tente une version de mémoire de l'introduction de Full metal jacket. A force de répéter le club finira par connaître le speech par coeur, est-ce que c'est clair tas d'punaises? Chef oui chef! Mon cul j'entends rien, montrez qu'vous en avez une paire!
Petit déj collectif, on ressort le kloug qui est bien plus apprécié sur un ventre vide que la veille après un litre de bière et deux assiettes de riz. Je découvre un phénomène intéressant de file d'attente et de mise en cache avec Gaëtan : je le charrie alors que sans défenses il peine à émerger assis à la table collective, et vingt minutes plus tard, après avoir bu son bol de chocolat, il réplique point pour point. La mécanique du cerveau ne cesse de m'émerveiller.
Aujourd'hui c'est Véronique qui raccroche les gants. Emilie a repris du poil de la bête après une journée d'antibiotiques. De toutes façons l'air souterrain lui fera du bien. Effectivement, dans "Catacombes et carrières de Paris", le regretté René Suttel écrivait : "Une température constante d'environ 13 degrés, une aération suffisante et une atmosphère stimulante rendent ce séjour souterrain assez agréable. Nous avons également pu constater que les petites plaies et égratignures consécutives au passage dans les galeries avaient tendance à se cicatriser très vite.".
Nouvelles équipes pour ce dimanche : Emilie et Yannick au Brizon, Alain et Gaëtan aux Cavottes, Jasmine et Marc aux Biefs Boussets, enfin Seb, moi-même et Jean-Paul au Gros Gadeau.
Préparation des kits bouffe et on lève le camp. En chemin, Jean-Paul est contacté par Yannick parce que le gouffre de Brizon est déjà occupé... pourtant c'est pas faute de s'être levés tôt. Après diverses tractations, ils devront se résoudre à faire deux équipes aux Cavottes, faute de topo pour le Pré Rond.
De notre côté ça s'annonce bien mieux. Après quelques difficultés mineures, nous trouvons notre trou, un joli petit gouffre dans lequel se jette une petite cascade. L'habituel panneau indiquant le danger en cas de crue. J'ai bien retenu la leçon de la veille, la première chose que je place dans le range-matos est le bloqueur de pied.
Seb commence à équiper presque face à la cascade. Amarrage naturel, main courante puis tête de puits dyneema/arbre. Manque de pot, ça frotte, et pas moyen de faire un fractio sécurisant, n'ayant que des spits pourris à disposition. Visiblement ce n'est pas le bon chemin. On laisse Seb descendre au fond du gouffre et on récupère la corde, que j'équiperai sur une autre voie plus richement pourvue en amarrages. Dans le même temps, Seb explore et commence à équiper la suite : main courante et tête de puits (P10) sur broches. JP passe en second, je rééquilibre les cordes de façon à ce que la main courante ne frotte pas sous tension lorsque l'on descend. Alors que je suis en train de lutter sur le chaise double pas forcément confortable d'accès retentit une déflagration. "heuuu les gars? les gars? c'est vous qu'avez fait ce bruit?". Visiblement non, Jean-Paul me crie depuis le bas de vérifier l'état du ciel avant de descendre... En effet, le temps que nous équipions la descente, le temps a tourné à l'orage et il pleut dans le gouffre. Rien de bien violent, mais on ne sais pas combien de temps ça va durer. Je rejoins mes petits camarades et je finis l'équipement commencé par Seb : main courante sur le R5 puis tête de puits sur broches avec descente pleine balle sur une vingtaine de mètres, juste à côté de la cascade. Il faut descendre assez bas sur le ressaut avant de trouver les broches, mais je retrouve la sensation de la découverte de la grotte que j'avais tant apréciée la veille. Seb équipe la suite, un ressaut de 5 mètres qui se termine plutôt raide. La conf de la tête de corde n'est pas évidente, ça se finit au spit et dyneema pour parer les frottements. Le débit d'eau a sensiblement augmenté, effet de l'orage. Par prudence, JP nous fait abandonner le second kit de cordes en haut de la main courante pour ne pas succomber à la tentation de descendre jusqu'au bout de la cavité et se retrouver exposés à une crue. L'eau vive rend la grotte vivante, et on se laisserait bien griser à aller jusqu'au bout de l'exploration. Le ressaut est suivi de deux salles hautes de plafond et concrétionnées. Nous sommes bien tentés de poursuivre, d'autant que le niveau d'eau se stabilise... la cavité est vraiment agréable et propre (entendre par là : pas de bain d'argile en vue), et appelle à l'exploration : on doit malheureusement s'arrêter en tête de l'avant dernier puits et faire demi tour. Nous déséquipons à tour de rôle avec Seb. Les bras commencent à tirer : je regrette de ne pas avoir pris le pantin avec moi hier, et d'avoir aussi peu bu, les courbatures sont sans appel. Avant-dernier puits, il ne pleut plus, le ciel est bleu, l'orage est passé... il vallait mieux être trop prudent que l'inverse. J'essaie de prendre des photos de JP au pied du gouffre, mais pas moyen d'obtenir des clichés nets! J'ai les bras en coton et la tremblotte d'avoir trop tiré dessus. Sortie du puits, Seb déséquipe. On est un peu en avance sur l'horaire. Au loin, les nuages sont encore bien noirs et il pleuvra pendant tout le chemin du retour. Pas de quoi déclencher de crues, la terre est sèche et boit l'eau comme un buvard...
Retour au gîte avec un peu d'avance, on réveille Véro qui semble-t-il avait prévu de passer sa journée dans le duvet. Petite bière pour fêter le retour au plancher des vaches. Les autres équipes ne tardent pas à nous rejoindre.
Tout en finissant les restes liquides, pendant que nos cadres débrieffent entre eux, on commence à nettoyer et ranger le gîte, sous le regard sans émotion et rempli de flemme d'un stagiaire qui semble trouver à son goût que tout le monde s'agite autour de lui pendant qu'il reste planté debout dans l'entrée.
Comme il continue à bien pleuvoir dehors, la perspective de pouvoir nettoyer le matériel dans une rivière s'éloigne de plus en plus.
Bilan collectif et personnel, avec une petite touche de politiquement correct. Certains devront perdre du lard, d'autres se mettre au tricot, ou prendre du prozac avant de descendre. Dans l'ensemble, nous ne sommes pas totalement perdus à la cause spéléologique. On va même jusqu'à nous conseiller de faire des sorties entre débutants (note : penser à acheter une voiture). Jean-Paul a une fois de plus du mal à cacher son enthousiasme face aux jeunes padawans que nous sommes : quand tonton Jean-Paul est content, on est content.

Retour à Babylone sans embouteillages ni histoires, excepté pour une voiture qui a eu le malheur d'énerver une Mercos à vitres fumées remplie de cailleras vendeurs de psychotropes qui se prenaient un peu pour Tony Montana (eh les gars, si vous lisez ces lignes, vous vous souvenez comment ça se termine, Scarface, mmh?).

Epilogue

Une actualité chargée et originale :
  • Premier week-end de stage : Ben Laden dort avec les poissons.
  • Second week-end de stage : DSK dort en zonzon. Ça rime.
Je propose de passer la durée du stage de deux à trois week-ends, il pourrait se passer des choses curieuses.

Rendez-vous était pris mardi soir au local pour laver le matériel collectif : cordes, mousquetons, as, dyneemas etc. Deux bonnes heures de jeux aquatiques. Presque tout le monde était présent pour mettre la main à la pâte : Jasmine, Emilie, Véronique, Seb, Gaëtan, Yannick, Jean-Paul, et moi-même. Sans compter les collègues venus laver le matériel de leur sortie au Rupt-du-Puits. Ça a rendu la corvée moins pénible d'être si nombreux...

Samuel

Participants

Yannick A. , Jean-Paul C. , Sébastien G. , Jasmine L. , Samuel L. , Emilie M.

Commentaires

Commentaire posté par Philippe le 19/05/2011
Pour voir ce que peut faire une crue au Gros Gadeau, allez jeter un oeil dans le cahier EFS "La crue sous terre" dans la bibliothèque du club, ou sur le site toujours intéressant du regretté JCF Jura speleo.